Nous sommes en Novembre 2075 Le froid s'installe sur l'Écosse Rapporter de nouveaux membres remporteras 100pts à votre maison ! Faites de la publicité ! Nous avons besoin de professeurs, de gryffondors et de serpentards. La version 2.3 est en place ! L'équipe tient à vous rappeler qu'un écart maximal de 8 ans est autorisé entre votre personnage et la célébrité qui le représente. |
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| Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] | |
| Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Lun 20 Jan - 21:24 | |
| Narcissa & Sigil © Never-Utopia
Penses-tu encore à cette agression ? En deviens-tu parano, mon cher Sigil ? Pitié, pour ta santé mentale, arrête d’y penser. C’est bien trop dangereux pour toi de penser au bien de l’école, il y a une directrice pour cela. Miss Parker n’était pas une mauvaise élève loin de cela ton avis. Mais elle faisait partie des bleus et argent. Tout comme toi il y a une époque, avant elle : un professeur de Serpentard était mort... Enfin, tu ne te souviens plus vraiment de la maison de ce professeur, mais bon cette situation t’inquiète.
Pour toi, pour tes élèves et peut-être malgré tout pour Mary Jane et sa sœur ainée encore à Poudlard toutes deux respectivement à Serpendard et Serdaigle. Les deux maisons touchées. Très franchement tu n’avais rien pensé de cette petite réunion dans la salle des professeurs, tu étais resté silencieux avec tes idées en tête, comme toujours. Enfin, tu ne savais pas quoi faire de ton corps et de ton esprit comme toujours. Lire un recueil ? Écrire ? Tu n’en avais ni l’envie, ni le temps. Pas que tu sois en retard dans la correction de tes copies d’astronomies. Mais bon tu ne savais pas quoi faire de toi quand tu étais préoccupé. Enfin bon, ta vie n’était pas d’une nullité absolue, après tout tu étais épanouie dans ta vie de professeur dans cette école. L’astronomie te fascinait toujours autant. Alors pourquoi tant de lassitude ?
Enfin, ce jour-là, il semblait que le temps soit clément, le soleil était éclatant à travers les grandes vitres qui donnaient dans les couloirs de Poudlard. Très franchement, tu ne savais pas quoi faire de ta journée. Comme d’habitude tes cours n’étaient qu’à minuit alors ta vie semblait bien plus paisible que celle des autres professeurs. Enfin, tu soupiras une énième fois… Combien de fois à la journée faisais-tu cela ? Une dizaine ? Une centaine ? Une mauvaise manie pour une personne du corps enseignant. Enfin, qui pourrait dire que tu n’étais pas professeur ? Ton allure était sobre, d’ailleurs aujourd’hui, tu portais une chemise blanche aux manches remontées jusqu’aux coudes, le premier bouton de cette dernière n’était pas attaché. Ton jean noir était une simple coupe droite, mais il te collait légèrement au corps. Bien évidemment, tu avais un veston au dessus de ta chemise, de la même matière que ton pantalon, tu n’en avais pas attaché les boutons non plus. Loin de là le fait qu’il te boudine, mais bon, tu prenais certaines libertés avec ton statut et puis il n’y avait personne dans les couloirs. Très franchement, ce ne sont pas tes cheveux de jais qui te gênait parfaitement coiffé en arrière, dégageant ton front et tes deux yeux aux pupilles vertes. Tu n’avais pas ton habituel sourire béat collé aux lèvres, mais tes yeux naturellement rieurs rattrapaient ta mélancolie. Mais finalement ce qui t’attira au troisième étage, c’était plus le fait de pouvoir voir une vue du parc que Wil, Valerian et toi appréciiez durant tes années d’études.
Tes amis morts, tu ne savais pas vraiment t’en passer. Mais très franchement ne devrais-tu pas chasser tes démons et tourner cette page de ton passé qui te dévore et te pousse vers un gouffre de plus en plus proche. Pourtant, tu ne t’étais pas décidé à faire autre chose de ta journée que d’observer un paysage.
Sigil, joli mâle, tu avanças de plus en plus dans les méandres des couloirs de ce château tout en sachant que tu n’allais pas t’y perdre. Quand tu avançais de plus en plus tu entendais des éclats de voix proches. Trop proche. Sans savoir pourquoi, peut-être parce que tu craignais une nouvelle agression, tu accéléras le pas. Tu ne t’en fis pas trop non plus, enfin tu marchas juste vite, la course n’était pas ton fort. Enfin, tu passas rapidement un tableau singulier avant de te trouver tout près du tumulte, caché derrière un rideau, le passage secret, du moins un des rares passages secrets que tu connaissais. C’est l’allure détendue que tu poussas la tapisserie et que tu surpris deux jeunes gens, l’un qui avait l’air très en colère. Et en face de lui une fille tout aussi désemparée, mais peut-être apeurée. Elle au moins tu distinguas qu’elle était de Poufsouflle. Forcément tu devais savoir son nom comme celui du jeune homme comme tu avais tout les élèves en cours.
« - Je pense que vous devriez arrêter de vous disputer. D’ailleurs, » Il montra la sortie du passage secret au garçon en continuant calmement « - Dehors et que je ne vous vois pas intimider cette jeune fille de nouveau. »
C’est peut être en bougonnant trop que cet élève de Serpentard sorti du passage alors que Sigil une main dans la poche s’approcha de la jeune fille en lui demandant une fois son « agresseur » sorti :
« - Il ne vous a pas fait mal au moins ? Si c’est le cas, je vous demanderai son nom, j’ai comme qui dirait un trou de mémoire sur son identité. »
Pour un professeur tu paraissais trop insouciant, mon cher Sigil.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Lun 20 Jan - 22:39 | |
| Narcissa était fatiguée, fatiguée de toujours devoir sursauter lorsqu'elle croisait quelqu'un dans les couloirs, regarder chaque personne d'un air suspicieux pour être sûre qu'il n'était pas l'agresseur de Zoey. Cette histoire l'obsédait, elle n'arrivait plus à dormir, à rien faire, seulement réfléchir encore et encore, sans jamai trouver de réponse. Elle était si effrayée, apeurée et en même temps prête à se battre s'il le fallait. Du courage elle en avait, mais elle ne doutait pas que la Serdaigle, encore à l'infirmerie, en avait aussi, en réalité la noire et jaune savait qu'il en fallait plus. Ce n'était pas une bataille, mais plutôt un danger constant auquel tous les élèves et même professeurs étaient confrontés. Cette impression et cette ambiance froide lui donnait la chair de poule, normalement il en fallait beaucoup pour lui faire peur, mais cette histoire était bien suffisante et son esprit ne vagabondait plus depuis quelques temps. Tout ça à cause de l'agression, ses fiançailles et surtout Eomer. Ce garçon continuait à la rendre complètement cinglée, malgré l'agression, ils se regardaient toujours de la même façon, se dévoraient des yeux en sachant très bien qu'entre eux rien ne serait possible, il avait une petite-amie, elle allait bientôt se marier. C'était bien trop compliqué et elle ne voyait pas comment cela pouvait devenir plus simple, de toute façon elle avait l'habitude d'aller dans l'impossible et d'en être attirée. Elle s'assit pendant quelques minutes sur un banc et rejeta la tête en arrière, peut-être était-elle désespérée ou tout simplement exaspérée. Poudlard devenait un champ de bataille et elle n'aimait pas l'idée d'être impuissante, de ne pas pouvoir aider, elle le souhaitait mais malheureusement elle n'avait rien à leur offrir. Seulement de longs discours de nervosité qu'elle ne pouvait contrôler. Le calme règnait dans les couloirs, pas une mouche volait, et c'était reposant, mais à la fois effrayant, elle avait peur de se promener seule dans le château maintenant, alors qu'elle savait qu'elle avait peu de chance de se faire agresser, ou du moins c'était ce qu'elle espérait. Ce n'était pas une égoïste, bien au contraire, Narcissa ressentait le besoin d'aider les personnes autour d'elle, mais parfois elle ne pouvait pas et c'était humain de penser à soi-même en premier non ? La Poufsouffle culpabilisait un peu, Zoey méritait qu'on pense à elle, qu'on essaye de retrouver ses agresseurs et pas qu'on joue à l'égoïste. Soudain elle entendit des pas précipités, elle ouvrit brusquement les yeux et se leva, elle vit Eomer s'approcher furieux d'elle. Elle eut du mal à avaler sa salive et posa son sac, elle allait se faire engueuler et elle sentait la bombe arriver sans savoir vraiment pourquoi. Il se posta devant elle, avec ses cheveux bruns en bataille et tapa du pied. « Faut qu'on parle. » Il attrapa le bras de la Poufsouffle et l'emmena dans le célèbre passage secret, c'était le seul que Narcissa connaissait bien, elle se perdait souvent à la recherche des autres. Il la plaqua contre le mur, mais la jaune et noire ne le laissa pas parler, car elle le devança « Qu'est-ce que j'ai encore fais ? Laisse moi tranquille bon dieu, j'ai pas besoin que tu viennes me prendre le bras et me plaquer ici pour m'énerver, je suis assez grande, alors maintenant lâche moi. » Elle secoua son bras et se décolla rapidement de lui en faisant au moins cinq pas en arrière. Elle le fusilla du regard et poursuivit « Maintenant laisse moi tranquille, j'étais en train de profiter de ma journée alors vas faire de même. » Narcissa était prête à partir, mais il lui prit la main, toujours avec cet air supérieur et dit « Qu'est-ce que t'es allé dire à ton fiancé sur nous deux ? Y a rien entre nous d'accord ? Alors vas dire ça à ton troll de copain et laisse moi tranquille. » La Poufsouffle écarquilla les yeux, qu'est-ce que Max avait bien pu raconter à ses amis ? Elle avait envie de s'incruster dans la pierre et de disparaître pour la fin de sa vie et ne plus jamais voir ce stupide garçon qui se trouvait devant elle à nouveau. En même temps, elle voulait se cacher, mais aussi le frapper de toutes ses forces, simplement parce que c'était lui. Elle se racla la gorge et le moulin à parole en elle allait sortir « Je suis désolé, j'ai rien dis, je sais qu'il n'y a rien, c'est simplement lui qui m'en a parlé la dernière fois. Tu vois je pense que le mieux c'est qu'on arrête de se croiser, ou genre d'échanger des regards, ça va être d'autant plus facile pour tout le monde de comprendre que c'était juste des rumeurs. Après tout on a rien à faire ensemble. » Elle devait sûrement rougir, elle avait envie de se donner des claques et la mine sérieuse de Eomer n'annonçait rien de bon. Il inspira et répondit « Tu sais quoi, tout ça me saoule, tu m'énerves, ça sert à rien d'en parler je sais même pas pourquoi je suis venu ici. » Son ton s'était un peu élevé et Narcissa avait envie de pleurer, et elle ne savait même pas pourquoi, c'était peut-être parce que cette dispute marquait la fin de leur histoire, inexistante. Elle était prête à rétorquer, mais soudain elle vit un professeur apparaître qui chassa très rapidement Eomer qui s'en alla furieux. C'était monsieur Moriarty, professeur d'astronomie, c'était un cours qu'elle suivait et qu'elle aimait beaucoup, cette matière la fascinait un peu, même si elle n'avait pas les meilleures notes, elle se débrouillait bien. Il lui demanda si ce garçon ne lui avait pas fait de mal, et si oui elle pourrait lui donner son nom. Elle essaya tant bien que mal de sourire, elle devait sûrement avoir une mine affreuse. Narcissa se redressa un peu et dit « Oh non monsieur ne vous inquiétez pas, ce n'est rien, il ne m'a pas fait de mal, je ne le laisserai pas faire, il ne faut pas croire mais j'ai de la force. » La Poufsouffle dit ça en souriant, puis se rendit compte de la stupidité qu'elle venait de dire et ses joues prirent la couleur pivoine et elle baissa la tête. Elle essaya de se reprendre et de dire quelque chose de poli « Mais merci, c'est gentil de votre part d'être venu à mon secours. » Mon dieu, si elle avait pu elle se serait enterrer trois pieds sous terre. Narcissa était bien nerveuse, peut-être même trop.. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Lun 20 Jan - 23:22 | |
| Narcissa & Sigil © Never-Utopia
À quoi pensais-tu quand tu t’es introduit dans cette histoire d’adolescent ? À une agression et pourtant tu n’en vis pas une seule, c’était un peu du genre à ce que tu prennes la fuite et que tu laisses cette pauvre élève ici, comme s’il ne s’était rien passé. Tu as toujours fui après tout, pourquoi pas maintenant ? Désormais tu étais bien plus libre, mais avec plus de responsabilités. Tes remarques étaient écoutées et souvent suivies, mais tu ne demeurais pas moins un simple enfant qui voulait encore jouer parfois. Mais la tristesse des autres te faisait pleurer, un peu comme les vases communiquant où la tristesse se transmettrait. Et pourtant, c’est dans un lieu connu de beaucoup que tu te sentais à l’étroit, oppressé entre ses murs de pierres lisses. Pourtant Sigil, tu ne savais pas quoi dire désormais comme coincé dans ce propre rôle, celui du professeur attentif et dévoué pour ses élèves était-ce seulement comme cela que les autres te voyaient ?
