Je viens d'arriver il y a peu de temps au bar et nous avons déjà pas mal de monde. En même temps nous sommes le week-end et c'est là que les gens sortent même si le danger rôde. De plus on approche doucement de la période de Noël alors les gens commencent à faire leurs emplettes qui seront déposés au sapin dans quelques semaines. Je pense qu'il préfère sortir tôt le matin et rentrer avant que la nuit tombe et faire des mauvaises rencontres... Tiens en parlant de mauvaises rencontres voilà un client que je hais qui vient d'entrer dans le pub. Je suis certaine que c'est un mangemort mais je n'ai aucune preuve... Sinon c'est clair et net que je me ferais un plaisir de le balancer au ministère... Quoique je ne connais pas son nom.

Je suis derrière le bar, comme toujours, quand il fit irruption sur mon lieu de travail et il m'appelle Mademoiselle l'impur . Je n'aime pas ça. Je me demande comment il a su que j'étais une née moldue.... Bon je me dis que s'il avait voulu me tuer il l'aurait déjà fait depuis longtemps mais j'étais prudente avec ce gars! Mais pas question que je me laisse faire.

" Si j'étais vous je fermerai ma gueule avant que je ne crache dans votre chocolat chaud avant que je vous l'amène ou mieux que je le verse sur votre tête dans lequel il n'y a probablement pas grand chose d'ailleurs."

Je déteste qu'on me provoque et encore moins gratuitement. Il est hors de question que je serve ce sorcier à moins qu'il ne retrouve la raison et qu'il soit un minimum poli. J'acceptai encore les clients qui ne disaient pas bonjour, merci, au revoir mais pas ceux qui m'insultaient à peine entré et qui en plus était sexiste.

Je reprends mon boulot comme si rien était. S'il n'était pas bête il comprendrait qu'on pouvait avoir certaines choses dans la vie avec un minimum de politesse... Je servis quelques clients qui étaient devant moi au bar. Il était encore tôt mais ça ne dérangeait pas certaines personnes de boire du whisky pur feu ou d'autres boissons assez fortes.

De temps en temps je jetai quand même un coup d’œil à cet homme sombre pour vérifier qu'il ne faisait rien de répréhensible et qu'il ne dérange pas les autres clients. Il allait pouvoir attendre encore un moment pour avoir quelque chose à boire s'il ne se révélait pas être plus correct avec moi et les autres gens.

Je soupire une nouvelle fois quand je l'entendis dire quelque chose dans une langue étrangère qui m'est inconnue. Néanmoins je sais très bien que ce n'est pas un compliment. Il voudrait probablement que je lui demande une traduction ou que je l'agresse verbalement pour m'avoir insulté dans une langue que je ne comprends pas mais j'en fais rien. Je continue de travailler comme si rien était. Je suis quelqu'un d'assez explosif, qui a toujours quelque chose à dire quand on la cherche mais avec ce genre d'énergumène j'ai compris qu'il cherchait l'attention et que cela. Si je l'ignorai il serait encore plus frustré.

Voilà qu'il était entrain de me traiter de féministe et de femmes moldues puisque d'après lui il n'y avait qu'elles qui se battaient pour leur liberté. Bah croyez moi qu'à cet instant j'étais fière d'être une née moldue si nous étions les seules à l'ouvrir devant des hommes qui avaient un trop plein de testotérone.  Une nouvelle fois je ne réponds pas.

S'il veut jouer il va perdre car je vais faire comme s'il était invisible. Je le menaçai de cracher dans sa boisson s'il continuait à me provoquer. Il ne tarda pas à m'expliquer que si je faisais cela j'aurais de gros problèmes. Je lui offris un magnifique sourire et je répondis:

"Je suis une habituée des gros problèmes, un de plus, un de moins... Ca ne fait pas trop de diffèrences à mes yeux."

Je me mis à servir les gens autour de moi qui attendaient depuis un petit moment maintenant. Il était hors de question que je serve ce sorcier si ce dernier ne me présentait pas des excuses correctes. Bien sûr il ne serait probablement pas content, mon patron non plus si ça lui remontait aux oreilles mais hors de questions que je me laisse marcher sur les pieds une seconde de plus. J'avais moi aussi une fierté et je n'allais pas laisser ce sorcier l'écraser ou s'asseoir dessus.

J'étais bien décidée à l'ignorer quoiqu'il fasse. Il y a bien un moment où il allait perdre patience et où il déciderait d'aller boire son chocolat ailleurs où le service serait meilleur.

