Sujet: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Mar 28 Jan - 22:58
Quand la jalousie s'en mêle
Feat. Lucie & Darcy
Il y a des jours où ça ne veut pas. Des jours où au travail les calamités et les coups durs s'enchaînent, où certains collègues prennent la tête à leurs camarades, où des patients perdent la vie ou viennent pour un rien, affolés par un sortilège ou un simple objet magique ensorcelé. Ces jours où Lucie se remettait en question et se demandait où elle mettait les pieds. Elle n'était pas du genre à se laisser aller, en amour elle était pour la liberté et se laissait porter comme bon lui semblait tant qu'elle n'était pas sûre de rester avec quelqu'un. Aussi les incertitudes se suivaient et se ressemblaient. D'une aventure d'un soir avec le bel O'Brady, à un désir naissant et puissant pour Dragan, elle s'était littéralement privée de penser à Darcy. Elle l'adorait, sans aucun doute, les choses auraient pu se bonifier, seulement il avait eu une opportunité à Poudlard, et pas elle. En un sens, elle était heureuse pour lui, travailler là-bas devait être formidable, dans l'autre sens, elle lui en voulait d'être parti alors qu'elle avait trouvé en lui une personne à l'écoute sur qui elle pouvait compter. Depuis, ça se limitait à quelques lettres. Elle ne l'avait même pas vu au bal de Noël là-bas, au château. Lucie y avait souvent pensé. Si elle avait pu, elle se serait faufilée dans les couloirs de l'école comme une âme errante pour lui demander des comptes. Mais elle n'avait pas pu, puis ce n'était pas la soirée non plus.
En rentrant dans son appartement vide, seule et éreintée, elle se fit couler un bon bain après avoir allumé des bougies et lancé du jazz. Barboter pendant une bonne heure lui fit le plus grand bien et c'est son ventre qui criait famine qui la décida à aller grignoter quelque chose en relisant la gazette du sorcier. Une nouvelle agression à Poudlard. La blonde fronça les sourcils. Elle n'aimait pas du tout ces nouvelles perspectives, ces manigances qui pesaient sur la Grande-Betagne sorcière. Faisant croustiller des cornflakes dans sa bouche, la mastication silencieuse de la française fut interrompue par des tambours de poing contre la porte. Repliant soigneusement le journal, elle s'avança avec une moue interrogatrice jusqu'à la porte, baguette dans la poche de sa veste, avant d'ouvrir. Quelle surprise n'eut-elle pas en voyant que c'était Darcy ! Mais que faisait-il si loin de Poudlard, en pleine soirée ? Car il devait bien être vingt-et-une heures passées, presque vingt-deux ! Elle haussa un sourcil, ouvrant davantage la porte. « Qu'est-ce que tu fais ici si tard ? Ne me dis pas que la directrice de Poudlard t'as viré ! Entre, vas-y. » lui lança-t-elle avant de le faire entrer et de refermer la porte. « Qu'est-ce qui se passe ? Tu as l'air patraque. »
Heureusement, Lucie était de ces femmes très organisées qui ne supportaient pas d'avoir un appartement en vrac, aussi, mis à part le bol et le journal bien en évidence sur la petite table de la cuisine, le reste de l'appartement était impeccable. « Tiens vas-y, assis toi sur le canapé, je vais te faire un café, je sais que tu adores ça. » Oui, pour la française, les petites attentions n'étaient pas de trop, et comme Darcy, elle adorait le café. Pourtant elle n'en boirait pas, elle tenait à pouvoir dormir paisiblement cette nuit.
Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Mer 29 Jan - 21:36
Lucie & Darcy
« Citation qui va bien ! »
Jour de congé, heureusement que l'on était plusieurs à l'infirmerie et qu'on avait quelques jours de repos pour nous, avec tout ce qui se passait à Poudlard ce n'était la grande forme, sans ajouter que mes nuits étaient plus courtes que les autres étant donné que je n'arrivais pas à dormir comme beaucoup de fois. Je pensais beaucoup à Lucie depuis mon départ pour ici, beaucoup trop d'ailleurs. On se parlait encore par courrier interposé, mais ça ne me suffisait plus. J'avais besoin de la voir et besoin qu'elle me dise pourquoi on s'écrivait moins, pourquoi au bal de noël s'était dans les bras d'un autre qu'elle était? Je ne le comprenais pas ou plutôt ne voulait pas comprendre. On n'était pourtant pas ensemble non, on était juste ami, mais je l'aimais plus qu'un ami alors j'avais besoin de savoir ce qui s'était passé et sans trop réfléchir j'ai été frappé à sa porte espérant qu'elle soit là. J'ai été content de voir que oui. La revoir était un peu étrange, mais au moins je savais qu'elle n'était pas un rêve.
"Salut je passais dans le coin ... "
Excuse bidon et surtout très fausse, mais peu importe, j'étais là et elle me laissa entrer. Non je n'avais pas été viré, je me demande si elle n'aurait pas été heureuse de le savoir vu la vitesse à laquelle elle avait émis cette possibilité. J'étais juste un peu fatigué et surtout légèrement jaloux de la voir tourner autour d'autres types, mais ça elle le saurait assez vite. Elle m'invita à m'asseoir et me proposa une tasse de café que j'acceptais évidement, j'en avais bien besoin. Je n'ai répondu qu'après à toutes ses questions.
" C'est jour de repos aujourd'hui on est plusieurs à s'occuper de l'infirmerie, je devrais sans doute être là-bas surtout après cette nouvelle attaque, tu en parles à personne surtout, la directrice ne veut pas que ça sache pour ne pas inquiéter les gens, mais je crois que tôt ou tard ça se saura."
Je lui demandais de ne pas en parler alors que j'aurais moi-même du me taire, mais c'était une amie et peut-être qu'elle pourrait aussi nous servir de renfort si jamais on en avait encore besoin, j'aurais bien aimé qu'elle puisse être là-bas aussi, ça ne nous aurait pas si éloigné en tout cas. Ce n'était vraiment pas la vraie raison de ma présence ici, mais n'ayant jamais été très doué pour ce genre de choses et pourtant j'ai décidé de me lancer parcequ'il le fallait sinon je partirais d'ici avant qu'elle ne sache la vraie raison de ma présence.
" Ce n'est pas pour ça que je suis là. Tu peux m'expliquer ce qui s'est passé à noël ?"
C'est sans doute prétentieux de ma part de lui poser cette question surtout que je n'étais pas non plus allé la voir voyant qu'elle semblait en bonne compagnie, mais la question était partie toute seule.