Enfin, là debout en face de cette jeune demoiselle, tu l’examinas un peu. Certes, elle avait une mine affreuse, mais qui n’en a pas une après une dispute avec un garçon ? Ou une fille ? Personne, la colère nous rend vraiment étrange avant, pendant et après le sentiment. Tu n’étais pas du genre, toi, à être en colère souvent. Mais bon, c’était possible quand on te poussait vraiment à bout et tes limites étaient bien loin pourtant. Enfin, de haut en bas, tu remarquas qu’elle était plus petite que toi, comme de juste, c’était une élève et une fille qui plus est c’était bien rare qu’une jeune fille soit plus grande qu’un homme adulte. Mais pourtant, sa peau fine, blanche sans aucune imperfection en apparence laissait son visage se faire encadré par une cascade de chevaux foncés légèrement ondulés. Deux yeux en amandes d’une couleur dorée, voire d’ambre. Il te sembla qu’elle s’appelait Narcissa, mais dans la nuit, pendant tes cours tu ne te concentrais pas vraiment sur les détails physiques de tes élèves. Bien qu’il y en ait qui soient vraiment attrayantes, c’était quelque chose d’interdit apparemment.
Ah Sigil, mon pauvre astronome, tu ne te demandais donc jamais rien et tu pensais que tout le monde respectait tout alors que tu étais l’un des premiers à transgresser les règles ? Un genre d’étrangeté qui faisait que l’on pouvait t’apprécier ou bien t’aimer avec plus d’affinité. Enfin, tu cessas de la fixer, comme si tu la passais aux rayons X pour te concentrer sur une tapisserie environnante. Mais tu retournas ton regard sur elle quand elle prit la parole suite aux tiennes. Évidemment, elle était d’une fâcheuse humeur, mais elle tourna la situation à l’humour ce qui la fit sourire elle-même, puis toi qui esquissâtes un sourire en coin avant qu’elle ne se confonde en remerciements envers toi et envers ce sauvetage. Tu avais d’ailleurs affiché un sourire franc quand tu avais constaté que ses joues s’étaient empourprées très légèrement et que cette couleur sur sa peau d’albâtre ne faisait que croitre. Tu ne savais pas pourquoi les élèves étaient toujours gênés quand ils croissaient un professeur… Par respect peut-être.
Pourtant, tu relevas son visage avec deux de tes fins doigts, sous son menton en ajoutant sincère :
« - Il est de mon ressort de sauver les élèves en danger. Même si ais pas intervenu et qu’vous avez une force dont je ne doute pas, car parfois elle est bien cachée » dis-tu en souriant « - On peut faire du mal si facilement que si je n’étais pas intervenu qui sait ce que ce jeune homme aurait pu vous faire subir physiquement ou psychologiquement. »
Tu lâchas son visage et sortit des bonbons à la pomme en tendant le paquet vers elle pour lui en proposer un ou deux avec un sourire dont tu avais le secret :
« - Sortons donc de ce passage et allons nous asseoir pour parler de vous si vous en avez envie. Ce genre de situation ne doit pas se reproduire. Je m’en verrais désolé si c’était le cas. »
Ah, mon bon Sigil, tu étais vraiment un genre de chevalier oublié depuis longtemps, mais qui savait vraiment que sous tes allures charmantes et sous tes sourires, tu es le plus blessé de tous les hommes. Du moins, c’est ce que tu penses et après tout, qui hormis celui qui a connu ta peine peut-il savoir ce que ça fait de se retrouver seul, juste une famille dont on n’est pas forcément très fier…
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Mar 21 Jan - 20:46 | |
| Narcissa était quelque peu gênée, après tout elle ne s'était pas attendue à ce qu'on la dérange et elle était tiraillée par l'envie de courir après Eomer pour mettre les choses au points et de rester là. Elle ne voulait surtout pas qu'il ait des problèmes et restait donc sagement à sa place en ne donnant aucun prénom, car de toute façon elle était sûre qu'il n'allait jamais rien lui faire, mise à part mentalement. De toute façon cela faisait bien trop longtemps qu'ils se tournaient autour sans réponse, sans signe, alors tant qu'à faire elle avait le droit de pousser la gueulante. Mais une chose la préoccupait bien plus que tout, comment était-ce arrivé que ces rumeurs stupides lui soient remontés aux oreilles ? Elle s'en voulait de n'avoir rien dit à Max, c'était si stupide de sa part. Mais le mal était fait et c'était tout simplement se voiler la face de dire qu'il n'y avait pratiquement rien entre eux, car c'était un mensonge. Narcissa prit une nouvelle résolution, c'était fini, fini, ces regards, ces disputes inutiles, elle ne voulait plus de lui, elle allait tout faire pour l'éviter. Ca semblait si compliqué car le château paraissait si grand, mais en réalité il ne l'était pas. C'était sans doute parce que son emploi du temps était mal fichu et qu'elle devait toujours le retrouver dans les couloirs.
Elle pensait sérieusement à se taper la tête contre le mur, c'était sa seule arme pour se sortir de sa situation, de sa vie. Ce n'était pas que la Poufsouffle était malheureuse, mais en réalité elle ne s'épanouissait pas tant que ça dans sa vie. C'était peut-être triste de dire ça, mais elle avait l'impression d'être enchaînée, que ce soit à cause des évènements à Poudlard ou tout simplement à cause de ses parents, de ses fiançailles.. Elle avait l'impression d'être une gamine pourrie-gâtée, ses problèmes paraissaient si futiles par rapport à ceux de Zoey par exemple, c'était si stupide et elle s'en voulait. Mais Narcissa reporta rapidement son attention vers le professeur qui venait en quelque sorte de la sauver. La jeune fille arrivait souvent à dire des bêtises, telles qu'on pouvait la prendre pour une petite gamine ou tout simplement une fille stupide sans intérêt. Mais au fond elle n'était pas superficielle, il fallait voir plus loin, décoincer un peu la Poufsouffle, d'un caractère très nerveux. Et c'était d'ailleurs ça le grand problème de sa vie, elle n'arrivait pas à s'exprimer sans être cruche, tout simplement parce que ses nerfs lâchaient ou parce qu'elle disait quelque chose qui lui passait par la tête. Mais Mr Moriarty n'avait pas l'air de la juger, bien loin de là, il s'était montré sympathique de venir à son secours et de ne pas être parti tout de suite après. Les professeurs évitaient parfois les adolescents, tout simplement parce que les cours leurs suffisaient déjà et Narcissa pouvait les comprendre. Mais en ces temps avec le meurtre puis l'agression il y avait de quoi se serrer les coudes, car après tout personne n'était vraiment à l'abri.
Lorsque la jaune et noire commença à rougir, après avoir parlé (à nouveau) pour ne rien dire, le professeur lui releva le menton avec ses mains, ce qui, comme vous pouvez vous le imaginer, la fit encore une fois rougir de plus belle. Alors qu'elle était rouge pivoine, le professeur lui dit que c'était en quelque sorte son rôle d'aider les élèves et rebondit sur le commentaire quelque peu inutile de Narcissa sur sa force. Elle sourit timidement et sentit ses joues en feu se refroidir un peu, après tout elle devait se reprendre, elle était en présence d'un professeur, elle ne pouvait pas se permettre de ressembler à une petite potiche. Lorsqu'il lâcha le visage de la jeune fille, la Poufsouffle se sentit déjà mieux, non pas qu'elle stressait rapidement, mais une proximité aussi dense avec son professeur l'avait mise dans tous ses états, après tout Mr Moriarty n'était pas moche et puis il lui avait relevé le menton nom de dieu. Oui, oui elle se faisait des films et de toute façon rien que d'y penser était interdit.
Il sortit un paquet de bonbons à la pomme et en offrit à la jeune fille, qui accepta tout de suite, elle était gourmande et ne pouvait s'en empêcher. Si on lui offrait une sucrerie, il était difficile qu'elle résiste, elle s'en fichait de sa silhouette, maigre ou enrobée, aucune garçon ne souhaitait l'embrasser donc elle pouvait bien faire ce qu'elle souhaitait. Elle en mit un dans sa bouche et croqua tout de suite dedans. Mais le professeur lui sourit, elle n'avait encore jamais remarqué à quel point il avait les dents blanches et que ce sourire était envahissant, alors comme si elle en était obligée elle lui rendit. Elle devait sûrement avoir l'air un peu hébétée, ou tout simplement soulagée, ou du moins c'est ce qu'elle pouvait faire passer comme excuse ! Puis son professeur lui dit qu'ils devraient sortir et qu'elle pouvait un peu lui parler d'elle, mais y avait-il quelque chose d'important à dire à son sujet ? Mais s'il l'invitait à le faire, alors elle le ferait, elle ne manquait jamais une occasion pour se ridiculiser plus qu'elle ne l'était déjà, puis c'était un membre de l'autorité, il allait peut-être pouvoir l'aider.. ou peut-être pas. Narcissa prit les devants après avoir hoché de la tête pour dire qu'elle était d'accord et sortit du passage puis alla s'asseoir sur un banc à proximité où elle avait laissé son sac quelques minutes plus tôt. Elle prit une inspiration et dit calmement « Vous savez professeur, il n'y a pas grand chose à dire sur ma vie, ne serait-ce que je suis un peu inquiète par rapport à Poudlard et surtout par rapport à Mlle Parker. Mais je pense que ce n'est pas nouveau, que je ne dois pas être la seule à être effrayée. » Elle sentait le besoin de parler et Prune n'était pas là, mais ce n'était certainement pas un professeur qui allait s'inquiéter sur ses petits problèmes de couples. Quoi que, il était de sang-pur et jusque là elle n'avait encore jamais entendu parlé d'une Mme Moriarty, elle prit alors son courage à deux mains « Je sais que je change de sujet et que ça n'a rien avoir, mais monsieur, je connais votre famille, vous êtes de sang-pur, mais puis-je vous demander pourquoi vous n'êtes pas marié ? Ou peut-être que vous l'êtes et dans ce cas-là je m'excuse je ne le savais pas ! Mais vous savez j'aimerai avoir l'avis subjectif de quelqu'un qui est possiblement passé par les fiançailles arrangés. » Narcissa marqua une pause avant de poursuivre « Et je suis désolé si c'est vraiment indiscret, mais je.. je ne sais pas trop à qui m'adresser et je sais que c'est futile comme problème et que c'est carrément stupide de m'inquiéter à ce sujet, mais.. voilà. » Elle n'était même pas sûre que le professeur la suivait encore, elle n'était pas claire et quelque peu perdue elle-même. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Mar 21 Jan - 22:32 | |
| Narcissa & Sigil © Never-Utopia
Alors selon toi les ados étaient tous les mêmes vermines qui n’apprenait pas ses leçons pour se rebeller contre ne société qu’ils jugeaient injuste ? Comme tu l’as été aussi peut-être ? Mais est-ce que tu t’en souviens vraiment ? Très peu, car tu préfères oublier ta vie, où tu penses avoir été heureux un jour. C’est bien vrai que depuis la mort de tes deux meilleurs amis et de ta meilleure amie, tu étais las et complètement vide de sourire et de sentiments. C’était bien l’un des rares sourires sincères que tu donnas à cette élève qui te semblait en difficulté. Il y avait peut-être dans des gens dans des cas pires que le tien, comme cette pauvre Zoey attaquée par un fou furieux qui ne savait pas à qui s’en prendre d’autres qu’à de pauvres innocents. En tout cas, cette intervention envers autrui te montra que tu n’étais pas si sombre qu’on le prétendait. Mais elle te fit esquisser un autre sourire quand elle prit un bonbon que tu lui tendais. Les jeunes étaient gourmands, mais cette jeune fille se prenait très peu au sérieux, physiquement parlant pour accepter une sucrerie sans penser un instant à sa ligne. Peut-être fallait-il que tu te souviennes de son prénom à l’avenir.
