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Make a scene about a cat ?

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MessageSujet: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptySam 29 Nov - 18:22

J'ai faim et j’engloutirai bien un gâteau entier. Et un gâteau bien gras. Ou du poulet ? Enfin un truc bien nourrissant et absolument pas diététique. De toute façon, qui se soucie de sa ligne ? Un tas de personnes à vrai dire mais pas moi. Je suis un mec alors par définition j'aime tout ce qui est gras, trop sucré et trop salé. Je suis intimement persuadé que d'aimer les trucs mauvais pour la santé c'est imprimé dans le code génétique de l'humanité entière mais que, pour une raison qui m'échappe, certaines filles essayent de le combattre. Bon, doit aussi il y avoir des mecs mais j'en ai pas croisé des masses jusqu'ici. À croire que c'est un attrait typiquement féminin... A creuser ! Quant à savoir pourquoi je pense à ça et bien... Il y a un chat dans le couloir.
D'accord, dit comme ça, ça n'a aucun rapport ! Pourtant le lien est clair : j'ai vu le chat, je me suis demandé ce qu'il faisait là, j'ai émis l'hypothèse qu'il avait faim, je me suis questionné sur son régime alimentaire puis je me suis imaginé à la place de ce matou et finalement je me suis dit que ça serait triste d'être une bestiole à quatre pattes parce que je ne pourrais pas manger tout ce que je mange en tant qu'humain et... ça m'a donné de faim de penser à la bouffe. CQFD !

N'empêche, j'adore les animaux et particulièrement les chats. Ça peut avoir un côté arrogant mais justement : c'est ça qui est génial ! Lui, il a surtout l'air grognon et c'est et bien, mignon : en plus ça rime. Bref, je jette un coup d’œil dans le couloir pour m'assurer que je suis seul ; je ne voudrais pas qu'on me surprenne en train de me faire griffer et/ou mordre par le chat si celui-ci ne m'aime pas. Mais bon, c'est impossible : tout le monde m'aime ! (Ou du moins j'essaie de m'en persuader).
Je m’accroupis et tend la main, je suis assez patient, je sais qu'il finira par venir pour sentir le bout de mes doigts et delà décidé si je peux le caresser ou non. En attendant, il me fixe d'un air soupçonneux, moi je trouve que ça lui donne une tête de parrain de la mafia, et ça me fait sourire. Il n'a pas l'air décidé à venir alors j'utilise la technique radical : je sors du lard, encore emballé, de ma poche, je sais c'est dégoutant mais en cas de grosse faim rien de mieux qu'une tranche de lard, et la tend dans sa direction. Apparemment, il a faim car il s'approche presque immédiatement. D'abord il mange le bout de viande puis il vient se frotter à moi, peut être pour en avoir d'autres :

« Désolé mon grand, c'était le dernier ! »

Je le caresse et lui grattouille derrière les oreilles : il se met à ronronner, qu'est ce que je disais ! Impossible de ne pas m'aimer. Je me laisse tomber par terre et il grimpe sur mes genoux quémander un peu plus de caresses. Tant mieux, j'ai plein d'amour à donner et cette boule de poil est vraiment adorable malgré ses griffes acérées qui se plante dans ma cuisse... Je grimace mais le chat s'en fiche, il veut de l'attention, qu'on l'aime et qu'on le gratte dans le cou ou derrière les oreilles. C'est que, du bout du museau, il vient chercher ma main :

« Bon gros matou, on va pas non plus rester ici pendant deux heure hein ? »

Je sais qu'il me répondra pas, on pourrait croire le contraire mais non, je le sais. Je le prends délicatement dans mes bras et il ne proteste même pas. Ce chat est définitivement le plus cool de l'univers ! Je me demande bien à qui il appartient d'ailleurs... Parfois le maître et l'animal se ressemble et ça me ferait bien rire de voir un mec ou une fille tirer la gueule comme lui le fait.
On déambule un moment rien que tous les deux, j'évite au mieux les lieux trop fréquentés. Je finis par trouver un coin sympa, en tout cas mieux qu'au lieu du couloir, là ou je l'avais trouvé.
Au fond de mes poches je trouve un bout de ficelle que j'agite dans l'espoir de faire réagir le chat mais rien n'y fait, le gros matou préfère se prélasser sous les caresses : courir après une corde c'est pour le bas-peuple. Enfin, c'est ce que je comprends de son attitude, si ça se trouve il a juste la flemme. Il roule et se retrouve sur le dos, certainement qu'il veut que je lui gratte le ventre ce que je fais sans rechigner, je commence vraiment à envisager d'acheter un animal de compagnie. L'idée plairait certainement à Ju' ! Je me demande ce qu'elle préfèrerait ? Un chat ? Un hibou ? Ou peut être une chouette... Quoi que, je la vois bien avec un chien, petit et bruyant mais mignon et très loyal. Un peu comme elle en fait. Mais bon, je suis pas sur de vouloir un Juliet bis dans l'appart, même sous forme de chien... Peut être qu'elle accepterait un chat ? Faudra que je lui demande tien !
Étrangement, la boule de poil tire moins la tête que tout à l'heure et ronronne toujours comme un moteur de voiture, je me demande vraiment à qui il appartient...
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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyJeu 4 Déc - 1:00

not the right time,
not the right mood
JE SUIS UNE BOMBE À RETARDEMANT. J'ENCAISSE, J'ENCAISSE ET UN JOUR, SANS PRÉVENIR, SANS RIEN DIRE, SANS UN BRUIT JE T'EXPLOSERAIS À LA FIGURE ET JE FERRAIS DES DÉGATS.



Ses pas pressés et énergiques résonnaient dans les couloirs vides de Poudlard. Sur son chemin les tableaux grognaient car elle les avait réveillés un peu trop tôt de leur sieste mais elle ne faisait pas attention aux chuchotements qui suivaient ses pas, comme tout sorcier en apprentissage elle avait appris à oublier les paroles incessantes de ces êtres de couleurs qui n'avaient rien d'autre à faire de leurs journée que de se plaindre des élèves ou de se raconter des ragots de tableaux à tableaux. Autant dire une vie très peu passionnante qui donnait aussi rapidement aux élèves l'impression étouffante que leurs moindres faits et gestes étaient épiés mais aujourd'hui elle ne tiquait même pas aux remarques acerbes qu'ils lui lançaient. À vrai dire, elle ne les entendait à peine, le jolie rousse était concentrée sur la seule tâche vraiment importante du moment : retrouver Wilbur, son chat.

Wilbur est un chat hors du commun. Il était né avec une moue boudeuse , snobait à peu près tous les étudiants de Poudlard et dormait sur ses pulls en cachemire ce qui les imprégnaient seulement d'une odeur de chat, quand elle avait de la chance, et qui les trouait, quand elle avait moins de chance, car il devait vraisemblablement les utiliser pour faire ses griffes. Oui King Wilbur III (non il n'y avait jamais eut de King Wilbur I ni de King Wilbur II, mais lorsqu'elle l'avait reçut comme compagnon pour ses sept années d'apprentissage magique elle avait décidé qu'il aurait encore plus prestance avec un chiffres à la fin de son nom, légitimant sa royauté. ) était le seul chat au monde à faire ses griffes sur des pulls 100% cachemire, tissés mains, autant dire que c'était un chat de haute noblesse. Mais aujourd'hui, Wilbur n'était pas posé sur ses vêtements, il n'était pas non plus sur et sous son lit ni dans les malles des autres filles de son dortoir. Il n'était pas dans la salle commune ni dans les couloirs de l'étage. Il était nulle part. Pourtant ce chat aux poils longs était loin d'être aventureux. Cerys n'avait reçut aucune souris morte qu'il aurait chassé, pour son plus grand plaisir, et retrouvait toujours sa grosse boule de poil devant la cheminé. Wilbur était grognon, snob, grincheux et hautain mais il était surtout absent.

Cerys avait pourtant attendu toute la journée le moment rêvé où, en rentrant de la ribambelle de cours auxquels elle se devait d’assister, elle s'enfoncerait dans un des fauteuils moelleux de la salle commune, son chat sur les genoux et elle attendrait que cette journée déprimante se termine.  Toutes les journées étaient déprimantes depuis qu'elle avait perdu son don. Elle se sentait frustrée, vide, dépossédée, blessée. La perte n'avait pas été douce et indolore. Loin de là. La rouquine la ressentait au plus profond d'elle même comme une plaie béante, ouverte et visible par tous qui ne pouvait pas se fermer. Jamais. Elle avait pourtant tant rêvé l'année dernière d'une vie sans vision, sans pressentiments, sans cauchemars. Une vie calme dans laquelle elle n'aurait jamais l'impression de violé l'intimité de ses amis en voyant des bouts de leurs passés. Une vie où elle ne verrait pas le massacre de la bataille de Poudlard où les serments des élèves prêtant allégeance aux Mangemorts. Une vie où elle pourrait avoir le luxe de ne pas savoir le futur ou le passé. Pourtant cette particularité faisait partie d'elle-même, elle apprenait à la contenir, à défaut de la contrôler et puis elle se reposait beaucoup dessus au niveau de ses fréquentations. Elle savait d'avance quand une personne n'était pas bonne pour elle, elle savait d'avance à qui parler, qui éviter. Maintenant? Maintenant c'était le flou, la douleur de l’absence, de l'ignorance. Depuis quand une simple commotion cérébrale pouvait-elle faire disparaître un don aussi puissant que celui de Cerys? Même sans ses facultés spéciales, la rouquine n'avait qu'on lui mentait, que la vérité lui était cachée mais elle était bien décidé à la retrouver qu'importe ce que sa famille pouvait penser lui cacher pour son bien aucun d'entre eux ne savaient ce que c'était de perdre une partie de soi sans en avoir le souvenir. Personne ne savait ce qu'elle ressentait. Personne ne comprenait et personne n'avait besoin de comprendre. Tout ce qu'elle voulait pour le moment, c'était la vérité.