Dernière édition par Darcy C. Davenport le Jeu 30 Jan - 13:01, édité 1 fois
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Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Mer 29 Jan - 23:22
Quand la jalousie s'en mêle
Feat. Lucie & Darcy
C'était assez difficile pour Lucie de laisser entrer Darcy comme ça sans avoir envie de lui sauter au cou. Que d'étranges retrouvailles après tous ces mois ! Si ce n'est avoir remarqué qu'il semblait bien fatigué, Lucie ne fit aucun commentaire à Darcy. Pour la simple et bonne raison que, à peine avait-il lâché sa première excuse, la blonde avait deviné pourquoi justement, il était passé par là. Certes la visite aurait pu être innocente, si elle s'était organisée à une heure moins tardive et s'il n'y avait pas tant de choses laissées sans explication entre eux. Assouvissant pour un temps le besoin inextinguible en caféine de son ami à l'aide d'une grande tasse de café, gravée d'un « Il est temps de se lever ! » agaçant, la médicomage s'installa face au jeune homme en posant le fessier sur la table basse qui faisait face au canapé. Malgré ses airs impavides à cause de la fatigue, Lucie ne put s'empêcher de tirer une moue effroyable en entendant dire Darcy qu'ils étaient plusieurs à l'infirmerie de Poudlard et qu'ainsi, ils pouvaient se permettre des jours de repos. Elle qui voulait tellement travailler là-bas, voilà qu'elle apprenait qu'ils étaient tout un groupe. A tord ou à raison, l'explication qui suivit lui fit rouler les yeux. « Ah oui... » dit-elle d'un air las. « Je pensais que la sécurité à Poudlard était infaillible. Fais attention à toi, quand même. ». Et elle le pensait. S'il arrivait quoi que ce soit à Darcy, elle ne s'en remettrait pas vraiment. Si elle n'avait jamais su faire plus que l'enlacer par moments, la française tenait à lui. « Puis ne t'en fais pas, je sais très bien garder les secrets, enfin ça tu le sais. Tu te rappelles la fois où Bettie a renversé des potions raccourcilangues sur les plantes du deuxième étage ? Le personnel se demande encore qui a fait le coup. » glissa-t-elle entre deux rires.
Pour ce qui était de la remarque sur la soirée de Noël, Lucie ne l'avait pas vue venir ! Ou du moins, pas de cette façon. A s'échanger des mots à l'encre rapidement diluée dans des parchemins vierges, elle en avait presque oublié la franchise et le tact perçants de Darcy. « Je te demande pardon ? » murmura Lucie, tout à fait pondérée et placide. « Tu me demandes ce qui s'est passé ? J'étais avec un charmant homme, qui n'a pas eu peur de m'inviter au bal donné à Poudlard, voilà tout. Tu y étais, au château, n'est-ce pas ? Et j'imagine qu'à force d'y travailler, tu dois savoir circuler à l'intérieur. Alors pourquoi tu n'es pas venu me voir ? Je t'avais dit que je serais là-bas, certes, j'aurais dû préciser « accompagnée », mais si toi tu m'avais invitée d'abord, je serai venue avec joie. » finit-elle avec parcimonie. La voilà qui était agacée. Être la cavalière de Dragan ce soir là ne l'aurait en aucun cas empêchée de discuter avec d'autres personnes, de trinquer en l'honneur de la nouvelle année, ou de partager une danse. Et comme elle l'aurait voulu ! Danser avec Darcy, l'embêter un peu au cours de la soirée, caresser son épaule et son dos dans des gestes tendres et amicaux pour lui montrer qu'elle se souciait encore de lui. Seulement à balayer la salle en roulant des yeux à s'en faire mal aux orbites, Lucie n'avait fait que rendre mal à l'aise Dragan et elle avait laissé tomber. « Tiens, puisqu'on en parle, car apparemment il faut abattre nos cartes, pourquoi tu ne m'as pas invitée ? Tu sais que c'était mon rêve de voir Poudlard, d'y travailler est sans doute une chimère, puisque les foules se bousculent là-bas, mais tu le savais. Pourquoi tu n'as pas pensé à moi ? Ce n'est quand même pas à la fille d'aller courir après son cavalier tout de même ! ».
Et comme l'agacement se fit plus fort, son accent français, si habilement dissimulé de coutume, ressortit au bout de chacun de ses mots prononcés en anglais. Pourtant, même en colère, Lucie semblait toujours si calme et douce, que l'on pouvait croire à une mauvaise plaisanterie, comme ces mauvais acteurs qui se donnent des airs scandalisés et dramatiques. Pourtant, son cœur commençait réellement à bouillir dans sa poitrine. La française voulait presque le traîner de lâche, sans aller jusqu'à lui troquer l'indice de traître pour être parti, quasiment comme un voleur, à l'autre bout du pays, sans elle. « Et pour information, je t'en veux toujours de m'avoir laissée toute seule à Londres alors que toi et moi, ça commençait si bien ! Mais la vie continue, tu crois que je vais cesser de boire et manger parce que tu n'es plus là ? Si d'autres hommes m'apprécient, je ne vais pas leur dire que j'attends gentiment un autre à la maison. On est pas ensemble, à ce que je sache, même si je commençais sérieusement à t'apprécier, plus que d'adoration, je n'ai aucune obligation envers toi. Tout ce que j'attendais, c'était un geste, un pas vers moi. Et toi tu as fui jusqu'en Écosse ! ». Lucie croisa les bras, soupira longuement. « Si tu es jaloux à ce point, assume d'être parti. Il fallait me prendre avant un autre. ».
Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Jeu 30 Jan - 13:02
Lucie & Darcy
« Citation qui va bien ! »
Elle me demandait de faire attention à moi, c'était sérieusement ce qu'elle disait là? Non parce que je n'étais pas certain qu'elle pense à ma sécurité, surtout depuis que je suis parti. J'ai haussé les sourcils lui montrant que je n'y croyais pas trop à ce qu'elle venait de dire. J'étais plus confiant en ce qui concernait de garder le secret il était vrai qu'elle était plutôt discrète et que c'était bien pour ça que je lui avais parlé. J'ai légèrement souris lorsqu'elle m'a rappeler les petits secrets qu'elle gardait. Je me souvenais bien, personne n'avais rien dit, ça avait fait tourner les autres en bourriques, c'était d'ailleurs assez amusant. A Poudlard c'était très différent on s'entendait bien, mais il n'était pas question que l'on se fasse ce genre de blague.
J'avais fini par lâcher une bombe et je ne me rendais pas compte que j'en avais pas du tout le contrôle. Je pensais qu'elle s'en serait voulu et qu'elle se serait confondu en excuse, mais sa fierté aussi grande que la mienne l'en empêchait surement et c'est de pique en pique qu'elle arriva à me mettre en colère. J'ai ouvert et fermé plusieurs fois la bouche assez outré de ce que j'entendais. Selon elle s'était de ma faute ... Ma faute ? Non mais je rêve, c'est elle qui était avec un autre, qui était toujours avec d'autres gars quand j'étais là à croire qu'elle le faisait exprès histoire de bien me faire comprendre que je n'avais aucune chance, comment osait-il m'accuser? Je me suis levé parce que je n'aimais pas avoir la sensation qu'elle ait le dessus sur moi, je voulais être à sa hauteur pour qu'on s’engueule comme il le faut.
