When i was a little girl ...
• JUILLET 2052 - Il y avait du brouillard, vous savez, ce brouillard matinal annonçant une journée au ciel immaculé, une journée où le soleil tape si fort que la chaleur est presque insoutenable ! Cinq heures du matin, l'hôpital sainte-mangouste est en effervescence, une dizaine de sorciers ont été touchés par un sort qui a mal tourné, des blesser dans chaque coin de l'hôpital, l'on n'a pas connu ça depuis l'époque noir du seigneur des ténèbres ! Et c'est dans ce chaos, cette panique qui n'a pas lieu d'être que miss Eileen décida de pointer le bout de son petit nez. C'est à cinq heures précise que les cris du nourrisson résonnèrent dans la petite chambre sous le regard émerveiller de monsieur et madame Steadworthy. Et puis, elle entre dans la chambre, toute petite, toute mignonne, elle n'a qu'un an et elle regarde Eileen avec de grand yeux, elles ne comprennent pas, elles ne savent pas qu'elles seront bien plus tard inséparables. On dit que lorsque l'on rencontre son âme sœur pour la première fois, on s'en souvient toute sa vie, mais c'est faux, on peut rencontrer son âme sœur sans même s'en rendre compte et bien plus tard ne pas imaginer une seule seconde sa vie sans cette personne. "
Morrigan, je te présente ta cousine. Eileen Daenerys Steadworthy." Un sourire illumina le visage de celle-ci qui tendit les bras vers le petit bébé qui venait de naître. Une steadworthy était née, l'unique fille du plus jeune fils de la famille, petite princesse de sang-pur, elle ne quitta pas un seul instant Morrigan du regard, qui en fit autant comme pour créer un lien indestructible sans même le savoir.
• AOUT 2060 - "
C'est Morri !!!" Hurlant comme une furie Eileen dévala les escaliers et se jeta dans les bras de sa cousine. Avant que celle-ci eût le temps de saluer sa tante, la jeune fille prit sa cousine par la main et l'entraina dans l'immense jardin entourant la vaste propriété des Steadworthy. Un large jardin fleuri s'étendait sur quelques mètres à l'orée d'une petite forêt où son père apparu saluant les deux jeunes filles d'un baiser sur la joue. "
Eileen, soit sage et n'embête pas te cousine ! Et n'oublie pas, on ne s'aventure pas dans la forêt, le jardin est bien assez grand ! " Un sourire malicieux s'étala sur le visage de la petite tête blonde. Du haut de ses 8 ans, Eileen était une véritable tempête, l'opposé total de Morrigan qui d'un calme olympien se laissait emporter par la pile électrique insatiable qu'était sa chère petite Eileen. Inséparable, bien que différente, se complétant comme deux âmes sœurs. Monsieur Steadworthy disparu bientôt dans la demeure familial et Eileen en profita pour attirer avec elle sa cousine vers l'orée de la forêt. "
Mais c'est interdit Eileen !" Une moue boudeuse s'afficha sur le visage de la petite blonde, fronçant les sourcils de mécontentement. "
Oh allez, rien qu'un peu, ils ne se rendront même pas compte que nous y sommes allées ! Et puis papa m'a dit qu'il y avait des gnomes et ça doit être marrant de les attraper !" Trépignant sur place, Eileen tira la manche de sa cousine et s'enfonça dans la forêt. Elle était ainsi, vivante, insouciante et inconsciente. Morrigan, fini par suivre sa cousine, elle n'avait ni le choix, ni l'envie de laisser sa cadette se perdre dans la forêt, et savait pertinemment que Eileen ne démordrai pas de son idée ! "
Si l'on se fait disputer par ta faute ..." La menace resta en suspens, Eileen avait disparu, elle n'était plus en vue. "
BOUH !!!" Morrigan sursauta, apeuré par la blague stupide de sa meilleure amie. "
Tu es vraiment, mais vraiment ..." L'insulte ne put sortir, les rires de Eileen inondant la forêt d'une joie de vivre presque malsaine, Eileen était une parfaite petite garce mais son visage d'ange lui enlevé tout aspect vil. Elle attrapa Morrigan par le bras et l'attira pour une ballade interdite dans les bois.
• SEPTEMBRE 2063 - "
C'est long Morri ! On arrive bientôt ?" Une moue boudeuse de petite fille impatiente illuminée le visage d'Eileen. Dieu qu'elle détestait attendre, ce qui pouvait être pire pour elle que de ne pas avoir ce qu'elle voulait s'était d'attendre avant d'avoir ce qu'elle voulait. Sa baguette en main, elle la faisait tournoyer entre ses doigts, prenant de temps en temps une dragée surprise de bertie crochue. "
Beurk ! Citrouille ! J'ai vraiment jamais de chance !" Eileen s'agaçait de la moindre petite chose et Morrigan assise en face d'elle gardait un calme presque trop parfait, sous les plaintes constantes de sa cousine. "
J'espère que j'irai à Serpentard ! Où alors dans ta maison, non ... En faite non, car si les gens y sont aussi drôles que toi on n'est pas sorti !" Un petit rire s'échappa des lèvres de la jeune fille, elle aimait bien chercher un peu sa cousine, histoire d'essayer de la faire réagir et la sortir de son calme presque intouchable. "
Tant que je ne suis pas dans une maison infester par ses satanées sang-de-bourbe !" Elle fronça les sourcils, en vérité Eileen n'avait qu'une seule chose en tête ne pas avoir à supporter ou côtoyer la vermine des moldus. Elle avait été élevée ainsi, dans une haine naturelle et familiale des humains lambdas sans aucun pouvoir magique. Elle fixa Morrigan. "
Tu m'écoutes ? Il y a beaucoup de née-moldu à Serdaigle ?" Le train s'ébranla avant que sa cousine est pue lui répondre, et le château se dévoila bien vite aux yeux ébahis d'Eileen qui quitta sa cousine pour se diriger vers les barques. Secouant de droite à gauche le petit bateau, Eileen ne tarda pas à faire tomber l'un de ses camarades et son rire se perdit dans l'immensité de l'eau du lac alors que le garde-chasse allait récupérer le malheureux. Bientôt il fallut descendre et grimper les marches du château. Les portes s'ouvrirent puis une autre porte et se dévoila la grande salle, ses bougies flottantes, son ciel étoilé, ses tables pleines de sorciers aux couleurs de leurs maisons. Eileen chercha Morrigan du regard, un sourire illumina son visage à la vue de sa cousine. On commença l'appel. "
Eileen Daenerys Steadworthy." Tremblante, exciter et sautillante, je grimpai sur le tabouret, le choixpeau se posa sur ma tête et j'attendis le verdict et très vite il tomba. "
SERPENTARD!" Un sourire illumina mon visage, un mélange de joies extrême et de peine de ne pas me retrouver à la table de ma chère cousine, mais nous étions différentes et ma répartition était le parfait exemple, je m'assis auprès des miens. Poudlard la tempête est là !
Tu en peux pas forcer les gens à t'aimer ...
UNDERCO'
... mais tu peux les forcer à te craindre.
UNDERCO'