Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii
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Sujet: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Jeu 15 Aoû - 18:27
prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec.
Les disputes entre frère et soeur n'étaient pourtant pas fréquentes chez les Hemingway, néanmoins, ce matin là n'était pas de tout repos chez la Gryffondor. Robin l'avait tout bonnement mis en retard pour une brève histoire de gilet.. de gilet ! Qu'est-ce que les autres se fichaient de savoir s'il était préférable d'enfiler un chandail gris souris ou d'un bordeau mêlé à une légère teinte rosée. Non, personne ne s'en préoccupe, absolument, personne. Certes Amber ne sortirait jamais de son dortoir sans être sûre que ce qu'elle portait lui aille parfaitement, mais elle ne partait pas déranger le reste du château pour savoir si ça lui correspondait. Peu importe, en tout cas, il s'en était pris à elle et elle se rendit en retard à son cours de potions et Ô combien elle déteste ce professeur, cette salle et tout ce qui peut se rapporter à ce cours sinistre.
Elle n'était pas à l'heure ! Elle, cette fille portée sur les études comme si sa vie en dépendait, je ne vais pas vous mentir, son esprit de compétition joue également et ça ne lui fait pas de mal, mais jamais, elle ne s'était permis de louper ne serait-ce que deux minutes de cours. C'était la dernière salle dans laquelle elle se rendait pour aujourd'hui, son frère n'en avait que faire, il avait rangé ses bouquins depuis un bout de temps et se dirigeait vers son nouveau rendez-vous, nouveau car il semble que ce dernier s'est fixé de nouvelles conquêtes chaque semaine depuis un mois à présent. Amber en avait vu défiler, elle ne comprend pas pourquoi son frère ne s'engage pas dans une relation sérieuse ou plutôt pourquoi il ne se décide pas à mettre son égot de côté pour parler à Ava de ce qu'il ressent. Oui, presque la moitié de l'école trouve leur comportement digne de celui d'un vieux couple qui se chamaille.
Tout ça pour en venir au fait, qui fut répété un bon nombre de fois, qu'Amber était en retard à son cours de potions. La lionne n'est pas timide, certainement pas non, mais les regards qui se posent sur elle lourdement alors qu'elle ne le souhaite pas, ça elle ne le supporte pas. Elle prit une longue inspiration et frappa trois fois à la porte, deux auraient été trop brusques se disait-elle. La voix grinçante et nonchalante de son professeur se fit entendre et elle entra à petits pas vers lui. Il lui indiqua d'un geste sec et rapide son pupitre et elle s'y précipita sans rechigner. Sans rechigner, il était déjà difficile pour elle de contenir sa colère face à son frère mais si en plus de ça elle devait se coltiner ce pauvre abruti de Nogarstein derrière elle. Elle posa brusquement ses bouquins sur la table de bois et soupira. Charlie souriait. Lui ? Lui sourire, il était rare de le voir sourire en présence de la jeune Hemingway, surtout à une distance aussi proche l'un de l'autre. C'était un sourire narquois, c'était d'ailleurs souvent présage de moqueries ou de mauvaises farces.
Tout ce qu'elle avait à faire à présent, c'était l'ignorer. Pas bien compliqué vous dîtes ? C'était sans compter le fait que le fils Nogarstein n'était qu'un crétin dénoué d'un incroyable talent pour humilier les autres et les mépriser par la même occasion et puisqu'il considère Amber comme un vulgaire parasite dont il doit absolument se débarasser.. Oui, l'épreuve n'était pas aussi simple qu'elle en avait l'air. Pour bien débuter le cours, le serpentard s'agitait à droite et à gauche afin de pouvoir parler à ses camarades en toute tranquilité. Vers le milieu de ce-dernier, il trouvait distrayant de lancer toute sorte de projectiles. Fort heureusement pour elle, la lionne n'avait pas cédée sous les multiples titilleries du vert et argent.
Ce n'est finalement qu'en fin de cours que la fille Hemingway ne put attendre plus longtemps afin de déverser sa fureur sur le bouclé. Le professeur présentait les choses importantes à retenir pour l'examen de fin d'année, Amber prenait comme à son habitude, des notes sur ce que son maître disait. Tâche qui, généralement, n'est pas bien compliquée à accomplir. Le serpentard bavardait depuis quelques minutes déjà et n'écoutait pas un traitre mot de ce qui pouvait se dire autour de lui. Alors que le moment était venu de parler de la partie la plus importante de l'épreuve de potions, cet imbécile se mit soudainement à crier, empêchant par la même occasion à Amber de comprendre les explications données.
« Mais par Merlin, tu vas la fermer abruti ? hurla la demoiselle à l'adresse du vert et argent.
- Miss Hemingway, malgré le fait que cette intervention pour le moins brutale était nécessaire, il me semble néanmoins que ce n'est pas à vous de rétablir le silence ici. Vous viendrez donc, ainsi que Mr. Nogarstein, ce soir en retenue. Deux heures seront tout à fait acceptables pour une perturbation telle que la votre. A présent, veuillez cesser de m'interrompre et asseyez-vous. »
Ainsi, se termina ce cours. Deux heures, deux interminables longues heures à patienter, et une soirée de gâchée, une ! Si elle le pouvait elle l'étranglerait avec la touffe de mouton qu'il considère comme ses cheveux. La lionne avança nonchalammant vers le troisième étage qui la conduirait à la salle des trophées. Oui, leur punition était d'astiquer tous les trophées de cette salle. Tous, sans exception. Elle s'adossa contre l'embrasure de la porte et attendit le meilleur partenaire que l'on puisse avoir pour travailler, ironie du sort, il fallait que le mot travail soit associé au nom de Charlie ce soir là.
