C'est étrange le calme, tu ne trouves pas ? Surtout lorsque comme toi on est habitué au vicissitude de la vie et fort peu aux moment d’accalmie si fugace que tu te demande si ce n'était pas un rêve. La souffrance revient, elle te hante, te réconforte. On a tous tendance à penser que le romantisme c'est être fleur bleu, mais toi comme moi savons bien que ce n'est pas ça... le vrai romantisme.

Elle avait eut une journée sans encombre, pour une fois, c'était si rare. La salle commune des Griffondor était vide à cette heure là de la nuit. Tant mieux, elle aimait être seule ou en comité restreint, moins il y avait de monde, et mieux elle se portait. Elle avait les sens très développé et elle ne supportait pas les trop plein d'odeur et de bruit, tout ces gens qui la touche alors qu'elle n'aime pas ça même si c'est involontaire.
Dans le canapé elle observait les flamme danser, c'est si beau le feux : ça réchauffe, ça tue, ça nourrit, ça danse.
Lentement, elle se leva, se mettant devant la cheminée avec son violon. Elle commença à frotter les cordes. Maniant son archer avec talent, elle se mit à faire quelque entrechat en même temps, ondulant progressivement son bassin. C'était fiévreux, c'était envoûtant.
De naissance irlandaise, elle avait déjà assisté dans son pays natale à des fête autour du feu, elle avait toujours trouvé ça magique alors qu'elle était en plein dans le monde des moldus. Elle avait posé un regard intéressé et intelligent sur la chose, tentant de comprendre le pourquoi du comment de cette énergie commune. La réponse était dans la question : le feu génère une énergie et nous en générons une autre, l'addition de ces énergie devenant commune, elle est comme une toile araignée.
Ce soir, elle communiait avec l'énergie du feu, sentant sa peau frisonner, sous les accord de son violon et les crépitements des flammes.
Mais la nuit n'appartient pas qu'à elle, entendant des bruit de pas elle s'arrêta de jouer. C'était Arianna. Theodora repoussa sa lourde chevelure rousse en arrière, elle avait toujours tendance à tomber sur ses yeux.

« Tu n'arrives pas à dormir toi aussi ? » dit-elle en haussant un sourcils interrogateur.

Elle s'avança vers son amie, elle ne savait pas trop comment faire, elle était tellement gauche avec tout ça, elle s’en voulait d'être aussi nulle avec ces amis alors que déjà elle en avait pas beaucoup et qu'ils avaient toujours fait beaucoup d'effort pour elle. Finalement elle la prit par l'épaule et l'entraîna sur le canapé, et rangea son violon pour ne pas l'abîmer.

« Tu as quelque chose qui te trotte dans la tête en ce moment ? » demande-t-elle avec un sourire timide mais sincère .

Elle aimait beaucoup Arianna, elle l'a trouvait vraiment jolie et gentille, elle se connaissait depuis leur première année et s'était toujours intéressée à ce que fabriquait Theodora, elle faisait d'ailleurs partie du petit groupe restreint qui l'aidé à faire l'automate qu'elle avait en tête. Avec le temps, elle avait su gagner sa confiance, elle espérait donc lui rendre en retour ce qu'elle lui avait donnée. Elle sortie son carnet à croquis où elle dessinait ce qu'elle voyait, ce qu'elle imaginait, des mécanisme à la fois moldus et sorcier, combinant les deux technologies.