(+) i don't care, i love it. - Amy

Perseus regarda autour de lui. Il était encore un des seuls à ne pas avoir fini son repas de midi. Les Serpentards avaient quitté un à un la Grande Salle pour se diriger vers le parc ou encore la bibliothèque. Poudlard devenait parfois un endroit ennuyeux et Perseus ne savait vraiment pas quoi faire de sa journée. Embêter quelques petits premières années ? Trop facile, mais plutôt drôle. Surtout en voyant leurs petites mines déconfites lorsqu'il les casserait en mille morceaux. Bon c'était certes très lâche de s'attaquer à plus petit que soi, mais les temps étaient difficiles et il fallait bien trouver quelque chose à faire, même si c'était franchement diabolique et typiquement vert et argent. Il se leva, mais s'essuya la bouche avant de quitte la Grande Salle, il lâcha un petit regard discret vers la table des Gryffondor, mais sa jolie petite Sofia n'était pas là et il devait absolument arrêter d'y penser ou encore d'y réfléchir. Ils allaient se marier, d'accord. Il l'aimait, ok. Mais elle non, la chose était vite réglée. Enfin, c'est ce qu'elle disait et le Serpentard avait du mal à la croire, il était doux, compréhensif, taquin avec elle, tout ce qu'une fille pouvait rêver d'avoir chez un garçon et pourtant elle lui résistait. Bon, c'est vrai qu'il aimait ça, qu'on ne lui tombe pas tout de suite dans les bras, mais il avait le don de tout compliquer, et à ce moment-là, il fallait plutôt les faciliter ! Il soupira et continua à marcher tranquillement dans les couloirs, si seulement sa mère était encore là, elle aurait pu lui donner des conseils. A moins que les choses ne se soient pas passées de la même chose, peut-être qu'il n'aurait pas du épouser cette furie de Gryffondor ? Si ses parents avaient été là, il serait plus heureux sûrement, même si lorsqu'ils moururent Perseus n'avait presque aucun souvenir avec eux. C'était comme si on les avait effacé de sa mémoire à tout jamais, mais à l'âge de cinq ans, c'est impossible de se rappeller de choses comme celle-ci et de comprendre la mort de deux êtres qui allaient plus tard devoir l'élever. Mais non, chez luli tout était différent de toute façon et c'est là qu'il se rendit compte qu'il avait besoin de sa sœur jumelle, à elle il pouvait parler ! C'était la chose la plus importante dans sa vie (avec Sofia, mais il avait décidé de l'oublier.. pour quelques secondes, certes, mais la pensée y était). Il ne comprit pas tout de suite, mais quelqu'un venait de l'interpeller, vivement il se retourna et vit un petit Serdaigle perdu. C'était mignon un première année, tellement innocent et une victime si facile. Perseus lui sourit tel un carnassier prêt à sauter sur sa proie et dit « Tu t'es perdu ? » Le vert et argent ne savait lui-même pas trop où il était, il regarda autour de lui et remarqua qu'il était sur le septième étage du château, il avait pas mal grimpé et perdu dans ses pensées ne s'en était absolument pas rendu compte. Le petit le regarda un peu apeuré, après tout c'était normal, lui était un grand de septième année, qui n'était pas vraiment connu pour sa gentillesse et son amour aux premières années. Heureusement que celui-ci était à Serdaigl, c'est la seule maison, après la sienne qu'il pouvait limite accepter. Le reste... et bien le reste c'était le reste. Le petit répondit « Euh, tu sais comment retourner à la salle commune des Serdaigles ? » Mon dieu. Il était stupide ou quoi ? Il y avait des escaliers et il suffisait de les descendre pour retourner dans le hall. Perseus leva les yeux au ciel et dit au bleue et blanc « Mon dieu et tu prétends être un Serdaigle ? Vous êtes pas censés être intelligent dans cette maison ? » Puis il passa à côté du gamin croyant avoir apperçut quelque chose de beaucoup plus intéressant. Une née-moldue. C'était exactement ce dont il avait besoin, une pauvre créature dôtée d'un sang évidemment très douteux. Perseus était l'image du parfait Serpentard, ambitieux et fier, malin, manipulateur et surtout à cheval sur le purrisme et toutes ces règles que d'autres clameraient de puériles. Enfin bon, ce n'était pas pour rien qu'il allait devenir un mangemort. Lorsqu'il passa à côté de la petite Serdaigle, qu'il connaissait déjà bien, il ne pu s'empêcher de sourire. Elle savait se défendre et c'était drôle de voir un né-moldu se battre pour son sang alors à chaque fois qu'il la voyait, il ne pouvait s'empêcher de l'interpeller et cette fois-ci il ne manqua pas à la règle « Tiens la sang-de-bourbe. » Il s'arrêta brusquement et fit mine de réfléchir « Si je ne le savais pas, j'aurais l'impression que tu me suis ou que tu veuilles venir te frotter à moi, bizarre tu ne trouves pas ? Toujours dans des couloirs vides, l'après-midi et toujours seule. » D'un air narquois il s'approcha de la jeune fille « C'est ton pauvre sang qui t'attire vers la bonne société ? Il y a de quoi en même temps, tu es irrécupérable. Ou c'est tout simplement parce que tu m'aimes trop que tu viens toujours coller tes sales pattes à côté de moi ? » On commençait dans le doux, dans le titillement gentil, mais il perdait toujours patience avec ceux qui ne méritait pas son attention.