Enfin, elle t’offrit elle aussi un joli sourire, un peu béat, un peu soulagé, elle avait en moins cette aura orageuse qui la rongeait un peu depuis un temps. Peut-être pouvais-tu l’aider ? Et c’est bien ce que tu lui proposas. Parler d’elle et de ses soucis, c’était dans ton rôle de professeur et donc tu proposais ton aide. Bien que cette dernière soit rarement proposée, cette fille avait une aura que tu ne savais définir, mais cela faisait que tu te sentais d’humeur bonne et clémente. Tu étais comme un livre, on pouvait tout écrire sur ta peau sans.sue jamais tu ne montres rien de ce qu’on avait pu y écrire. Enfin, tu pris toi aussi un bonbon avant de ranger le paquet dans ton veston et de la suivre vers un banc où elle semblait avoir posé ses affaires, tu trainais en la regardant de toute sa hauteur. Et tu te surpris à penser qu’elle n’était pas vilaine loin de là. Une pensée que tu cachas très loin, car en plus d’être interdite tu pensais que ce genre de choses ne devait pas arrivé en ce moment, ce psychopathe pouvant abuser des faiblesses de toutes et tous.
Enfin, tu la suivis et tu t’asseyais près d’elle alors qu’elle commençait à dire que sa vie n’avait nul intérêt pour les autres. Tu pensas un peu à toi, ces adolescents qui pensaient que leurs vies n’avaient pas de sens sans aventures comme l’Élu ou d’autres personnages célèbres. Mais après tout, on passait tous par ce moment de solitude avant de comprendre que tout avait un sens en fin de compte. Mais le fait qu’elle souleva le statut de Miss Parker te toucha. Cette fille avait de l’apathie envers ses camarades même si elles n’étaient pas de la même maison. Enfin, tu t’appâtais à lui dire quelques choses, mais elle te posa une question qui semblait la débarrasser d’un poids relativement lourd.
Tu souris encore une fois pour de vrai et laissa même ta voix grave émettre un petit rire quant à sa question. Tu te rappelais finalement de cette élève. Narcissa Norgastein. Une héritière de sang pur dont ta mère et ta tante avaient reçu un faire-part pour une fête célébrant des fiançailles. Alors bon, tu la regardas en croisant tes longs doigts fins entre eux, semblant réfléchir à sa question. Il est bien vrai qu’il n’y avait pas de Lady Moriarty et ça n’était pas plus mal peut-être. Tu pensais peut-être qu’attendre un coup de cœur véritable serais plus bénéfique pour ton mariage futur. Mais tu préféras en premier lieu faire, te remarques, sur le cas de Zoey.
« - Je pense que le cas de Miss Parker est vraiment inquiétant, ce qui doit mettre alerte vraiment beaucoup de monde. Dois-je vraiment avouer avoir cru que vous étiez victime d’une agression pour venir vous sauver ? En tout bien, que regrettable, ne vous comparer pas aux autres, c’est votre vie et elle est surement très intéressante pour ceux qui veulent vraiment à connaître. » Tu marquas une pause avant d’ajouter « - Si vous êtes vraiment inquiète, je serai toujours à votre écoute. »
Puis tu levas les yeux vers le plafond avant de la rediriger vers les siens, qui au soleil avaient plus la couleur du miel chaud que de l’or froid. Sigil a quoi, pensais-tu vraiment ? C’était vraiment un genre de pensée que tu ne devais pas avoir enfin, tu lui adressas un sourire narquois :
« - Pour votre indiscrétion, je dois dire que j’ai eu deux parents très philosophes, mais qui accepte de moins en moins que le nom de Moriarty ne soit pas encore porté par un petit garçon. On me presse, mais je préfère prendre mon temps, les meilleures choses doivent se faire attendre. Si vous n’êtes pas amoureuse de votre fiancé, il ne faut pas hésiter sinon vous allez vous mettre dans une tour d’ivoire pour faire plaisir à votre entourage. »
Puis tu détournas le regard, tu n’avais vraiment rien à dire en matière d’amour surement parce que tu attendais toi encore cette étincelle qui te ferait sortir du quotidien.
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| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Mer 5 Fév - 19:17 | |
| Narcissa ne s'était pas attendue à ce que l'on vienne à son secours et surtout pas de la part d'un professeur. Elle serait sûrement fondue en larmes et remerciait Mr. Moriarty ne lui avoir épargné cette honte. La Poufsouffle restait une jeune fille fière et elle ne supportait pas qu'on la voit de façon vulnérable, encore moins devant ce satané Serpentard qui commençait franchement à lui faire tourner la tête. Ce n'était même pas de l'amour, ni de l'amitié, mais alors à quoi est-ce que cela pouvait bien correspondre ? De la haine avec des bénéfices ? Peut-être, mais après tout elle n'était qu'une adolescente comme toutes les autres, elle avait ses histoires futiles et ridicules pendant que d'autres pensaient à autre chose. La jaune et noire n'avait jamais pensé qu'elle pourrait un jour parler à un professeur, bien sur qu'elle n'avait aucun problème contre l'autorité, mais ça la rendait bien nerveuse, surtout qu'elle n'avait jamais vu qu'il était aussi.. charmant. Mais elle chassa aussi rapidement cette idée de son esprit qu'elle était venue. C'était stupide de penser à ça, puisque c'était un professeur, une personne qui lui apprenait des choses et seulement scolaire. Mais maintenant que cette pensée était introduite dans son cerveau elle avait du mal à ne plus y réfléchir. Elle se demandait s'il y avait déjà eu une relation élève avec l'autorité, mais là encore une fois, elle décida de penser à toute autre chose, puisque ce n'était pas ses affaires et que ça ne lui arriverait jamais. Jamais. Elle avait des principes et elle n'était pas non plus du genre à se faire renvoyer de Poudlard pour un garçon ou un homme. Ou peut-être que si ? Narcissa se montrait parfois si irréfléchie et même irresponsable, surtout lorsqu'elle parlait. Alors elle essaya d'arborer un sourire froid et distant, mais bizarrement elle n'arrivait pas à être sérieuse, et son visage faciale changea du tout au tout. Elle avait droit de penser à ce qu'elle voulait, puisqu'elle était convaincue que de toute façon ce n'était pas réciproque. Mais s'il était occlumens ? Oh mon dieu, et s'il pouvait lire dans ses pensées ? La Poufsouffle essaya de garder une posture normale, mais avec son esprit qui lui jouait gravement des tours, il était difficile de se concentrer sur autre chose, mais elle arriva à se reprendre, surtout lorsqu'elle entendit son professeur lui répondre.
Lorsqu'il dit que le cas de Zoey était très inquiétant elle hocha de la tête et sa mine devait reparaître préoccupée, avec les turbulences de ses pensées, elle avait complètement oublié la Serdaigle et s'en voulut immédiatement. Sa conscience la faisait culpabiliser si facilement que ça en devenait affolant d'après Prune. Il fallait absolument qu'elle arrête de continuer d'être cette sage petite Narcissa, mais elle ne pouvait pas se comporter autrement. Elle restait et resterait toujours cette boule d'énergie un peu maladroite, mais pourtant gentille et personne n'allait la faire changer, ni même ses parents ! Mais là n'était pas la question, puisque le professeur lui avoua qu'il avait d'abord cru qu'elle s'était faite agressée et que c'était pour cela qu'il était venu à sa rescousse. Elle comprit l'inquiétude du professeur, il pouvait se passer tellement de choses dans ce château maintenant, mais Narcissa restait confiante, elle ne pouvait pas se méfier de chaque tableau, de chaque couloirs, mais elle hocha à nouveau la tête en lui faisant comprendre qu'elle voyait très bien ce qu'il voulait dire et honnêtement elle aurait sûrement fait la même chose. La Poufsouffle n'était pas connue pour son courage, mais lorsqu'il en venait à protéger quelqu'un d'innocent elle pouvait se montrer très tenace, voir même agressive, alors que franchement : elle avait l'air aussi douce qu'une pétale de rose. Mais elle n'eut pas le temps de répondre que Mr Moriarty dit que sa vie devait être intéressante, du moins pour ceux qui voulait la connaître, et Narcissa ne pu résister à lui sourire, après tout, il avait l'air honnête et même sincère. Ce n'était pas tous les jours qu'elle avait la chance de discuter avec un membre du corps professoral, elle devait donc en profiter. Mais Narcissa ne mit pas longtemps à rougir à nouveau, puisqu'il venait de lui dire qu'il serait toujours à son écoute si elle était inquiète. Et la pivoine rouge venait de revenir. Elle vit comme il monta les yeux au ciel puis la regarda à nouveau. Quelque peu crispée, la jeune fille essaya de se calmer, surtout que son professeur venait de lui dire quelque chose qui paraissait si sincère, alors elle sentit les mots traverser sa bouche sans les contrôler :
« Merci monsieur.. Cela faisait bien longtemps que l'on ne m'avait pas dit ça. Et je sais que ce n'est pas vraiment à moi de vous dire ça, puisque je suis une élève, mais sachez honnêtement que j'ai une oreille très à l'écoute aussi et que si vous avez un problème.. »
Puis elle ne dit rien, car c'était la seule chose à faire, se taire et rougir. Narcissa venait de dire la chose la plus stupide du monde, et elle préférait encore s'enterrer mille pieds sous terre que de supporter le regard du professeur qui devait la prendre pour une petite gamine immature, car franchement c'est ce qu'elle était. Si elle pouvait reculer et retourner dans le passé, elle se serait contenté de ne rien dire et de hocher la tête, comme elle l'avait si bien fait quelques secondes auparavant. Mais ce qui était fait, était fait. Et sur ces mots sains, elle s'assit en tenant un peu plus son dos et regarda au loin, pour éviter ce regard.. passionnant. Il fallait se l'avouer, de plus près Mr Moriarty avait ce petit quelque chose qu'aucun autre garçon n'avait à Poudlard.. pas même Eomer.. Elle inspira profondément et tourna la tête à nouveau, si elle voulait avoir l'air mature et distinguée, elle ne pouvait pas éviter ses yeux, il fallait qu'elle affronte le mal contre le mal. Alors elle se concentra et lorsqu'il lui sourit narquoisement, elle se dit qu'elle était bien contente d'être assise sur ce satané banc. Ce n'était pas qu'il lui faisait de l'effet, non, non, non. Il était juste charmant et très à l'écoute et chaque fille aurait remarqué ça. Même Narcissa qui était une cruche, mais elle se reprit en se remémorant très bien que c'était interdit et seulement le fruit de son imagination. Lorsqu'il lui expliqua qu'il n'était pas marié et qu'il n'avait pas d'enfant une lueur d'espoir s'alluma dans ses yeux, non pas parce qu'il n'était pas en couple, mais parce qu'il avait réussi à dérober la tradition. La Poufsouffle refusait de se marier et Max était gentil, mais il ne l'attirait pas, il ne représentait qu'un ami et elle ne souhaitait pas passer la fin de sa vie avec un garçon gentil, mais qui était seulement son camarade. Alors ses épaules s'avachirent à nouveau, comme signe de déception. Elle détestait son sang, sa famille et ces fichues traditions grotesques. Mais elle releva le menton et dit :
« Peut-être que vous avez raison. Mon fiancé est gentil, mais ce n'est qu'un ami et j'ai l'impression d'être emprisonné par ma propre famille, par mon père, ma mère et même lui. Je ne veux pas leur faire plaisir, puisque ce n'est pas pour eux, mais pour moi et je ne veux pas passer ma vie avec un homme que je n'aime pas. »
Elle marqua une petite pause, c'était difficile de réfléchir alors que l'on était coincé dans un cul-de-sac, car clairement c'était dans quoi elle était, mais elle expira et poursuivit :
« Par Merlin, qu'est-ce qu'être sang-pur veut exactement dire ? Parfois j'ai l'impression que ces histoires de fiançailles et mariages sont tirés par les cheveux et ça ressemble parfois plus à de l'inceste qu'à quoi que ce soit d'autre. Vous savez il y a des cousins et cousines qui se marient ? Pourquoi, seulement pour continuer une lignée, mais parfois ces familles ne méritent qu'un coup de pied ou fesse ou un cri de mandrag... »
Narcissa se rendit vite compte qu'elle venait de s'emporter quelque peu et son côté bavard était revenu en galopant et non pas en trottant. Elle posa sa main sur sa bouche et regarda le professeur droit dans les yeux et dit :
« Je suis désolé, j'ai tendance à très vite m'emporter. Et je dois sûrement vous paraître sûrement très bavarde, mais ne vous inquiétez pas, en classe je suis déjà plus attentive. »
Puis elle baissa le regard, et essaya du mieux qu'elle pouvait de ne pas rire nerveusement, comme elle avait l'habitude de faire lorsqu'elle commençait à blablater n'importe quoi.. |
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| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Jeu 6 Fév - 20:23 | |
| Narcissa & Sigil © Never-Utopia
Comment pouvais-tu penser que cette jeune femme soit toi à ton âge ? Il est vrai que ton sang pur n’avait pas été un avantage dans ta jeunesse. Mais comme tu l’avais dit un peu plus avant, tes parents étaient philosophes. Jamais on n’avait forcé de fiançailles. Bien que tu avais dû pourtant participer à un bal de débutants au cas où tu rencontrerais quelqu’un. Mais tu ne diras peut-être jamais que derrière tes sourires tu reprochais toujours à ta tante ses coups de pression pour ton futur mariage. C’est vrai que tu n’étais pas de la branche principale de ta famille, ton père était le cadet et de fait, tu n’étais pas celui qui comptait le plus. Sauf depuis la naissance de Mary-Jane, ce troisième enfant, qui aurait dû être un garçon. Alors, tout le monde s’était retourné sur toi, le nom de cette prestigieuse famille ne pouvait se transmettre que par toi.