" Quoi? T'es sérieuse c'est moi que tu accuse alors que traînais ouvertement avec ce gars! C'est du délire ma grande si tu avais eu un peu de jugeote tu y serais venu seul et pas accompagné!"
Oui c'était de sa faute, pas de la mienne. C'est toujours ce qu'on essaie de dire quand on ne veut pas assumer ses torts. Il était vrai que j'aurais pu lui proposer qu'on y aille ensemble, mais elle ne m'avait laissé aucun signe qui aurait pu me permettre de le faire. Je sentais qu'on n'était pas près d'en finir avec ça. Je fus encore plus agacé qu'elle m'en veuille d'être à Poudlard, comme si c'était encore de ma faute.
" Ne mélange pas tout, tu n'aurais pas refusé l’opportunité et d'ailleurs j'étais justement aussi venu te dire que tu pouvais toujours tenté, qu'on avais besoin de monde, mais tu sais quoi laisse tomber, surtout si c'est pour que tu fricote avec ce nouveau professeur je préfère encore que tu sois loin et ne me dis pas que t'attendais un geste de ma part alors qu'à chaque fois du es avec d'autres type me montrant bien à quel point tu as en a quelque chose à foutre de moi."
Ca ce n'était pas très gentil, mais j'étais en colère et tout ce que je retenais finissait tôt ou tard par sortir. J'avais haussé la voix en lui claquant mes mots à la figure, je n'arrivais pas à faire autrement, tant j'étais déçu de tout ça. Je me suis retourné je n'avais pas envie qu'elle voit qu'au fond ça me touchait et que ça me rendait malade de la savoir au bras d'un autre. Je me suis énervé sur sa table basse en lui donnant un coup dedans, oui j'étais énerver et j'avais besoin de m'en prendre à des objets ça me calmait enfin pas cette fois-ci. Ça aurait été chez moi tout serait déjà en vrac.
Dernière édition par Darcy C. Davenport le Ven 31 Jan - 21:16, édité 1 fois
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Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Ven 31 Jan - 19:38
Quand la jalousie s'en mêle
Feat. Lucie & Darcy
Lucie n'en revenait pas. La conversation avait tellement dérivé rapidement que l'expression « passer du rire aux larmes » ne fut plus vraie qu'en cet instant. Un premier temps, elle s'en voulut d'avoir déclenché la bombe qu'avait lancé Darcy, un autre temps, elle se dit qu'au fond, il le méritait bien pour l'avoir cherchée sur son terrain. Et comme il prit en hauteur pour lui répondre, elle en prit tout autant en levant légèrement les talons. Si la française était d'une nature conciliante, lorsqu'elle était sûre d'avoir raison, il n'y avait aucun tords à reconnaître ! « Seule ?! Mais on ne m'aurait même pas laissée entrer, espèce d'andouille de tête de scrout à pétard ! Et puis si tu avais bien fait attention à moi, tu aurais vu que ton collègue a eu beaucoup de soucis à calmer certains de ses élèves et qu'au final j'ai dû repartir à Ste Mangouste pour une urgence ! Résultat j'ai passé mon réveillon de Noël en garde à l'hôpital ! Et si vraiment j'avais eu de la jugeotte, j'aurai passé les fêtes chez mes parents en France, or je suis restée ici. » lâcha-t-elle avec dédain. Quel idiot, mais vraiment ! Elle leva les yeux au ciel, voyant qu'il ne se calmait pas, un peu comme elle. Décidément, la jalousie lui montait à la tête ! Elle qui n'était pas tellement amoureuse, puis qui n'était même pas liée à lui officiellement ! Il n'y avait d'ailleurs rien d'officieux non plus. Pas de baisers, rien, et il la pensait sienne ? Quelle blague. La blonde serra ses petits poings fragiles, car bien que d'aspect chétive, elle était sûre que lui mettre un bon coup lui ferait beaucoup de bien, cependant elle n'était pas une personne violente, même sous les ravages de l'ire. La simple idée d'être un foutu morceau de viande entre tous ces hommes lui donna la nausée. Bien consciente de ce qu'elle était, ce n'était pas un don qu'elle avait désiré, loin de là.
« Et qu'est-ce que j'y peux si tous les hommes se retournent sur moi ? S'ils me sourient, s'ils ont les yeux qui pétillent, s'ils se mettent à bafouiller pour les plus cons ? Mon foutu sang, j'en ai jamais voulu ! Même si j'arrivais dans une pièce défigurée on trouverait encore le moyen de me trouver belle, ravissante, séduisante ! Et je ne suis pas ta copine, je ne t'appartiens pas, si je veux sortir avec des gens je le fais, un point c'est tout ! Si tu es jaloux à ce point, pourquoi avant de partir à Poudlard tu n'as pas eu les couilles, oui, les couilles, de me dire si tu ressentais quelque chose pour moi ? Faut-il encore que tu en aies, et ça j'en doute ! » lâcha-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Là encore, la parole était vile, méchante, et Lucie se demanda jusqu'où elle irait pour le raisonner. Certainement pas en baissant les yeux en tout cas. Cependant, la scène devait un vrai pataquès. Les deux partis se lançaient des piques et leurs quatre vérités en plein visage, comme dans une fusillade ! « Et puis comment veux-tu que je te montre mon affection si tu vis à des centaines et des centaines de kilomètres de moi ? Désolée mais relation à distance, dans le genre, ce n'est pas pour moi ! Si tu veux tant que je tombe amoureuse, si ça en vaut la peine, viens au moins me voir de temps en temps ! ».
La française n'eut pas le temps d'en rajouter que déjà le brun s'en prenait à sa table basse. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. « Hé ! » hurla-t-elle presque dans un son des plus aigus. « Si tu veux casser des trucs, retourne chez toi et arrête de t'en prendre à mon mobilier ! Ou je te jure que tu me rembourseras les dégâts ! ». Elle l'empoigna par le bras pour le faire se retourner. « Et regarde-moi quand je te parle ! Donne-moi une bonne raison de ne pas te mettre dehors tout de suite ! Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? Il se passe quoi dans ta tête ? Tu es amoureux, tu as du désir ? Est-ce que ce n'est pas seulement à cause de mes jolis cheveux blonds, de mon sourire surnaturel, oui tu sais, ce truc qui me pourrit la vie, parce que je ne serai jamais autre chose qu'une denrée superficielle, avec jamais quelqu'un pour m'aimer vraiment pour ce que je suis ! Pourquoi tu crois que je fuis les relations ? Par plaisir ? Pourquoi j'ai autant de mal à dire aux gens que je tiens à eux ? Darcy, bon sang, je pensais que tu me connaissais mieux que ça ! » finit-elle, désappointée. « Je t'adore, tu as été mon premier ami ici, la première oreille attentive que j'ai eu. Mais j'apprécie aussi Dragan. Il est charmant, il s'occupe de moi et il est gentil. Tu es parti du jour au lendemain, tu crois vraiment que j'allais t'attendre comme ces femmes durant les guerres qui tricotent des pulls et des mitaines en se demandant si leur mari reviendra un jour ? On n'est pas ensemble, on ne s'est jamais embrassés, tu n'as jamais fait un pas vers moi dans ce sens ! Alors que voulais-tu que je fasse ? O'Brady lui au moins s'est montré clair, il m'a voulu et il me l'a bien fait comprendre. Là toi, tu te contentes de crier et de donner des coups dans ma table basse comme un gamin qui tourne en rond ! Assume ce que tu es, un homme, pas un ado prépubertaire qui ne sait pas ce qu'il a entre les jambes ! » glissa la jeune femme entre ses dents.