Début Séptembre 2068

La rentrée était encore toute fraîche. Amy-Lee n’avait pas de mal à se replonger dans l’univers Poudlardiens, sauf cette année. C’était la dernière et pour l’instant cette idée semait un goût amer. Ses amis moldus étaient dans le même cas : en fin d’année tout le monde devrait savoir ce qu’il veut faire plus tard pour se lancer. Mais honnêtement, est-ce qu’on sait vraiment ce qu’on veut faire quand on a 17 ans ? Amy-Lee avait bien pensé au ministère de la magie, peut être même devenir auror mais aujourd’hui ça lui semblait si flou…

Par contre la silhouette qui se dessinait à quelques mètres d’elle ne l’était pas. Perseus, le serpy imbu de sa personne et exécrable à souhait. Il portait bien les couleurs de sa maison celui là. Qu'est ce qu'il fabriquait ici ? C’était bien le dernier qu’elle avait envie de voir. Elle ne le supportait pas ! Elle s'apprêta à partir le plus loin possible mais changea d'avis. Elle ne voulait pas lui donner le plaisir de croire qu'il lui faisait peur et finalement, une petite joute verbale pourrait lui redonner la pêche. Du coin de l’œil elle le regarda arriver avec un air blasé et leva les yeux au ciel quand il l’insulta comme à son habitude. Car oui, sang de bourbe c’est un peu comme fils de p… dans le langage moldu, ça veut bien dire qu’on ne vous respecte pas, que vous êtes sale et moins que rien. Heureusement, elle ne s’y formalisait pas, ce serait lui faire trop plaisir. Un sourire moqueur, elle se tourna vers lui.

« Je pensais qu’après cet été t’aurais un peu plus d’imagination dans tes vannes… »

Il s’arrêta en faisant semblant de réfléchir et la chercha un peu comme si elle le poursuivait, cherchant à se faire valoir auprès d’un sang pur abruti. Un sourcil arqué, elle lui renvoya la balle aussitôt.

« C’est plutôt à toi que je devrais dire ça. Je te rappelle que ma salle est à quelques pas. On dirait que c’est toi qui ne peut te passer de moi… Je vais finir par croire que t'as le béguin. Oh ! mais peut être que le fidèle toutou cherchait Sofia ? La fille qui ne voudra jamais d’un cosanguin, qui plus est avec ta tête…»

Elle lui adressa son plus beau sourire sans sourciller. Quelque part elle le détestait autant qu’elle appréciait leur rituel de méchancetés. Il l’entrainait à affronter les esprits fermés et mauvais dans son genre, même s’il n’était encore qu’un petit joueur. Mais qu'on ne s'y méprenne pas, entre eux l'amitié ne serait jamais possible (comment ça faut jamais dire jamais ?) et elle ferait tout pour qu'il ne fasse pas craquer Sofia. Si cela était possible parce que son amie n'avait vraiment pas l'air de vouloir de lui pour époux. Non mais sérieusement, fiancer des gens qui ne s'apprécient pas, faire des alliances entre familles... On n'était plus au moyen âge !