Sa façon de me considérer comme un problème est plaisante, mais elle m’éprends, ce n'est pas moi le problème, c'est bien elle. Ils se croient vraiment permis de tout. Comment peut-elle se regarder dans un miroir sans avoir honte, sans éprouver une gêne? J'aurais honte à sa place si mes parents avaient étés moldus. J'aurais tout fait pour qu'on ne m'associe pas à eux, comme Gabriel à voulu le faire. Il n'a pas vraiment réussi sont plan et je crois qu'il faudra que j'ai une discutions avec Islay pour discuter de son sort, mais quoi qu'il en soit il a au moins essayer de faire quelque chose, pour ça je le considère désormais comme l'un des notre, à part entière.

« Je suis un problème? Vous vous trompez. Le seul problème ici c'est vous et vôtre insolence.»

La voix plus sèche, tout ça ne s'annonce pas si bien que prévu. Je n'ai plus vraiment envie de jouer. Elle n'est pas si répondante, pas autant que je me l'étais imaginé. Je suis déçu. Elle m'ignore, c'est tout ce qu'elle trouve pour m'éviter? C'est pathétique. J'aurais mieux fait à sa place, mais heureusement je ne suis pas à sa place. Lorsqu'elle revient vers moi je l’attrape par le poignet, me lève et lui murmure à l'oreille:

« Eh bien, vous n'êtes pas aussi rentre dedans que je me l'étais imaginé, je suis déçu et ça ne me m'amuse plus.»

Je suis bien décidé à la provoquer. Elle à l'air d'être du genre à aimer les mauvais garçons comme moi. Je peux très bien jouer de ça aussi pour qu'elle me montre de quoi elle est capable, mais je crains que mes espoir ne soient faussés. Je me suis visiblement trompé sur son compte. Je devrais savoir que les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes. Je me suis déjà fait avoir par le passé, pourquoi serais-ce différent aujourd'hui ? J'attends qu'elle réponde, qu'elle fasse quelque chose, sans quoi je la jugerais incapable et cible incontesté de mes provocations, quoi qu'il arrive elle sera une cible.

Okay je n'étais pas le genre de fille à avoir ma langue dans ma poche mais là je n'avais même plus envie de répondre. Ce gars me fatiguait franchement et même si c'était un client j'avais envie qu'il se casse et qu'il ne revienne jamais. Il se croyait tout permis et j'arrivais pas à comprendre pourquoi. Il était sorcier pur ou un truc comme ça et alors? Il allait bien aux toilettes comme nous, il mangeait comme nous... Enfin bref y avait pas grand chose de diffèrent et lui et moi enfin si, il était con et chiant et j'avais envie de le baffer.

" Okay je vais devenir vulgaire là. J'ai juste envie que vous fermiez votre gueule et si vous pouviez dégager de cet établissement ça serait encore mieux."

J'allais probablement m'attirer des problèmes mais je n'étais plus à ça prêt dorénavant et je n'allais pas me laisser marcher sur les pieds par un gars qui avait des problèmes d'égo. Okay voilà maintenant qu'il était déçu, que je n'étais pas assez rentre dedans pour lui. Je souris. En gros il était entrain de chercher la confrontation. C'est ça qu'il disait? Mon dieu il ne devait pas avoir grand chose à faire pour venir chercher une serveuse dans un bar et la faire chier.

" A mon avis vous devriez revoir votre emploi du temps car vous devez carrément vous faire chier si vous venez ici juste pour m'emmerder, me provoquer et voir comment je réagi... J'aimerai pas être à votre place. Avoir rien à faire, ne pas avoir d'ami avec qui boire un verre... On se demande pourquoi d'ailleurs... Juste peut être parce que vous êtes imbuvable."

Je me déplacai jusque sa table en prenant mon temps. Je lui retournai une gifle comme j'en donnai peu souvent. Franchement il n'y avait pas besoin de baguette magique pour gifler quelqu'un et parfois ça faisait plus mal qu'un sort et ça vexait plus.

" Ca c'est pour mon insolence qui vous en dit des choses et maintenant je vous invite à sortir toute suite avant que je m'énerve vraiment. Par rapport à vous moi j'ai des trucs à faire, j'ai au boulot ici. Allez vous dorez la pillule ailleurs, loin d'ici."

Je n'allais pas continuer à faire profil bas, à me faire insulter. Je voulais que ce sorcier dégage et illico-presto. Je n'hésiterai pas à me faire aider par je sais pas qui encore mais je trouverai. Je ne continuerai pas de travailler dans ces conditions là et je n'avais aucune envie qu'il revienne ultérieurement.

"Et ne revenez jamais, vous n'êtes pas le bienvenu."