Lucie acheva son discours en soupirant, posa une main contre son front pour se demander enfin comment ils sortiraient de cette situation. Car elle avait des obligations ailleurs. Dragan comme Darcy, ils ne la laissaient pas indifférente tous les deux. Mais vers qui aller ? Et était-elle réellement prête à s'engager avec quelqu'un ? Pour une demie-Vélane, le choix n'était pas toujours si aisé. Sans même sourciller, il y aurait toujours des prétendants pas toujours très intelligents à sa porte, et elle doutait qu'il existe un homme dans ce bas-monde capable de supporter ce cinéma toute une vie. Et Merlin sait comme la vie peut être longue comme courte. « Qu'est-ce que tu veux à la fin ?! »
Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Ven 31 Jan - 21:18
Lucie & Darcy
« Citation qui va bien ! »
Je n'aime pas les disputes et pourtant je les créer partout autour de moi, d'abord entre moi et mon père, puis avec mes amis maintenant, c'est fou c'est comme si les problèmes me trouvent toujours, comme si on cherchait à m'envoyer un signe, quoi je n'aurai pas le droit à un peu de calme ou de facilité ? C'est dingue ça tout de même. Je suis assez outré qu'elle me traite de tous les noms. Je n'ai rien de fait de mal qui lui permette de m'insulter de la sorte pourtant, mon seul défaut étant de ne pas lui avoir fait part de mes sentiments et de croire qu'elle ne m'aimait pas comme je l'aimais ce qui semblait être le cas vu cette scène inimaginable qui se produisait pourtant sous mes yeux.
« Tu aurais pu entrer à mes côtés si tu avais songé à cette idée!»
Oui j'avais haussé le ton et ça n’arrangerait pas la tension qu'il y avait entre nous, les voisins s'il y en avait devaient sans doute se demander ce qui se passait, mais je n'en avais rien à faire. Je ne supporte pas de la voir tourner autour d'autres types, je suis très protecteur, trop protecteur et je n'ai pas envie qu'ils lui fassent du mal et il n'y a pas que ça évidement, j'ai des sentiments pour elle, mais elle le voit à peine que lui avouer serait un peu … fou de ma part.
On se crie dessus par intermittence et ça devient presque risible, sérieusement elle en est vraiment à me demander pour je lui ai pas avouer mes sentiments? J'ai rigolé, pas parce que je trouvais ça drôle, mais ça a été plus fort que moi. Je ne sais même pas ou elle va chercher tout ça. Je me suis contenu de ne pas balancer autre chose qui traînait dans la pièce, mais l'envie de n'en manquait pas, j'avais envie de tout balancer tellement j'étais en colère. Je ne supportais pas qu'on s'en prenne à moi de la sorte non plus et j'ai répliquer aussi fort qu'elle:
« Putain tu me fais chier Lucie! Comment voulais-tu que je t'avoue quoi que se soit en voyant que t'étais avec eux?! J'ai compris ton message depuis longtemps madame j'accuse les autres alors que c'est de ta faute! Je t'ai dragué et tourné autour pendant des semaines et toi tu traînais autour d'eux alors ne me dit pas maintenant que j'aurais eu une chance!»
Ça n'allait pas arranger les choses oh non loin de là, mais tant pis au point ou ça en était de toute façon, je crois que c'est ce qu'on appelle le point de non retour. J'étais plus vulgaire que d'habitude, mais c'était toujours comme ça quand je me mettais en colère et il valait mieux les éviter. Elle avait abandonnée avant même d'avoir essayé, c'est dire à quel point j'avais de la chance … Sa table basse en avait pris un coup et elle m'informa que je n'étais pas chez moi et me tourna vers elle. Je n'avais pas envie de l'affronter encore plus longtemps tout ça ne rimait à rien et j'étais fatigué de me disputer, mais je ne pouvais pas m'arrêter là parce que je ne me laissais pas faire. J'ai préférer taire ma réplique qui manquait de sortir de ma bouche quand à la rembourser, je pouvais lui payer tout ce qu'elle voudrait s'il le fallait, vu la richesse de ma famille j'avais les moyens. Je me suis à peine calmer quand elle m'a dit de lui donner une raison de rester … j'ai attendu qu'elle ai fini son speach avant de me diriger vers elle de prendre son visage entre mes mains et de l'embrasser comme j'avais imaginé cent fois de le faire. J'aurais pu tout aussi bien la frapper, mais ce n'était pas dans ma nature de frapper les femmes et puis elle voulait que je lui montre que j'avais des couilles et bien voilà. Ce que je voulais à la fin ? J'ai lâché prise et je l'ai regardé dans les yeux avant de lui dire :
Dernière édition par Darcy C. Davenport le Sam 1 Fév - 18:39, édité 1 fois
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Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Ven 31 Jan - 23:53
Quand la jalousie s'en mêle
Feat. Lucie & Darcy
Lucie ne savait plus où donner de la tête. Il était si prétentieux, si effronté, si... attachant. Etait-il vraiment amoureux d'elle pour s'accrocher autant ? Pour être jaloux, pour ne voir qu'elle et s'énerver à ce point parce qu'elle ne voulait pas de lui ? Pourtant ce n'était pas vrai. Si elle le pouvait, elle resterait avec lui, se nicherait dans ses bras. Mais qu'est-ce qu'il penserait d'elle dans ce cas ? Elle devait passer pour une fille facile, elle ne tenait pas tant à passer pour autre chose de bien plus mal vu. Elle fronça les sourcils sous les remarques du grand brun, il avait beau avoir raison, elle ne lui avait pas vraiment laissé voir qu'elle elle était attirée par lui, elle ne voulait pas lui donner raison. Pour la simple et bonne raison que tous ces hommes, elles ne les avaient côtoyés que bien après que Darcy soit parti à Poudlard. Jamais elle n'avait voulu lui faire du mal, mais bien avant qu'ils aient cette conversation, la française avait toujours pensé que ce n'était là qu'un jeu, et qu'il n'y aurait rien au bout du chemin.
