When i was a child - Tout commença lorsqu'il avait un an. Sa vie auparavant n'avait rien de très palpitante, au contraire, il est né à Paris, dans un hôpital sorcier, puisqu'après tout, ses deux parents étaient des sorciers de sang-mêlés. Ils vivaient paisiblement dans un apartement en banlieu et ils étaient heureux. Jusqu'à ce que la mère de Ian apprenne que son mari la trompait déjà depuis quelques années avec une femme qui travaillait avec elle. Triste vie, triste vérité et les masques venaient de tomber. Il ne fallut pas longtemps pour qu'elle décide d'affronter son mari, elle avait attendu d'avoir plusieurs preuves, mais restait très froide avec lui, déjà depuis quelques temps, elle voulait sa vengeance et savait qu'en le quittant et en prenant son enfant, dont il ne s'occupait pratiquement pas, serait quand même la pire chose à ses yeux. Elle en avait marre de souffrir pour un pauvre con, de devoir se justifier, elle voulait montrer qu'elle aussi pouvait vivre, vivre sans lui. L'idée d'être dépendante d'un homme, la dégoûtait à présent, elle voulait retrouver sa liberté et surtout une vie meilleure pour son fils. Alors, rapidement, elle avoua à son mari qu'elle savait tout, absolument tout et le quitta sans ménagement en retournant en Angleterre, son pays natal. Londres était une belle ville, la capitale, et la mère de Ian avait toujours aimé l'ambiance que prodiguait les rues et les entourages. Lorsque le petit brun eut deux ans, ils étaient donc tranquillement installés dans la grande ville que l'on prénommait Londres. Les années passèrent, il alla à la maternelle, puis à l'école primaire. Il avait toujours eu ce caractère peu avenant, peu sociable, il aimait être seul, mais en même temps il en souffrait. D'un côté il avait l'impression que personne ne l'aimait, mais de l'autre, il savait qu'il ne pouvait compter que sur lui et sur sa mère. Mais il continua ainsi, portant une haine sans limite à son père, non pas que sa mère l'entraine, mais il avait compris pourquoi elle l'avait quitté et lui-même ne souhaitait plus jamais le revoir en respect pour sa mère et pour la souffrance qu'il lui avait infligé. Mais les choses se corsèrent lorsque le père revint, à l'époque Ian n'avait que huit ans, mais il était conscient du danger que cela pouvait être pour sa famille. Il le vit et comprit tout de suite qu'il fallait que son paternel reparte, il ne pouvait pas rester là à tirailler sa mère jusqu'à la fin de sa vie, c'était cruel et déplacé. Mais son père ne lâcha pas l'affaire, il voulait récupérer sa soit-disant femme, mais elle tenait si bien le coup, qu'il repartit. Mais inconsciemment, il avait infligé des douleurs à son fils et à celle qu'il était censé aimer. Ces souffrances n'étaient pas physiques, mais plutôt mentales. Une blessure venait de s'ouvrir et la curiosité de Ian avait été prise de court. Mais à présent, il détestait encore plus son paternel, sachant qu'il avait fait à nouveau souffrir sa mère, il ne voulait plus jamais le revoir, lui parler ou entendre son nom. C'était un fait. Sa famille ne se composait que de ses grands-parents anglais et de sa mère, un point c'est tout. Les années passèrent, il s'en remit, tout comme le reste de la famille. Il découvrit d'ailleurs ses pouvoirs à l'âge de neuf ans, tard pour un jeune sorcier. Mais le fait était là : Ian était un sorcier et allait devoir se tourner vers Poudlard à l'âge de onze ans. Le jeune garçon avait hâte de quitter Londres pour un nouvel endroit, il aimait l'aventure et même s'il savait d'avance que là-bas, il n'aurait pas non plus beaucoup d'amis, il restait positif et souriant.

Hogwarts that's the way it is – On parle, on chuchote, on ragotte. En réalité Poudlard était comme tous les autres collèges, les jeunes débordaient d'hormones et les professeurs radotaient toujours et encore. Mais bizaremment Ian portait un grand attachement à cette école. Bien sûr qu'il avait été triste de quitter sa mère, sa ville, mais d'un côté il ouvrait une nouvelle page de sa vie, et malgré le fait que les gens paraissaient tout aussi stupides que dans un collège normal, il y avait de la magie. Magie. Mot difficile à définir, et Ian avait toujours été vraiment, très, très fasciné par cet art, par ses cours. Il n'était pas vraiment bon élève, mais se débrouillait plutôt bien surtout en métamorphose. Des amis ? Il n'en avait pas beaucoup, mais se montrait très loyal, il avait sa meilleure amie et le reste des gens avec qui il était obligé de traîner. Mais bizarrement il se sentait si bien dans le château, il avait l'impression de revivre et ces histoires de son père absent ne lui manquait pas. Il en avait marre d'y penser et malgré le fait qu'une présence masculine manque à sa vie, il aimait le fait qu'ici, personne ne savait rien de son identité, de son passé. On pouvait mentir, rigoler, tout en sachant que parfois, derrière ce sourire il pouvait se cacher un malheur et ou de la tristesse. Mais personne ne savait et continuait sa vie. C'était grand spacieux, beau, les gens passaient leur vie à travailler ou tout simplement à embêter les autres, mais c'était reposant et c'était exactement ce dont Ian avait besoin. Jusqu'à ses quinze ans..