CODE TOXIC GLAM

Perseus avait envie de se ruer sur elle, la ficeller et lui dire que dans ce monde elle n'était rien. Peut-être que lui aussi, mais au fond le maître des ténèbres trouvaient qu'il était déjà plus important. A la réponse de la jeune fille il ne pu s'empêcher de sourire. Ah, si on parlait de Sofia, les choses seraient beaucoup plus facile. Il n'avait pas peur d'affronter une des ses amies, elle ne lui faisait pas peur et leurs duels étaient souvent vraiment très divertissant, que ce soit pour elle, pour lui et pour leur public. Les piques fusaient toujours et Perseus adorait ça. Ca l'occupait, et si la jeune fille n'avait pas été une née-moldue, ils auraient sûrement été amis, enfin, partiellement. Car tous les deux n'avaient pas non plus un caractère très compatible, mais c'était drôle et bizarrement elle lui rappellait vaguement Sofia. Amy restait quand même proche d'une Gryffondor, quoi que les Serdaigles n'avaient jamais eu de problème pour se défendre. Mais là n'était pas la question, le vert et argent répondit à la fille naturellement « Pas besoin d'imagination quand on est réaliste figure toi. » Il dit ça avec un petit sourire, après tout c'est ce qu'elle était une sang-de-bourbe, une vraie de vraie et Perseus n'avait jamais eu peur de dire ce mot à quelqu'un qui l'était. Il avait été élevé comme ça et rien ne pouvait le changer. Peut-être que s'il avait été dans une autre famille il se comporterait bien différemment, mais malheuresement c'était impensable pour le garçon. Quoi que, il aurait peut-être encore ses parents. Il ne l'avait jamais vu de cette façon. Sans Voldemort, peut-être que sa mère et son père serait encore là et qu'il ne serait pas obligé de vivre avec un oncle aussi stupide qu'il détestait. Mais pour ne pas paraître perplexe, le jeune homme ajouta sur ce que la jeune femme venait de dire « Mais bien sûr. Je suivais Sofia comme un petit chien. C'est vrai qu'elle et moi on est si amoureux et fou l'un de l'autre. » Il fit la grimace puis poursuivit « Je préfèrerai encore avoir le béguin.. pour toi. » Puis fit mine de réfléchir à nouveau « quoi que.. » Ce qu'elle venait de dire n'affecta en aucun cas Perseus, il savait à peu près ce que Sofia pensait de lui et savait très bien qu'elle l'aimait bien au fond, après tout, ils s'étaient presque embrassés la dernière fois chez lui et ce n'était pas une petite née-moldue de Serdaigle qui allait lui apprendre la vie, alors en la fusillant du regard il dit « Je n'ai pas besoin de tes pronostiques, tu seras gentille. » Puis s'avança encore un peu vers elle et poursuivit « Sofia ne s'intéresse pas à moi pour mon physique ? T'as pas mieux que de t'attaquer au physique ? C'est pathétique. » Il lui sourit, mais cette fois-ci c'était un sourire qui méritait des claques, il la regardait droit dans les yeux, pour quelques personnes c'était déstabilisant et il le savait, c'est bien pour ça qu'il le faisait. Le vert et argent avait envie de surenchérir sur ses histoires d'amours à elle, et se racla la gorge en disant d'un ton solennelle « Et au fait avec Eisenberg ça va ? Ah non j'oubliais, tu es avec Adair maintenant. » Puis il rigola et dit « Ou serait-ce avec un autre à nouveau ? On s'y retrouve plus. » Puis il fit un pas en arrière pour pouvoir observer la réaction de Amy quand il mit Adair en jeu, entre les deux c'était bizarre et Perseus qui aimait bien observer les gens l'avait plus au moins remarqué. Il se faisait peut-être des idées, mais après tout, il ne pouvait pas manquer de l'attaquer sur ça, depuis qu'elle l'avait défié sur Sofia.