Mais ta mère avait toujours fait opposions quand ta tante arrivait pour te présenter une jeune femme à marier. D’ailleurs, sur son conseil, tu étais parti longtemps pour qu’on t’oublie, pour que sur les listes tu ne sois plus en tête des plus beaux hommes à marier. Ton voyage de deux ans dans le monde, du moins ton tour du monde t’avait beaucoup appris, que ce soit en culture ou en langue, d’ailleurs depuis, tu parlais couramment indien et français. Une sorte de code que tu partageais avec ton père quand tu ne voulais pas que ta famille soit au courant de certaines choses que tu trouvais gênante. Pourtant, tu venais de dévoiler ta vie matrimoniale à une élève parmi tant d’autres. Quelques choses que tu ne tenais pourtant pas à dire… Enfin, elle te remercia quand tu lui as dit que tu pourrais, toi, trouver sa vie intéressante, car c’était la sienne. Enfin ce qui t’arrachas un autre sourire, et décidément cette fille était douée pour te les arracher, c’est qu’elle te proposa ses propres oreilles pour écouter te problèmes à toi. Puis elle se mit à rougir.
Tu la trouvas vraiment mignonne à ce moment précis. Ces longs cheveux de jais qui semblaient faire sortir son teint pâle rougi par la timidité ou bien la gêne. Tu aurais aimé lui dire de ne pas s’en faire et que de discuter avec elle était un délice et que tu voudrais vite recommencer. Et ça, le plus vite possible. Tu avais en cœur de jeunes hommes malgré ton âge légèrement avancé… Enfin, ça dépendait du point de vue ! Mais, elle dans la fleur de l’âge te semblait parfaite. Tu secouas vivement la tête et passa une main dans tes cheveux, les décoiffant un peu, certaines mèches passant devant tes yeux, mais tu te fichais bien de ton apparence, tu étais comme au naturel. Enfin, elle s’ouvrit un peu.
En te décrivant son fiancé et leur relation, une lueur d’espoir naquit dans ta poitrine, une sorte de folie qui t’empara tout entier. Voir les gens que nous proposaient nos parents comme des amis était une chose normale, c’est comme cela qu’on se sociabilise à la base. Mais toi, tu espéras si fort que cela devait se voir dans le sourire qu’il y avait sur ton visage creux. Mais elle continua à parler et quand elle dit : Vous savez il y a des cousins et cousines qui se marient ? Tu éclatas d’un rire franc peut-être trop inattendu pour un professeur. Franchement tu avais réussi à t’imaginer avec une de tes trois cousines, dont deux à Poudlard pendant à ton bras. Il faut dire que bon à choisir tu prendrais Mary Jane gentille et intelligente qui plus es. Tu la regardas dans les yeux alors qu’elle semblait gênée parce qu'elle venait de dire, alors que toi tu avais les larmes aux yeux. D'ailleurs, tu te calmas quand elle te présenta des excuses sur ses bavardages et qu’elle se justifia. D’ailleurs amical, tu lui tapotas l’épaule :
« - Ce n’est rien, quand on vide toutes les émotions qu’on a sur le cœur, on a tendance à être bavard, c’est le cas pour n’importe qui. En tout cas je que je puis dire c’est que vos parents son de la vieille génération pour forcer encore leurs enfants à se marier a de parfait inconnu au départ. Loin de la mon idée de les discréditer, ce doit être des gens formidables, mais les traditions sont dépassés depuis la fin de la guerre. Du moins, c’est mon humble avis. »
Tu dis la fin de ton monologue sur un ton assez bas, puis tu te mis en tailleur sur le banc comme tu avais l’habitude de le faire en étant adolescent. Et tu ajoutas presque en peine :
« - Néanmoins quand on devient adulte, je peux vous jurer que si vous ne satisfaites pas les rêves de vos parents en leurs donnât de jolies petites têtes blondes, ils savent d’acharner sur vous »
Tu sortis une liasse de lettres de ta poche, que tu avais pliée en quatre :
« - Voyez, je commence même à plaindre ma mère, elle va attraper une tendinite au poignet à force de m’écrire tant de sottises sur l’enfant et leur bien fait. Néanmoins quand j’aurai trouvé une personne convenable, je lui ferai peut-être l’honneur »
Sigil, tu racontais ta vie, mais avec elle tu aurais pu lui décrocher la lune, et ça tu ne savais pas pourquoi.
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| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Mer 12 Fév - 20:42 | |
| Mes mains étaient timidement posées sur mes genoux, j'avais peur, ou du moins j'étais stressé. Pourquoi ? Parce que l'idée de me sentir attiré, car oui c'était le mot, par lui était assez effrayante. La claque fulgurante que j'allais me prendre en me rendant compte que tout ça n'était que le fruit de mon imagination allait faire mal. J'avais ce don pour me mettre dans des situations déplaisantes, enfin même si je ne regrettais pas que le professeur soit venir à mon secours, mais c'était tout simplement plus fort que moi. Puis il était gentil, à l'écoute et n'essayait pas de la mener en bourrique, peut-être parce qu'il était mature.. ou qu'il jouait tout simplement son rôle. J'étais chamboulé, et ça ne devait sûrement pas être très difficile à déceler, de ma posture, de ma bavardise et surtout de mon regard, l'on pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Pour dissimuler des choses, telles que des secrets je n'étais pas vraiment la personne à qui il fallait s'adresser, bien au contraire, j'étais celle qu'il valait mieux éviter. Prune me comprenait, car en quelque sorte elle faisait la même chose, ce n'était pas pour être méchante ou encore passer pour une commère, loin de là, mais je devenais rouge pivoine et je bégayais, la personne en face de moi voyait donc très bien que quelque chose clochait. Puis, les secrets ça ne servaient à rien, tout le monde en avait certes, mais était-ce vraiment utile ? Oui, car toutes les vérités n'étaient pas bonnes à entendre et honnêtement je le savais très bien. Me faire rejeter par Eomer n'avait pas été chose facile, surtout indirectement, il me regardait, puis venait m'engueuler, je ne savais plus sur quel pied danser et c'était ça le plus perturbant. Déjà que je n'étais pas connu pour ma stabilité, alors là c'était visiblement encore pire. Les garçons de toute façon n'étaient que copies conformes de la complication, il était impossible de les comprendre et de déceler la vérité ou le mensonge lorsqu'ils parlaient. Personnellement je n'y connaissais rien et c'était bien ça le problème, puisque personne n'était capable de réellement m'expliquer ce que cela voulait dire !
Mais ma concentration se porta à nouveau sur Mr Moriarty que je devais sûrement regarder de mes yeux effrayés, ou du moins intimidés. Mais il sourit et rigola même à mes questions, à croire qu'il comprenait ma situation. Ce n'était pas chose facile de se confier à un professeur, de lui dire ce que l'on pouvait penser de sa vie personnelle, en sachant qu'eux aussi en avait une. J'avais dans l'idée qu'ils restaient à Poudlard à enseigner et c'était tout, mais en réalité, il devait se tramer des choses entres eux que les élèves ne devineraient jamais. Mais une relation professeur/élève n'avait encore sûrement jamais existé et rien que d'y penser me fit rougir des joues.. pour changer. Gentiment il lui tapota l'épaule, à croire que mes bavardages ne l'énervaient pas tant que ça. Il devait bien être le premier à les supporter sans s'énerver ou sans lui couper la parole. Lorsqu'il m'expliqua que ces traditions puristes devaient dater de la Grande guerre, je hochais la tête, c'était stupide de penser que de fiancer ses enfants donnait un plus haut grade à la famille. Ce qui était le plus étrange c'était que mes parents ne croyaient pas à la supériorité des sang-purs, ils suivaient bêtement le mouvement et même si je les respectais, je ne comptais pas faire la même chose avec mes enfants. C'était si stupide de se marier à quelqu'un sans réellement l'aimer. J'étais peut-être naïve de croire au grand amour, mais le monde manquait de romantique et je défendais cette valeur. A quoi cela servait de sortir avec un garçon si on ne ressentait pas quelque chose pour lui ? Pour quelques uns ce n'était qu'une question d'image, mais parfois l'on était mieux seul que mal accompagner. Je n'avais pas grand chose à dire du au manque d'expérience que j'avais, mais je vivais dans un monde idyllique et j'aimais cette idée, car elle était trop rare de nos jours. Je ne me voyais pas chaste, ni comme une nonne, mais seulement avec quelques principes, certes parfois stupides, mais même je les gardais, car je savais que ça allait porter ses fruits !