En plus cette commotion cérébrale absolument inoffensive l'avait privée de Quidditch. Elle ressortait justement d'une énième discussion avec son directeur de maison comme quoi, non, le vol lui était toujours interdit par Sainte Mangouste. Elle avait beau préparer des arguments en béton, un simple bout de papier tamponné de Londres l'avait privé de la seule chose qui lui restait. Autant dire qu'elle n'était pas de bonne humeur. Le tempérament emporté de la jeune fille qui lui avait valu sa place chez les rouges et ors mais aussi  de nombreuses punitions la plongeait maintenant dans une grande colère et un sentiment d'injustice. Les attaques avaient reprise au château et ils s'intéressaient toujours à son cas de "grande blessée"? Ils n'avaient donc pas d'autres chats à fouetté? En tout cas, elle recherchait toujours le siens, gravissant des montagnes d'escaliers, explorant les moindres recoins du château. Nulle part. Il était nulle part parmi les murs de l'école et elle n'irait pas se risquer dehors pour un chat. Il faisait bien trop froid. Tant pis pour lui, il n'aurait pas de caresse et elle se contenterait de rester avec Logan, il savait particulièrement bien faire descendre sa colère lui aussi.

Elle frissonnait dans les grands couloirs en pierre, son uniforme était évidement trop léger pour la température ambiante et elle avait laissé sa robe de sorcière avec sa cape dans le dortoir. Le temps qu'elle revienne auprès du feu brûlant dans la cheminée elle se serait changée en un glaçon. Un superbe glaçon, mais un glaçon quand même. C'est justement en rentrant qu'elle retrouve Wilbur, comme quoi il n'était pas si loin finalement, pourtant elle était sûre d'être passée par là. Il était avec un brun qu'elle avait vu pendant les cinq dernières années dans la salle commune des gryffondors avec une blonde et un autre garçon. D'après les dernières nouvelles, il était aussi le nouveau petit copain de Mia. Mia la garce des serpentards. Cerys serra la mâchoire. Rien qu'à cette idée elle avait envie d'en profiter pour cracher sa colère et sa frustration sur lui mais ce n'était pas comme ça que les Sevenwood marchait. Elle devait être irréprochable. Elle inspira un grand coup, laissant l'air frais emplir ses poumons puis s'avança avec sa démarche chaloupée et fière et se planta devant Wilbur et Andy. Elle aurait pu se contenter de prendre son chat et de partir à la recherche de son meilleur ami. Elle aurait pu esquisser un sourire hypocrite mais qui semblait tellement vrai et le remercier d'avoir trouvé son chat même s'il n'y était pour rien. Elle aurait pu paraître aimable, gentille, pétillante, la Cerys en société, celle qui apprécie tout le monde et s'intéresse à chacun. La Cerys de sortie. Sauf qu'il y avait un problème. Wilbur ronronnait. Certes Wilbur était un chat et en tant normal confondre une boule de poil avec un moteur diesel était courant. Tous les chats ronronnent. Tous les chats ronronnent sauf Wilbur. Wilbur, depuis ses sept années d’existence ne ronronnait que sur les genoux de la rouquine ou sur ses pulls en cachemire. Dans les bras de n'importe quel étranger il se contentait de prendre de la place ou de chercher des caresse avant de partir sans un merci mais là il ronronnait. Wilbur ronronnait avec Andy. Le copain de Mia. Un gryffondor qui avait fait perdre de nombreux points à leur maison. Il était peut-être beau avec ses yeux clairs et son air de mauvais garçon mais Cerys ne pouvait pas accepter que son chat ronronne avec quelqu'un d'autre qu'elle même. Oui. Elle était jalouse. Oui. Elle avait placé une partie de sa fierté dans sa relation avec son chat. Oui. C'était trivial, sans importance et inutile mais là, c'était la goute qui faisait déborder le vase. Elle en avait marre d'avoir perdue son don, sa place dans l'équipe, ses souvenirs aussi! Elle en avait marre et maintenant on lui prenait même son exclusivité avec son chat? Mais qu'est-ce qu'elle avait fait pour mérité ça Merlin?!
Un air suffisant marquait les traits de son visage. Elle s'approcha de plus près, maintenant face à eux, ramassa sans peine son chat qui jetait un regard suffisant sur les murs du château  puis elle fixa les yeux bleus de feuphénix de son regard émeraude. Le pelage frais de Wilbur la fit frissonner.

Mais il est glacé! Elle soupira. T'aurais pas pu le ramener dans une salle chauffée au moins?! T'es complètent inconscient!

Pourtant elle savait que c'était faux. Certes il se prélassait toujours au chaud devant la cheminée mais son pelage lui offrait une protection efficace au froid, il lui arrivait parfois de marche dans la neige au manoir et il n'était que rarement tombé malade. Ce n'était pas un petit courant d'air qui allait avoir raison de lui mais elle s'en fichait complètement. Elle voulait juste râler. Se défouler.

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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyJeu 4 Déc - 21:51

La fille tire effectivement la gueule comme son chat. Je crois même qu'il y a des éclairs dans son regard pourtant, je suis sur à peu près sur de n'avoir rien fait et c'est à peine si je la connais. Enfin je sais que c'est une gryffondor, j'ai déjà croisé ses cheveux roux dans la salle commune mais ça s'arrête là, on ne s'est jamais parlé et je n'en ai jamais entendu parlé mais il semblerait qu'on parte sur de mauvaises bases... Sans cérémonie, ni bonjour ni rien, elle reprend sa bestiole et me fixe de cet air aristocrate si particulier qui la fait paraître sans âge. Elle a de jolies yeux verts mais elle n'a vraiment pas l'air commode et je me relève, je ne voudrais pas qu'elle ait l'impression d'avoir le dessus sur moi. Maintenant, au moins, c'est moi qui la domine.
À vrai dire, je ne sais pas trop quoi faire ni à quoi m'attendre. Parce que bon, je ne pense pas qu'elle aille jusqu'à m'accuser d'avoir voler son chat (qui volerait un chat ?), mais je sens d'ici, et sans avoir le moindre don de voyance, que je vais passer un sale quart d'heure... Dommage, j'avais passé une bonne journée et maintenant elle s'apprêtait à la gâcher :

« Mais il est glacé ! T'aurais pas pu le ramener dans une salle chauffée au moins ? T'es complètement inconscient ! »

Je dois avoir l'air quelque peu perdu, parce que je ne mérite pas du tout qu'elle me crie dessus de cette manière. D'ailleurs elle vient de foutre en l'air ma théorie sur le fait que tout le monde m'aime (enfin je la savais déjà fausse mais j'avais l'espoir que). Pourtant, ça ne me met pas de mauvaises humeurs, bien au contraire. J'ai très envie de jouer avec ses nerfs et de la voir s'énerver encore plus. Apparemment ça n'aura rien de très compliqué car elle est déjà parti au quart de tours !
Je souris amusé, comme si elle ne m'avait jamais adressé le moindre reproche (et puis je ne les prends pas en compte, c'était clairement de la mauvaise foi !) avant de la regarder de haut en bas, rendant bien insignifant son regard hautain : je fais mine de la juger, de lui attribuer une valeur bien que je me fiche éperduemment d'elle comme de la dernière pluie :

« Alors ce chat t'appartient ? » J'esquisse une petite grimace compatissante : « Le pauvre... » je le dis presque inaudiblement mais je sais qu'elle a entendu puis j'enchaine : « Inconscient peut être, mais ne t'en fais pas, je sais m'occuper d'un chat. Peut être même mieux que toi. » Et je continue à sourire comme un connard parce que ça me fait plaisir de sentir la rage chez les autres.

Ce n'est clairement pas ce genre de comportement qu'on attend d'un ancien gryffondor mais qu'en est-il d'un feuphénix ? Au fond, tout le monde s'en fou de ce que je fais ou non ! Alors si j'ai envie de me montrer méchant, surtout après tous les récents évènements, je le fais et sans le moindre état d'âme. Elle a envie de se défouler sur moi ? Désolé chérie, je ne suis pas du genre à être perméable aux critiques, tu n'arriveras pas à passer tes nerfs comme ça !
Il faut dire que je ne me remets toujours pas de la trahison du frère de Angel. C'est complètement idiot, je le sais bien, je ne l'aime même pas, au contraire ! C'est plutôt un gars que je déteste du plus profond de mon cœur et que j'aurais plaisir à voir disparaître mais c'est lejumeaux de mon meilleur ami et par conséquent je n'ai pas le droit de souhaiter sa disparition ce qui me met dans une situation désagréable car j'aimerais pouvoir le dénoncer. J'aimerais pouvoir le désigner comme un ennemi mais si je fais ça je perds une des personnes les plus importantes à mes yeux. Du coup je prends sur moi et tant qu'à faire, je me défoule sur ceux qui passent. Mais pas n'importe qui ! Uniquement ceux qui pensent pouvoir se servir de moi comme une cible. Alors tant qu'elle croira qu'elle peut s'énerver sur moi et bien j'afficherai le sourire insupportable du mec qui s'en fou, du mec que ça amuse ; et le pire ? C'est que c'est sincère.
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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyJeu 4 Déc - 23:12

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JE SUIS UNE BOMBE À RETARDEMANT. J'ENCAISSE, J'ENCAISSE ET UN JOUR, SANS PRÉVENIR, SANS RIEN DIRE, SANS UN BRUIT JE T'EXPLOSERAIS À LA FIGURE ET JE FERRAIS DES DÉGATS.