Et elle avait eu tord. Terriblement tord.
Si bien que lorsqu'il s'approcha encore, bien qu'elle doute qu'il soit violent, elle s'attendit à un coup, sous le coup de la détresse de la colère. Car lorsqu'il s'approcha et posa les mains contre les joues gonflées de la blonde, elle ferma les yeux pour se poser comme une protection. Pourtant il l'embrassa. Il l'embrassa comme encore jamais personne ne l'avait embrassé, c'est presque si les chevilles de la françaises vacillèrent sous le choc. Et quel doux choc ! Elle ne se fit pas prier pour coller son corps entièrement à lui, à son torse, à son bassin, tandis que sa main vient se poser dans sa nuque, comme pour s'assurer qu'il ne s'éloigne pas. Le souffle de Darcy était chaud, agréable, que la blonde en rougit presque lorsqu'il sépara leurs lèvres. Son sang lui courra davantage dans les joues lorsqu'il lui avoua que ce qu'il voulait, c'était elle. Son propre souffle en fut coupé et elle coula son front au sien en se mordant la lèvre inférieure. La blonde le ramena vers elle après un soupir, pour l'embrasser à son tour. Sa bouche se posa sur celle de Darcy avec envie, et tandis que d'une main elle caressait ses cheveux, de l'autre, elle faisait glisser les doigts contre le bras du jeune homme, de son épaule à son poignet, qu'elle prit pour le faire glisser jusqu'à ses hanches. Le baiser fut long, passionné, et sa langue passa la barrière des lèvres du brun, pour rejoindre la sienne et s'y lier. Le cœur de Lucie rata un battement, évidemment.
De caresses à sa nuque passèrent des caresses dans son dos. La française cherchait le chemin de sa peau, de ses muscles, de sa chaleur. Elle le voulait, autant qu'on pouvait vouloir quelqu'un à ce point. Elle brûlait de désir et n'avait plus envie de se confondre en excuses et en piques. Toute son échine fut parcourue d'un frémissement si intense qu'elle pensa, l'espace d'un instant, perdre pied. Elle découvrit, sous l'ourlet du bas de la chemise de Darcy, son épiderme bouillant qui lui causa de nouveau un frisson. Les mots lui semblaient à présent si futiles, ni inutiles ! Le langage du corps était tellement plus rapide, plus précis, plus exquis. Il transportait toutes les émotions qu'elle voulait, tous les sentiments qu'il devait comprendre. « Moi aussi, tout de suite... » acheva-t-elle de murmurer après leur baiser passionné.
Lucie n'attendit pas qu'il ajoute quelque chose pour déjà défaire les premiers boutons de la chemise de l'infirmier et ce jusqu'aux derniers, pour découvrir son torse. La jeune femme se perdit en baisers chauds et humides dans le cou du brun, contre sa gorge et ses clavicules alors que les doigts décrivaient des arabesques contre l'abdomen ferme de son amant. Elle voulait davantage sentir sa chaleur, sa proximité, ce qu'il pouvait lui offrir en perspectives. Elle mordilla légèrement l'épaule de Darcy, imaginant déjà le déroulement du reste de la soirée, et de la nuit. Un bruit mêlant soupir, plainte et gémissement battit de ses lèvres lorsqu'elle s'imagina déjà lui retirer tous ses vêtements et être complètement à lui.
La française fut soulagée de se trouver chez elle, dans la plus stricte intimité. A se trouver ailleurs, en public, elle n'aurait eu aucune gêne à lui crier de lui faire l'amour sur le champ, et comme elle se sentait bien de ne pas avoir à résister ni de devoir le repousser. Car elle se sentait si bien ! Et de retirer sa chemise au jeune homme pour enfin voir les coutures de sa stature lui fit tourner la tête. Pourquoi n'avait-elle pas remarqué à quel point il était beau et grand ? Que d'aveuglement ! La médicomage, si patiente d'aventure, prit la peine de défaire les attaches de sa robe seule qui ne tenait plus que par miracle sur son corps, plus vite elle s'en débarrassait, plus vite elle pourrait partager un collé-serré plus intime avec lui. « Je suis tellement désolée... » murmura-t-elle au creux de son oreille. « Il faut que tu me pardonne. » finit-elle sur un nouveau baiser alors qu'elle roula des épaules pour se débarrasser de sa robe et de se retrouver en sous-vêtements face à lui. Belle, elle savait qu'elle l'était, pourtant elle voulait qu'il voit au-delà de ça. Quelle femme passionnée elle était, et à quel point, même sans amour, elle pourrait lui prouver à quel point elle tenait à lui, à quel point elle voulait en prendre soin.
Elle se mordit la lèvre en croisant son regard et en plongeant son regard gris dans ses iris si bleutés. « Faisons-le... Je veux que tu restes. Fais moi l'amour... »
Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Sam 1 Fév - 18:40
Lucie & Darcy
« Citation qui va bien ! »
Je n'aurais pas cru que l'on serait si facilement passer des cris à la réconciliation. J'avais pris mon courage à deux mains en allant l'embrasser ne sachant pas si elle répondrait à mon baiser ou pas et j'avais eu la surprise du sicle. Elle ne m'avait pas giflé ou autre, bien au contraire, elle m'embrassait comme personne ne m'avait embrasser auparavant et j'adorais ça. Je lui ai dit que je la voulais, un peu rustre et pas classe du tout de ma part, mais peu importe, le message était passé. Elle comprenais que je l'aimais et que ça avait été dur de la voir avec un autre. Je sentais ses doigts ouvrir ma chemise, tandis que je continuais de l'embrasser et que j'en profitais pour glisser mes mains le long de ses courbes gracieuses. Je ne dirais pas que je ne me suis jamais imaginé ce moment … se serait mentir, mais bon sang savoir que ça se passait, que sa se passerait réellement c'était presque jubilatoire, pas seulement pour l'acte en lui-même, mais surtout parce qu'elle le voulait aussi. Sa signifiait quelque part qu'elle devait avoir des sentiments pour moi.
Je me suis retrouvé en un rien de temps torse nu à glisser mes mains derrière son dos pour lui enlever sa robe, à l'embrasser tantôt dans coup, tantôt sur les lèvres savourant chaque instants qui passait. La pardonner était tout à fait dans mes cordes, j'aurais pu lui dire que j'étais désolé de m'en être pris à sa table basse que je lui rembourserait tout ce qu'elle voudrait, je pouvais lui offrir le monde si elle le voulait. Sa demande me fit sourire, si moi j'étais rustre, elle l'était sans doute aussi.
« Tout ce que tu voudra de moi, tu l'auras.»