Lorsqu'il se mit en tailleur et qu'il m'expliqua qu'en quelque sorte sa famille s'acharnait sur lui, car il n'avait toujours pas d'enfant, je souris. Il était victime de pression familiale aussi et même si ce n'était que gentillé, cela devait devenir agaçant à la longue. Il était normal qu'un parent s'inquiète pour ses enfants, mais la liberté restait requise. Et parfois dans notre communauté, on y avait pas droit. Mr. Moriarty me montra des liasses de lettres que sa mère lui avait envoyé et je me penchais dessus avant de dire « Vous savez monsieur, c'est étonnant de voir que vous n'avez pas de femme. » Puis je me rendis compte de la bêtise que je venais de sortir. Mon dieu. J'essayais de ne pas le regarder, car à nouveau les mots étaient sortis avant même que je ne puisse y réfléchir. De toute façon c'était trop tard maintenant, j'avais parlé trop vite et j'allais devoir me rattraper. Alors j'inspirais profondément et poursuivit mon monologue inutile « Enfin je veux dire que vous êtes gentil et à l'écoute et qu'en général c'est rare de nos jours vous savez ? » C'était de pire en pire et j'avais envie de tourner ma langue sept fois dans ma bouche pour éviter de continuer de m'enfoncer. Mais j'allais devoir lui faire face, j'essayais donc te continuer en restant clair dans mes mots « Tout ça pour dire que votre mère ne devrait pas vous mettre la pression, comme tous les parents sur cette terre. La liberté est importante et je pense que nous sommes les seuls à être maitre de notre destin, donc de nos choix. » J'inspirais fortement, puis je relevais les yeux pour le regarder, après tout, je venais de me ridiculiser, de rougir, de dire n'importe quoi, qu'est-ce que je pouvais encore faire ? On ne pouvait pas tomber plus bas que terre, alors j'étais décidé de poursuivre, car de toute façon je ne contrôlais rien à la situation « En tous les cas je suis contente de savoir qu'on ne vous a pas forcer à vous marier. » Elle marqua une pause avant d'ajouter attivement « Parce que ça veut peut-être dire que mon cas et celui des autres de mon âge n'est pas complètement perdu. » Et parce que cela voulait dire qu'il était célibataire, mais ça je me tenais bien de le dire à haute voix. |
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| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Jeu 27 Fév - 0:30 | |
| Narcissa & Sigil © Never-Utopia
Tu avais toujours l’art et la manière de mettre mal à l’aise les autres avec tes phrases bien tournées et ton attitude de prince. C’était un peu comme ça que tu avais été éduqué, à l’écoute des autres, tout en les perdants dans tes filets avec de grands mots. Relativement harmonieuse ta voix savait captiver les foules malgré la matière soporifique que tu enseignais. Pourtant, c’est grâce à cela, ce mystère qui émanait de ta personne que les gens arrivaient à être captiver. Pourtant, tu étais tout aussi fragile, tout aussi torturé que les autres hommes qui à ton âge avaient connu les mêmes pertes que toi. Tes trois meilleurs amis, en trois semaines de temps, parti dans un autre endroit, quelque part où toi, tu arriverais si vieux et avec une longue vie derrière toi. Alors que Valerian, Janna et Wil étaient partis dans la fleur de l’âge, toi toujours dans cette même fleur tu n’arrivais pas à sortir d’un état qui te semblait essentiel : le deuil.
Finalement, n’étais-tu pas aussi vide et inintéressant qu’une coquille d’œuf vide ? Blessé et complètement déploré. C’est vrai, tu n’avais eu personne pour en parler, tu t’étais réfugié comme un petit garçon dans les jupons de ta mère, retrouvé une vie de famille avant d’avoir cet emploi qui t’a en vérité sorti la tête de l’eau. Le poste de professeur était tout ce qui te restait en ce bas monde, tu ne connais rien hormis les orgies que tu avais organisées durant ta vie de débauche avec Wil, cette époque où tu semblais encore plus parfait qu’Apollon lui-même. Quelqu’un avait pris ce qui te rendait radieux et joyeux, parfois tu exprimais de maigres sourires, mais qu’était-ce comparé à ceux que tu avais déjà exprimés ? Rien. Du vent. Tout ce que tu avais vécu tu l’avais mis dans une boite de Pandore, cette boite que tu ne voulais pas ouvrir, ni jeter, car en l’ouvrant ou en la jetant, tu perdrais tout, absolument tout. Comment oublier le regard de ta chère amie le jour de son mariage, ce même sourire sur les lèvres de ton meilleur ami ? Les clins d’œil complices de Wil quand passait une jolie fille. Mais comment pouvais-tu oublier le visage de ce même compagnon entre quatre planches, quelques cicatrices sur la joue posée sur des capitons de couleur pourpre ? Tu n’oubliais rien. Toi qui lisais dans les étoiles ne pouvais-tu pas prévoir cet avenir noir et douloureux ? Non, en ce temps-là, tu ne pensais qu’à l’amusement et à l’ivresse du plaisir et de la fête. Tu n’avais pas encore la trentaine et pourtant, tu te sentais complètement jeune et encore potentiellement attirant.
Alors pourquoi te sentais-tu si oppressé dès que tu voyais ta mère ou ton père en train de te faire des reproches sur ta vie de célibataire ? Pourquoi te sentais-tu si démunie envers les femmes aujourd’hui ? Toi l’ex-coureur de jupon ? En fin de compte, ton horloge biologique était peut-être… déréglée ? Ou bien peut-être voulais-tu prendre ton temps. Ce n’est pas parce que le mariage était célébré le plus tôt possible qui se terminait tout aussi bien. Ou peut-être en avais-tu peur ? C’est bien possible, en y pensant, Janna et Valerian étaient morts suite à ce mariage et Wil les a précédés en s’y rendant. Peut-être ne voulais-tu pas attirer la mort par un mariage ? Pensais-tu à toi ? Ou bien à celle qui t’accompagnerait pour le reste de tes jours. Évidemment, tu étais un grand romantique malgré tes erreurs de jeunesse, mais pourquoi donc n’avais-tu pas tendu la main vers plusieurs femmes que l’on t’avait présentées ? L’amour ? Ah oui, cette chose que l’on tente de trouver malgré tout. Peu importe l’âge, le niveau social ou le statut du sang. L’amour n’était pas réfléchit et n’avait pas à l’être, voilà peut-être pourquoi tu compassais au sort de Narcissa, elle semblait désemparée par le mariage arrangé. C’est vrai que cela pouvait faire peur à n’importe qui, peu importe son âge ou sa condition. Se marier avec quelqu’un que l’on ne connait ni d’Ève, ni d’Adam, forcément cela fait un peu peur. Et sans compter la pression que mettent les familles de sang pur sur le renouvellement du sang.
Et toi, tu étais là à discuter de tout de rien et de ce qui pourrait arriver à cette fille si elle se résignait à accepter sa condition de fille à marier parce qu’elle est de sang pur. Très franchement, tu la trouvais belle, intelligente, drôle et simple. Elle te rappelait Janna du temps où vous étiez ensemble, mais contrairement à ton amie d’enfance, Narcissa avait un éclat dans les yeux, cette détermination de sortir des rangs et de se rebeller contre la société qui faisait d’elle une petite personne unique. Elle rougissait, riait et avait un peu de gêne face à toi. Toi, le professeur, l’autorité. Tu avais tout autant envie de rougir qu’elle, sa voix suave, enfin tu la trouvais ainsi, était pour toi une inspiration, quelque chose que tu voulais coucher sur écrit dans un de tes innombrables carnets de poèmes. Peut-être que la muse que tu cherchais depuis longtemps était la devant toi gênée comme une petite fille l’est quand son père la gronde. Mais ce qui te faisait plaisir c’est que malgré son mal-être apparent, elle soutenait ton regard. De grands yeux chocolats, divins et étrangement plus beaux que les autres, que ceux de ces femmes que tu avais pu voir alors que tu n’éprouvais même pas de la sympathie à leur égard. Narcissa te semblait tellement gentille, simple, attentionnée, et elle respirait la joie de vivre ; elle semblait si optimiste, cultivée, raffinée, affectueuse, adorable, intelligente…
Tu n’en trouvais pas assez d’adjectif pour la définir tant cela te semblait tellement extraordinaire, presque divin de voir une personne aussi parfaite devant toi. Et pourtant, tu ne pouvais rien répondre aux perches qu’elle te tendait. Parce que toi, tu es professeur et que tu ne peux pas te permettre ce genre de relation. Parce que tu es celui que l’on doit prendre pour modèle. Alors, elle parlât, douce et mélodieuse, elle s’étonnait que tu ne sois pas marié, tu ne sus pas quoi lui répondre sur le coup, mais elle ajouta si vite deux qualités à ta personne que tu trouvas facile de répondre du tac au tac :
« - Je suis de l’ancienne école c’est peut-être pour ça que je ne suis pas aussi… Standard par rapport aux jeunes de nos jours ? »
On aurait dit que tu avais au moins cinquante ans à répondre une chose de la sorte, mais ta voix avait presque tremblé, le remarquerait-elle ? En tout cas, elle avait raison quand elle parlait de la liberté sur notre destin, pourquoi ne l’avais-tu pas rencontré avant ? Cette fille était le joyau qu’il manquait à ta couronne tant il était parfait et sans défaut, cette pierre pour quoi tu ferais tout, même braver les interdits sociaux et politiques. Mais elle parlait encore et toujours du mariage, ce qui toi te mettais la puce à l’oreille. En tout cas, tu ajoutas Léger :
« - Peut-être que je ne cherche pas assez prêt. C’est un gros défaut d’être utopiste. De nos jours, cela n’apporte rien de bon. »
Puis tu lui souris, tu ne voulais ne rien ajouter de plus si ce n’est que ta bouche décida de parler toute seule, sortir de ta tête une idée qui venait de passer en par-là :
« - À votre âge, j’aurai été vraiment chanceux d’avoir une fiancée telle que vous. »
Tu posas ta main sur le ban et la passa dans tes cheveux à te les arracher, qu’est-ce que tu étais idiot, tu ne pouvais pas aimer une élève et pourtant, ton cœur n’arrêtait pas de te le répéter milles fois : elle t’avait tapé dans l’œil si fort que tu allais avoir du mal à t’en défaire.
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| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Jeu 27 Fév - 17:10 | |
| Je ne savais pas trop comment me positionner face à cette situation. Il avait du vécu, je n'en avais pas, il était mature, je me voyais encore comme une gamine. Je souriais, je rougissais, alors que lui restait plutôt stoïque, à côté de lui j'avais sûrement l'air ridicule, peut-être même enfantine, mais c'était plus fort que moi. Je n'avais jamais pu me contrôler, mes joues finissaient toujours par prendre la couleur tomate, je bégayais ou je parlais bien trop, mais beaucoup de personnes m'avaient déjà dis que c'était ça qui faisait que j'avais un charme, mais parfois je souhaitais que tout ça s'en aille. Je n'avais pas l'impression d'être en cage, mais je ne me sentais pas à l'aise, de part par mes constantes remarques qui trahissaient mon intérêt pour ce professeur. Les aventures, les interdits ne m'avaient jamais attiré, en général j'avais un tempérament calme et je n'aimais pas me mettre dans des situations scabreuses, mais en réalité j'y arrivais très bien sans le faire exprès. Prune était celle qui adorait défier l'autorité et m'entraîner avec elle. Bizarrement elle s'en sortait toujours, peut-être parce qu'elle était plus maligne que moi, en même temps je n'étais pas vraiment rusée, surtout quand il s'agissait de mensonges. Je n'avais jamais très bien menti, on pouvait tout de suite remarquer mes joues rouges et mes yeux paniqués et se dire que je n'étais pas très franche. Je me détestais quand je faisais ça, je savais garder un secret, mais très difficilement, car j'avais l'impression qu'on me mettait la pression, comme toujours d'ailleurs. Lorsque mes parents m'avaient demandé comment je trouvais Maximillian j'avais envie de dire que je le trouvais gentil et que peut-être ça allait fonctionner, mais ma gêne m'avait trahi, car bien sur c'était un mensonge. Je ne voulais pas de lui et je doutais du fait que lui voulait bien m'épouser. Il était sympathique, mais je ne pouvais le voir autrement que mon ami et j'avais essayé de lui faire comprendre du mieux que je le pouvais. J'avais joué à la timide et j'avais espéré que ma timidité le chasserait, mais en rien. Il avait continué à se rapprocher de moi, il me faisait même des bisous sur la joue, chose qu'aucun garçon n'avait avant. Mais je ne pouvais me l'imaginer comme mon fiancé, loin de là, il était peut-être charmant, mais c'était aussi un Gryffondor et leur tempérament ne s'accordait pas toujours au mien.