Le chat roulé un boule dans ses bras, Cerys commençait à se réchauffer, elle ne savait pas si c'était à grâce à la boule de poil ou parce qu'elle commençait à sentir la colère grandissante qui allait exploser. C'était un des revers de la médaille. Certes elle jouait parfaitement bien la comédie et laisser tout le monde penser que touuuut allait bien dans le meilleur des mondes dans vie mais à force d'intérioriser elle finissait par craquer et exploser. Une vraie bombe à retardement.

Il s'était levé le grand brun aux yeux bleus. Par réflexe elle l'avait associé à Mia, la serpentarde insupportable mais maintenant qu'elle y pensait, il n'était pas que ça. Elle l'avait vu traîner pendant cinq ans avec une blonde et un garçon. Angel. Ce mec était le pote d'Angel un de ses ex, un garçon particulièrement gentil dont elle s'était détachée à la minute près où elle l'avait vu devenir mangemort. Les gryffondor n'étaient pas connus pour passer du "mauvais côté" mais il fallait croire que chaque dicton avait une exception qui confirmait la règle. Les septiques diraient certainement qu'elle avait dû le confondre avec son jumeau, un serpentard, donc quelqu'un de plus taillé pour le masque et la marque d'après l'histoire mais elle savait très bien ce qu'elle avait vu. Elle avait couché avec lui, elle était donc quand même un minimum capable de faire la distinction entre les deux. Alors elle l'avait quitté, sans explications, sans raisons. Sa grand mère lui avait toujours dit de ne jamais parler de ce qu'elle voyait aux personnes qui ne le voulaient pas et très simplement elle n'était même pas allée lui demander son avis. Elle avait vraiment choisi le bon mec pour se lâcher. Petit ami d'une garce, meilleur ami deux mangemort, que demander de plus? Elle n'aurait clairement aucun problème de conscience à lui crier dessus.

Elle le fixait toujours, même lorsqu'il la détaillait de haut en bas. C'était pas comme si elle n'était pas habituée. Dans un autre contexte, peut être qu'elle lui aurait lancé un petit "t'aimes ce que tu vois?" Réprobateur ou aguicheur, en fonction de son humeur mais là, tout de suite, ce n'était pas le moment, pas la journée.
Il lui répondit avec sarcasme et ironie mais sans réelle originalité. Il souriait comme un connard, elle lui lança un rire moqueur a la figure. C'était tout ce qu'il avait? Il se contentait d'être un connard de base, c'était à peine défoulant.

"Woaw qu'elle repartie originale!" Elle balança ses cheveux en arrière, le geste de poufiasse de base. Visiblement il voulait jouer et elle était de la partie. "Et je ne laisserais pas un chat, ni quoique ce soit dans les bras d'un partisans mangemort." Elle aurait pu éviter le mot mangemort. Elle savait que ses accusations étaient graves, il ne savait peut être même pas que son pote était un mec masqué, mais elle en avait clairement rien à faire, c'était leurs problèmes, elle venait juste foutre la merde, parce que clairement quelqu'un s'amusait a bousiller sa vie à elle. Dieu, le destin, le karma, peut importe son nom, elle voulait sa peau. Et en attendant elle allait se défouler.

"Et puis de la part d'un mec incapable de manger proprement je ne me l'a ramènerais pas niveau capacité à s'occuper d'un animal. T'es clairement pas capable de te occuper de toi même."

Et hop, voilà c'était gratuit, c'était direct. Cerys avait l'œil pour les détails. "Tout est dans le détail" lui avait-on toujours dit. Le collier de perle, les petites boucles d'oreilles, les ongles limés et les tâches de gras sur le pantalon. Il avait dû faire tomber de la viande ou un gâteau bien gras sur son pantalon, la tâche était là pour témoigner.

Dans ses bras, le chat bougeait, voulant certainement rentrer à la salle commune pour s'étaler sur les coussins et donner des coups de griffures à quiconque n'ayant pas remarqué qu'il était là mais Cerys voulait rester. Elle voulait lâcher tout ce qu'elle avait sur le cœur. Crier à en perdre haleine, cracher des mots obscènes qui en feraient rougir sa grand mère et sourire son père. Elle voulait se battre, en découdre version moldu ou sorcière, elle voulait sentir l'adrénaline parcourir ses veines, relâcher la pression et oublier le vide, le creux déchirant qui lui lacerait la poitrine à la faire pleurer. Oublier la douleur par la douleur. C'était con. C'était dangereux. C'était destructeur mais c'était la liberté. Pour quelques secondes volées se croire entière.
Et puis il y avait quelque chose en Andy qui lui donnait envie de crier, de le frapper, de le faire souffrir. Elle était jalouse. De l'amour de son chat, du sourire je m'en foutiste qui fendait sa bouche, de son bonheur. Il semblait bien, sans problèmes qui lui faisaient perdre la tête. Il semblait sur de lui. Persuadé d'être le plus fort au jeu dans lequel ils s'embarquaient tous les deux. Il semblait heureux avant qu'elle ne débarque avec sa colère. Et elle en était jalouse. Tellement jalouse. Elle haïssait ces bien heureux, ceux auxquels rien de jamais très grave n'arrivait, ceux auquel le futur souriait. Elle avait été maudite du troisième œil. Depuis sa naissance elle les sentait ces biens heureux pour lesquels tout allait toujours bien, ceux qui ne se rendaient pas compte de leur bonheur. Elle les enviait. Ils n'avait qu'à combattre leurs quelques cauchemar. Elle avait dû vivre avec les démons de tous ceux qu'elle avait effleuré. La vie n'était pas juste.

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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyVen 5 Déc - 0:08

Se faire insulter n'a, habituellement rien d'agréable pourtant je ne me sentais pas particulièrement agresser ou en situation de faiblesse malgré les remarques acerbes de la rouquine. Ça ne m'atteignait pas d'un milimètre ! Comme si, une fille venue je ne sais où, pouvait détruire en quelques mots ma confiance en moi ou mon self-contrôle. Je vivais bien pire que les caprices de cette insupportable gamine ! Parce que oui, elle se comportait comme une gamine pourrie gâtée. Mais plutôt que de m'en aller, de me montrer mature (parfois c'est possible), j'avais envie de rester là et de la pousser à bout pour ne pas être le seul dans cette situation.
Alors, c'est vrai que je ne suis pas un modèle d'originalité dans mes répliques mais que veut-elle, dans le feu de l'action on a pas toujours des punch lines de folies. Ce qui me fait perdre mon sourire n'est certainement pas ce petit pique mais plutôt ce qui suit. Comment ose-t-elle insinuer que je suis un partisan des mangemorts ? C'est tellement étrange et fou que je fronce les sourcils. Moi du côté de ces monstres ? J'en reste sur le cul. Tellement que je ne relève pas la suite de ses paroles. Un mélange de colère et d'indignation monte en moi, c'est injustifié, complètement idiot et sans le moindre fondement... J'ai failli crever de leur main, perdre la vie et peut être même tous mes amis ! Que ça soit Juliet ou Angel et ils auraient pu s'en prendre à Mia, ils auraient pu tous nous tuer mais j'ai cherché à nous défendre. J'ai fait au mieux, je me suis dressé contre eux sans peur de mourir. J'étais prêt à donner ma vie pour protéger ceux qui me sont chers, les autres élèves et Poudlard et elle, elle osait me dire que j'étais un partisan ? Que je cautionnais leurs actes ? Que je commetais des crimes pareil aux leurs ? Mais de quel droit ?
Passe encore qu'elle se montre froide et de mauvais poil parce que je peux comprendre qu'une journée difficile vous met sur les nerfs et que vous ne voulez pas vous montrez ni gentil ni agréable mais ça, ça non, ça ne passe pas ! Car elle, bien malgré moi, faisait parti de ceux que j'ai tenté de protéger le soir d'halloween. Et elle pense que je pactise avec l'ennemis ? J'ai une bien étrange manière de le faire... Je suis loin d'avoir oublier cette nuit là, ça aurait dû être une soirée sympa et ça a tourné au cauchemar. Et elle, elle était où ? Avec son putain de chat je suppose !

