© EKKINOX

Amaryllis avait plus ou moins fuit Poudlard. Je dis plus ou moins puisque qu'elle était partie pour Pré-Au-Lard question de trouver de la documentation sur les loups-garous et tout ce qui avait attrait à ce sujet à la librairie du village, mais elle était rapidement tomber sur un gros rien tout nu. Utilisant la cheminé de la boutique à l'insu des employés, elle avait rapidement quitté l'Écosse pour l'Angleterre, plus exactement le chemin de traverse où elle espérait pouvoir en apprendre davantage sur ce sujet qui l'obsédait depuis fin septembre. Dans une situation comme la sienne, il n'était pas surprenant qu'elle en rêve la nuit. La serpentarde avait le plus grand mal du monde à se détacher de cette rencontre horrible avec le loup, mais c'était devenu une vraie obsession depuis qu'on lui avait dit de lâcher prise. Le professeur Bloodshire lui avait même refuser une autorisation pour faire des recherches sur le domaine dans la réserve prétextant que ça n'avait rien à voir avec les études qu'elle devait faire actuellement dans le cours de défense contre les forces du mal. Il s'était mis un doigt dans l'oeil s'il avait crut qu'une Anderson allait se contenter d'un refus puisque la sorcière c'était introduite une nuit dans la bibliothèque pour en apprendre davantage, mais elle n'avait pas réussi à trouver ce qu'elle cherchait. Voilà les motifs de sa présence à Londres aujourd'hui ; assouvir sa curiosité malsaine.

En arrivant dans la cheminée de la boutique Fleury et Bott, la jeune femme s'était dépêcher de s'en extirper le plus habilement possible. Il ne fallait pas qu'elle ne perde une minute, au cas où la librairie de Pré-Au-Lard fermait où qu'elle rentrait trop tard, elle serait fichu pour être de retour à Poudlard à temps, donc possiblement coincée dehors ce qui n'était pas une bonne chose pour elle... Époussetant ses vêtements de la poussière accumulée par le voyage dans le réseau des cheminées, Amaryllis réprima un éternuement. Elle n'avait pas tellement envie d'attirer l'attention sur elle, de peur que quelque ne découvre qu'elle n'avait que seize ans, donc devrait actuellement se trouver dans le mur du château. Elle se dirigea vers la rangé sur la métamorphose. Après seulement quelques minutes, elle mis la main sur une dizaine de bouquins parlant de loup-garou. La boutique étant pratiquement vide et l'après-midi encore tôt, la jeune femme s'assis sur le sol pour consulter les ouvrages plus en profondeurs. Avec chance, le libraire ne s'apercevrait même pas de sa présence et du fait qu'elle lisait des livres qu'elle n'avait même pas achetés...

Plongé dans sa lecture, Amaryllis ne s'aperçue même pas de la présence d'une autre personne dans le rayon. Ce n'est qu'à l'instant où ce dernier ce pris les pieds dans ses jambes qu'elle en pris pleinement conscience. « Oh excusez-moi, je n'ai pas fait attention... » Refermant son livre avec rage, la jeune femme lui répliqua sur un ton glacial : « Ne vous excusez pas, ne le faites tout simplement plus ! »

Laissant tomber son livre sur la pile près d'elle, Amaryllis se releva sur ses deux pieds. Une fois debout, elle réajusta son chandail afin de cacher le bas de son ventre qui s'était dévoilé sous la manœuvre de remise sur pieds. Puis, elle renvoya ses longs cheveux vers l'arrière avait de porter son attention sur le maladroit qui avait eu l'audace de lui rentrer dedans. Elle était comme ça, elle prenait tout personnel du moment que ça lui plaisait de le faire.  Quelques secondes suffirent pour qu'elle reconnaisse le collègue de son père. Elle ne savait pas encore si elle l'aimait bien ou pas, mais puisque son père ne semblait pas l'aimer, elle s'était promis de donner l'impression de l'apprécier, pour faire rager son père... « Hey ! Ça fait longtemps ! T'as une sale tête au fait... » Encore un fois, c'était du Amaryllis tout cracher. Pourquoi cacher la vérité lorsqu'on pouvait tout dire dans craindre la réaction d'autrui...
© By Halloween sur Never-Utopia