Je n'avais rien contre l'imprévisible, mais il me rendait nerveuse, comme tout d'ailleurs. Je ne savais toujours pas pourquoi je n'arrivais pas à garder mon sang froid, comme à cet instant. C'était un professeur nom de dieu, je ne pouvais pas penser à de telles sottises et c'était idiot de ma part que de croire qu'il pouvait peut-être se passer quelque chose entre nous. Nous avions certes un lien et je n'avais aucun mal à discuter avec lui, mais peut-être n'était-ce que de la pure amitié. Déjà que d'être amis avec un professeur paraissait fou, alors attiré ? C'était bien trop pour mon petit cerveau et je devais avouer que je n'étais pas dans la meilleure posture, même si j'adorais, honnêtement, beaucoup sa présence. Il avait ce quelque chose d'apaisant très différent de ce qu'elle pouvait ressentir avec d'autres garçons, il était mature, parler comme s'il avait déjà tout vu, tout entendu, mais pas comme un monsieur je sais tout, loin de là. J'avais l'impression d'écouter un homme, un vrai qui n'avait pas peur de s'affirmer tout en restant calme et un peu sur la réserve. Voilà ce dont j'avais besoin, quelqu'un de calme qui ne s'énervait pas à chaque remarque, non pas que je faisais un vilain sous-entendu à Eomer, mais parfois j'avais l'impression de discuter avec un gamin ou du moins quelqu'un qui n'était pas du tout confiant, qui ne savait pas quoi faire. Mais déjà que j'étais dans cette posture, de ne jamais être sûre de moi, je n'avais pas besoin qu'un garçon comme lui me tourne autour. Enfin je n'étais même pas sur qu'il soit intéressé par moi et j'étais frustré à cause de ça. J'avais peut-être ce manque de confiance en moi, car jamais aucun garçon n'avait montré d'intérêt pour moi. Pourquoi ? Je n'en connaissais pas la cause, peut-être que j'étais moche ou que je les effrayais avec mes longs monologues. En fait peut-être que j'étais une fille chiante et cette idée ne me paraissait pas si étonnante, Max s'intéressait seulement à moi puisqu'on était promis l'un à l'autre et qu'il ne pouvait pas snober sa fiancée. Ou peut-être que si ? De toute façon je n'y connaissais rien à la psychologie masculine et je n'avais pas envie d'en connaître plus. Jusque là ça me paraissait trop compliqué et je n'avais pas envie de me tordre la tête en cinq pour quelque chose que je n'allais sûrement jamais comprendre.
J'avais envie de rester là, pendant des heures, des minutes, tout ce qu'il fallait pour en connaître plus sur ce professeur qui était mystérieux. J'avais l'impression qu'il mettait une genre de muraille devant lui, de façon à ce que je ne m'approche pas trop, que je ne vois pas plus en profondeur. Mais il avait raison, je n'étais qu'une élève et lui un professeur et parler de mariage arrangé avec lui n'était peut-être pas quelque chose de facile. Je devais sûrement avoir l'air alarmé et paniqué, mais à l'idée de voir mes parents régir ma vie me faisait sortir de mes gonds. Je voulais épouser quelqu'un que j'allais aimer et non pas un abruti, enfin même si Max n'en était pas un. J'avais besoin de liberté, je n'en profitais peut-être pas assez, mais j'avais le sentiment qu'on m'enfermait dans ma propre vie sans me laisser le choix d'en sortir. Peut-être que mes parents me prenaient encore pour une gamine et qu'à leurs yeux je ne pouvais pas encore faire de choix toute seule, mais je refusais de croire ça, je me sentais prête, prête à créer mon propre futur. Mais monsieur Moriarty me sortit de mes rêveries, j'avais eu la bonne idée de lui dire que je trouvais ça étonnant qu'il n'était pas marié, et ça parce qu'il était gentil, mais aussi à l'écoute. Après quoi il répondit qu'il venait de l'ancienne école et que c'était pour cela qu'il n'était pas comme les jeunes d'aujourd'hui. Peut-être était-ce ça le point décisif du pourquoi et du comment je pouvais être attiré par lui. Il était bel homme c'était indéniable, mais il avait ce quelque chose de spécial et peut-être était-ce ses manières un peu vieillottes qui me fascinaient. J'avais envie de répondre, mais je devais prendre mon temps pour ne pas avoir l'air cruche, de toute façon je l'étais. Cette impression que de dire toujours des conneries je la sentais souvent. Mais je n'eus pas le temps de réfléchir que j'étais déjà en train de parler « Oui vous avez raison. Vous êtes plus distingué, enfin on en a la preuve, tout à l'heure avec Eomer. » J'avais sûrement dit ça avec un ton si innocent et en même temps révolté. Eomer était le diable et j'étais la petite proie facile à attraper et ça bien sur il s'en était rendu compte. En réalité je m'obstinais un peu à parler de ce mariage, car c'était une discussion sûre et j'avais peut-être déjà fais quelques gourdes, mais je pouvais toujours me rattraper. Mais le professeur dit quelque chose qui frappa en pleine tête. Il était utopiste et prenait ça comme un défaut, alors que j'étais d'avis que de voir la vie idéalisée ou encore d'être un peu rêveuse n'avait rien de mal. Chacun vivait sa vie à sa manière et l'on avait le droit de penser vivre dans un monde idyllique ou non. Alors du tact au tac je me mis à répondre « Vous pensez qu'être utopiste est un défaut ? Au contraire, je trouve que c'est une très belle qualité, trop de gens voient le mal de partout. Vous imaginez le monde sans rêveur, sans poète ? Ce serait trop triste, bien trop triste. » Il me sourit, mais je réfléchissais, je faisais partie de ce groupe de personne qui croyait au grand amour, qui voyait le bien de partout et je n'en avais pas honte. Je préférais être vu comme l'optimiste plutôt que la pessimiste même si j'en devenais naïve ! Soudain il dit qu'à mon âge il aurait eu de la chance d'avoir une fiancée comme moi. Mon dieu. J'avais envie de tomber dans les pommes, de me cacher aussi, puisque mes joues avaient repris cette colorie rouge pimpante. Mais j'essayais de soutenir son regard alors qu'il était en train de se passer la main dans les cheveux. Ca en était trop pour mon petit cœur fragile. Je décidais donc de me mettre en tailleur comme lui, comme si de rien était. Puis je dis sans que je puisse à nouveau réfléchir « Merci Monsieur, mais je vous retourne le compliment. Enfin si ça en est un. Enfin j'veux dire que vous savez votre fiancée aura de la chance, j'en suis sûre. » Puis je décidais de me taire, mais je gardais toujours mes yeux rivés sur les siens, car de toute façon s'il n'avait pas encore vu que j'étais gêné, maintenant c'était flagrant et plus besoin de le cacher. |
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| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Dim 2 Mar - 20:37 | |
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Tu avais peut-être déjà eu beaucoup de conquêtes au paravent, certes… Encore aujourd’hui tu fricotais avec cette tenancière de bar à Pré-au-Lard. Parce que tu la connaissais en fait depuis longtemps. Mais ce genre de femme, tu ne voulais ni connaitre leur histoire ni leur caractère. Tu étais un homme, un mâle. Mais parfois tu savais être à l’écoute, la drague n’était pas une raison de vivre comme pour certains garçons que tu avais pu connaitre dans les grandes fêtes que tu avais jadis organisées à Londres. Le fait que tu sois quelqu’un de distingué n’était pas dû à ton enfance ni à ton éducation, c’était plus dû à cet état de dépressif chronique où tu avais tout le temps de réfléchir sur toi-même et avec le temps tu avais bien compris qu’on vivait toujours mieux avec une femme qui respirait la joie et toute autre qualité plutôt qu’avec une fille dont tu crois éprouver des sentiments au court d’une soirée. Finalement, tu ne voyais plus trop cette fille. Et elle ne semblait pas s’en inquiéter plus que cela. Et puis il faut dire que ton regard venait encore d’évoluer et ce n’était pas plus mal enfin de compte. Il faut dire que les jolis yeux mordorés de Narcissa avaient leur charme surtout entouré de sa chevelure corbeau.
Élève ou non, tu ne pouvais peut-être pas faire fit de ce que ton cœur battant pouvait te faire comprendre. Tu avais lu un livre il y a fort longtemps où l’on disait que Dieu entourait d’un halo doré notre âme sœur dont on nous a séparés à la naissance. C’était peut-être le fait que le banc soit prêt d’une fenêtre et que le soleil était relativement fort, le contrejour aussi, mais tu la voyais plus brillante que n’importe qui. Évidemment, les interdits attiraient bien plus que ce que l’on se fixait dans les règles sociales, et forcément cela pouvait être une des raisons de ton attirèrent… Ou pas. Peut-être était-ce vraiment sincère. Car il faut dire qu’à l’inverse de toutes les femmes que tu as pu draguer, cette jeune femme tu n’avais pas envie de la brusquer comme tu l’as fait avec d'autres. C’était plus son âme qui t’attirait avant que ça ne soit simplement un corps. Certes à dire ce n’était pas très décillât, mais il faut bien dire la vérité de la chose, tu n’avais pas envie de coucher avec elle, mais de la connaître et d’apprendre à l’apprécier.
Elle était peut être bien plus jeune que toi et alors ? Peut-importait à ses dix-sept ans tu pourrais faire quelque chose pour elle du moins tu l’espérais sincèrement. Alors, tu lui dis qu’être utopiste était un défaut, un gros défaut à l’heure actuelle, mais finalement, elle n’était pas de ceux qui voyaient le monde dans une mauvaise passe. Comme toi, tu continuais toujours de rêver. D'ailleurs, cela se ressentait dans tes poèmes, dans tout ce que tu pouvais écrire d’ailleurs. Rêveur tu l’étais bien que cet état d’esprit n’était pas le principal, il était bien présent. Pourtant, tu ne pourrais pas imaginer ta vie sans cela… Tu répondis à sa réplique enflammée par un simple sourire discret, elle était mignonne puis tu ajoutas :
« - Êtes-vous de ces rêveurs ou poètes ? Améliorer le monde est une chose envieuse et peut-être même viable, mais le mal rampe bien trop bas pour qu’on puisse espérer l’anéantir une bonne fois pour toutes. »
Puis elle se mit comme toi en tailleur alors que tu lui avouais la chance que tu aurais eue si on t’avait promis à une femme telle qu’elle. Et puis ce sont ces joues rougies qui t’amenaient de nouveau à imaginer ce qu’elle pouvait ressentir pour toi-même si tu doutais que ce soit une fabulation de ta part. Mais tu pourrais imaginer qu’elle t’aimait aussi. Alors là, elle te retourna le compliment, ce qui te fit sortir de ta gêne. Tu t’étais senti fort bête de dire des choses pareilles. Mais tout allait mieux, elle souriait et osait soutenir ton regard finalement…
« - Vous êtes bien mature », dis-tu sans avoir réfléchi.