J'ai très envie de lui faire tout un tas de choses. Déjà de rétablir la vérité, en hurlant si possible mais je sais que si je le fais je signerais ma perte. Alors je me détends mais je n'arrive pas à prendre l'air détaché que j'aimerais. Je la fixe durement, je cherche dans son regard ce qui lui fait dire de tels trucs. Je cherche à comprendre mais je ne vois rien. Ou peut être qu'en fait je ne veux pas voir, peut être que je ne veux pas l'excuser.
Elle a mis le doigt sur un problème, vraiment. Parce que l'inquiétude que j'ai c'est qu'Angel pactise avec eux. Pour son frère. Et ça me tue de me dire qu'il pourrait le faire. Mais moi, quoi qu'il choisisse, je ne changerai pas de camp. Et même si je ne pourrais jamais le considérer comme un ennemi, je ne pourrais plus jamais le considérer comme un ami non plus. Je ne suis pas fou, ni même stupide. Tout ça je le sais. Mieux que personne... J'ai déjà envisager toutes les possibilités, un milliard de fois même. Et à chaque fois que je me demande quel est le meilleur choix, Juliet, Mia et mes parents s'imposent à moi. Il devient alors claire que la priorié c'est eux et que, quoi qu'ils se passent, je les protégerais. Mais si je pouvais aussi garder Angel auprès de moi, ça serait parfait. Je sais que c'est possible, qu'un avenir ou tout se passerait bien est possible :

« C'est un peu facile de débarquer comme ça et de balancer des insultes non ? » je m'étonne du calme que je dégage. Ma voix est tranquille alors que je boue littéralement. Cette fille est une connasse. Elle ne sait rien de rien et ne comprend rien à rien : « Tu crois pouvoir tout te permettre ? Sous quel prétexte d'ailleurs ? Que tu es meilleure ? Plus intelligente ? Que tu sais manger correctement ? Bravo ! Tu veux une médaille ? Mais avant de balancer des trucs aussi grave à la gueule des autres, renseigne toi un peu t'auras peut être l'air moins conne. »

Je crois qu'on peut entendre que je la hais. Parce que clairement, je la hais. Je ne la connais pas mais je suis sur que je la déteste. C'est le genre de pimbêche que je ne supporte pas. Toujours à se croire plus forte, à vouloir se la jouer petite princesse et à ne jamais affronter les vrais problèmes. Parce que quoi ? Son plus grand dilemme c'est de choisir la couleur de son verni et le petit copain qui ira avec ? Raaah ce qu'elle peut m'énerver, rien que sa présence, son visage, la manière dont elle se tient. J'ai envie de lui faire ravaler sa fierté ! J'ai envie qu'elle souffre parce que j'en ai plus que marre de m'en prendre pleins la gueule comme ça.
J'ai jamais rien demander ! Ni de me trouver dans ce putain de couloir quand ces connards de mangemorts sont venus, ni de découvrir que le frère d'Angel est l'un d'entre eux, ni de cacher ça à Juliet, ni même d'être tombé amoureux de Mia et de ne plus savoir comment faire pour l'aimer correctement. Et c'est peut être ça mon plus grand problème : je suis incapable d'aimer comme il se doit. Elle comme mes amis. Je leur en donne peut être trop et ils ont peut être trop de place dans ma vie. Mais ça fait beaucoup de peut être. Je suis sur que d'une seule chose, je les aime trop tous autant qu'ils sont.
Et elle, cette inconnue aux airs de petites reines, je l'exècre. J'ai presque envie de la broyer et qu'elle ne soit jamais heureuse parce qu'elle ne le mérite pas. Une fille comme elle, j'en suis sur, ne le mérite pas le moins du monde. Et si quelqu'un trouve que je vais vite en besogne, qu'il se mette à ma place. Qu'il imagine deux secondes tout ce qui se passe dans ma tête, qu'il se mette en situation, qu'il revoie les seuls actes d'héroïsme que je n'ai jamais vécu et puis, qu'il l'entende elle et ses remarques acerbes. Après, si ce quelqu'un pense toujours que je me prononce trop vite, c'est qu'il est plus réfléchi que moi, et plus calme aussi. Mais je n'ai pas envie ni d'être réfléchi, ni d'être calme. J'ai juste envie de la briser.
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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyVen 5 Déc - 22:04

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Son sourire tomba directement. Finit les ricanement, elle avait touché un point sensible. La riposte serait certainement violente mais du moment qu'il perdait son sourire d’abruti heureux elle pouvait encaisser tous les coups. Un de plus, un de moins, elle ne verrait même pas la différence, il y avait bien longtemps qu'elle avait arrêté de compter.

Avec un certain amusement, elle le regarda calmer sa respiration du mieux qu'il pouvait. La tension dans l'air était palpable, elle pouvait presque voir la colère monter en lui. Les tableaux eux-même avaient arrêté de jacasser et semblaient retenir leur respiration tant et soit peu qu'ils respirent. Elle allait s'en prendre plein la gueule et elle le savait mais il en faudrait plus pour la déstabiliser. Elle voulait voir jusqu'où elle pouvait aller. Jusqu'où elle pouvait le pousser avec une simple phrase. Jusqu'où il pourrait la pousser, parce que finalement, ce n'était pas ce qu'elle cherchait? Trouver un prétexte pour crier? Trouver un prétexte pour hurler? Vider ses poumons, perdre sa respiration, devenir rouge de haine, gueuler à en perdre haleine, répondre avec tranchant, lui faire bouffer son sourire arrogant. Que pour une fois la justice soit faite que tout le monde se fasse lyncher, que tout monde sache vraiment ce que ça fait de pleurer. Pourtant c'était con, elle les condamnait tous, même ceux qui n'avaient rien mérité, mais est-ce qu'elle l'avait mérité elle? Sa vie s'était transformée en enfer hardent. La chaleur la prenait aux tripes. Elle pouvait la sentir prendre possession de son corps lorsqu'il lui répondit. Il en était presque drôle à rester calme alors qu'elle le savait bouillonnant à l'intérieur et elle n'avait même pas besoin de don pour le voir, son corps parlait pour lui.

Elle encaissa sans broncher. Le visage impassible, elle était bien meilleure à ce jeu, une particularité de la famille à ce qu'on lui avait dit mais elle aussi elle explosait intérieurement. S'en était presque drôle, eux dans le couloir, le silence de mort qui régnait, la nuit qui tombait, la lumière grisée et le chat qui s'était échappé de ses bras pour s'enrouler autour de ses chevilles. Une vraie scène de théâtre mais la haine n'était pas feinte, la colère les étouffait et l'un d'eux allait finir par exploser, ravageant tout sur son passage.

Mais elle esquissa un sourire, brisant son masque de glace. Une sorte de rire étouffé, mais loin d'être chaleureux, il débordait de cynisme.

Alors comme ça elle avait l'air conne à accuser sans preuves? Elle n'avait pas le droit de se pointer et de tout faire exploser? Son prétexte? Mais elle vivait avec la noirceur des démons enfouit au plus profond de chacun. Elle les sentait, ils l’oppressaient, lui coupaient le souffle, la réveillaient en pleine nuit, suante et saignante. Ils la tourmentaient sans cesse, mêlant passé et futur avec une dextérité impressionnante. Elle avait peur, elle avait mal, elle était perdue mais elle était toujours là. Elle n'avait pas perdu la tête comme un bon nombre de filles comme elle. Elle n'avait pas passé l'arme à gauche, tué personne, blessé personne. Elle avait tout encaissé. Vision après vision, horreur après horreur. Toutes, sans exception.
Elle connaissait la noirceur, elle connaissait le désespoir, le malheur, la déception, la rage, la vengeance, les passions. Rien ne lui appartenaient mais ils venaient tous s'incruster en elle. La marquant au fer rouge de souvenirs qu'elle n'avait même pas vécu, de vie qui s'étaient déjà envolée. Alors elle avait le droit. Elle pouvait arriver comme ça et balancer la vérité au premier venu. Parce que ce fardeau était trop lourd pour une personne, parce qu'elle ne pouvait plus. Elle abandonnait. Lâchait prise comme on s'endort. Lentement puis soudainement, tout à la fois. La statut de verre avait explosé, ses barrières s'étaient vues emportées. Il n'y avait plus qu'elle, Cerys, la petite dernière, la voyante sans souvenirs et sans pouvoirs qui en avait déjà trop vu, qui en savait trop, qui en supportait trop mais c'était finit. Il n'avait qu'à pas ramasser son chat aussi. Un dommage collatéral qu'ils appelaient ça mais elle ne s'excuserait pas. Pas avant qu'on ne se soit excusé à elle.

Elle se mordit la lèvre inférieur à en saigner et leva les yeux au ciel. Elle sentait sa blessure qui s'ouvrait, ses souvenirs qui l'emportait. Elle revivait la scène du début à la fin. Chaque détail, chaque couleur, chaque parole s'était incrusté dans sa peau.
Elle le fixa, les yeux vides, les yeux trop pleins de souvenirs.
D'où je me permets? Mais je l'ai vécu sa putain d'initiation! J'ai tout vu, tout entendu. J'étais là, incapable de bouger, incapable de partir, de ce sortir de cette putain de pièce, mais j'étais là! Alors crois-moi j'ai pas besoin de me renseigner beaucoup plus. Je l'ai suivit. Quand il est arrivé, quand il a prit le masque, quand ils lui ont imposé la marque! À chaque étape, à chaque pas qu'il faisait vers ces tueurs. Il en est devenu un. Ton pote est un putain de tueur et toi tu restes à ses côtés? Crois-moi, je celle qui a l'air la moins conne de nous deux.

T'avais tout revu, comme lorsqu'elle était arrivée cette putain de vison. T'avais voulu tu persuader que c'était son frère, pendant des nuits en entières tu t'es ressassée ce souvenir et l'absence du ton don ne les avait même pas effacés mais d'une certaine façon ils faisaient partis de ceux que tu voulais gardé. Parce qu'ils te prouvaient que n'importe qui pouvait devenir l'un d'entre eux. N'importe qui pouvait choisir le mal. Qu'importe la maison, qu'importe le sang, le seul vrai courage venait de ceux qui avaient dit non.