C'était aussi simple que ça. Je l'ai embrassé encore et encore à en perdre haleine. J'ai avancé vers le canapé lui enlevant ses sous-vêtements tandis qu'elle s'occupait de moi, et elle s'occupait si bien de moi que je l'aurais presque laissée tout faire, mais j'aimais bien avoir un peu le dessus, même dans ses moments-là, cependant je n'étais pas brute tout de même et avant toute chose on a fini par tomber touts les deux sur son canapé, le désir en moi se faisant sentir plus fortement. J'espérais qu'elle ne me tiendrait pas trop rigueur de ça, du fait que j'ai envie d'elle, mais vu notre position actuelle, je doute qu'elle m'en veuille.
Dernière édition par Darcy C. Davenport le Lun 3 Fév - 18:32, édité 2 fois
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Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Sam 1 Fév - 19:27
Quand la jalousie s'en mêle
Feat. Lucie & Darcy
Oplà ! Post sensible les enfants, vous êtes prévenus !
Ses mains au creux de ses reins, ses lèvres dans son cou, sa peau contre la sienne, oui, Darcy avait tout pour faire chavirer Lucie. Si la beauté seule ne comptait pas, la française restait toujours friandes de belles apparences et lui avait tout à lui offrir, si bien qu'il lui rappela de nouveau. La blonde ne put s'empêcher de sourire devant cet homme qui lui semblait tout à coup si tendre, alors que quelques instants auparavant il lui semblait vouloir détruire chaque objet de son appartement. Les mots avaient décidément des effets si imprévisibles ! L'espace d'un instant, au détour d'une caresse, Lucie se demanda comment toute la scène se serait finie s'il ne l'avait pas embrassée. Très mal, sans doute. Aussi, elle songea au fait que, bien qu'ils franchissaient une certaine limite et qu'au fond d'elle, elle se sentait très attachée à lui, elle ne pouvait lui offrir ce qu'il recherchait. Peut-être s'était-elle abandonnée à lui trop facilement, s'engageait-elle sur une pente trop glissante. Mais ce qui était bien certain, c'était que ce moment, elle voulait le partager avec lui, et personne d'autre. Aussi la passion des baisers de Darcy la fit revenir sur son petit nuage de bonheur.
Lucie fut rassurée de constater que Darcy répondait à ses baisers et ses caresses, et qu'il avait entreprit de finir de la déshabiller de lui-même. Si la jeune femme aimait avoir le dessus, chose bien surprenante venant d'elle, elle n'aimait pas pour autant les hommes passifs : il fallait un juste milieu, qu'elle trouva rapidement avec lui. A croire qu'ils pourraient vraiment être faits l'un pour l'autre. Elle se douta qu'il aurait autant de patience qu'elle, à savoir pas du tout. Ils s'étaient tenus bien sages si longtemps que leurs pulsions avaient littéralement explosées, aussi elle finit de le déshabiller avec la même hâte qu'il lui montrait depuis quelques minutes. Elle le sentit avancer, aussi recula-t-elle, sachant pertinemment qu'il l'amenait jusqu'au canapé, ainsi l'instant se conclurait-il là. C'était parfait pour la française.
Tandis qu'elle basculait avec lui sur le cuir usé mais néanmoins confortable, elle réprima un gémissement sous la matière froide qui collait à présent son dos, parfait opposé du torse brûlant de Darcy qui comprimait sans violence sa poitrine. Comme ses doigts parcouraient fébrilement le corps du brun sous l'effet du désir, elle prit le temps de le détailler quelques instants pour imprimer son visage heureux et tentateur au fond de sa mémoire. La médicomage ne put s'empêcher de sourire, sentant bien, physiquement, qu'il avait envie d'elle. Elle l'embrassa de nouveau, aussi fougueusement qu'elle le pouvait pour lui montrer que, même s'il prenait les rennes, elle aurait toujours prise sur lui.
L'instant, elle n'aurait su le décrire avec des mots, ce moment, bref, où il se lia à elle et où les choses sérieuses commencèrent après de longues caresses, des effleurements, pour éveiller ses sens. Le souffle brusqué, et les cuisses collées tout contre son bassin, elle n'aurait jamais pensé apprécier autant le moment qui, les fois d'avant, n'avaient pas été aussi plaisant. Ce devait être lui, et toute l'attention qu'il lui portait. Sa douceur puis sa fermeté, le rythme qu'il lui imposait avant qu'elle ne reprenne le dessus comme elle savait si bien le faire. L'expliquer était inutile, elle se contenta de le vivre, de savourer chaque seconde, chaque attention, chaque baiser, jusqu'à perdre haleine. Et lorsque tout le plaisir devenait insoutenable, elle trouvait toujours un moyen de les calmer tous deux, pour faire durer cet échange, car il était hors de question qu'à présent qu'elle pouvait se donner à lui, ils en finissent trop vite. Mais pour ça elle avait confiance en lui, elle savait qu'il avait de la ressource et que son attente serait récompensée.
Après tout, Lucie était une femme passionnée qui savait s'y prendre, elle n'en était pas à son coup d'essai, pourtant c'était bien la première fois qu'on la menait si haut.
Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Lun 3 Fév - 18:33
Lucie & Darcy
« Citation qui va bien ! »
C'était un rêve éveillé, c'est peut-être pour ça que je suis là et qu'on ne s'est pas finalement engueuler, que je n'ai pas tout cassé dans son appartement parce que j'aurais pu le faire. Je ne me contrôle pas vraiment quand je suis énervé alors forcément ça part toujours très mal, mais là tout semblait arrangé grâce à ce baiser que je lui avais donné. Je regrette de ne pas lui avoir avouer mes sentiments, mais je n'ai pas l'habitude de le faire si facilement, il me faut du temps avant de dire je t'aime à quelqu'un, j'ai toujours le sensation que lorsque je dis ces petits mots quelque chose vient tout gâché après et je finis par être seul et abandonné et c'est les deux sentiments que je redoute le plus, la solitude et l'abandon.
On a finit sur le canapé l'un sur l'autre, l'un contre l'autre plutôt dans le plus simple appareil, il n'y avait plus de limites elle connaissait tout de moi à présent. Je ne suis pas forcément pudique, mais pour ces choses-là c'est toujours un peu délicat. Je n'ai pas envie de faire mal les choses alors je fais de mon mieux pour que ce moment soit le mieux possible et je crois que ça lui plaît. Vous vous doutez de ce qui s'est passé ensuite, je ne vous ferais pas de dessins et vous dirais juste que pour moi c'était un moment que je n'oublierais pas si facilement et que j'avais déjà envie de reproduire. Il y avait un petit temps que je n'avais pas fait l'amour avec une femme, jeune et jolie femme, elle était les deux, l'âge n'a pas tant d'importance à vrai dire, mais je crois que j'aime bien être le plus vieux des deux.