J'ai réussi, elle se met en colère et devient vulgaire. J'aime quand les femmes deviennent vulgaire. Ça leur donne tout leur charme. Je suis un grand malade, c'est ce que vous vous dites, eh bien oui peut-être, en quoi est-ce un problème? Il faut de tout pour faire un monde. Elle s'attirera des problèmes avec tout ça, c'est pile ce que je voulais. Je mets un peu de piment dans ma vie. Je souris lorsqu'elle me fit remarquer que je devais m'ennuyer pour vouloir emmerder et bien la vérité est que oui je m'ennuie. Avec un petit rire narquois je lui réponds :

« Vous avez tout à fait raison, quand on est rentier on s'ennuie et on fait ce qu'on peut pour trouver une occupation.»

Elle devrait être fier d'attirer autant mon attention, un sorcier comme moi qui se souci d'une née moldue comme elle. Je n'ai de l'attention pour elle que parce qu'elle est une traître à son sang. A notre sang à vrai dire, j'ai toujours pensé que les gens comme elle sont des parasites. Elle n'a pas l'air d'apprécier mes remarques et m'envoie une gifle qui me fait tressaillir, de rage plus que de peur. Je ne me laisserais pas impressionné par une simple baffe. Elle n'est même pas capable d'utiliser sa baguette magique pour un combat et se bat comme une moldue, c'est affligent. Je me lève et la toise du regard ne la quittant pas une seule seconde et sortant ma baguette d'un geste vif :

« Vous n'êtes même pas capable de vous battre comme une sorcière. Vous devriez avoir honte.»

Il fût un temps ou ce bar était rempli de malfrat, de personnes qui pensaient comme moi mais, ce temps semble révolu. Elle sait à peine se servir de sa baguette, pourquoi me caserais-je la tête pour elle. Elle n'en vaut vraiment pas la peine. Je m'attirerais des ennuis plus qu'autre chose si je l'attaque mais, d'un autre côté, je suis intouchable et j'ai assez de gallions et de noises pour me sortir des pires affaires. Je lui lance donc un expeliarmus espérant qu'il la touchera et que les autres clients dans se bar comprendrons à quel point on ne m'insulte pas et à quel point je n'ai peur de rien.

J'avais envie de tuer ce sorcier en face de moi mais évidemment je ne le ferais pas. Je ne suis pas une meurtrière, loin de là. J'avais peut être fait des choses répréhensibles dans ma vie mais je n'avais jamais pensé à faire un truc comme ça. Bref j'en avais marre de le voir et j'avais qu'une envie... Qu'il parte, qu'il quitte le bar dans lequel je travaillais et cela de façon définitive. Voilà maintenant qu'il était entrain de m'expliquer qu'en effet il s'ennuyait puisqu'il était rentier. Je levais les yeux au ciel.

"Vous avez bien de la chance."

Moi aussi j'aurais apprécié rester chez moi à rien faire et en sachant que je n'aurais aucun problème pour payer mon loyer et manger à la fin du mois. On avait pas tous la même chance dans la vie. En même temps je savais que j'aurais pu avoir pire aussi. Enfin bref.

Voilà que je venais de le gifler parce qu'il m'agaçait terriblement et il me lança que je ne pouvais même pas me défendre comme une sorcière. Il voulait que j'utilise ma baguette magique.... C'était utiliser notre baguette qui s'était trop facile. J'étais une sorcière, j'adorai utiliser ma baguette mais là j'avais envie d'utiliser mes poings ou plutôt ma main pour m'exprimer... ca me faisait beaucoup bien, ça me permettait de me défouler.

Je commençai à prendre peur quand il sortit sa baguette. J'allais me prendre un sort de plein fouet et je savais aussi que je ne pouvais pas attaquer... Le client n'eut pas le temps de balancer son sort puis que quelqu'un intervint. La baguette disparu des mains du client pour venir s'envoler dans les mains.... De Grayson. Mon dieu, lui? Ici? Je ne m'étais pas attendue à ce qu'il soit là mais au moins pour une fois il allait servir à quelque chose, être utile. Il se présenta rapidement et demanda ce qui était entrain de passer.

"Oh monsieur Grayson Jerricho pour une fois tu arrives au moment bon. Ce monsieur n'a pas accepté que je le gifle après qu'il m'ait insulté de tous les noms et qu'il m'ait manqué de respect. Si tu pouvais le sortir d'ici et partir avec lui ça serait parfait... Ma journée pourrait reprendre son cours et peut être se terminer mieux qu'elle n'a commencé"

Je ne connaissais pas Grayson Jerricho depuis bien longtemps mais c'était naturel pour moi de le tutoyer car il n'était pas bien vieux... Et puis bon j'étais contente car il me laissait de la liberté. Je ne le voyais pas tous les jours, une chose de bien pour moi qui aimait mon indépendance et qui n'aimait pas rendre des comptes.