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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptySam 6 Déc - 19:47

Si vous êtes friands de Disney vous savez que le premier rire d'un enfant donne naissance à une fée. Parce que le rire c'est sensé être joyeux, beau et quand c'est sincère, ça n'apporte que le bonheur autour de soit. Mais tous les rires ne sont pas ainsi et elle, quand elle rigole, ça n'a rien de beau. C'est bien trop ironique, cynique et méchant. Je n'aime pas ça, ça dénature une chose pourtant très belle à la base.
S'il y a bien une chose à savoir sur moi c'est que j'aime plaisanter et profiter de la vie. J'aime voir les choses du bon côté, j'apprécie, généralement, chaque instant : c'est ça vivre ! C'est regarder l'avenir sans crainte, c'est se dire que tout ira bien car il y a des solutions à tous les problèmes ! C'est ce que je fais. Je trouve les solutions qui me manquent. Je me bats pour avoir la fin que je veux, pour n'avoir aucun regret. Et je n'aime pas entendre des rires sans joie. Je déteste ça ! Presque autant que de l'entendre m'insulter...
Tout à coup, je ne ressens plus de haine, juste une profonde pitié pour cette fille qui, de toute évidence, est au fond du trou. Ou du moins, au fond de son trou. Je me rends compte que je n'ai pas besoin de la briser : elle l'est déjà. Ça se voit. Ça se sent. Mais je n'arrive pas à compatir, on a rien sans rien ; elle a dû le mériter !
Je crois d'ailleurs, qu'elle est le genre de personne à ne pas aimer la pitié. Ça se voit car elle me cherche, elle veut que je la déteste, qu'on s'affronte mais elle ne veut pas que je la vois comme une pauvre chose sans intérêt. Pourtant, c'est ce qu'elle est. J'en suis désolé pour elle. Elle ne mérite pas que je m'énerve ni même que je la regarde ; d'ailleurs elle a beau être jolie je ne vois que le reflet de sa méchanceté et ça la rend très laide.

Je me dis que je vais attendre sa réponse et puis que je vais m'en aller car j'ai assez perdu de temps. Je ne sais pas ce qui lui fait croire que je suis un ennemi et au fond, ça m'importe peu. Moi je sais ou est la vérité et à part elle, tout le monde est au courant. Je suis peut être un imbécile de première mais je sais ou sont mes priorités. Là de suite, c'est de rentrer chez moi et de retrouver Juliet. J'ai besoin de mon amie plus que de m'engueuler avec cette inconnue qui pète plus haut que son cul.
Déjà las, j'attends, parce que c'est tout ce que je peux faire. Ma colère est redescendu car elle n'avait pas lieu d'être au fond. M'emporter pour de pauvres mots qui n'ont aucun sens, c'est tout à fait mon genre mais je sais quand il est temps de retourner sur terre : j'ai au moins acquis cette maturité là.
Cependant, elle bousille mes plans de retrait par ses paroles qui me laissent sur le cul. Je ne sais pas vraiment ce qu'il m'arrive et je dois avoir l'air d'un merlan frit car j'essaye de faire le lien entre ce qu'elle dit et la réalité. J'essaye de comprendre, ou peut être pas en fait. Mon cerveau refuse d'entendre ce qu'elle a à me dire parce que c'est impossible. Elle doit mentir, et puis ça n'a ni queue ni tête. Aucun sens.

Angel était là à Halloween. Il a vu ce qu'ils étaient prêts à nous faire... Même si son frère est parmi eux jamais il ne les rejoindrait. C'est une certitude que j'acquiers tandis qu'elle l'accuse. J'avais des doutes mais ils disparaissent malgré ses paroles. Je le connais, il ne nous ferait pas ça. Pas lui qui est trop gentil ! Il est incapable de faire du mal à qui que ce soit...
Et puis tout à coup, je me rappelle de qui elle est. Je les ai vu ensemble et j'ai peut être rapidement aborder le sujet avec lui. C'est son ex : ils sont sortis ensembles l'année dernière et se sont séparés sans explications. Il n'avait pas l'air désespéré d'ailleurs, moi je me demande surtout comment il a fait pour rester avec elle. Je n'aurais pas suporté... Elle a l'air abominablement chiante !

D'ailleurs la haine qui avait disparu est revenue car elle me met sous le nez ce que je ne voulais pas. Elle me balance que ma pire crainte du moment va se réaliser et ça ne me fait pas du tout, mais alors pas du tout plaisir. C'est comme si elle savait ce que je ne voulais pas entendre et qu'elle prenait un malin plaisir à me le dire. Quand je pense que je ne voulais pas être le seul à en avoir marre, peut être qu'elle aussi elle ne veut pas être la seule à ne pas aller bien. Ça me dégoute encore plus. Je me dégoute ! Mais tant pis, j'irais au bout des choses parce que je me sens mal, opressé et perdu. Tant pis si je ne suis plus en accord avec moi même et si je fais des choses que je ne devrais pas faire : tout le monde a des écarts de temps en temps et j'ai droit aux miens ! J'ai le droit d'aller mal et de vouloir qu'elle soit pire que moi. Je veux pouvoir me dire qu'il y a pire que moi. C'est ce que je fais en fait. Car il n'y a aucun doute sur le fait qu'elle est pire que moi :

« Tu vois le problème c'est que tu sais, ou du moins que tu crois savoir, mais que tu ne fais rien. Si c'était si vrai, si possible alors t'essaierai peut être de changer les choses... Moi, j'y crois pas à tes mensonges. Il vaut mieux que ça, il est plus fort que ça. Il était là, il a vu. Il a vécu ce qu'ils ont fait... On a tout fait pour les arrêter. » Je marque une légère pause en me remémorant cet affreux cauchemar... « T'es qu'une trouillarde. Une pauvre gamine qui se fait dessus à l'idée qu'un mec puisse faire une erreur. Mais tu le connais pas comme moi. Tu sais pas à quel point ce que tu avances est faux. Il ne nous trahira pas, je le sais. Je ferais tout pour, parce que moi j'abandonne pas. Je suis pas un merdeux, je suis pas comme toi. »

Je suis en colère. Vraiment très très en colère. Je m'en rends compte maintenant parce que j'ai les mains qui tremblent. Je ne veux pas qu'elle ait raison. Je ne veux pas, je ne veux pas. Il en est hors de question. Je ferais tout pour qu'elle ait tord. Tout ce qui est en mon pouvoir...
Je me rappelle qu'elle peut voir l'avenir, c'est son don, son putain de don. Mais il ne lui sert à rien si elle n'essaye pas de changer les choses. À quoi bon voir le futur si c'est pour le laisser tel quel ? A rien. C'est inutile. Son don est inutile, elle-même est inutile car elle a renoncé à se battre. Car elle a renoncé à faire comme moi : à affronter demain. Je n'ai aucune leçon à recevoir d'elle. Je lui prouverai qu'elle a tord. Je lui prouverai que le garçon qu'elle croit avoir vu ça n'est pas lui. C'est certainement son frère. Oui, c'est ça : je ne vois que ça... Sinon, ça voudrait dire que mon meilleur ami n'est pas celui que je crois. Ça risquerait de me détruire, ça risquerait de détruire Juliet. Et si elle est détruite et si moi aussi alors rien, rien ne pourra nous reconstruire car on n'aura plus personne sur qui s'appuyer : les autres ne comptent pas.
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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyDim 7 Déc - 0:11

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Après son monologue, la gorge serrée elle ravale avec difficulté sa salive. Tous ces souvenirs lui nouent la gorge, sa haine la lui assèche, visiblement c'est un mauvais combo. Elle a le temps de le voir avaler la vérité qu'elle lui avait jeté au visage. Étonnement, dire ce qu'elle avait vu ne lui avait pourtant pas alléger ses épaules. Rien ne pourrait jamais. Elle lui laisse le temps de digérer ses paroles. Elle pourrait aussi bien prendre Wilbur et partir mais non. Elle reste. Debout, brisée en milles morceaux mais elle est toujours là. Cerys n'a jamais fait parti de ceux qui abandonnaient rapidement et, alors qu'elle lui avait lancé son venin elle aurait pu se contenter de partir, fermant les yeux sur les dégâts qu'elle avait fait mais ce n'était pas elle. Elle tenait toujours jusqu'à la fin. Le dernier homme debout sur le champ de bataille. Elle voulait voir comment il allait régir avec une seule minuscule partie de sa malédiction. S'il était des lâches, des inconscients, de ceux qui croyaient, de ceux qui rejetaient. Elle voulait savoir comment les autres auraient fait parce qu'elle, elle ne pouvait plus. Quand ce n'était qu'une histoire de don elle voulait bien se battre, souffrir un peu et se taire mais maintenant qu'en plus elle souffrait de ne plus l'avoir c'était trop. Elle en avait sa claque, elle en avait marre. Pourtant Cerys savait que ça allait passé, ces moments, ils passaient toujours, plus ou moins rapidement, plus ou moins intense mais pour la première fois elle avait vraiment craqué. Devant le meilleur ami d'Angel et le copain de Mia. Bien joué Cerys, d'une pierre deux coups.
Elle lui en voulait pour ce qu'il représentait, les gens sans problèmes qui n'ont pas besoin de falsifier un sourire  quand ils sortent de Sainte Mangouste avec des symptômes inconnus parce qu'évidement ça ne leur arrivait pas. Elle haïssait leur chance incompréhensible. Et puis c'était le copain de Mia quoi! Et l'ami d'Angel. Son premier réflexe quand elle avait su c'était de partir, parce qu'elle ne l'aimait pas avec un grand A, mais elle "l'appréciait" et qu'elle ne voulait pas se torturer, s'engager dans une relation compliquer et destructrice. Pas pour quelqu'un pour qui elle n'éprouvait pas d'amour. Il était gentil, mignon, particulièrement bien bâti mais non. Il n'était qu'un parmi les autres et elle ne se sacrifierait pas pour lui. Elle aimait trop la vie pour ça, même si la vie s’acharnait à la détruire. Ou peut-être qu'elle n'avait simplement peur de mourir, peur de mourir pour quelque chose qui n'en valait pas la peine, peur de souffrir pour quelqu'un qui ne l'aurait pas fait pour elle, et elle savait qu'il ne l'aurait pas fait. Alors elle était partie, sans regrets. C'était tout ou rien.