© EKKINOX

Ma quête de la solitude me semblait de plus en plus difficile à atteindre avec les regards constants des enseignants ainsi que de tous les autres étudiants qui vous épiaient à chaque instant afin de s'assurer que vous n'aviez tout simplement pas disparu de la surface de la Terre en l'espace d'une minute. C'était tout simplement insupportable de rester dans ce château merdique. J'avais donc profiter d'une petite balade en solitaire à Pré-Au-Lard pour m'enfuir vers une destination bien plus intéressante qu'un château pourri au fond de l'Écosse, surtout qu'en plein hiver, il n'y avait absolument rien d'intéressant à y faire en dehors de mourir de froid. Une poignée de poudre de cheminette et « pouf », Londres vous appartenait pour la journée.

Assise tranquillement dans une allée de chez Fleury et Bott, je croyais avoir enfin trouvé le calme lorsqu'un homme avait faillit faire une chute, que ce serait certainement avérée nocive pour moi-même, en se prenant dans jambes. Sur le coup, j'avais été noire de fureur, mais ce ne dura qu'une demi-seconde. Lorsque je reconnu le jeune homme, celui-là même qui travaillait avec l'homme qui me servait de géniteur, je me radoucis un peu. Je l'aimais bien ce... Aindreas je crois qu'il s'appelait. Il était sympa, j'avais une bonne impression pour lui, et mon intuition me mentait rarement, donc autant s'y fier. Malgré que je le trouvais sympa, je ne me privai pas pour lui faire savoir qu'il avait une tête d'inferi aujourd'hui. Faut croire que de bosser avec mon père était loin d'être de tout repos...

« C'est toujours un plaisir de faire ta rencontre » Je grimaçai. À son ton, ça ne semblait absolument pas lui faire plaisir de me rencontrer. Je n'eu même pas le temps de répliquer qu'il ajouta : « T'as un peu de suie dans les cheveux. » Merde ! Je croyais avoir tout enlever en arrivant sur place. Malgré l'envie de passer ma main dans mes cheveux, je me retins, question de ne pas laisser paraître mon affolement à l'idée qu'il puisse découvrir ma « fugue ».« Tu sais qu'ils ont une bibliothèque à Poudlard ? Tu sais la grande pièce avec tout les livres surveillé par une femme qui refuse que l'on parle trop fort. » J'étais CUITE ! Autant jouer le jeu de l'indifférence maintenant... Enfin, quand il dira clairement que ma place n'était pas à Londres... « D'ailleurs, tu ne devrais pas y être, à Poudlard ? Il ne me semble pas que ce soit déjà le temps les vacances. » Son ton était tout ce qu'il y avait de plus amusé. S'il voulait jouer, il allait avoir une partenaire à la hauteur de sa petite guerre qu'il cherchait à mettre en place. « Si tu veux parler de ce vieux château crasseux qui tomberait en ruine si on n'avait pas utiliser la magie pour le faire tenir debout, je pars quand je veux. Vacances ou non ! » Un haussement d'épaules avant que je de rouvrir l'ouvrage que je lisais quelques instants plus tôt. « Pour ce qui est de sa bibliothèque, tous les livres datent de l'époque de Merlin ! Sans parler du fait que ceux de la réserve essayent de te manger un doigt, te percent les tympans ou, encore, te refile une bourrée de furoncles dégueulasses dès l'instant où tu essaies de les lire. Y a pas moyen de s'informer dans cette bibliothèque merdique ! », ajoutais-je le visage dans le bouquin, cherchant frénétiquement la page que j'avais perdue quand Aindreas m'était tomber dessus. Une fois cette dernière retrouver, j'y calai un ruban récupéré dans ma poche pour marquer la page, puis relevai la tête vers le sorcier. « Toujours à jouer les sous-fifres de l'homme qui me sert de géniteur ? C'est à cause de lui que tu as cette tête d'Inferius ? On pourrait presque croire que tu es déjà mort ! »
© By Halloween sur Never-Utopia