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Dernière édition par Amber M. Hemingway le Mar 20 Aoû - 17:02, édité 1 fois
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Dim 18 Aoû - 21:17
Les cours de Potions... Ce n’était pas que Charlie n’aimait pas faire mumuse avec un chaudron, loin de là. Dès qu’il s’agissait de travaux pratiques, il était toujours le premier à répondre présent. Dans tous les domaines, il paraissait que le jeune homme était plutôt agile de ses dix doigts... Mais c’était un autre sujet et - bien qu’il soit sans doute passionnant et que le lecteur soit avide de détails croustillants - il nous faut malheureusement nous concentrer sur l’essentiel : à savoir le cours de potions du jeune Nogarstein. C’était un cours théorique, tout ce qu’il y avait de plus ennuyeux pour notre Serpentard un rien hyperactif. Il s’était calé dans un coin de la salle de cours à côté d’un de ses précieux bro et ne comptait pas en branler une de l’heure. Bien qu’il soit relativement doué en matière de branlette, mais là encore c’était un tout autre sujet.
Heureusement, il y avait cette imbécile d’Hemingway juste devant lui. D’ordinaire, il n’aurait pas été vraiment ravi d’avoir la parasite si proche de lui, elle polluait bien trop son espace vital, en plus de pomper sa précieuse magie telle une sale tique un peu trop coriace. Mais une fois n’était pas coutume, Monsieur Nogarstein était d’humeur festive et joueuse. Faire exprès de bavarder un peu fort, de commenter les fesses des autres filles en étant certain qu’elle entende et lui balancer des boulettes de parchemin dans les cheveux (humides de salive, sinon ce n’était pas drôle...), c’était tellement distrayant !
Que le prof se rende compte ou non de son petit manège, Charlie n’en avait pas grand chose à faire. Il s’en sortait très bien en travaux pratiques. Et puis il trouverait bien un intello sur qui copier les notes quand il en aurait besoin. En admettant qu’il en ait besoin un jour. Pour les ASPIC, peut-être... Mais il avait encore bien le temps avant de penser à ses examens de fin de cycle. Il avait déjà bossé pour ses BUSE l’année passée, il ne fallait pas non plus abuser. Un an de repos pour se remettre de ces émotions intenses, c’était la moindre des choses !
Bien évidemment, ce qui devait arriver arriva et le professeur le remarqua au moment même où il s’apprêtait à lancer une nouvelle boulette. Charlie fit alors un grand sourire (qui lui donnait encore plus l’air con que d’habitude), mais cela n’eut aucun effet. La sanction tomba, une retenue. Il haussa simplement les épaules. Ce n’était pas comme si c’était la première fois. Au contraire. Et le meilleur était encore à venir ! Car le jeune homme continua bien évidemment sa conversation hautement intéressante sur les bouches plus ou moins douées des filles de petite vertu (comme s’il y connaissait quelque chose en la matière...). Jusqu’à ce que Hemingway pète un câble. Evidemment, cela fonctionna à merveilles et il ne cacha pas son sourire lorsqu’elle se prit une retenue. Chacun son tour !
Le souci, c’était qu’ils allaient devoir la faire ensemble... Ça n’était pas vraiment prévu au programme à la base. Parce que se la coltiner pendant deux heures supplémentaires, ça n’allait pas être DU TOUT une partie de plaisir ! Quelle merde..., pensa-t-il en se renfrognant soudainement. La prochaine fois, il réfléchirait peut-être un peu avant de faire des conneries. Peut-être. Rien n’était moins sûr.
Le résultat de toute cette histoire, c’était que Charlie se retrouvait dans la salle des trophées en compagnie de sa « fiancée-tique ». Pour astiquer des trophées. Sans magie bien sûr. En ce qui concernait la partie astiquage, Charlie n’avait peur de rien. Il s’y connaissait bien. Parce qu’il était souvent en retenue, bien sûr, qu’allez-vous imaginer ? Hemingway était là, égale à elle-même, autrement dit avec un air stupide.
– Alors Hemingway, tu veux que je t’apprenne à astiquer des trophées ou ça va aller ? Non pas que je me porte volontaire pour quoi que ce soit, mais j’ai des potes qui seraient ravis que tu leur astiques le manche si tu vois ce que je veux dire...
Plus lourd, tu meurs. Paré de son sourire-canaille, Charlie poussa la porte de leur salle de retenue. Il récupéra une chaise dans un coin de la pièce, chaise qu’il traîna bruyamment derrière lui pour la mettre à un endroit qu’il jugeait plus approprié. Il s’assit tranquillement, les bras croisés derrière sa tête et ferma les yeux.
– Tu me réveilles quand t’as fini ?
Mais bien sûr...
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Jeu 22 Aoû - 16:43
prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec.
Une, deux.. Cela faisait déjà trois boulettes de papier couvertes de bave qu'Amber retirait de ses cheveux, mais combien est-ce que ce crétin en avait-il donc lancé. Adossée contre l'embrasure de la porte, elle tripotait ses cheveux en attendant l'arrivée de son cher camarade de classe. Charlie Nogarstein. Nogarstein, tient parlons en de son nom de famille. Amber n'a jamais su comment le prononcer, en y réfléchissant elle a toujours évité le moyen de l'inclure dans une phrase. Si elle veut l'appeler, elle lui trouvera un surnom ridicule ou offensant ou bien elle le surnommera Nogar, comme depuis sa plus tendre enfance bercée par les emmerdements de ce sale gosse.
Des bruits de pas se firent entendre, Charlie sans doute, qui d'autre se dirigerait à une heure aussi tardive vers la salle des trophées. Malgré cette évidence, la jeune Hemingway continuait à espérer qu'une autre tête que celle de cet abruti apparaîtrait devant elle ou que le vert et argent ne se présenterait simplement pas. Après tout, mieux vaut être seule que mal accompagnée, se répétait-elle. Depuis qu'elle s'était posée là à attendre que le serpent arrive, Amber ne cessait de penser à ces deux heures de colle, allaient-elles se déroulaient comme elle le souhaitait, dans le calme et la sérénité ou le mouton n'en ferait-il qu'à sa tête une fois de plus.
« Alors Hemingway, tu veux que je t’apprenne à astiquer des trophées ou ça va aller ? Non pas que je me porte volontaire pour quoi que ce soit, mais j’ai des potes qui seraient ravis que tu leur astiques le manche si tu vois ce que je veux dire... lança le bouclé, un sourire narquois scotché au visage, qui pénétra en premier dans leur salle de retenue.