Je n'avais pas envie que cela se termine, mais il y a une fin à tout, mais je suis plutôt satisfait de cet instant magique, parce que oui la magie n'est pas forcément là ou on l'attends, elle peut-être aussi dans tous les moments du quotidien, comme présentement. Je ne sais jamais quoi dire après ce genre d'acte et reste souvent silencieux le sourire aux lèvres, profitant de la chaleur du corps de ma partenaire. Je ne regrette pas d'être passé la voir, on n'en serait pas là sinon. Je l'ai embrassé une nouvelle fois et j'ai fini par lui dire une chose que je redoutais pourtant de dire, mais qui est sorti tout seul.
« Je t'aime. »
Je sais pourtant que le dire n'est pas une bonne chose avec moi … mais j'avais juste envie de lui dire histoire qu'elle comprenne ce que je ressentais et j'espérais aussi qu'elle me dise la même chose.
Dernière édition par Darcy C. Davenport le Mer 5 Fév - 18:08, édité 2 fois
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Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Mer 5 Fév - 14:39
E. Lucie Delacroix a écrit:
Quand la jalousie s'en mêle
Feat. Lucie & Darcy
Lucie venait de vivre un moment magique. Les sorciers faisaient de belles choses avec leurs baguettes, la magie permettait de réaliser des prouesses, mais jamais elles ne s'élèveraient à ce niveau, et la française le savait. Darcy était tout simplement surprenant, non pas qu'elle ait douté de lui ou de ses capacités, loin de là, mais il était réellement extraordinaire. Elle ne savait pas combien de temps s'était écoulé depuis que Darcy était arrivé à l'appartement et elle s'en fichait pas mal. Nichée dans ses bras, elle profita encore quelques instnts des frissons que lui procurait leur étreinte. Elle embrassa quelques fois le cou du brun et se mit à rire, du rire de ceux qui sont heureux, tout simplement. Seulement, il fallait, qu'une fois encore, les sentiments s'en mêlent.
Lorsque le jeune homme lui avoua l'aimer, Lucie se sentit balancer entre la panique et une très grande joie, si bien qu'elle ne sut comment réagir. Elle était flattée, mais en même temps, elle savait pertinemment qu'elle n'était, pour le moment, pas en mesure de lui rendre la pareille, et ça la rendit très malheureuse. La médicomage n'osa pas répondre, elle se contenta de nicher son visage contre l'épaule de Darcy. Tandis qu'elle dessinait des arabesques sur son torse, elle réfléchit à ce que cet instant impliquait par la suite et elle se demanda si elle n'avait pas fait de bêtise. En restaient-ils là, comme deux amis, ou venaient-ils de sceller une sorte de promesse, celle de rester ensemble, tous les deux, tels un couple ?
Elle se mordit la lèvre, puis se redressa, puis se redressa, assise sur le corps de Darcy. Elle vint caresser sa joue. "Qu'est-ce qu'on devient alors ? tu sais bien que moi, pour l'instant, je ne sais pas vraiment quoi faire... Je ne suis même pas sûre d'être la femme qu'il te faut... Je n'ai jamais sû rendre quelqu'un heureux et peut-être que je n'en suis pas capable...". Elle baissa la tête, nerveuse. Elle ne voulait pas créer une nouvelle dispute, mais en même temps elle ne pouvait pas lui faire de vaine promesse. Cette nuit avait été mémorable, mais une seule nuit ne suffisait pas à lui donner le courage de tenter une relation. Etait-elle amoureuse ? Peut-être pas à ce point mais il était certain qu'elle développait un réel attachement à Darcy, quelque chose de puissant et de merveilleux. "Je ne sais même plus où j'en suis..." Elle posa le front contre celui du brun. "J'en ai assez d'être une personne compliquée. L'amour c'est facile pour tout le monde ou presque, il suffit d'être avec l'autre personne, moi... Je ne me suis jamais prise la tête avec ça, j'ai toujours laissé courir. Est-ce qu'on ne pourrait pas juste rester comme ça ? Toi et moi, de temps en temps... Sans se poser de barrières ? Ne te fâche pas, je t'en prie... Je ne sais vraiment pas quoi faire."
Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Mer 5 Fév - 18:08
Lucie & Darcy
« Citation qui va bien ! »
Je n'aurais jamais du lui avouer ce que je ressentais pour elle. J'ai senti que son silence était mauvais signe, ce n'est jamais bon de parler tout de suite après un tel moment, la prochaine fois je la fermerais et j'attendrais qu'elle me dise quelque chose, histoire que je ne dise pas n'importe quoi. Je crois que je ne vais pas supporter l'idée que tout ça n'était qu'un jeu. On était si bien là allongé l'un contre l'autre et il a fallut que tout soit gâché, par trois petit mots que j'avais espérer avoir en retour. Il faut que j'arrête de prendre mes rêves pour des réalités. Je l'ai regardé assez énervé de la tournure que ça prenait. Pourquoi elle avait couché avec moi si ce n'était pas parce qu'elle m'aimait? Elle s'était juste servi de moi ou est-ce qu'elle avait seulement du mal avec les sentiments. Je dois avouer que je suis un peu paumé et que son air désolée me faisait plus de mal qu'autre chose. Je me suis levé du canapé reprenant mes affaires et me rhabillant. Je n'avais pas à rester ici, elle avait eu ce qu'elle voulait. Elle est moi de temps en temps? … je l'ai regardé me demandant si elle était sérieuse ou si elle se foutait de moi. J'ai fini par lui répondre assez froidement:
« Tu as proposé ça aussi avec Dragan je suppose. Je ne suis pas un sex-toy alors ne compte pas sur moi.»
Au moins ça avait le mérite d'être clair, je me sentais humilié et tellement stupide de lui avoir avouer ce que je ressentais vraiment, quand on joue avec elle on est traité de salaud, mais quand c'est l'inverse c'est parfaitement normal. Je crois qu'on aura tout fait ce soir et on est revenu au point de départ, la dispute et les reproches. Ça craint un peu et ce n'est pas ce que j'étais venu chercher. Je ne sais plus si au final j'ai bien fait ou pas de venir, en quelques instants le moment magique est devenu poussière. Elle ne savait pas quoi faire, il était temps qu'elle grandisse un peu et qu'elle assume ses responsabilités, tout comme ses sentiments, quand au fait de m'énerver c'était déjà trop tard. Je m'étais rhabillé vite fait et j'étais sur le point de partir, je l'ai regarder avant de dire:
« Tu ne sais pas ce que tu viens de perdre.»
Je ne pensais pas que ça faisait autant de mal de se faire jeter si facilement. J'étais passé de heureux à malheureux en un quart de seconde. J'ai attrapé une cigarette dans ma poche et l'ai allumé alors que j'étais encore chez elle, je n'allais pas rester de toute façon, j’espérais juste qu'elle me retienne en sachant très bien qu'elle n'allait pas le faire.
