❝ Tout mortel se soulage à parler de ses maux. ❞
C’était complètement catastrophique comme rentrée, tu n’avais pas foncièrement envie de continuer cette année à Poudlard, tu avais déjà vu la mort de trop près durant le mois de juin que tu n’avais pas envie de la revoir dans le château. Pourtant, c’est ce qui c’était passer à la rentrée, juste devant la table des Feuphénix, quelle promotion pour les nouvelles filières pensais-tu. Pourtant, tu n’avais pas un moment de répit avec ton directeur de maison. Sigil Moriarty attendait beaucoup des deux préfets de Serdaigle et donc toi compris. Et ce n’était pas pour te déplaire, bien que pourtant, c’était devenu une surcharge de patrouiller dans les couloirs alors que la mort y rôdait. Si bien que personne n’avait remarqué ton manque de joie de vivre habituel. C’était surement parce que beaucoup de filles de ton âge avaient été choquées par le meurtre de ton professeur. Car oui, tu étais de ceux qui avaient choisi l’étude des moldus et tu étais relativement brillante, dans un sens parce que tu y vivais de par ton statut de Duchesse, dans un autre sens parce que tu les trouvais fascinants. Mettre en place des systèmes politiques de manière différente par les pays et toutes ces technologies… C’était complètement une chose qui te dépassait un peu, car ta mère avait l’habitude de te faire vivre à la sorcière plutôt qu’à la moldue malgré son rang à l’époque. Mais le Duchesse Mélody avait rendu l’âme l’année dernière à cause de son envie de ne pas consulter de médecin pour se soigner… Ce pour quoi finalement tu avais quitté Poudlard en mai et non en juin comme tous tes camarades. Ce qui en est avait juste intrigué Cherryl et Deaclan. Les deux jumeaux Cavendish qui partaient ensemble n’étaient pas forcément une bonne chose. Parce que ce qui touche l’un est l’autre ne peut-être que familial. Bien que ton amie t’avait envoyé une tonne de lettres, tu avais gardé le silence et encore aujourd'hui, car c’était ce qui te plaisait le plus, tu n’avais pas envie de parler de la mort de ta mère.
Alors penchée sur ton morceau de parchemin, tu gribouillais quelques écritures, in compréhensible même pour toi, Cherryl à côté de toi, elle semblait prendre bien plus au sérieux le cours d’histoire de la magie que toi. En fait ce n’est pas que tu n’aimais pas cette matière, mais que la chasse aux sorcières à Salem commençait à te faire lentement rigoler, si elles avaient eu un peu de jugeote, elles se seraient à cacher avec leurs pouvoirs. Mais bon c’était une époque et donc les femmes n’étaient pas aussi secrètes. De fait, tu commenças à gribouiller un visage sur le côté de ton parchemin, vraiment désintéressée par le cours. Bien que cette année, le professeur était différent de l’année dernière, au début des heures tu l’avais longuement observé pour le juger de loin comme tu n’aimais pas être au premier rang et pour la jeune fille, il n’avait rien de déplaisant, bien que son accent t’irritait un peu les oreilles, mais soit, c’était un détail. Tu te retournas vers ton amie en ajoutant bas : «
Tu me prêteras ton parchemin, je n’ai pas trop suivi en fait. ». Ce qui était rare en parlant de toi, car tu n’avais pas l’habitude de ne pas suivre même si d’habitude tu arrivais à suivre même si cela t’ennuyait profondément. Histoire de ne pas empiré ton désolant dans la matière.
Alors quand le professeur semblât décider à vous lâcher en cette fin de journée. Tu rangeas rapidement tes affaires dans ton sac de toile brune en enfilant ta robe de sorcier que tu avais retiré avec la chaleur étonnante pour ce mois de septembre. Pas que cette grande salle n’avait aucun attrait architectural, au contraire, tout le château était une œuvre d’art. Enfin, tu allais passer le pas des lourdes portes de bois, alors que ton nom résonnât dans la salle. «
Miss Cavendish, venez par ici. » Tu te retournas d’un bref coup de hanches vers le professeur qui t’avait appelé. C’était bien rare ce genre de situation. Tu avais ce petit air dubitatif sur les joues. Bien que toujours morose, ton teint blanc n’était que contraste avec te prunelles et tes longs cheveux bruns qui flottaient derrière toi. Tu remontas la sale jusqu’au bureau du professeur, non pas gênée de ton attitude. Mais plutôt gênée par le fait que certains élèves te regardent y aller comme une mal propre. Tu vins te tenir droite comme un I devant le ténébreux professeur en articulant doucement : «
Il y a un problème, Monsieur ? »
Et que voulais-tu dire de plus hormis ça, tu n’avais pas lui dire que tu n’avais faire que dessiner durant son cours.