- Tu sais, je doute fort que toi, tes amis pré-pubères et vos trois boutons sur le front puissent m'apprendre quoi que ce soit. Et puis soyons sérieux, ce n'est certainement pas vers toi que je me tournerai si je souhaitais m'instruire d'avantage, quelque soit le sujet. » répliqua la lionne en lui emboîtant le pas.
Le Serpentard s'empara finalement d'une chaise qu'il traîna bruyamment dans un coin de la pièce avant de s'y installer et de s'y reposer. Non mais, c'était une blague ? Cet imbécile de Nogarstein ne pensait tout de même pas qu'il passerait cette heure de retenue, assis là à se détendre et qu'il ne travaillerait pas.
« Tu me réveilles quand t’as fini ? » dit-il les bras croisés derrière sa tête de blaireau tout en fermant les yeux.
La rouge et or soupira et plongea sa main dans un des sceau afin d'y saisir une éponge. Elle se mit à frotter le premier trophée qui se situait à sa gauche. L'atmosphère était bien trop calme à son goût et Nogarstein qui ne foutait absolument rien. Elle se dégourdit les épaules et se racla la gorge. Oui, c'est ainsi qu'elle espérait attirait l'attention de Charlie pour qu'il se décide à l'aider, mais rien. Elle recommença une seconde fois, pas un seul mouvement ou moindre signe de présence, non absolument rien pour changer. Elle se redressa brusquement et se tourna vers lui.
« Bon tu comptes m'aider à les astiq.. hm, à les nettoyer ces trophées ou tu préfères que j'utilise des moyens radicaux pour que tu bouges ton cul ? »
Son regard était plongé vers cet idiot, cet incapable, le simple fait de le regarder lui donnait la nausée. Elle détestait Charlie, elle le détestait comme s'il était l'être le plus immonde, repoussant et ignoble qui puisse exister sur cette planète. Je n'exagère pas, elle l'étranglerait bien si elle le pouvait, d'ailleurs la dernière fois qu'ils en sont venus aux mains lors d'une de leurs nombreuses engueulades, l'étouffement du Serpentard n'était pas passé loin.
Désespérée, Amber attrapa l'un des produits et l'appliqua sur la surface du trophée. Extra brillance y était-il indiquait. Elle ralentit son mouvement et une bien étrange idée lui traversa l'esprit. Il ne voulait pas travailler, d'accord mais la lionne n'avait pas baissé les bras pour autant. Elle s'approcha de Charlie et poussa la chaise vers l'arrière. En un instant, le vert et argent s'était retrouvé sur le dos, tel une tortue empotée. Méthodes radicales vous dîtes ? ah ça oui. La lionne pressa la bouteille qui déversa son contenu visqueux et parfumé sur les bouclettes du garçon. Avant même qu'il est le temps de riposter, elle lui balança l'éponge qu'elle avait en mains.
« Au dos, il est écrit Extra Brillance, tu devrais me remercier Nogar, grâce à moi tes cheveux n'ont jamais été aussi beaux et soyeux. Alors maintenant tu prends cette éponge et t'astiques, après tout tu t'y connais non ? alors ça devrait pas être bien compliquer. »
Sur ces mots, elle lui adressa un large sourire hypocrite et tourna les talons.
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Dernière édition par Amber M. Hemingway le Lun 26 Aoû - 17:12, édité 3 fois
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Lun 26 Aoû - 13:22
Evidemment Hemingway déclinait sa charmante proposition. Charlie n’était pas du tout étonné, mais il était quand même un peu déçu. Son pote le tannait pour qu’il lui arrange un coup avec la Gryffondor qu’il trouvait « vraiment trop bonne » et c’était mal parti pour fonctionner. Bien sûr, son bro ne savait pas que Charlie et sa future étaient fiancés, sinon il aurait été jaloux. Enfin jaloux... Charlie ne comprenait pas comment on pouvait - même physiquement - s’intéresser à Hemingway. En soit... Elle était moche et elle n’avait même pas de gros seins ! Franchement, il y avait des filles bien plus bandantes à Poudlard. Avec des gros seins. Parce que Charlie aimait beaucoup les gros seins. On pouvait faire un tas de trucs cool avec une paire de gros seins, des trucs sexuels cool. Malheureusement encore aucune jeune fille n’avait accepté de se soumettre aux fantasmes adolescents et légèrement œdipiens de Charlie. C’était une véritable tragédie... Un jour peut-être. Il fallait garder espoir.
– Tu ne sais vraiment pas ce que tu rates, le parasite ! M’enfin tu fais ce que tu veux, j’m’en branle.
Haha elle avait failli dire « astiquer ». Charlie ne manqua pas de ricaner grassement. Par contre elle avait raison pour une fois, il ne comptait absolument pas l’aider à nettoyer tout ce bordel. Pour une fois qu’il n’était pas tout seul, il n’allait quand même pas aider Hemingway ! À la place, il sortit une sucette à la cerise de sa poche. Il en avait toujours quelques unes sur lui. Parce que les sucettes, c’était cool. Est-ce que Hemingway savait sucer... Il était curieux de le savoir, même s’il n’accepterait jamais de laisser cette fille toucher à son précieux petit dragon. Parce que oui, Charlie utilisait ce terme pour désigner ses parties intimes. Charmant, n’est-ce pas ?
– Tu veux une sucette, le Parasite ? Sucer, ça te connaît non ?
Il ne pouvait vraiment pas s’en empêcher, c’était plus fort que lui. Il avait calé sa sucette dans un coin de sa bouche, toujours affalé sur sa chaise. Il faisait tourner la sucrerie sur sa langue, savourant son petit goût acidulé.
Soudain avant qu’il n’ait pu réfléchir, il se sentit tiré vers l’arrière. Il se fracassa le dos par terre malgré ses mains qu’il descendit en catastrophe pour amortir la chute. Il hurla un effroyable juron lorsqu’il sentit quelque chose se déverser sur sa tête. Sur ses cheveux. Quelque chose de liquide. De collant.