Spoiler:

Début Séptembre 2068

Pourquoi les serpentards s’évertuaient ils à vouloir être mauvais ? Comme s’il n’y avait pas d’autres alternatives. Et cette histoire de suprématie de la race pure, ils devraient tous se replonger dans les livres d’histoire. Voldemort était un sang mêlé, Harry Potter aussi et on en passe. Il y avait bien longtemps qu’aucun Serpentard n’avait brillé. A tous se mélanger, ils avaient fini par faire des dégénérés.
Pas d’imagination quand on est réaliste ? La bonne blague.

« Pas d’imagination quand on n’est pas assez intelligent pour voir plus loin que le bout de son nez et penser par soi même, point. »

Ca la choquait presque plus que tout le reste. Sans imagination pas de rêve, pas de projets, rien que la routine et l’ennui. Remarquez, elle était en face du type qui acceptait d’épouser une fille qu’il connaissait peu et qui ne voulait pas de lui-même s’il s’évertuait à lui courir après et croire que son pseudo charme servirait à l’avoir à l’usure. Pathétique. Et ça se croit supérieur aux autres ? Franchement…
Pendant une fraction de seconde elle eut l’impression que ce qu’elle dit ensuite ébranla quelque peu Perseus. Mais il se rattrapa dans l’instant et ne retint que ce qu’elle avait dit sur Sofia ce qui la fit pouffer. Par contre lorsqu’il parla qu’il aurait préféré avoir le béguin pour elle, ce fut comme regarder une image horrible. Son nez se retroussa comme si elle venait de sentir une odeur nauséabonde. Il la fusilla du regard et ajouta qu’il n’avait pas besoin de son avis et lui demanda si elle n’avait pas mieux à répliquer qu’une attaque sur son physique. Il lui sourit avec sa tête à claque et la fixa. Manque de pot pour lui, elle était également douée à ce jeu. Elle planta son regard dans le sien sans sourciller.

« Oh quoi, je t’aurais vexé car tu n’es pas le plus beau ? Mon pauvre chou. Quand à mon avis, mets toi en tête qu’une fille écoute toujours ses amies. Quand à Aaron, c’est son prénom, il va très bien. Et je ne suis pas avec Adair. »

Bon là ça la titillait un peu, il faut bien l’avouer. Mais c’était vrai elle n’était pas avec lui, il était même trop bizarre depuis la rentrée. Encore plus qu’avant. Depuis qu’il lui avait volé un baiser, elle ne savait plus sur quel pied danser avec lui.

Finalement elle sourit en penchant légèrement la tête sur le côté avec un air faussement bitchy.

« Mais comme tu dis, on ne s’en sort plus avec tous mes prétendants. C’est pour ça, n’en rêve même pas : tu n’auras jamais ta chance. »

Elle savait bien qu’il ne voulait pas d’aide, et tant mieux sinon l’angoisse !! Il n’y avait qu’à voir comment il était avec Sofia. A sa place elle l'aurait déjà étrangler.

« Et pour en revenir à Sofia et à Aaron, je les verrais bien ensemble. Je crois qu’il lui plait bien en plus.»

Ping, pong !

CODE TOXIC GLAM

Spoiler:

Perseus regarda la Serdaigle, mon dieu qu'elle était têtue et d'une exaspération fine ou plutôt très lourde. A chaque fois qu'il ouvrait la bouche elle arrivait à le casser, c'est parce qu'ellle avait beaucoup de répartie et les Serdaigles étaient connus pour ne pas avoir leur langue dans leur poche. Elle défendait une idée bien clair, et le vert et argent respectait ça, même s'il ne lui avouerait pas et au fond qu'était sa haine pour les nés-moldus ? Une vengeance pour ses parents ? C'était purement ça, mais jamais ne le dirait-il. Car même si beaucoup pensaient qu'il ne pouvait pas penser par lui-même c'était faux. Il n'avait aucun mal à se faire sa propre opinion et si la jeune fille ne répondait pas comme ça au premier quart de tour, Perseus l'aurait laissé tranquille même si c'est une née-moldue. Il fallait voir les choses en face, ils ne s'aimaient pas, ne se ressemblaient pas et avaient envie de s'entretuer, pourtant jamais le vert et argent ne lèverait la main sur elle. Jamais. Il se racla la gorge et regarda la jeune fille d'un air amusé « L'imagination n'a rien avoir avec de l'intelligence. Regarde, tu en es l'exemple, tu casses pas trois pattes à un canard. » Il avait envie de s'asseoir, mais après elle serait en position de force, car oui il faisait attention à ça. IL était bien plus grand qu'elle et au fond il admirait quand même le fait qu'elle n'ait pas peur et qu'elle lui tienne tête. Beaucoup de filles seraient déjà parties en courant, mais quelques unes pouvaient lui tenir tête et ça le faisait encore plus sourire, en réalité c'était plus drôle de se fâcher contre une fille que contre un garçon, parce que dans le deuxième cas ça finnissait souvent en bagarre, bon quelques filles aussi avec le poing facile, mais elles avaient de la répartie et à chaque fois Perseus se régalait. Il rebondissait sur le fait qu'il ne regardait pas plus loin que le bout de son nez « T'es en train de dire que je suis mégalo c'est ça ? Tiens, je note, c'est bien la première fois. » On lui avait déjà dit qu'il était un égoïste et c'était même vrai, en fait il ne pensait qu'à lui et ce qui pourrait l'aider, lui bénéficier de quelque chose de positif, mais c'était un caractère de Serpentard, c'était comme ça et il savait comment s'en servir de cet égoïsme alors à quoi bon changer si ça l'avait déjà sorti d'embrouille ? Chacun pour soi et dieu pour tous. Il pouffa lorsqu'elle dit qu'il n'était pas le plus beau et que Sofia écouterait plutôt Amy que lui, mais il s'en fichait complètement, jamais il n'avait montré à la Gryffondor ou qui que ce soit qu'il aimait la rouge et or, mise à part sa sœur jumelle et son meilleur ami. Mais il savait à quel point elle voulait le déstabiliser avec ça, mais ça n'allait pas marcher, il sourit et répondit « J'ai jamais dis que j'étais le plus beau. Je trouve ça juste pathétique de s'attaquer au physique, c'est quand même triste. » Il ne supportait pas qu'on le juge sur son physique, déjà qu'il avait un problème mentalement, il fallait pas aller chercher la bête à l'extérieur. Bref, il continua dans sa lancée « Mais qu'est-ce que je m'en fiche que tu ailles parler à Sofia, va donc le faire, mais elle n'a pas besoin de toi pour se projeter une image mauvaise de moi, ne t'inquiète pas. Puis ce que tu voulais faire, on appelle ça de la manipulation. Quelle belle amitié. » Puis il lui fit un grand sourire, qu'elle aille lui parler, mais Sofia le détestait déjà et il faisait mine que c'était la même chose pour lui. Puis il dit à la fille « Aaron, Adair, c'est la même chose, ça sonne pareil, puis tous les deux ont fini collé à ta bouche non ? C'est du pareil au même. » Mon dieu, cette fille était compliquée, bon lui aussi l'était, sans aucun doute, mais c'était sûrement pour cette raison qu'ils aimaient se bouffer le museau. Son sourire se transforma en rictus lorsqu'elle dit qu'il n'aura jamais sa chance avec elle, il ne pu s'empêcher de répondre « Et c'est moi qui ne voit pas plus loin que le bout de mon nez ? C'est pas parce que deux pauvres mecs ont le bon sens de t'aimer que tous les autres vont les suivres. Et c'est moi qui suit excentrique ? La blague. » Et lorsqu'elle dit que Sofia irait très bien avec Aaron il pouffa de rire à nouveau, mais à quoi elle jouait ? Le rendre jaloux ? Pathétique. Il s'en fichait, que sa fiancée aille fourniquer avec un autre homme, au pire il l'oublierait comme ça, mais ce n'était pas à cette sang-de-bourbe de choisir, c'était à Sofia et la manipulation, même s'il utilisait ce moyen pour se défendre, c'était mal, surotut dans une amitié. Alors tranquillement il répondit « Tu veux me rendre jaloux c'est ça ? Que je te dise, oh non, ne les mets pas ensemble ? Si tu savais à quel point ça me passe par-dessus la tête. De devoir l'épouser n'est pas ma décision, tu crois sérieusement que j'aurais choisi une Gryffondor? » Toujours avec ce petit rectus il avança vers elle et continua « Mais je m'en contre fiche, qu'elle aille coller sa bouche qu'on celle d'Aaron si ça peut lui faire plaisir, ça ne m'empêchera pas de dormir, de vivre ou d'embrasser d'autres filles. Par contre si elle sortait avec Adair, je te verrais dans une très mauvaise position je me trompe ? Une amie et un ami qui sortent ensemble c'est le rêve non ? Pourquoi on essaierait pas hein ? Je suis sûr que ça dérangerait pas Adair. »