Dernière édition par Darcy C. Davenport le Mer 5 Fév - 21:31, édité 1 fois
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Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Mer 5 Fév - 19:48
Quand la jalousie s'en mêle
Feat. Lucie & Darcy
Ce qu'elle avait redouté le plus était arrivé et c'était même pire que tout. Avant même qu'elle ait pu achever son explication, pour la rendre moins crue, Darcy s'était déjà levé et prenait ses vêtements pour se rhabiller. Nue et plantée sur son canapé, Lucie, stupéfaite, mais loin de ne pas le comprendre, resta un moment figée sur le vieux cuir. Que venait-elle de faire ? Une belle bourde. Ses mots étaient sûrement très mal choisis. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas, mais qu'elle ne pouvait pas. Lucie était de ces personnes qui avaient besoin de temps pour avancer et pour se poser, suffisamment de temps pour se poser avec équilibre, sans manquer de chuter dans la minute qui suivait. Pourtant, apparemment, la patience n'était absolument pas l'une des qualités de Darcy, et ce n'est que maintenant qu'elle le comprenait. Seulement, le voir aussi brutal avec elle, quoique d'une façon elle l'avait peut-être été aussi, ne le desservait pas vraiment. Même, ses mots firent pis que pendre. Tandis qu'elle ramassait sa robe pour l'enfiler, elle eut l'impression de se prendre un coup de poignard. « Parce que tu me prends pour une salope maintenant ?! Non mais je n'y crois pas ! Tu te rends compte que tu es jaloux d'un homme avec qui je n'ai pris qu'un café et passé une partie de soirée ? C'est quoi cette jalousie maladive qui ne rime à rien ?! Je te demande du temps, pas que tu sois un jouet ! En plus ça ne m'amuse franchement pas. Mais apparemment tu as trop sale caractère pour m'en accorder du temps, si tu n'étais pas aussi borné, tu aurais compris, et on aurait pu faire ça en douceur ! Ce n'est pas parce qu'on se serait arrêtés là pour l'instant que je serais allée voir ailleurs et que j'aurais couché avec d'autres hommes ! » hurla-t-elle, blessée.
Et le fait qu'il ajoute une seconde pique ne l'aida pas à se calmer, même, les larmes qui lui montaient aux yeux commençaient même à les lui brûler, mais hors de question qu'elle pleure devant lui, il ne le méritait certainement pas. Elle venait de se donner à lui et ce n'était pas rien. Cependant, il en voulait toujours plus, tout de suite. Lui tendre la main revenait à ce qu'il lui prenne le bras entier, et ça, elle ne l'acceptait pas. Insinuer en plus de ça qu'elle n'avait aucune considération pour lui, et la faire chanter en lui assurant qu'elle y perdrait beaucoup... La seule chose qu'elle venait de perdre en tout cas, c'était son sang-froid. « Puis arrête de toujours ramener Dragan à la conversation bon sang ! Tu n'auras qu'à lui demander, tu verras bien qu'il n'y a rien entre lui et moi, mais maintenant que j'y pense, peut-être qu'il aura meilleur caractère que toi ! ». Ce devait être la juste part des choses, une sorte de duel ou de match de tennis. Quand l'un faisait mal à l'autre, l'autre renvoyait la balle à l'un et ainsi de suite.
Comment baser une relation solide sur des disputes incessantes ? Si Lucie ne souriait ne serait-ce qu'à un seul de ses collègues, même innocemment, Darcy viendrait-il sauter à la gorge de cette personne ? Ce n'était pas possible, ce serait même invivable. D'accord, il y avait tout un engrenage de loyauté et de fidélité à avoir, mais encore, elle songea au fait qu'ils n'étaient pas ensemble, et qu'après tout ça, ils avaient encore moins de chances de l'être. Excédée, elle siffla entre ses dents serrées sa phrase en Français. « C'est ça, sors de chez moi, dégage ! Ca me fera les pieds ! La garce que je suis va s'enfiler son bol de céréales et finir sa nuit en riant tel un petit diable ! Me manque plus que les cordes sur la tête et le trident ! Va-t-en ! » lâcha-t-elle, avant de se laisser tomber dans son canapé, la tête entre les mains. Un moyen de se calmer, il lui faudrait vraiment un moyen de se calmer avant sa reprise de service. Hors de question de faire pâtir ses patients pour un imbécile pareil ! Elle avait peut-être été méchante sur ce coup là, mais elle ne le regrettait pas, du moins pas sur le moment.
Les garces aussi ont un cœur, et le sien venait de se trouver une nouvelle raison de ne pas tomber amoureux.
Sujet: Re: Quand la jalousie s'en mêle. ft Darcy Mer 5 Fév - 21:32
Lucie & Darcy
« Citation qui va bien ! »
Je m'y reprendrais à deux fois avant de dire à une femme que je l'aimes, au moins ça m'aura appris quelque chose. Je suis assez énerver et j'écoute à peine ce qu'elle me dit. J'ai levé les yeux au ciel lorsqu'elle crois que je la traite de salope, non mais n'importe quoi. Je n'ai jamais dis-ça. Tout de suite les grands mots. Prendre du temps … est-ce que ça aurait seulement servi à quelque chose? Surtout si elle n'est pas sur d'avoir des sentiments sincères pour moi, je ne suis pas certain que ça aurait servit à quelque chose. Elle n'aurait jamais du me laisser l'embrasser. C'était une erreur. Oui j'ai un sale caractère, je le sais bien, je suis sur protecteur et énormément jaloux. Je ne supporterais pas d'attendre et de voir qu'elle côtoie d'autres hommes. Ce n'est pas la peine d'y penser. Elle aussi s'est rhabiller, ça a été si facile de lui enlever cette robe et de se retrouver dans son canapé, que j'ai presque envie d'aller l'embrasser à nouveau, mais il ne faut pas compter sur ça. Je ne me ferais pas avoir deux fois.
« Je n'irais pas m'abaisser à lui demander son avis et une dernière chose. Ne m'appelle plus jamais Darcy!»
Ça ne voulait peut-être pas dire grand chose pour les autres, mais ceux qui connaissent mon prénom sont rare et je ne laisse pas grand monde m'appeler comme ça, alors ça aurait de l'importance pour elle. Il ne faut pas me redire deux fois de dégager. J'ai bien compris ce petit mot français qu'elle prononce avec son si bel accent, mais ce n'est pas vraiment le moment de penser à ça. J'ai enfumé un peu son entré avec ma cigarette avant de la regarder une dernière fois et de m'en aller définitivement. Je ne suis sans doute pas près de la revoir. J'ai transplaner l'instant après avoir mis un pied hors de chez elle. Je suis arrivé près du château, il me fallait marcher encore, ça me calmerait les nerfs, j'avais très envie casser quelque chose ou de frapper. Il faudrait que j'attende d'être dans ce qui me servait d'appartement avant de pouvoir le faire, mais il valait mieux que je croise personne que ma colère pourrait toucher.