Choqué, Charlie passa une main dans ses précieuses boucles brunes. Il la ressortit... SOUILLEE ! Ô rage, ô désespoir ! Il constatait avec horreur que c’était l’ensemble de sa chevelure qui se retrouvait atteinte. Merlin, qu’avait-elle fait ?! Charlie resta choqué quelques secondes, avant de se prendre une éponge en pleine figure.
Okay, il allait faire un massacre.
Le jeune homme se remit debout, tentant d’ignorer le fait qu’il dégoulinait de cirage douteux. Ses yeux lançaient des Avada Kedavra et sa bouche était tordue en une grimace tout ce qu’il y avait de plus moche.
– Non mais t’es complètement malade ! Pauvre conne, je t’ai rien fait et toi tu m’agresses ! Ça va, je déconnais ! Putain, mais t’as pas d’humour, c’est pitoyable ! Et puis je te signale que tu pourrais être un peu plus reconnaissante ! Sans moi, tu deviendrais une pauvre Cracmole débile ! Ça vaut bien quelques trophées à astiquer, bordel ! Tu me fais chier Hemingway ! VA CREVER !
Voilà, c’était sorti. Heureusement qu’il n’avait pas sa baguette, sinon les sorts auraient fusé...
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Lun 26 Aoû - 17:01
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Malade ? Pauvre conne ? Crackmole débile ?! Non mais pour qui il se prenait celui là ? Il pensait peut-être que parce qu'il se croyait parfait et au-dessus de tout le monde, ça lui donnait le droit d'être aussi odieux envers les autres. Mais quel connard, avec sa putain de sucette dans la bouche. Vieux pervers, il ne pouvait s'en empêcher hein ? Toujours l'esprit mal tourné, c'était plus fort que lui, surtout en présence de la lionne. Il ne pouvait pas sortir une phrase parfaitement normale, il fallait toujours qu'il soit désagréable.
Et puis qu'est-ce qu'elle y pouvait la jeune Hemingway si c'était les parents du garçon qui s'étaient proposés pour la sauver. Elle n'avait rien fait pour, si seulement cette stupide malédiction n'existait pas, elle n'aurait pas le moindre soucis avec cet imbécile. Tout ce dont elle avait envie c'était de remonter de quelques minutes en arrière pour l'étrangler avec sa sucette à la cerise. Si elle pouvait tuer quelqu'un par la pensée ce serait sûrement lui, elle voulait qu'il disparaisse de sa vie une bonne fois pour toute.
« Reconnaissante ? Mais tu te fous de ma gueule ? Eh c'est pas ma faute si tes parents ont proposé leur aide à ma famille, on leur avait rien demandé ! Alors si t'as quelque chose à reprocher à propos de cette malédiction, c'est à eux qu'il faut t'en prendre. J'ai pas la moindre dette envers toi alors fous moi la paix. Tu crois que ça me plait qu'on soit liés toi et moi, tu crois que j'ai la moindre envie de me marier avec un connard qui n'est même pas capable de mettre son putain d'égo de côté, même pour quelques minutes. Toutes tes phrases commencent par JE et t'en n'as jamais rien à foutre de ce qui peut arriver à ton entourage tant que cela ne te concerne pas. Je devrais avoir pitié mais je te déteste trop pour ça. Tu me dégoûtes, j'suis pas une de tes conquêtes débile trop éberluer pour remarquer à quel point t'es qu'un pauvre connard que personne ne retiendrait s'il venait à quelqu'un l'envie de te buter. »
La rouge et or se tut un instant. C'est bien elle qui avait les larmes aux yeux et la voix tremblante ? Non c'est impossible, pas ici, en présence de cet idiot. Elle s'était renfermait si longtemps auprès de son entourage, elle se cachait dès qu'elle le pouvait. Ses yeux étaient humides et n'importe qui se trouvant dans la pièce pouvait deviner qu'elle s'apprêtait à éclater en sanglots. Elle se retourna rapidement et essuya la larme qui termina sa course contre les doigts de la demoiselle. Amber ne pleurait pas. Ou plutôt, Amber refusait qu'on la voit pleurer et ce n'est pas ce crétin de Nogarstein qui changerait ceci.
Imbécile, pensa la lionne. Elle s'assit et se remit à frotter en déversant toute sa haine sur cette pauvre éponge.
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Lun 26 Aoû - 18:06
Ce n’était pas de sa faute. Et alors ? Qu’est-ce que Charlie pouvait bien en avoir à foutre des états d’âme de cette sangsue ? Rien, absolument rien. Elle pouvait bien crever, il n’en avait rien à faire. Tout ce qu’il voyait, c’était qu’il était enchaîné à cette fille sans avoir rien demandé. On lui disait même qu’il allait devoir l’épouser. Des conneries, jamais il ne ferait ça. Le sort qui les liait, il ne pouvait pas faire grand chose contre, mais le mariage... Même si on le payait un million de Gallions, il ne le ferait pas. Jamais. Qu’elle continue donc de lui pomper sa magie tant qu’il n’y aurait pas solution pour stopper ça, mais loin de lui. Très loin.
Pas de dette ? Elle plaisantait ?! Elle lui volait ses pouvoirs magiques. Ses pouvoirs A LUI ! Tout ça parce qu’un grand méchant lui avait lancé une malédiction. Oui, c’était aussi la faute de leurs parents, il leur en voulait aussi. Mais elle n’avait pas à jouer les pauvres victimes de cette manière ! Comme s’il allait prendre pitié d’elle et accepter sans broncher cette histoire. Ouais, ce n’était pas totalement de sa faute à elle, mais cela ne changeait rien au reste. Elle était un putain de parasite. Hyper moche en plus.
En attendant, il était toujours couvert de produit dégueulasse, mais avait un peu oublié cet état de fait, trop occupé par sa nouvelle dispute avec la Gryffondor. Il brandit sa sucette comme il aurait fait avec sa baguette magique, sans se rendre compte qu’il avait l’air particulièrement stupide. Les gouttes de produits gouttaient sur les dalles de marbre régulièrement. Crédibilité : zéro.