i'm not crazy, just a little bit – Tout commença pendant sa quatrième année à Poudlard, les gens le trouvaient déjà très bizarre, mais était-ce vraiment une raison ? Parce que non, lui savait que quelque chose clochait chez lui, à part le fait d'être hors du commun et pas vraiment normal. Il avait des périodes d'euphorie complète, où il avait envie de travailler, de jouer dehors, de sociabiliser, d'être complètement fou et de vouloir dépasser les limites. Mais à d'autre moment il était complètement dépressif, il ne savait pas ce qu'il faisait là, pourquoi les gens l'aimaient, pourquoi il continuait à vivre ainsi. Il faisait des pauses dans son travail, passait ses journées à se cloitrer au fin fond de son dortoir en écrivant des lettres déprimantes à qui voulait bien les recevoir. Mais ce n'était pas normal, peut-être même bizarre, il en était conscient, mais c'était plus fort que lui. Ses deux phases très différentes, certes, duraient deux mois chacune, de façon à ce qu'il soit au plus bas pendant huit longues semaines, de quoi inquiéter sa meilleure amie. Mais il rentra à la maison, et sa mère commençait à comprendre ce qui clochait réellement, elle l'amena voir un médecin et celui-ci conseilla un traitement. Le verdict venait de tomber, rien n'était fait au hasard, et Ian n'était pas bizarre, il était tout simplement bipolaire. Une maladie qu'il ne pouvait pas contrôler sans médicaments moldus, les sorciers ne pouvaient pas accomplir grand chose pour le garçon. Son monde ne s'écroula pas, car il savait qu'il avait un problème, que ce n'était pas par choix et il comprit rapidement, après les effets des cachets qu'il avalait, que ça allait beaucoup mieux. Et pourtant il avait encore quelques phases, de plus courte durée et moins violente, mais on pouvait toujours voir son visage fatigué, sa mine anxieuse, surtout, lorsqu'il retourna à Poudlard. Personne ne savait, mais il avait eu le malheur de laisser quelques cachets trainer dans son dortoir et quelqu'un les trouva et le raconta à tout le monde, de façon à ce que Ian devienne la bête de foire et le monstre. On se moquait de lui, au début ça l'atteignait sans qu'il ne dise quelque chose, puis, son orgueil enfouit, fit surface et les gens se taisèrent à son arrivée, il était respecté tout en étant craint. Lui-même ne sachant pas vraiment si c'était bien. En même temps, il avait toujours eu ce côté étrange, même s'il le niait, c'était un lunatique de base, mais lorsque sa maladie de mélangeait à son propre caractère, il en devenait complètement fou, malgré ses médicaments. Mais on le connaissait, parce qu'il arriait à se créer une carapace, il était hautain, fier et impulsif, du genre à ne plus se faire marcher sur les pieds, de peur de se prendre un poing dans la figure.

All you need is love – Ian a seize ans, lorsqu'il ressent pour la première fois l'amour. Ce sentiment l'a toujours un peu tiraillé et surtout perturbé, il ne savait jamais vraiment où se mettre. Une fille. Une jolie fille, qu'est-ce que ça valait ? Pouvait-on réellement toomber fou amoureux d'une demoiselle ? Il doutait, et pourtant c'est ce qu'il lui arriva. C'était le début de l'année, sa cinquième année s'est plutôt mal passée, à cause de sa maladie, des médicaments et des moqueries, mais il avait repris du poil de la bête et surtout du courage. Comme toujours les gens le regardaient avec deyx yeux curieux et pourtant si agaçant. Mais il commençait à s'en foutre, ils pouvaient penser ce qu'ils voulaient, mais plus rien ne pouvait l'atteindre à présent. Après tout, ses plus proches amis, étaient restés à ses côtés et c'était le principal non ? Il n'en avait pas beaucoup, mais au moins ils étaient loyaux et là pour l'épauler s'il en avait besoin. Dans le cas présent, une peine de cœur. Il avait rencontré cette fille en début d'année à la bibliothèque, une jeune dénommée Isma, prénom qui lui paraissait vraiment hors du commun. Ca n'avait pas été un coup de foudre, c'était plutôt de l'amitié au début, puis les choses s'emballèrent et il l'embrassa pour la première fois en octobre. Il avait pris longtemps pour le faire, n'étant pas sûr qu'elle aussi le veuille, mais elle n'avait pas bronché et lui avait proposé qu'ils sortent ensemble, qu'ils voient si ça pouvait marcher entre eux. Les premiers mois fûrenet haut en couleur, elle acceptait sa maladie, mais ne comprenanait pas les sautes d'humeur de Ian, elle n'arrêtait pas de le lui reprocher et ils se disputaient. Mais se réconciliaient juste après. Ils restèrent ensemble pendant huit mois, jusqu'à la fin de l'année, mais elle lui avoua avant les vacances qu'elle était tombée amoureuse d'un autre. Ils aavaient rompu, mais comme toujours le brun avait eu du mal à s'en remettre, déclenchant une phase de dépression qui se calma à la fin de l'été. Mais une chose était sûre, c'est qu'en quelque sorte, elle l'avait trahit, ce n'était pas la bonne, et pourtant elle restait son premier vrai grand amour, même s'il avait parfois du mal à faire paraître ses sentiments, elle l'avait blessé. Blessé comme personne ne l'avait encore fait, même s'il a encore tendance à le nier.