Début Séptembre 2068

Evidemment qu'elle lisait de l'agacement dans le regard de Perseus : elle ne mâchait pas ses mots et avait de la répartie, pas comme la plupart des gamines qui voulaient lui tenir tête juste pour faire genre. Comme la plupart des Serdaigle, Amy-Lee avait l'esprit vif at aiguisé. Elle fit un signe de la main comme pour balayer l'air quand il dit qu'elle ne cassait pas trois pattes à un canard et bailla.

« Si tu n'as rien de mieux à dire que des phrases toute faite pour paraître intelligent... »

Elle n'allait pas le laisser tranquille comme ça, d'ailleurs c'était toujours la même histoire entre eux : il n'y en avait pas un pour lâcher le morceau. Il dit alors qu'elle le traitait de mégalo et elle ne démentit pas. Ce n'était pas faux et c'était pas plus mal s'il en prenait note, même si elle se doutait qu'il n'en tiendrait pas plus compte que ça. Elle repartit sur le fait qu'il avait l'air vexé qu'elle trouve qu'il soit loin d'être le plus beau. Il trouvait ça pathétique et elle pouffa.

« Parce que m'attaquer, et même me détester pour une chose invisible et révolue depuis le moyen âge, ce n'est pas pathétique ? Nazi !»

Son regard était noir en cet instant. Il y avait des chances pour que, enfermé dans son éducation de sang pur, il ne sache même pas ce que ça voulait dire et tant pis. Ce serait une preuve de plus qu'il était loin d'être aussi cultivé et intelligent qu'il le croyait. Dans le cas contraire, il la surprendrait mais ça ne changerait rien. Les pro sang purs, anti moldus, n'étaient que des ersatz d'Hitler. Ca lui mettait les ners à vif finalement. Il enchaina sur Sofia, comme s'il s'en moquait. Dans ce cas pourquoi il passait son temps à lui courir après ? Comme si parler de Perseus comme d'un crétin fini était de la manipulation. Elle haussa les épaules, pensant qu'il devrait aller voir dans un dictionnaire la définition de ce mot. Alors il la réattaqua sur ses amours. Elle leva les yeux au ciel en soupirant fortement pour montrer son agacement, des fois qu'il n'ai pas compris.

« Blablabla... »

En tout cas qu'il arrête de se prendre pour un irrésistible, il n'aurait jamais sa chance avec elle. Bon, pas qu'elle pensait réellement que ça lui ai traversé l'esprit, elle avait surtout dit ça pour l'emmerder encore un peu plus. Il rétorqua que ce n'était pas parce que deux mecs l'avaient aimé qu'elle était la muse de tous, en gros. Elle sourit. Tout ce qu'elle retint c'est que d'après lui Adair l'aimait. C'était un mec, il avait peut être remarqué des choses qui lui échappaient vu qu'il passait, visiblement, beaucoup de temps à l'observer pour trouver de quoi se tourner contre elle. Elle répondit que Sofia irait bien avec Aaron, et elle le pensait. Elle ignorait à cet instant que Sofia voulait la remettre avec Aaron, la blague ! Perseus rit, jaune peut être. Ca ne le rendait pas jaloux, il disait s'en moquer totalement. Il avoua alors que ce n'était pas sa décision de l'épouser, n'empêche qu'elle ne le voyait pas se battre contre, bien au contraire. Et là il lui cracha ce qu'il ne fallait pas : mettre Adair avec Sofia, comme si ça ne dérangerait pas le jeune homme. Il avait piqué sa jalousie mais en même temps elle ne pouvait lui avouer ses sentiments, pas à lui. Ses narines se gonflèrent et elle eut un sourire en coin. Elle joua une autre carte.