Le temps qu'il lui réponde, elle s'était légèrement calmée. Le froid reprenait son droit, la frigorifiant de haut en bas, tremblante. Les tableaux restaient silencieux mais elle savait qu'ils allaient faire la une des potins dans les cadres pendant un petit moment mais ce n'était pas ça être une Sevenwood? Se donner en spectacle? Jouer un rôle, son propre rôle.  
Andy lui cracha sa réponse comme elle avait du le faire avec la sienne. Elle le voyait trembler mais certainement pas de froid. Elle sentait la rage qui pulsait dans ses veines. Les insultes lui glissaient dessus. Détruite mais encore forte. S'il savait le nombre de fois qu'elle avait vu sa grand mère se faire insulter ainsi. Elle serra les dents, parce qu'elle n'était plus aussi impassible qu'elle l'aurait été en temps normal. Malgré l'habitude ça faisait toujours mal surtout que pour une raison qui lui manquait il était plein d'espoir persuadé qui pouvait battre le destin. Jouer contre le temps. Il ne comprenait pas que la partie était déjà finie. Angel était déjà mangemort, qu'il ne le veuille ou non, c'était la seule et unique vérité.

Menteuse, gamine, lâche, merdeuse... Si tu savais le nombre de fois où je les ai entendu ces mots. Étonnement tout le monde trop particulièrement génial de pouvoir prédire l'avenir mais quand il ne correspond pas à ce qu'on avait prévu, d'un coup, ça devient beaucoup moins sympa. elle parlait assez un ton las, teinté d'amertume. Elle contrôlait sa voix autant qu'elle ne pouvait, hurlant pourtant intérieurement. Tu peux le connaître autant que tu veux, vous pouvez meêm avoir fait un génocide de mangemort le soir d'Halloween parce que oui elle savait, d'ailleurs elle avait été surprise de savoir qu'il était encore chez les gentils mais elle savait que ce n'était plus qu'une question de temps, l'Angel mangemort n'était pas beaucoup plus vieux que celui avait qui elle sortait l'année dernière. ça ne change rien. Il sera un mangemort. Que ça te plaise ou non il sera un tueur. Il sera un de ces connards à masque, certainement le moins connard de tous mais il sera de leur côté. Il portera la marque. Il balancera des sorts impardonnables. Elle serra les dents. Alors tu peux vouloir battre le destin à son propre jeu, ne pas abandonner mais tu dois au moins savoir ce que ça fait de ce battre contre le destin, parce que ça, personne ne vient t'en prévenir en cours ou par des visions. Tout le monde se tait, t'en verra pas ouvrir sa gueule, et après il ne reste plus qu'à ramasser les morceaux. Les souvenirs remontaient peu à peu, son réveil à sainte mangouste, la seule réponse qu'elle avait eut des médicomages. tu t'es battue contre ton destin. c'était même pas une réponse. Quel destin? À quoi avait-elle voulu échappé? Elle savait que ce n'était pas possible. Elle ne serait jamais allée se jeter dans une bataille de cette envergure seule. Il va te briser. Chaque membre, chaque parcelle de ta peau. Il va te retirer tout ce à quoi tu tient, tout ce qui te définit. Il va t'arracher ton âme, laisser un trou béant dans ta poitrine et te laisser attendre la mort dans ton sang. Et tu verras que ce pourquoi tu as tout sacrifié, n'a pas marché. Il aura cette putain de marque que tu le veuille ou non. Et ton combat? Il n'aura servi à rien. Tu te seras battu pour rien. Tu auras tout perdu. Comme elle avait tout perdu, sauf qu'elle ne se souvenait même pas pourquoi, pourtant tout son discourt avait le gout du vécu. Elle l'avait craché. Plus contre elle-même que pour lui d'ailleurs, elle avait bien qu'il n'allait pas l'écouter mais il ne pourrait pas se plaindre. Il ne pourra pas dire qu'il ne savait pas. Parce qu'il savait. Il ne voulait juste pas accepter et ça le détruirait certainement. Ils appelaient ça un don eux? Parce qu'elle ne voyait que la torture qui avait réussi à la faire craquer.

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Dernière édition par Cerys R. Sevenwood le Dim 7 Déc - 13:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyDim 7 Déc - 8:19

On croit toujours valoir mieux que les autres, il n'y a rien de plus faux. On ne connait pas leur histoires à ces autres... On ne sait pas ce qu'ils ont vécu et traverser alors, on a techniquement pas le droit de les juger. Je prends quand même ce droit, qui ne le fait pas ? On passe notre temps à croire qu'on est mieux que les autres car on a toujours besoin de se valoriser... Il faut que quelqu'un soit en dessous de nous c'est ce qu'il y a de mieux ! De plus jouissif. Voir l'autre se planter là où on réussi. Sorcier, moldu, tout le monde est comme ça : on est tous des connards. Je n'irais pas me mentir, j'en suis un aussi. Je le vis plutôt bien en plus...
Et si elle, elle croit que j'en suis désolé, elle a tout faux. Ce ne sont pas des mots qui changeront quoique ce soit, Hélas ? Je ne sais pas. Mais je ne crois pas que ça soit quelque chose de regrettable. Le fait est que je me fiche de ce qu'elle peut dire ou faire. Je me fiche de ce qu'il lui ait arrivé, qu'elle se soit faite insultée un milliard de fois. Moi, je lui ai rien demandé ! C'est elle qui s'est cru chez sa mère et qui s'en ai pris à moi ! Sa putain de révélation, elle pouvait tout autant se la garder. Elle pouvait tout garder, même son chat !

Malgré tous mes aprioris, j'écoute ce qu'elle a à dire. Sait-on jamais, ça pourrait être intéressant même si j'ai peu d'espoir. Ça se voit qu'elle est du genre à n'être jamais heureuse. À se plaindre constamment, à ne jamais être satisfaite... C'est le genre de personne que je supporte le moins. Peut être parce qu'il me rappelle que je suis comme ça, que je bouge constamment d'idée, d'envie. Que je coure après ce que je n'aurais jamais parce que c'est plus sympa et bien plus intéressant. Pour moi, la vie est un jeu et je ne lâcherai rien. Je gagnerai à la fin : quand la mort viendra pour moi, je la regarderai en souriant et je la suivrai sans le moindre remord ni le moindre regret. C'est ça de gagner.
La rouquine par contre, elle a abandonné. On est opposé sur ce point là. Ses supposés mises en gardes ne m'atteigne pas : je n'ai pas peur d'être brisé, je sens cependant que c'est du vécu pour elle. Ça me ferait presque plaisir d'entendre qu'elle souffre. Presque. Je ne suis pas un si immonde connard non plus. Enfin... Je ne sais pas. Au fond, je jubile quand même un peu. Elle m'a saoulé, j'ai bien le droit d'être content dans ce genre de moment. Oui, c'est stupide : mais personne ne m'a demandé de ne pas l'être.

De son monologue, ce que j'en tire, c'est sa souffrance à elle. Peut être sa peur aussi. J'oscille à nouveau entre haine et pitié. Elle me fait penser à une pauvre poupée brisée. On a trop jouée avec elle... Et je suppose que je ne sais même pas à quel point j'ai raison. Mais, j'ai l'impression que moi, si je combattais le destin je m'en sortirai mieux. Car au final, même si j'échoue, j'en tirerais quelque chose de positif. J'en ai la conviction ! Et puis je ne suis pas seul. Quelqu'un me ramassera, quelqu'un me sauvera... Ou je le ferais tout seul, je suis un grand garçon après tout. Et j'ai beaucoup plus de force qu'elle ne semble le croire !
Maintenant qu'elle a fini de parler je la regarde avec une pitié évidente. Je laisse un léger silence flotter, le temps qu'elle se reprenne, elle vient de se confier après tout. Enfin, d'une certaine manière... Je crois bien que ça ne l'a pas aidé. Ce n'est, à mon avis, pas à moi qu'elle devrait en parler. Moi je m'en fiche et j'y comprends rien aux problèmes des autres :

