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| Sujet: Vacance de noël | Voulez-vous devenir ma femme ? | feat Eileen Mer 26 Fév - 20:23 | |
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La colère. C’était tout ce que ressentait Richard en ce moment. Il avait été obligé de rentrer chez lui pour les vacances de noël parce qu’il allait se –ce mot lui donne la nausée- fiancer. Et en plus, il avait été odieux avec Lily Rose alors qu’il ne le souhaitait pas. Richard poussait un grand soupir avant de se regarder dans son miroir de chambre. Un elfe de maison était venu lui apporter un costume noir et vert, rappelant sa maison à Poudlard, et lui avait annoncé que la famille Steadworthy venait dîner pour les échanges de bagues de fiançailles. Sa mère l’avait forcé il y a quelque jour pour aller acheté une bague qu’il allait lui offrir. Il avait eu envie d’hurler, mais il y était obligé. Et ça, ça l’agaçait profondément.
Richard portait donc son costume et avait l’écrin dans sa main gauche. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il allait faire aujourd’hui. Il n’avait que dix-sept ans, et il allait se fiancer à la meilleure amie de sa peste de cousine. Il replaça bien ses cheveux avant de descendre accueillir la famille qui allait arriver. Son père lui fit une remarque sur son maintient qu’il voulait irréprochable. On sonna, un elfe de maison ouvrit la porte et la famille de sa promise entra dans le vestibule. Richard coupa sa respiration, de peur de s’emporter. Mais à la vue d’Eileen, il ne put s’empêcher de la toiser. Son père lui lança un regard de reproche et lui fit signe de s’approcher. Il fit un baise main à la mère d’Eileen et une poignée de main bien ferme à son mari.
« Ravi de vous revoir, Madame et monsieur Steadworthy. Eileen, c’est toujours un plaisir. Veux-tu que je retire ta cape ? »
Il lui lançait un sourire séducteur, qui le dégouta au fond de lui. Jouer cette comédie le répugnait. Mais il ne devait pas faire honte à sa famille, les Anderson avait un bien trop grand prestige. Et même si beaucoup comme les Malefoy ou les Parkinson l’ont perdu après la guerre, rien n’a été reproché aux Anderson. Pourtant, ce n’était pas des saints. Les cachots peuvent même en être la preuve vus l’odeur de mort et de souffrance qui y régnait. Il y a longtemps, pour s’amuser, les arrières grands parents de Richard emmené des moldus dans ces cachots, les violaient, torturaient puis tuaient juste pour le plaisir.
Monsieur Anderson indiqua à son fils que le dîné n’était pas encore prêt alors qu’il pouvait emmener Eileen dans sa chambre pour patienter.
« Si Mademoiselle veut bien me suivre. »
Richard alla donc dans sa chambre, sans faire attention à ce qu’Eileen le suive. Il devait discuter avec elle, savoir si c’était elle qui était derrière cette future union. Une fois entrée dans la chambre, il se retourna vers elle et ferma la porte. Il lança le sortilège d’insonorisation avant de la regarder avec un air froid.
« C’est quoi que c’est conneries ?! C’est de ta faute c’est ça ?! »
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| Sujet: Re: Vacance de noël | Voulez-vous devenir ma femme ? | feat Eileen Lun 10 Mar - 17:43 | |
| « Eileen, arrête de faire la gueule, s’il te plaît. » Non mais et puis quoi encore ? Je venais d’apprendre que j’allais me fiancer à un garçon dont je n’étais pas amoureuse, avec qui je ne sortais pas alors que je ne suis pas le genre de fille à savoir tenir de longue relation. Surtout que je ne croyais absolument pas en l’amour et en ces conneries de fiançailles, de mariages et de tout ce qui s’en suivait. Je soupirais, préférant ne pas exploser. Mes parents connaissaient déjà mon point de vue sur ça et ils savaient parfaitement que je n’étais absolument pas d’accord. Non mais franchement, j’allais passer pour qui chez les Serpentard moi ? En tous cas, sur le chemin qui séparait ma maison de celle des Anderson, je ne décrochais pas un mot à mes parents. Certes, je pouvais passer pour une gamine mais franchement, je n’étais vraiment pas d’humeur à leur parler. Se marier à seize ans et puis quoi encore ? J’étais beaucoup trop jeune pour ça. Même dans vingt ans, je me trouverais trop jeune pour ce genre d’engagement beaucoup trop sérieux pour moi. On arrivait alors devant chez les Anderson. Lorsque ces derniers nous firent entrer, je lançai un sourire tellement faux que n’importe qui aurait pu voir que je jouais les hypocrites. J’embrassais ensuite ses parents avant qu’il ne me dise sur ton séducteur s’il pouvait prendre ma cape. Sa comédie, bien qu’elle soit extrêmement bien jouée ne prenait pas avec moi. Je lui tendis néanmoins ma cape sans rien dire. J’avais juste envie de partie en courant à vrai dire. Richard me convia ensuite à aller dans sa chambre. Je lui lançais un bref sourire avant de le suivre. Mais bordel, c’est quand que ce cauchemar serait terminé ? Il ferma alors la porte derrière moi. J’allais m’asseoir près de la fenêtre. Il lança le sort d’insonorisation et commença à m’accuser. Je levais les yeux au ciel et sur un ton froid, je balançais :
« Ma faute ?! Tu te fous de ma gueule là, j’espère ?!» Je marquais une brève pause avant d’enchaîner : « J’pense que j’ai été aussi surprise que toi d’apprendre que j’allais me fiancer avec toi et crois-le ou non ça ne m’enchante vraiment pas. »
Je le regardais dans les yeux, puis détourna les yeux ailleurs. Au moins, on était sur la même longueur d’onde. Je n’avais pas envie de me fiancer avec lui, il n’avait pas non plus envie de se fiancer avec moi. Toujours sur le même ton glacial, j’ajoutais :
« On fait quoi ? Parce que qu’on se le dise, il est hors de question que je me fiance avec toi ce soir. Et je me moque complètement de ce que les parents pourront dire ou penser… »
Je ne savais pas si Richard allait me suivre sur ce coup. Après tout, dans ce genre de situation, il vaut mieux s’entraider qu’être chacun de son côté. Je posais mon regard sur lui, attendant une réponse de sa part. Je voulais qu’ils comprennent que je n’avais vraiment pas envie d’avoir une bague au doigt ce soir. Ca voudrait dire qu’il faudra que je sois fidèle à un garçon pour qui je n’ai pas de sentiment. Ca voudra aussi dire qu’il faudra que j’arrête de regarder les autres et il faudra aussi que j’arrête de draguer n’importe qui. En d’autre terme, j’allais vivre l’enfer sur Terre si je me mariais avec lui aujourd’hui.
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