« On essaierait ? C'est qui on au fait ? Tu voudrais t'allier avec moi pour quelque chose ? »

Elle éclata de rire et se stoppa net en plantant à nouveau son regard dans le sien. Elle s'approcha tout près et se mit sur la pointe des pieds pour lui susurer quelques mots.

« Dante Perseus. Oublie ton nom un instant et sors toi les doigts du cul, arrête de penser pour les autres ou par les autres. Que t'ai un sale caractère, que tu sois parfois détestable, ok, mais là j'ai presque l'impression que c'est pas toi que j'entends. C'est dommage. Pour toi. Y'a tellement de chose en dehors de ta bulle. »

Une bande de serdaigle apparurent au coin d'un couloir et les regardèrent en murmurant. Elle se remis à plat et regarda les "siens" passer et fit signe à une des filles, qu'elle connaissait bien. Elle jeta un oeil à Perseus, s'il voulait encore se disputer avec elle, elle resterait.

CODE TOXIC GLAM

Perseus n'avait plus aucune envie de parler à la Serdaigle, au fin donc de lui-même il savait qu'elle n'avait pas si tort que ça, et que c'était lui l'idiot qui devait toujours faire le malin avec ses histoires de sang. Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle s'en alla avec ses copines de la même maison. Il venait de perdre une bataille, mais pas la guerre, et même s'il était fier intérieurement il acceptait le fait qu'il venait de se faire battre verbalement par une jeune fille qui plus est était une née-moldue. C'est sûr qu'il fulminait de haine envers elle, mais franchement ne méritait-il pas tout ce qu'elle avait dit ? Pourquoi devait-il toujours chercher de l'attention sur lui ? Après tout, on connaissait déjà bien assez les Glister comme ça et si le jeune Serpentard voulait faire parti des mangemorts, il devait peut-être faire profil bas et se tairer dans son petit trou comme une marmotte. Tous les regards ne devaient pas être tounés vers lui, il faisait le malin, mais un jour tout ça allait lui retomber dessus et à ce moment-là il se la jouerait moins sang-pur, haut et fort. Enfin … si, mais peut-être pas pour le moment. Il n'était qu'un élève de dix-sept ans à Poudlard, il ne pouvait rien contre les professeurs, mais plus tard, lorsqu'il aura vengé ses parents, qu'il aura du pouvoir, il pourrait se montrer fort et combatif. Le jeune homme bailla et marmonna dans sa barbe « Moi au moins, je ne pars pas comme un lâche. » Puis il tourna le dos au spectacle et décida qu'il était temps de mettre fin à sa dispute avec cette jeune fille dans le couloir du septième étage. Il descendit les escaliers et se dirigea vers sa salle commune. En chemin il croisa quelques uns de ses camarades de maison puis leur tourna le dos pour entrer par la porte de leur salle commune. Il s'assit gracieusement sur le canapé et attendit quelques minutes là avant qu'une fille ne vienne le déranger en disant « C'est vrai que tu t'es disputé avec la sang-de-bourbe ? » Elle n'était sûrement pas de sang-pur, sinon Perseus devait la connaître, puis d'abord en quoi ça la regardait ? Les nouvelles circulaient si vite dans ce château que c'était quasiment impossible de garder un secret. Dans chaque groupe il y avait une comère qui se devait de lancer des rumeurs, c'était pitoyable mais parfois très drôle et amusant à entendre. Alors froidement il dit « Je peux savoir en quoi ça te regarde ? » La jeune fille ne fût absolument pas étonné du ton froid qu'il venait d'utiliser, elle était habituée et on le connaissait bien sous cette carapace de froideur, c'était un idiot et alors ? Mais la Serpentard ne laissa pas tomber et dit « Elle est complètement débile cette fille de toute façon. » C'était une Serdaigle, elle n'était pas stupide et même s'il en souffrait de le dire, il répondit à la jeune fille « T'as qu'à aller lui dire, j'ai hâte de voir comment elle te cassera en mille petits morceaux. » Puis il se leva, estimant que la discussion était close, après tout, il n'allait pas faire croire à tout le monde qu'elle ne valait rien en dispute, c'était bien le contraire, et Perseus se préparait à la prochaine affrontation.

sujet termine?

aussi ^^

Sujet: Re: (+) i don't care, i love it. - Amy

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