« C'est bon ? T'as fini ? » je demande, peut être un peu méchamment. « Tu crois vraiment tout ce que tu as dit ? Que c'est inutile de se battre et d'essayer de changer les choses ? T'es en train de me dire que si tu m'as balancé ça c'était uniquement dans le but de me mettre mal car finalement je ne pourrais rien faire pour le changer ? Parce que je te rappelle qu'à la base, j'ai rien demandé. Ta vision ou quoique ce soit d'autre ; tu pouvais te la garder. Alors si tu as dit juste parce que tu en avais marre et qu'il te fallait un défouloir, tu peux considérer que toutes les insultes que ces gens ont dite et que je ne fais que répéter sont vraies. Si au moins tu l'avais dit dans l'espoir que ça change quelque chose... » Mais moi, cet espoir je l'ai. Je n'en démordrai pas. Ce n'est pas le futur ni le destin ni quoique ce soit d'autre qui me mettre à terre. Il en faut largement plus : « Qu'il me détruise. Que le destin essaye. Il n'y arrivera pas... C'est pas aussi facile que ça en à l'air. Me mettre plus bas que terre c'est impossible, j'ai pas la foi mais j'ai mieux : l'espoir. L'envie aussi. Et tu verras que t'avais tord. Tu verras que même si tu te bats contre le destin, peut être que ça foira, j'en sais rien, on peut y gagner quelque chose. Au moins la satisfaction d'avoir essayer... » Je marque une pause et réfléchi quelques secondes à sa dernière phrase. Je perdrais tout d'après elle soit : « Et tu sais, l'avantage à n'avoir plus rien c'est qu'on peut à nouveau tout avoir. T'as perdu, moi pas. Pas encore. Le destin, l'avenir, le hasard, appel ça comme tu veux, il m'aura pas. Au final, on se relève toujours : après tous, les règles ne sont-elle pas faite pour être brisées ? Crois moi, je jouerai selon mes propres règles. Je foirais peut être mais au moins, j'aurais fait tout ce qu'il y avait en mon pouvoir. »

Je me sens en colère. Vraiment. Je ne sais pas pourquoi, je ne saurais expliquer mes sentiments. Ça me saoule, terriblement. Je déteste qu'on me dise ce qui sera. Je déteste qu'on croie que tout est fini avant même que ça se soit joué...
Tout ça pourquoi d'ailleurs ? Pour un chat. Un pauvre matou. Parce que j'ai eu l'audace de l'emmener dans un endroit trop froid, loin de sa maîtresse. C'est pathétique.
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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyDim 7 Déc - 18:21

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JE SUIS UNE BOMBE À RETARDEMANT. J'ENCAISSE, J'ENCAISSE ET UN JOUR, SANS PRÉVENIR, SANS RIEN DIRE, SANS UN BRUIT JE T'EXPLOSERAIS À LA FIGURE ET JE FERRAIS DES DÉGATS.



Ils avaient prit leur temps pour répondre à chaque fois, le temps d’avaler ce qu'ils se jetaient à la figure mais Cerys n'était pas patiente, encore moins en colère. Quoique maintenant elle s'était calmée, elle avait craché tout ce qu'elle avait envie de dire. Ça n'avait évidement rien changé, sa mémoire était toujours perdue, son don toujours aux abonnés absents et elle se sentait toujours vide mais la colère était passée. Un peu. Rien que la vision d'Andy lui donnait envie de lui refaire le visage sans vraiment de raison d'ailleurs, du moins aucune de valable mais c'était comme ça. ien qu'à le voir elle sentait son rythme cardiaque s'emporter mais ce n'était certainement pas de l'amour, loin de là. C'était une sorte de répulsion ou de haine, quelque chose de mauvais. Peut être que c'était juste sa tête qui lui donnait envie de se défouler. Un bad boy de pacotille. Elle en savait rien et ne se laissa pas trop de temps pour y réfléchir, désirante de finir cette confrontation et de retrouver les bras de Logan et se rouler en boule contre lui. Il savait toujours la gérer quand elle était comme ça. Avec ses cousins ils avaient souvent du la calmer l'année passée, ils avaient la technique. Il saurait comment l'apaiser. Et puis elle avait besoin  d'un câlin. Besoin d'amour amical ou fraternel, le seul qu'elle connaissait de toute façon mais là, tout de suite il fallait finir cette confrontation inutile qu'elle avait elle-même lancé sans raison. Ah si, Wilbur l'aimait bien et elle, sa tête lui revenait pas.

"C'est toi qui t'es braqué quand j'ai dit que t'étais d'une certaine façon partisan puisque t'es pote avec un mangemort. Je t'ai juste dit la vision pour que tu comprennes de quoi je parlais et puis tu ne comprends rien à rien. Le problème c'est pas que tu sois ami avec un mangemort, enfin un peu aussi mais c'est pas le sujet, mais je ne sais pas combien de fois faudra que je répète ce qui se passera pour que tu l’intègres. Angel.  Sera. Un. Mangemort. Quoiqu'il se passe, il arrivera à ce point dans sa vie. Et je n'ai pas dit que tu ne pouvais pas essayer de changer les choses, tu ne peux juste pas l'empêcher de devenir mangemort mais rien ne t'empêche de le tuer après, ou d'essayer de le faire changer de camp. Une fois qu'il sera devenu mangemort tu auras le champ libre et c'est à ce moment là, et à ce moment là uniquement que te battre pour lui aura de la valeur."

Il devait être con ou stupide pour croire qu'il pouvait battre le destin. Cerys, en temps normal puisque visiblement elle s'y était essayée elle aussi, n'aurait même pas envisagé cette possibilité. Le destin était irréfutable. C'était tout, il n'y avait pas de grand discourt à avoir, il fallait juste faire avec et ça c'était déjà beaucoup plus compliqué.

"L'espoir ne te fera que déchanter encore plus et cette satisfaction ne te servira à rien lorsqu'il tuera des nés-moldus, comme ta copine ou ta meilleure amie. Et si tu penses qu'après avoir tout perdu tu sauteras sur tes pieds et tu te reconstruiras une vie ça veut dire deux choses, soit t'es complètement stupide, soit ta vie est particulièrement ennuyante.
Elle croisa les bras pour combattre le froid. La nuit était finalement tombée.
Et détrompe-toi bien, je n'ai pas tout perdu, loin de là et je ne perdrais certainement plus grand chose avant longtemps parce que je ne cours pas après des chimères. Faut que tu regardes la vie en face un jour, elle n'est pas rose et pleine de paillettes. Pour que le gentil gagne à la fin, faut qu'il sache contre qui il se bat et tu te trompes clairement de cible."

Wilbur reprit sa place dans ses bras, parce qu'il sentait qu'ils allaient bientôt partir et qu'il n'avait pas envie de marcher. Ce chat était vraiment épuisant.

"Oh et je ne sais pas ce qui te fais croire que tu connais plus mes capacités que moi. Tu t'es tapé des cours de divination depuis que tu sais tenir debout toi aussi? T'as commencé à entendre ces discours déprimants au berceau peut-être? Non. Tu te contentes de parler de quelque chose que tu ne connais pas, que tu ne comprends pas. C'est pasun débat sur qui est maître detre futur mais une magie particulièrement compliquée et aléatoire mais aussi très puissante. Tu ne peux pas savoir tant que tu ne l'as pas vécu. Moi je les ai vu toutes se réaliser ces visions. Toutes sans exception. J'ai du vivre avec une vérité que personne n'était près à accepter, j'ai vu ce qu'était réellement la noirceur d'une âme. Alors j'ai pas peur qu'un mec fasse une connerie. J' me pisse pas dessus parce que ton pote à décidé qu'il choisirait la facilité. J'ai peur du futur parce que je sais de quoi demain sera fait, je connais les traitres, les héros. Et c'est pas pour autant que je ne me battrais pas, je choisirait seulement les bons adversaires.


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Dernière édition par Cerys R. Sevenwood le Sam 27 Déc - 17:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptyDim 7 Déc - 19:57

Je ne l'écoute même plus... Ça n'a aucun intérêt puisque ni l'un ni l'autre ne veut changer d'opinion. De toute façon un débat c'est très souvent ça ! Il n'est pas question de faire admettre à l'autre qu'il a tord mais juste de défendre ses positions et c'est ce qu'on fait à cause d'un chat. Je n'aurais jamais cru en arriver là pour une boule de poils... Alors qu'en plus je m'en suis bien occupé ! Il ronronnait même !
Mais cette fille est une psychopathe... C'est la conclusion que je tire lorsqu'elle m'annonce que j'étais bien libre de le tuer après qu'il soit devenu mangemort. Si je n'aimais pas autant mon meilleur ami, je le tuerai de suite pour qu'il ne le devienne pas et ainsi lui prouver que j'avais raison. Mais il n'est pas question que je devienne aussi extrémiste... Quand je pense qu'elle me reproche de m'être braqué quand elle m'a traité de partisan... Comme si, à ma place, elle ne l'aurait pas mal pris ! Et puis, se battre pour quelqu'un, même si c'est inutile, ça a toujours de la valeur. Je le pense sincèrement. Peu importe ce que j'y laisserais je me batterais toujours pour mes amis et ma famille. Quant à savoir si Angel tuera des nés-moldus ; laissez moi rire ! Ça n'arrivera pas. Même si, par le plus grand des hasards, il venait à rejoindre les mages noirs, il ne ferait jamais ça ! Parce qu'il tient à Juliet... alors Mia il doit s'en foutre comme de sa première chaussette mais pas Juliet. Et s'il s'en prenait à l'une d'entre elle : il aurait à faire à moi et je pense être assez important à ses yeux pour qu'il ne tente rien.