– Je t’arrête tout de suite, ma jol... moche. Et il n’y a même pas de « ma » d’ailleurs... Je t’arrête tout de suite, Hemingway. Tu parles de mariage, mais ne prends pas rêve pour des réalités. Je sais que je suis beau, riche et intelligent, j’ai tout du parti idéal, mais jamais je ne t’épouserai. Un jour, JE trouverai un moyen de rompre ce putain de lien et tu pourras crever la bouche ouverte, je ne bougerai pas le petit doigt pour toi. Tu n’as besoin de personne pour te buter toi, tu crèves toute seule à petit feu. OUI je te demande d’être un peu reconnaissante ! Tu sais ce que ça fait peut-être ? Je te signale que toi, tu la reçois la magie ! Et c’est à moi que tu la prends ! Et ça fait MAL ! Ça arrive sans prévenir, comme ça, sans raison ! Tout ça parce que t’as cette putain de malédiction à la CON ! Si au moins tu pouvais te contrôler bordel ! Tu me fais chier !
Ça faisait vraiment du bien de gueuler un bon coup. Hemingway s’était détournée. Il rêvait ou elle chialait ? Bien fait pour sa gueule. Ça ne faisait absolument rien à Charlie, elle aurait bien pu se mettre à se lamenter par terre en implorant sa pitié qu’il n’aurait pas daigné lui accorder le moindre mot de compassion.
En tout cas, Charlie était nettement plus zen à présent qu’il avait craché son venin. Il réalisa enfin que sa coiffure était toujours foutue en l’air. Et il n’avait pas sa baguette, forcément. Comment allait-il faire ? Aux grands maux, les grands remèdes. Il retira son sweat, se retrouvant en T-shirt et s’essuya le crâne avec avant de balancer le sweat dans un coin. C’était un peu mieux, il plaqua ses cheveux en arrière. Putain, c’était vraiment désagréable. Et en plus, il avait froid maintenant. Il attrapa une éponge et alla s’installer près des médailles des Capitaines de Quidditch. L’an prochain, ce serait son tour. Un petit sourire étira ses lèvres. Il s’y voyait déjà...
Il jeta un oeil à Hemingway un peu plus loin et ne manqua pas de lui faire une remarque moqueuse.
– Fais gaffe, tu vas trouer le métal si tu continues d’y aller aussi fort. C’est délicat un trophée, il faut en prendre grand soin. Evidemment, tu n’y connais pas grand chose. Une raison supplémentaire pour ne jamais me marier avec toi d’ailleurs...
Non, il n’était pas capable d’être sérieux plus de deux minutes.
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Lun 26 Aoû - 22:19
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Quoi ? Et c'est lui qui l'insultait de moche. Non mais on croit rêver. Ce type là, avec sa coupe de mouton dégueulasse et sa face de rongeur. A croire que le monde ne voulait pas de lui pour en avoir fait un être aussi laid. Il y avait assez de place dans ses narines pour y fourrer des smarties et il osait dire qu'elle était.. moche ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Lui là, avec ses joues creuses et son front tellement grand qu'on pourrait y inscrire le mot connard en lettres capitales se trouvait beau ?
Amber en avait des nausées, rien que le nom de ce crétin l’écœurait. Après ça, il prétendait être riche et intelligent. Riche, ça c'est sûr et d'ailleurs il ne manquait pas de s'en venter par la même occasion. Mais intelligent.. Depuis qu'ils sont enfants, Charlie n'avait même pas su démontrer la moindre preuve qui prouverait qu'il aie un cerveau assez développé pour un geste aussi simplet, que casser une cacahuète. Ce garçon était atteint et il ne le remarquait même pas, étonnant non pour quelqu'un qui serait plus intéressé sur ce que ses cheveux deviendraient si la fin du monde approchait plutôt que son entourage.
Il n'en avait rien à foutre de la jeune Hemingway et elle devrait en faire autant. Était-elle la seule à penser que cette malédiction pouvait empirer son cas.. A croire que ça ne le préoccupé même pas. A vrai dire, elle sait que Charlie la déteste en partie pour cette histoire mais ce n'était pas une raison pour lui rejeter la faute dessus. Ce n'est pas elle qui contrôlait ce qu'elle ressentait. Et puis s'il la faisait moins chier, elle pourrait s'abstenir de répliquer à ses réflexions débiles aussi !
Il finit par se taire en tout cas. Lui ficherait-il enfin la paix si elle décidait de l'ignorer ? C'est ce qu'elle fit. Après tout, qu'est-ce qu'il pouvait bien lui reprocher cette fois-ci. Il avait fait son discours merdique et elle se contentait de ne pas en tenir rigueur. Et puis qu'est-ce que c'était cette façon de brandir sa sucette comme un con ? Il pensait avoir attrapé le vif d'or ou quoi ? Il avait vraiment l'air stupide comme ça, aucune crédibilité. La rouge et or ne manqua pas de froncer les sourcils et d'afficher un air interrogateur. Qu'est-ce qu'il foutait sérieusement..
Peu importe, c'en était fini, enfin. Elle se retourna et observa son fiancé dégoûtifiant oui j'invente des mots moi. Il avait enlevé son sweat et passait à présent une main dans ses cheveux. Argh même avec les geste les plus sexy il restait toujours aussi ignoble. Crève Nogar, crève. pensa-t-elle très fort. Même s'il restait un crétin fini, il avait fini par lui foutre la paix. Du moins, c'est ce qu'elle espérait jusqu'à ce qu'il brise le silence, une fois de plus.
« Fais gaffe, tu vas trouer le métal si tu continues d’y aller aussi fort. C’est délicat un trophée, il faut en prendre grand soin. Evidemment, tu n’y connais pas grand chose. Une raison supplémentaire pour ne jamais me marier avec toi d’ailleurs... »
Non mais il ne pouvait pas fermer sa gueule, même cinq minutes celui-là ! C'était trop lui demander de lui foutre la paix ? Il avait cependant attrapé une éponge, allait-il se mettre à travailler. Non pas possible. Mais peu importe, qu'il se mettait à nettoyer ou non, la lionne ne resterait pas silencieuse cette fois.