Ce fut ton tour de rougir comme un adolescent, mais tu n’avais pas l’habitude de dire de telle chose d’une voix si douce. Depuis ta lointaine histoire avec Janna, tu n’avais pas eu de petite amie officielle, donc parler avec ton cœur était une chose que forcément, tu avais eu le don d’oublier.
« - Enfin, je veux dire que pour votre âge vous avez le sens des réalités, c’est assez étonnant. En tout cas », tu lui adressas un clin d’œil « - J’ai enfin le prénom de ce garçon de tout à l’heure… Eomer n’est-ce pas ? C’est bien singulier comme prénom, est-ce que ça veut dire quelque chose au moins … ? »
Tenter de retourner la situation, eh bien quelle personne étais-tu Sigil.
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| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Lun 3 Mar - 18:14 | |
| En tant que jeune fille venant d'une famille huppée, du moins c'est ce que mes parents me répétaient constamment, je devais faire bonne figure et s'il venait à leurs oreilles que j'avais presque embrassé un Serpentard de sang-mêlé, ou encore que je parlais de mes fiançailles avec un professeur qui plus est qui me plaisait, j'étais morte. Je n'avais pas peur d'eux, peut-être de leur réaction, j'avais déjà essayé de leur faire comprendre que je voulais pas de ces fiançailles, ni de ce mariage, mais ils étaient têtus, peut-être encore plus que moi. Ils n'avaient jamais cherché à comprendre si ce jeune homme me plaisait, si Max était bien fait pour moi, mais je devais m'en douter de toute façon. On était retourné à l'époque du Moyen-Age et même si c'était alarmant que de le remarquer, j'étais impuissante, comme toutes les jeunes filles de mon âge qui devaient subir la sentence : se marier à un sang-pur pour poursuivre la lignée. C'était hypocrite de leur part et je le savais, car pour eux le sang n'avait peut-être pas autant de valeur que dans d'autres familles, pourtant leur image restait très importante. Ils ne voulaient pas sortir de ces traditions stupides et c'était sûrement ça qui me peinait le plus, car pour moi un personne de sang-pur, sang-mêlé ou encore né-moldue avait tout autant de chance de finir bien que tous les autres. Pourquoi nous vivions dans un système hiérarchisé ? Je n'en avais absolument aucune idée, mais j'avais finis de me voiler la face, car de toute façon ça ne servait plus à rien. Mon destin et mon futur avaient été scellé et je n'avais pas mon mot à dire. Malheureusement. Je n'étais pas du genre à essayer de me faire remarquer ou à jouer la rebelle, je n'étais pas prune, je n'étais pas vaillante telle une Gryffondor, mais au moins je pouvais penser et ça encore j'avais le droit de le faire librement. Seule monsieur Moriarty était au courant de ma haine et de mes réflexions sur mes fiançailles, je n'osais pas trop en parler à ma meilleure amie, de peur qu'elle me prenne pour une folle, car de toute façon à ses yeux Maximilian était magnifique et que j'avais beaucoup de chance. J'avais l'impression que personne ne comprenait ma situation et je passais alors peut-être pour la victime, mais je m'en fichais royalement, car de toute façon j'étais assez grande pour prendre en mains ma vie.
J'avais pris le temps d'y songer pendant plusieurs semaines et je n'avais toujours pas changé d'avis : ma vie amoureuse était toujours un réel fiasco et ça depuis déjà quelques années. A seize ans je devais sûrement être la seule fille à n'avoir encore jamais embrassé de garçon et j'en avais honte. J'écoutais encore patiemment ma meilleure amie me parler de ses aventures en sachant que moi je n'en aurais pas, sûrement pas jamais, mais jusqu'à maintenant le champ était livre, voir même vide. Je ne voulais pas me placer en victime, parce que de toute façon je n'en étais pas une, mais quelque chose devait clocher chez moi, peut-être mes yeux ? Mon visage ? Ou mon caractère, car oui je devais sûrement en avoir effrayé plus d'un avec mes incessants bavardages et ma petite tête plate qui n'arrivait pas à aligner trois mots sans bégayer ou sans rougir. J'en avais marre de la teinte de mes joues, elles prenaient toujours cette même couleur et j'avais l'air plus que stupide. Comme toujours je ne le contrôlais pas, mais en fin de compte je préférais que les hommes ne s'intéressent pas à moi. Pourquoi ? C'était une question si facile et une réponse des plus prévisible : un cœur brisé devait sûrement être la pire chose à devoir supporter. J'en avais déjà eu un, enfin disons plus indirectement puisque je ne m'étais rendu compte que trop tard que j'avais quelques sentiments pour Eomer le débile. Oui j'avouais que c'était un abruti fini et qu'il n'était qu'un pauvre vert et argent et que normalement je ne devais pas me sentir attirer par lui. Après tout, les mauvais gars ne sont jamais de bonne augure. Mais avec le temps j'avais réussi à arrêter cette folie et me poser, en l'évitant certes, mais de jouer à la lâche pouvait parfois être très bénéfique et je ne pouvais pas me trouver plus pathétique par la même occasion. Mais de toute façon qui étais-je pour me juger ? J'étais peut-être pitoyable, mais au moins je n'avais jamais rien fais de mal, enfin jusqu'à aujourd'hui. Je regardais mon professeur, l'autorité et une question m'obsédait : lui aussi pouvait-il s'intéresser à moi ? Pouvait-il y avoir une once d'espoir que je n'étais pas la seule à ressentir quelque chose ? J'avouais que cela faisait bien longtemps que mes yeux n'avaient été aussi captivé, il était mystérieux, mais à la fois il dégageait quelque chose de.. je ne trouvais pas le mot, mais une chose était sûre, c'est que je n'étais pas indifférente, loin de là.
Avec lui, enfin du moins c'est l'impression que j'avais, mes mot ne paraissaient pas aussi stupide, à moins que je sois trop naïve et qu'il soit bon comédien. Je l'avais fais rire et ça c'était positif non ? Je ne savais pas vraiment quoi penser, car de toute façon à force de me faire des scénarios, j'allais finir par être déçue et ça je n'en avais pas besoin. Entre ma famille qui m'énervait et qui me décevait, plus encore Eomer, je n'avais pas besoin d'autres déceptions et je devais me tenir à carreau et commencer à me mettre en tête que ce n'était qu'un professeur, un professeur comme tous les autres. Mais c'était plus que ça, et je n'avais jamais été très forte pour mentir, pas même à moi, alors je devais arrêter de nier, déjà que lui mettait une barrière entre tous les deux, je n'avais pas besoin de le faire. Après avoir expliqué qu'à mon humble avis l'utopie n'était rien de négatif, il me dit que le mal était de partout et qu'il ne pouvait être anéanti. Je souris, car cette remarque me fit rire, il y avait toujours quelque chose de sombre, dans chacun de nous, mais cela ne voulait pas dire que l'on ne pouvait pas y voir le bien non plus, alors je dis « Le mal est de partout et de voir les choses positives et plus belles dans la vie ne veut pas dire que nous allons le vaincre. » Je marquais une pause afin de chercher mes mots pour pouvoir illustrer mon avis du mieux que je le pouvais et poursuivis « En réalité rien n'empêche l'autre et je trouve ça pas si mauvais que d'être utopiste, puisque nous ne pouvons vaincre le mal, mais nous pouvons au moins le défier. Enfin je ne sais pas, peut-être que je m'exprime mal. » Je n'arrivais pas à trouver mes mots, cela m'arrivait souvent et c'était peut-être ridicule, mais avec du recule, je pensais au moins avoir fais mon opinion, au moins j'en avais un. Puis pour finir je dis « Et je suis de ceux qui sont rêveurs, j'aime penser que je peux avoir ce que je souhaite, peut-être pas dans la réalité, mais au moins dans mon esprit. » Stupide, voilà ce que j'étais. Il devait me prendre pour une folle alliée ou tout simplement ne rien comprendre à ce que je lui disais, mais au moins j'arrivais à parler sans bégayer et j'étais fière de moi. Pour une fois. J'avais décidé de soutenir son regard, puisque de toute façon j'étais en train de couler, je n'étais pas discrète et si au moins j'avais un message à faire passer, je devais le faire avec fierté et non pas comme une lâche. Alors lorsqu'il me dit que j'étais mature, je le vis rougir. Forcément je me sentais toute bizarre, il avait dit ça avec une telle douceur que j'avais envie de le prendre dans mes bras, mais je retins mes ardeurs, de peur que d'envenimer déjà cette discussion déplacée. Nous avions échangé les rôles et pour une fois mes joues n'avaient pas prise une colorie rougeâtre alors que les siennes oui. Il ajouta rapidement avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, que j'avais le sens des réalités, ce qui honnêtement était faux. J'aimais encore penser au prince charmant et à toutes ces bêtises, mais je fus très vite tiré de mes rêveries puisqu'il me fit un clin d'oeil. Je n'étais pas vraiment sûre de la signification de ce geste, mais je ne dis rien jusqu'à ce qu'il me demande à propos de Eomer. Je n'avais pas joué très finement, je lui avais avoué qui était le jeune homme qui m'avait en quelque sorte agressé, avant de répondre je préférais quand même répondre à son commentaire avant « Vous savez monsieur, je ne pense pas que je sois très réaliste, peut-être que c'est parce que je parle avec vous que j'ai l'air plus mature. » Puis je souris timidement, ces petits sourires dont seulement moi j'avais les secrets. Puis je vins à Eomer, car de toute façon je ne pouvais détourner la question « Je ne sais pas exactement ce que veut dire son prénom, je sais juste que c'est un idiot. » J'avais laissé ces derniers mots échappés et j'espérais que monsieur Moriarty n'allait pas être trop curieux. |
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| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Sam 22 Mar - 17:28 | |
| Narcissa & Sigil © Never-Utopia
Tu étais d’un naturel timide et réservé, mais ton émancipation avait tout changé dans ta vie, tu ne savais pas pourquoi, mais le fait de vivre à ta charge et non plus sous celle de tes parents avait changé ta vie du tout au tout. Il faut dire que tu n’avais ni domestiques, ni elfe de maison pour s’occuper de toi. Tu avais d’ailleurs toujours été contre ce genre d’esclavage. Bien que tu apprécies énormément Armène, ta gouvernante quand tu étais jeune. Elle t’avait appris bien des choses quand ta mère était au travail et avant que tu n’entres à Poudlard. Pour ce qui est de ton Père, il s’occupait de toi avec la même passion, mais il avait peu de temps, car il aimait avancer sur ses thèses astronomiques assez rapidement.
Tu avais rêvé de bien des choses quand tu étais enfant, de te marier principalement, parce que c’était comme ça que le Prince finissait à la fin des histoires qu’elle te contait. Toutes ses morales avaient forgé ta personne et encore aujourd’hui, tu rêvais d’un monde bien meilleur. Où chacun serait libre de ses gestes et de ses pensées. Il faut dire que la société magique restait une société conservatrice et archaïque. Mais tu fus ravi et surpris de voir que les jeunes autour de toi, tous ceux à qui tu enseignais, avaient des pensées assez différentes et qu’ils pourraient changer le monde à leur façon. Et Narcissa n’était peut-être pas si déférente, des autres sur ce point, là, le fait qu’elle te ressemblait un peu… La manière de penser était vraiment la même, d’ailleurs dans ses mots tu retrouvais tes propres idéaux, tes pensées. Mais bon, comment pouvais-tu dire ça clairement sans pour autant qu’elle se pense bête, car depuis le début, tu semblais voir que dès qu’elle argumentait face à toi, c’était bien compliqué qu’elle ne rougisse pas ou qu’elle ne baisse pas les yeux.