D'ailleurs, je suis plus surpris qu'elle connaisse ma copine que du fait qu'elle me balance ça. Oui, j'ai réellement décidé de ne plus accorder de crédit à ses paroles. C'est plus facile et moins douloureux. Un monde sans Juliet étant clairement impossible pour moi. Si elle croit qu'on peut m'arracher comme ça les personnes auxquelles je tiens c'est qu'elle ne connait rien à la force des sentiments. Pour Ju', pour Mia, pour Angel, je serais prêt à trop de chose ! Ma vie, comparée à la leur, n'a aucune valeur. Alors non, je ne pense pas la reconstruire sans eux. Ça serait impossible, il n'empêche que s'il venait à disparaître, moi je continuerai de vivre et que je n'aurai d'autre choix que d'avancer en honorant leur mémoire.
Et puis elle raconte de la merde et s'excite pour un rien. Ça me fatigue. On dirait un petit chien qui gueule mais qui fait jamais rien. D'ordinaire, la comparaison m'aurait arraché un sourire mais là, j'ai même pas envie. D'ailleurs si cette fille ressemble à un chien, c'est décidé j'aime plus ça, les chiens :

« Ok, ok c'est bon j'ai compris. Je suis un gros con, je perds mon temps, quoique je fasse rien ne changera ect, ect. C'est très gentil de me prévenir. » J'ironise puis soupire. Elle me fatigue tellement ! « Et puis, en quoi ça te regarde ce que je fais ? D'où ça te concerne ? Va pas me faire croire que tu ressens de la sympathie pour moi et que tu veux que tu trouverais ça triste que je poursuive des chimères, j'y croirais pas. » Je lève les yeux au ciel, cette fille est une énigme. D'un côté elle vous veut du mal et d'un autre elle vous prévient un peu quand même des problèmes que vous pourriez avoir. Faudrait savoir à la fin ! Qu'est ce qu'elle veut ? « Alors c'est vrai, je n'y connais rien en divination. Je l'ai même pas pris en option c'est pour dire ! Mais c'est pas parce que tu vois des choses, que tu sais des choses que ça te rend meilleure. Bien au contraire. J'ai peut être pas les pieds sur terre, je suis peut être un crétin persuadé qu'il n'y a pas de problèmes mais que des solutions mais au moins je me prends pas pour une princesse suffisante. J'ai tord, t'as raison. Si tu veux ! Au final j'en ai rien à battre. Tu peux me casser les couilles autant que tu veux, je ne t'accorderai pas plus d'attention. Car ce que tu penses, ce que tu sais, ce que tu vois, je m'en secoue le cocotier ! Va pas croire que t'es la seule à avoir une vie de merde. Personnellement j'en ai pas une et tant mieux. Mais on est beaucoup dans cette école et c'est dégueulasse de se croire supérieur aux autres parce que, soit disant, on a vécu pire. Alors tu vas peut être me dire que c'est pas ce que tu fais mais au fond, tu sais que pour ça, au moins pour ça, j'ai raison. Tu compares ta douleur à celle des autres et tu te sens plus forte parce que t'as plus souffert. Du moins c'est ce que tu crois. Tu te l'avoueras pas mais tu te complais dans le rôle de la pauvre fille qui n'a jamais rien demander. C'est triste pour toi, mais y a jamais rien qui changera. T'es née avec ce don, ou cette malédiction peu importe, t'as pas d'autre choix que de vivre avec et t'attends pas à ce qu'on compatisse. Faudrait déjà que tu en ais pour les autres. » Je hausse vaguement les épaules.

Je n'attends rien d'elle et elle n'attend rien de moi. Là de suite ce que je veux faire c'est voir Angel et avoir une discussion avec lui. Il faut qu'on parle de son frère, de ce que lui et de ce qu'il va faire. Il faut qu'on discute de tout ça et qu'on mette les choses au clair. Il faut que j'empêche cette vision de se réaliser... Et si elle a raison il faut que je profite du peu de temps qu'il me reste à être ami avec lui. C'est peut être ça le plus important en fait... Et c'est peut être ça qui me rend aussi triste. Me dire que mon temps avec lui est peut être compté... Alors je rejette en bloc ses paroles venimeuses. Je rejette en bloc tout ce qu'elle, tout ce qu'elle représente. Je refuse tout simplement son existence.
Qu'elle choisisse ses adversaires comme elle l'entend. Ça fait longtemps que je sais ou je me trouve. Je suis pas du côté des gentils ni même des méchants. Je suis du côté des égoïstes. Des gens qui ne pensent qu'à eux, qu'à leur bonheur. Je protégerai ceux qui me sont chers, peu importe les sacrifices qu'il me faudra faire. Peu importe si des gentils meurent en route et tant mieux si ce sont des méchants qui périssent. Je suis près à faire tomber toutes les barrières qui se dresseront contre moi, mais ça elle ne le sait pas. Mais je ne le lui expliquerai pas. Autant que je ne lui dirais pas que dans toute âme il y a du noir et qu'il n'y a pas besoin d'être voyante pour la percevoir.
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MessageSujet: Re: Make a scene about a cat ? Make a scene about a cat ? EmptySam 27 Déc - 17:45

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Après avoir craché ses dernières paroles elle reprit lentement et imperceptiblement son souffle. Elle avait tout dit. Pas de la plus jolie des manières et elle se sentait carrément plus serpentarde que gryffondor en ce moment, comme quoi une chapeauflou reste une chapeauflou malgré son appartenance à l'une des maisons. Elle ne comprenait elle-même pas totalement pourquoi elle s'en prenait à lui, surtout qu'en cas de combat à main nu ou magique, elle se ferrait certainement aplatir en beauté et puis elle ne pouvait pas lui déverser autant de méchanceté d'un coup pour seule et unique raison qu'il avait l'air heureux et qu'il avait son chat. Sa mère ne serait certainement pas fière d'elle mais pour le moment, elle pouvait bien aller se faire voir elle aussi. Une mère respectable ne laisserait pas sa fille avec un trou noir dans la tête. Peut-être que c'était aussi pour ça qu'elle s’engueulait avec lui. Pour faire déshonneur à ses parents. Ou juste parce qu'elle ne le sentait pas ce mec. Il était plein d'espoir et de bons sentiments envers ses amis. Elle aussi. En temps normal elle l'aurait certainement apprécié avec ses grands yeux bleus et son vocabulaire de charretier mais elle ressentait une envie irrépressible de le briser. C'était étrange. Y a des gens comme ça, on ne les sens pas. Et bien visiblement, elle ne le sentait pas et c'était réciproque. Au moins, ça défoulait. Elle sentait bien que toute sa frustration était partie. La colère aussi s'était un peu apaisée. La douleur était toujours là, mais plus sourde. Leur discussion l'avait divertie, pas de la meilleure des façons mais c'était toujours ça à prendre. Certes avec Logan c'était beaucoup plus sain et positif mais bon, il fallait faire avec ce qu'elle avait sous la main. Elle était maintenant calme, comme après une tempête destructrice.

Le temps qu'il lui réponde, à ce qui serait visiblement l'un de leur dernier échange, toutes les traces du moment où elle s'était totalement brisée disparaissaient une à une. Les rougeurs sur ses joues et les larmes qui menaçaient d'en couler tout le long étaient parties. Son souffle était calme. Reposant. Elle ne tremblait même plus de froid. Comme une statue de marbre elle était de retour, visiblement très belle et surtout indestructible. Ses yeux ne laissaient plus transparaître que ce qu'elle voulait qu'on puisse y voir. Cerys Sevenwood, dernière petite fille de Sevenwood Senior était de sortie, un léger sourire sur les lèvres.

T'es un gros con si ça te fait plaisir mais tu n'es que ce que tu choisis d'être. C'est ce que je me tue à t'expliquer. Mais t'as clairement raison, que tu choisisses de me croire ou non, ça ne changera pas grand chose à ma vie, du moins, pas directement. Fais tes propres choix, je ne t'ai filé qu'une information de plus. C'était vraiment pas à toi que je voulais la donner mais bon. Au moins tu pourras peut-être faire une décision intelligente, qui sait? Par contre le fait que tu as décidé que je me pensais meilleure et que je ne suis qu'une connasse qui vient te les briser parce que ça me chante ne te permettra pas de te sentir meilleur. T'es pas le premier à essayer. Je sais bien qu'il y a une bonne poignée d'élèves et de professeurs qui ont eut une vie de merde. Ils ont tout subit et pourtant ils sont là. Je ne prêtant pas en faire parti. C'est d'ailleurs justement ce que j'essaie d'éviter. T'as encore tout compris de travers. La vie c'est juste une histoire de choix. Savoir faire les bons, éviter les mauvaises personnes. Mais vu que clairement t'as décidé que tu serais plus fort que le destin parce que tu as de l'espérance, tu n'es clairement pas mieux que l'image que tu te fais de moi.

Elle aurait pu continuer pendant des heures, parce que Cerys n'aimait pas qu'on lui dise qu'elle ait tort mais elle savait que ça ne mènerait à rien. Il ne voulait rien écouter? Grand bien lui fasse. Il pensait être meilleur que tout ceux qui avaient voulu changer ce qui était déjà décidé? Qu'il essaie et qu'il ne vienne pas pleurer après. Elle aurait au moins essayé. De manière musclée mais bon. Il avait droit d'être têtu alors elle avait bien le droit d'être énervée.
La discussion était à peine finie que la rouquine se voyait déjà dans les bras de son meilleur ami, près du feu, à oublier tout ce qui avait pu se passer aujourd'hui. Elle était déjà loin d'ici dans son esprit lorsqu'en partant en direction de la tour des rouges et or elle balança ses boucles rousses sur la côté parfumant très légèrement la couloir de notes florales légères et lança légèrement rêveuse.

Et de ta pitié ou compassion, j'en veux pas. J'ai clairement moins de problèmes en ce moment que toi.

Il n'y avait rien de plus faux mais il était à mille lieux de s'en rendre compte.

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