« Oh cerveau sans espoir qui s'amuse, le charmant babouin baveux et empoté de Charlie. Sérieusement, vas chier Nogar, et si ça ne te convient pas fais le donc à ma place puisque tu es si intelligent, parce jamais, tu m'entends ? JAMAIS je ne ferai quelque chose pour toi, mariée ou pas. Ah oui, parce que j'oubliais, toi l'abruti, tu te dis vraiment être quelqu'un de beau et intelligent.. Mais mec, t'es même pas capable de retenir un sort vu en deuxième année et t'as une face de gnome sauvage. Parce qu'il faut le dire ce que tu as de matière grise ne semble pas étonnant, pas vrai Charlie ? Insultes moi autant que tu veux, mais si t'espères me blesser avec tes remarques pour le moins pitoyables, dans ce cas je te souhaite beaucoup de bien parce que c'est que t'es vraiment atteint. Mais à vrai dire.. c'est tout ton avenir ça Charlie, tu sais, une fois Poudlard terminé tu te verras certainement renvoyé par ton propre père et puis tu commenceras rapidement à noyer ton chagrin dans l'acool, pour oublier une blessure envahissante. Et au bout de quelques années tu deviendras un gars obèse et déprimé, assis au pub qui parlera du bon vieux temps. Ainsi, tu seras le seul de tes amis à posséder une vie terne et minable. Et c'est pour toutes ces raisons que JE ne deviendrai jamais la femme d'un larbin comme toi ! »
Elle avait craché le fond de ses pensées les plus haineuses. Et elle n'était pas mécontente d'elle. Elle finit par hausser les épaules, un sourire moqueur scotché au visage puis se remit à astiquer son précieux trophée.
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Lun 2 Sep - 19:53
Ce qu’il fallait savoir, c’était que Charlie était un adolescent facilement qualifiable de « à tendance rebelle ». Fils de très bonne famille, il avait reçu une éducation exemplaire qui était partie relativement (pour ne pas dire complètement) en cacahuète dès son entrée dans la puberté vers 12/13 ans. Avant, il était plutôt fréquentable. C’était un petit prétentieux fils à papa, mais il restait un gamin en somme assez ordinaire. Dans le genre à tirer les cheveux des filles parce que « les filles c’est trop nul quoi ! Ça sait même pas jouer bien au Quidditch et ça ne sait même pas distinguer un Vert Gallois d’un Magyar à Pointes ! ». Car oui, étant petit, Charlie vouait un véritable culte aux dragons et ne rêvait que de partir en Roumanie dans une réserve pour devenir dresseur Pokémon de dragon. Mais son père s’était chargé de lui remettre les idées en place et de lui expliquer qu’en tant que fils héritier, il n’y avait qu’un seul avenir qui s’offrait à lui : celui de reprendre l’entreprise de papa. Était-ce à cause de ce traumatisme d’enfant que Charlie s’était lentement mais sûrement transformé en branleur ? Un Psychomage nous le dirait. Mais Charlie n’était pas prêt de fréquenter un Psychomage. Plutôt danser la valse avec une Hemingway ! Euh, non avec une goule, il voulait dire. Mais ça se ressemblait, c’était un peu la même famille tout ça...
Par contre, comme il aurait dû s’y attendre, Hemingway contrattaquait. Evidemment elle n’allait pas le laisser avoir le dernier mot, ça aurait été trop beau. Il aimait beaucoup la faire sortir de ses gonds d’ailleurs, c’était une activité fort distrayante. Par contre, elle allait trop loin cette fois. Beaucoup trop loin. Comment se permettait-elle de dire ça ?! Non mais elle s’était regardée dans une glace pour oser le critiquer ? Et puis elle se pensait si au-dessus de lui pour lui cracher toutes ces conneries !
Au fond, Charlie était un peu blessé par de telles accusations et prédictions. Non, il n’avait pas envie de finir comme ça. Et il ne finirait pas comme ça ! Elle fabulait ! Elle avait tort ! Il allait devenir un grand sorcier, un type cool et tout le monde l’envierait !
– Non mais tu crois quoi ? Que ton avenir est mieux que le mien peut-être ? Quand j’aurais annulé ce putain de sortilège, tu finiras comme une Cracmole ! Qui voudrait d’une putain de Cracmole hein ? Personne ! T’es maudite, ma pauvre ! Tu finiras toute seule en monde moldu et tout le monde t’aura oublié ! Putain mais... TA GUEULE ! VA CHIER ! VA TE FAIRE BAISER PAR TES POTES GRYFFONDOR ET LÂCHE MOI LES COGNARDS !
Si Amber n’avait pas été une fille, elle se serait pris le poing de Charlie dans la gueule. Mais comme l’adolescent avait un minimum de principe (si, si, j’vous jure...), il se retenait (difficilement) de céder à l’appel de la violence. Il était tout rouge et sur le point de sauter à la gorge de la jeune fille pour lui faire ravaler toutes ses insultes.
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Mer 4 Sep - 18:35
prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec.
En réalité, Amber était blessée par les paroles du garçon. Elle l'avait été à plusieurs reprises en fait mais ça, jamais elle ne le lui dirai, elle ne se l'avouerai même pas à elle même. Elle a bien trop peur que ça l'affaiblisse d'avantage, alors elle riposte. Elle cache ses sentiments à travers les insultes qu'elle lui lance, car elle n'a d'autres solutions pour se défendre. Il ne comprend pas, il ne se doute pas qu'en l'emmerdant, Charlie s'attaque à un point sensible. A travers ses mots de pauvre connard qui n'a d'autres occupations que de la faire chier dès qu'il la croise, Amber est.. blessée.
Peu importe, il n'était en aucun cas question qu'elle lui en parle. Ah ça non, jamais, même si elle était au bord de la dépression et qu'il était la seule personne encore en vie sur Terre. Non. Plutôt crever. Il est clair que Charlie n'a jamais été très sympathique envers la lionne, mais depuis qu'on l'eut mis au courant à propos de cette malédiction, Charlie se montre de plus en plus haineux envers la demoiselle. Elle n'a rien demandé lorsqu'elle est née, si elle le pouvait, elle aussi trouverait un moyen d'annuler ce sortilège, mais elle sait très bien qu'il leur est impossible de le controverser. Mais le serpent n'a pas l'air de l'entendre, et une fois de plus il lui reproche d'être à l'origine de toute cette histoire.