Pour cela, tu lui adressas un sourire assez assuré en ajoutant :
« - Bienvenue dans un monde assez irréaliste, mais j’en fais également partie. Souhaité réellement quelque chose est source d’espoir, c’est la meilleure façon de vaincre la dépression ou la timidité selon moi. »
Tu lui posas encore diverses questions sur elle-même, tout en cachant ce que tu ne voulais pas croire. Ton cœur battait parfois la chamade quand tu lui posais des questions un peu plus intimes sur sa personne, il faut dire que votre discussion ne parlait pas du beau temps, mais de votre façon de penser respectivement. Celle de voir le monde et ses horreurs. Ce qui montrait pour toi que cette demoiselle était bien plus mature qu’elle ne voulait le faire croire. D'ailleurs, elle continua sur ce fait en ajoutant que c’était parce qu’elle discutait avec toi-même qu’elle semblait bien plus mature. Tu fronças légèrement les sourcils, mais tu n’en fis rien, tu la laissas terminer sa phrase sur ledit Eomer qui était venue l’importuner tout à l’heure.
« - Peut-être que vous ne voulez simplement pas laisser paraître cette maturité Miss, psychologiquement parlant, ça veut peut être dire que vous avez peur de grandir trop vite. » Tu la regardas de haut en bas « - Ce mariage arrangé vient si je ne m’abuse vous faire penser cela sans que vous vous en rendiez compte semble-t-il. » Puis tu ris un peu « - Mais je n’ai pas de diplôme en psychologie. »
Continuant à penser que ce n’était pas vraiment de sa faute si elle n’affichait pas cette maturité, tu continuas sur le prénom de son agresseur :
» Néanmoins, si Eomer, ne veut rien dire. C’est de la Narcisse que vous tenez votre prénom. C’est vraiment un avantage pour cette fleur d’être représenté par vous. En tout cas, je verrais avec Sir Bloodshire pour que ce plaisantin soit averti. »
Tu ne lui souris pas, mais tu pensais peut-être que c’était mieux pour elle de ne plus être entouré de mauvaise graine comme lui. Puis tu décontractas tes jambes devant toi. Et porta ton regard sur le couloir en face de toi. Deux personnes blondes de cheveux semblaient t’observer avec insistante, quand la plus âgée préféra avancer d’un pas vif vers toi, t’obligeant à te lever.
« - Cher Sigil, tu joues à merveille ton rôle de professeur il me semble. » « - Te voir étouffe ma joie Lissandra. Je laisse ta sœur te conduire dans un endroit plus approprié pour cette “réunion de famille” surprise. Mais sache que ta visite ne me plait guère. » Dis-tu avec une moue et un regard dur.
Ta cousine s’en retourna donc vers sa sœur Alexandra, alors que toi tu te retournas vers Narcissa, le regard presque lourd et désolé, en lui adressant.
« - Je suis bien navré que nos échanges s’arrêtent ici Miss, j’aurai aimé pouvoir parler avec vous plus longtemps. Mais on semble me demander ailleurs. » Un soupir amer s’échappa de ta gorge. « - Les contraintes des sangs purs comme vous le dites si bien. » Tu te penchas vers son oreille en ajoutant tout bas « -Même si j’ai jeté ma fiancée, voyez comme elle revient toujours. C’est insupportable. » Et tu relavas ton visage en passant ta main sur son épaule, malgré toi. « - Nous sommes amenés à nous revoir Miss, à très bientôt dès lors. »
Et tu t’éloignas d’un pas vif, oubliant ta sacoche sur le bord du banc de pierre.
HRP : Je savais pas comment finir ça alors j'ai mit deux PNG, en espréant que ça te plaise quand même ♥ |
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| Sujet: Re: Do you need Help Miss ? [Pv : Narcissa P. Norgastein ] Dim 30 Mar - 20:48 | |
| Je ne savais pas exactement quoi faire, comment me tenir, alors je me contentais de l'observer tout en étant en tailleur, car je ne pouvais faire autrement. C'était difficile de se mesurer à un homme aussi.. impressionnant, du moins je le voyais comme ça, quelque chose de nouveau naissait en moi et je n'en avais pas le contrôle comme le reste de ma vie. Je ne comprenais pas les personnes qui souhaitaient toujours vouloir maîtriser le moindre mouvement, j'aimais ma liberté et j'avais l'impression de la perdre en calculant toutes mes actions. Peut-être que cela aidait pour mener une vie stable, mais je n'étais pas obligatoirement attirée par ça, je voulais être indépendante en me laissant trainer tout au long de ma vie par des rebondissements, qu'ils soient bons ou mauvais. En quelque sorte j'aimais avoir le choix, me tromper, avoir la sensation de ne pas toujours faire ce que je devrais, c'était peut-être mal, mais en fin de compte c'était excitant et c'était sûrement ça le plus important. Je ne pouvais d'ailleurs pas contrôler mes parents, à mon plus grand désespoir, je souhaitais avoir ma vie en mains, pas la maîtriser, mais au moins prendre mes propres décisions, et avec eux dans mon chemin, c'était quasiment impossible. Pourquoi en être arrivé là ? Je n'en avais pas la moindre idée, je savais juste que j'étais coincé, le cul entres deux chaises, l'une me disait de leur claquer la porte au nez et l'autre m'ordonnait de les écouter docilement et de les rendre fier. Mais là encore je n'allais pas être heureuse, aussi gentil que Maximilian soit, il n'était pas mon genre, pas celui que je voulais, et même si je ne savais pas ce qu'était le grand amour, je savais pertinemment qu'il ne ressemblait pas à ca. J'avais tellement de questions à poser à Mr. Moriarty, mais je ne fis rien, car j'avais peur d'avoir l'air stupide, déjà que je l'étais, je ne pouvais pas encore le montrer plus. Immature, voilà ce que je devais être, avec mes rêves, mes idéaux, mais surtout le monde idyllique que je voyais, mais je ne pouvais pas faire autrement. J'aimais bien cette idée qu'il y avait du bon dans tout le monde, qu'une personne perdue, pouvait retrouver son chemin, avec de l'aide certes. J'étais peut-être trop tolérante ou tout simplement stupide, mais je n'aimais pas laisser tomber et je préférais voir ça comme une qualité.
Mon professeur était si mature, si altruiste, j'avais envie d'en savoir plus, de connaître sa vie, ses rêves, ses envies, mais je n'osais pas, ou du moins je n'avais pas le droit de lui demander. Sa vie professionnelle m'empêchait d'être plus curieuse, de lui poser plus de questions intimes, alors je restais à ma place, docile comme à mon habitude. Je devais me rebeller, trouver quelque chose avec quoi m'accrocher et tenir tête à mes parents et à cette société de sang-pur qui me pourrissait la vie. Elle m'enfermait dans une sorte de vie dont je n'avais pas envie, que je détestais même. Comme chaque adolescent de mon âge j'avais le droit de parler, de rire, mais aussi de me dresser contre l'autorité et d'être insolente. Pourquoi devais-je être mis dans une case en particulier qui scellait tout mon futur ? Je voulais faire des études, travailler, devenir une grande femme, mais pas connue par mon mari, mais plutôt pour mon caractère, pour mes qualités.. J'avais peur qu'en épousant Maximilian, toute trace de mon caractère s'en aille et que je sois dans l'ombre de mon fiancé. Mais il en était hors de question, je refusais l'idée d'être faible, de faire ce que l'on me disait de faire, j'étais ce que j'étais et je n'allais pas hocher de la tête gentiment. Il en était hors de question, j'étais plus forte que ça et il était temps que je le montre, que je montre aux Norgarstein que j'étais plus puissante et plus intelligente que ce qu'ils pensaient. Si mon professeur avait réussi à le faire, je le pouvais aussi, car même s'il était un homme, j'avais les mêmes droits. J'étais trop jeune, je n'avais que seize ans, je ne pouvais pas déjà songer à un mariage, à des enfants, tout ce sur quoi je devais me concentrer était mes notes et mes aspics, mais quelque chose me disait qu'après cette rencontre j'allais être focalisé sur quelque chose d'autre ou plutôt sur une personne. J'avais envie de lever les yeux au ciel, de me cacher au fin fond d'un trou, j'étais si stupide d'en pincer pour un homme plus âgé, qui plus est professeur à Poudlard. J'étais folle, folle de penser qu'il y avait un espoir, une possibilité que cette attirance et cette fascination soient réciproque. Stupide. J'étais stupide, tellement bête et je devais me reprendre en mains à tout prix !
Mr. Moriarty me sourit avant de me répondre que je vivais dans un monde irréaliste, mais que l'espoir faisait vivre, qu'il aidait à combattre la dépression. Il avait raison et de ce fait je hochais de la tête, car je n'avais rien à ajouter, je savais que ce n'était pas réel, que mes idées et mes rêves ne faisaient pas partie du monde dans lequel je vivais, mais en quelque sorte j'aimais bien penser qu'il pouvait changer, tout comme moi. En me posant toutes ces questions j'avais l'impression qu'il s'intéressait à moi, mais n'était-ce pas normal après tout ? Il était professeur, j'étais élève, il devait bien s'intéressait aux jeunes à qui il enseignait. Je devais arrêter de me faire des idées, car de toute façon je n'avais aucune chance, je n'étais ni assez belle, ni assez cultivée et surtout bien trop jeune. Je fulminais intérieurement, mais ne laissait rien paraître, surtout lorsqu'il aborda le sujet Eomer. Ce garçon allait me poursuivre jusqu'à la fin de ma vie et ça m'effrayait, pourquoi ? Car il était le diable, et j'étais sa victime, ou du moins je l'avais été, car j'en avais fini avec lui. Il m'énervait, m'agaçait et avait fini par me rendre folle, tellement que je m'en était lassé ! En étant avec mon professeur j'avais l'impression d'être plus âgée, ou tout simplement plus vieille mentalement, je parlais de choses dont je n'avais encore jamais discuté avant, mais c'était peut-être bien, cela voulait dire que je devenais plus mûre ou tout simplement que je voulais lui faire une bonne impression. Alors lorsqu'il m'expliqua que j'avais peut-être peur de grandir trop vite et que ce mariage arrangé me rendait plus mature, je souriais, il avait peut-être raison en fin de compte. Je n'avais encore jamais songé à mon avenir, ne serait-ce sur mon métier, mais mon futur amoureux ne m'avait jamais préoccupé et je n'avais encore jamais ressenti l'envie de me rebeller contre mes parents.. alors que maintenant oui. Puis il finit par dire que mon prénom venait de la Narcisse, et que c'était un avantage pour elle que de m'avoir nommé ainsi, comme à mon habitude je rougissais, mais j'écoutais ce qu'il me disait, car j'avais l'impression qu'il arrivait à me comprendre.. ou du moins à dresser un tableau de ce que je ressentais plutôt clair. Je répondis d'une petite voix « Vous avez peut-être raison, ce mariage n'est peut-être pas si mauvais en fin de compte. » Mouais. Elle reprit sa voix forte et continua « Et merci monsieur, j'ai l'impression que c'est si facile de vous parler. » J'étais sincère dans tout ce que je disais. Je lui fis un petit sourire, mais quelqu'un vint nous déranger, une blonde qui connaissait mon professeur. Il allait s'en aller, et je n'allais pas pouvoir lui poser toutes ces questions qui brûlaient ma langue, alors lorsqu'il se tourna vers moi, mon sourire s'était évaporé. Il me dit qu'il était navré que notre discussion s'arrête là, puis me chuchota dans l'oreille que cette femme avait été sa fiancée, je ne pu m'empêcher de sourire à son commentaire et lui dire « Au revoir monsieur, en espérant pouvoir vous reparler bientôt. » Oui j'avais hâte, hâte d'échanger à nouveau des paroles avec mon professeur, qui me fascinait et m'intriguait à la fois. Alors je tournais ma tête vers le banc et vit sa sacoche, je me levais et essayait de le retrouver, mais il était déjà parti, je posais le sac sur mon épaule et me dit que cela pouvait faire une excellente excuse pour aller lui rendre visite. |
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