Amber est énervée, elle en a marre. Elle en a plus qu'assez des remarques de cet abruti. Il ne veut pas qu'elle l'affuble de surnoms idiots, qu'elle lui gueule dessus à chaque fois, qu'elle le traite comme le dernier, enfin non, le premier même, des abrutis ! Il n'a qu'à lui foutre la paix une bonne fois pour toute ! Il cherche, il trouve et alors, il assume et ne se plaint pas. Evidemment Amber ne peut contenir sa colère une fois de plus, mais cette fois-ci elle craque, c'en est trop. Oui parce qu'en plus d'être impulsive la rouge et or est assez violente.
« Ta gueule.. ta gueule, ta gueule, ta gueule NOGAR, FERMES TA GUEULE ! Mais qu'est-ce que tu crois, tu te penses aussi supérieur que ça ! Mais merde, je préfère encore devenir une putain de cracmole que t'épouser et je ne suis certainement pas la seule à être de cet avis ! Qui peut prétendre t'admirer ou t'apprécier tout simplement, tu me dégoûtes ! Mais nom d'un chaudron, c'est quoi ton problème à la fin ? Je n'ai jamais demandé à subir cette histoire, tout autant que toi alors fous moi la paix bordel et arrêtes de m'insulter parce que ça t'amuse ! Je ne veux plus de ça j'en ai.. j'en ai marre de toi et de.. de cet enfer.. »
Elle lui criait dessus tout en lui balançant ce qu'elle avait sous la main, pour en venir au mains. Bien sûr, c'est comme s'il ne sentait rien, on aurait dit un mur de pierres face à elle. Mais ça l'apaisait, elle déversait la rage qu'elle contenait sur lui et c'est ce qui lui permettait d'aller mieux. Amber n'avait pas de problème spécifique, mais chaque fois qu'elle se mettait à frapper quelqu'un, elle ne se sentait plus aussi haineuse.
Cependant, elle ne se doutait pas qu'à cet instant, c'est justement ce qui l'affaiblirait. Elle ralentit ses coups et son regard se perdit dans le vide. Ses deux prunelles noisettes fixaient le sol et elle se laissa tomber aux côtés du serpent. Sa tête tournait et elle avait mal au crâne. Elle se crispa nerveusement et serra les poings. Elle ferma rapidement les yeux et se prit la tête dans ses mains, les coudes appuyés sur les genoux, les mains dans les cheveux. On aurait dit qu'un bruit assourdissant retentissait dans la pièce. Elle attendait grandement l'aide de son camarade, même si c'était peu probable, elle l'espérait malgré tout.. ou, était-il dans la même situation ?
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Lun 16 Sep - 22:15
Au fond, Charlie n’était qu’un adolescent un peu stupide, mais il n’avait pas un mauvais fond. Enfin... Pas vraiment. C’était un emmerdeur. Un branleur aussi. Il avait un petit côté vicieux. Et il était un connard avec les filles... Il se la pétait aussi beaucoup, il aimait être le centre de l’attention et écraser les autres. Bref, ce n’était pas ce qu’on pouvait appeler un enfant de cœur, néanmoins il n’était pas non plus un criminel en puissance, ni un futur mage noir, ni un serial-killer en devenir ! Il lui arrivait - occasionnellement - de casser le nez à un type qui l’avait regardé de travers (seulement si le type en question n’était pas trop baraqué, il était peut-être colérique, mais pas masochiste), mais ce n’était rien de grave ! N’est-ce pas ? Il avait seulement besoin d’apprendre... La délicatesse, la tendresse, l’écoute... L’amour tout simplement ! Et non, sa maman ne comptait pas.
Quelqu’un - ou plutôt quelqu’une - devait se charger de lui apprendre que sa catégorisation de filles n’était pas ce qu’il y avait de plus judicieuse. « Maman-chérie », « moches » et « salopes », ce n’était pas viable à long terme. Surtout qu’il y avait des filles qui posaient problème. Ava par exemple, il était obligé de la ranger avec « Maman-chérie » faute de meilleure idée. Amber était bien évidemment à mettre avec les « moches », mais elle avait quand même sa place avec les « salopes ». Bref, c’était un peu le bordel dans le cerveau en partie inactif de Charlie.
Tout ça pour dire que ce n’était pas totalement de la faute de Charlie si... Ok, c’était totalement de sa faute, MAIS il avait quelques circonstances atténuantes. Un complexe d’Œdipe mêlé à une incompréhension totale de la psychologie féminine. Avec les garçons, tout était tellement simple... Il y avait des « bro », les « connards » et les « sans intérêt ». Pas besoin de catégories supplémentaires, tout s’organisait parfaitement bien dans le meilleur des monde. Les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus.
En tout cas, Charlie ne comprenait pas totalement la réaction hautement excessive de Hemingway. Ok, ils étaient en train de se mettre sur la gueule et mourraient sans doute d’envie de s’étriper mutuellement, mais... Bordel pourquoi lui avait-elle balancé ce trophée de Quidditch à la figure ?! Il allait avoir un bleu ! Heureusement, il avait des pommades pour les effacer, mais ça faisait mal quand même !
– MAIS T’ES COMPLETEMENT TAREE ?! CA VA PAS BIEN DANS TA TÊTE ! PUTAIN MAIS VA TE FAIRE SOIGNER ! PETASSE ! lui hurla-t-il en tentant d’esquiver une nouvelle attaque aux médailles de Préfet-en-Chef faisant office de shuriken.
Et là, ce fut le drame. Amber se mit à chialer ou quelque chose d’assimilé dans l’esprit masculin, comme la gonzesse qu’elle était. Charlie ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes, ne comprenant absolument pas ce qu’il prenait à la jeune fille. D’un coup elle était énervée, et d’un coup elle était triste. Complètement barge... Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Il n’avait rien fait ! Enfin, il n’en avait pas eu le temps en réalité. Il restait là, planté comme un con, à observer Hemingway jouer au dragon dans son œuf. Il ne lui vint bien évidemment pas à l’esprit de s’accroupir pour voir si elle allait bien, ni même de demander s’il pouvait faire quelque chose pour l’aider. Ce n’était même pas de la mauvaise volonté ou de la méchanceté... Il n’y avait même pas pensé.
– Bah qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’as tes règles ou quoi ?
Charlie et la délicatesse. Round 2.
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Mer 2 Oct - 15:09
prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec.
Médailles, trophées, toutes récompenses y étaient passées. Le seul projectile que Charlie n'avait pas su esquiver était le trophée de quidditch qui se trouvait à la droite de la demoiselle. Amber était violente, il le savait et c'est d'ailleurs pour ça qu'il était conseillé de ne jamais l'énerver. Charlie n'avait jamais tenu écouter de tels conseils, lui avoir peur d'une fille ? La bonne blague. Pourtant avec la rouge et or, il aurait dû écouter autre chose que son propre ego et s'en méfier. A présent il avait un bleu, bien fait pour lui.
La lionne avait fini par se poser près de lui en pleurnichant. Elle détestait pleurer devant les autres, elle paraissait pour une faible petite coccinelle, allez savoir pourquoi cet insecte. La seule fois où elle s'était mise à pleurer c'était devant Ava, et elle lui avait assuré que si elle le répétait à qui que ce soit, elle lui couperait les vivres. Il fallut d'une simple retenue pour qu'Amber traverse toutes ces émotions, Charlie n'avait jamais réussi à la faire craquer et ces deux heures en sa compagnie l'ont véritablement transformé en miss. pleurnicharde. Elle s'en voulait, elle lui en voulait, à ce sale type.
Apparemment, Charlie n'en avait absolument rien à foutre. Elle pouvait crever la bouche ouverte devant lui qu'il ne lèverait pas le petit doigt. Tout homme.. du moins tout adolescent de sexe masculin se serait précipité pour l'aider, ou se serait simplement accroupi à ses côtés afin de la relever. Mais lui, non, rien. Ce crétin n'avait pas le moindre sentiment de compassion à son propos et elle ne comprenait pas pourquoi. Ok il ne l'appréciait pas beaucoup.. pas du tout même, mais si ça avait été le cas contraire, la rouge et or l'aurait certainement aidé.
« Bah qu’est-ce qu’il t’arrive ? T’as tes règles ou quoi ? »
Quoi ? Pardon quoi ? QUOI ? Non mais, elle était en train de souffrir à ses pieds et tout ce qu'il trouvait à lui dire c'était ça ? Mais il se foutait clairement de sa gueule ! Dans le genre boulet on ne pouvait pas trouver pire. Pas de « ça va ? », ni de « t'as besoin d'aide ? » rien. Cet idiot ne sait absolument pas comment s'y prendre. La gryffondor tourna brusquement la tête et le foudroya du regard, ce qui, en langage de fille signifie qu'il valait mieux la fermer avant qu'elle l'étripe. Elle essuya les quelques larmes qui s'étaient étalées sur ses joues et se retourna vers lui à nouveau, il y avait là beaucoup moins de haine que dans son premier regard.
« Merci Charlie mais un simple « ça va ? » aurait suffi. »
Elle aurait aimé faire un aparté en le traitant d'abruti encore une fois mais elle se contenta de le garder pour elle.
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii Dim 6 Oct - 9:59
Elle ne l’avait pas raté cette garce... Il allait devoir choper un baume effaceur de bleu quelque part s’il ne voulait pas avoir l’air des con pendant une semaine. Ça faisait fichtrement mal cette connerie. Charlie se frottait la tempe droite, comme pour faire passer la douleur. C’était sûr, il était défiguré. S’il avait été vraiment rancunier, il aurait fait bouffer à Amber son trophée, mais il était trop bien élevé pour ça. Ou alors il était trop occupé à observer son reflet dans une vitre pour s’assurer qu’il n’était pas trop laid. Ça faisait peut-être comme une blessure de guerre... Il pourrait toujours dire qu’il s’était battu avec un Centaure dans la Forêt Interdite. Ou une Acromentule, quelque chose comme ça. Toujours tourner la situation à son avantage, telle était la devise de Charlie.
À côté de ça, il y avait toujours Amber qui pleurnichait. Charlie ne s’en occupait pas, il la trouvait stupide de se mettre à pleurer pour rien. Est-ce que lui il pleurait ? Non. Certes, il n’était pas une gonzesse et il n’avait pas non plus ses règles, mais est-ce que ces deux critères étaient suffisants pour chouiner de la sorte ? Charlie n’en savait rien. Apparemment si.
Et elle se permettait de lui reprocher des trucs ! Pourquoi est-ce qu’il lui aurait demander si ça allait ? Il s’en branlait complètement de ses états d’âme. Il n’y avait aucune raison pour qu’il s’occupe d’elle ou il-ne-savait-pas-quoi. Elle voulait pleurer ? Bah qu’elle pleure et qu’elle arrête de lui casser les couilles, fin de l’affaire.
– Calme-toi, je suis pas ton pote j’te signale. Allez arrête de chialer et relève-toi. La prof va arriver et on va se faire engue... – Vous allez vous faire quoi Mr. Nogarstein ?
Quand on parlait du loup...
– Merlin mais qu’avez-vous fait ? Regardez dans quel état vous êtes ! Et l’état de la salle ! Dehors, dehors ! Je ne veux plus vous voir ! Vous n’êtes que deux incapables ma parole ! Dehors, allez on se dépêche ! Retournez dans vos dortoirs respectifs avant que je ne m’énerve encore davantage. – ça va, ça va... On se casse...
Poussé par la force des choses, Charlie laissa donc la sorcière ranger la salle et sans un regard pour Amber, partit dans les couloirs pour rejoindre les cachots.
– CLOS –
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Sujet: Re: Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii
Prends une éponge et nettoies ou je t'étouffe avec. ft. Charlie l'abrutiiii