Depuis quelques jours j'étais sur mon petit nuage malgré les événements qui se déroulaient à Poudlard. Avec Lesli nous étions entrain d'essayer de faire un bébé et c'était ça qui me rendait si heureuse. J'avais presque 40 ans et j'avais toujours pensé qu'il était trop tard pour moi pour fonder une famille surtout que je vivais à Poudlard au quotidien... Et puis j'avais trouvé Lesli. C'était le vrai prince charmant. J'étais vraiment chanceuse que le destin l'ait mis sur ma route. De plus je voyais comment il était parfait avec sa fille. Je ne pouvais rien demander de plus dans ma vie privée... Bon en ce qui concernait Poudlard c'était évidemment pas la même chose. Je voulais qu'on arrête le coupable de ces agressions et qu'il termine à Azkaban. De plus cette personne se jouait de nous en agissant si prés... Je ne pouvais plus le supporter.

Après avoir passé plusieurs heures dans mon bureau, je décidai qu'il était temps pour moi de sortir un peu et de prendre l'air. Je devais passer à la librairie de Pré-au-lard pour récupérer une commande personnelle que j'avais faite. Voilà une semaine que je devais y aller mais je n'avais jamais pris le temps pour y aller. C'était le bon moment. Dans quelques heures j'avais aussi rendez vous avec Lesli pour qu'on passe la soirée ensemble. J'étais impatiente de le retrouver. J'avais l'impression d'être une adolescente qui vivait son premier amour.

Nous étions au mois de mars mais il faisait encore frais surtout qu'il commençait déjà à se faire tard dans la journée. J'enfilai ma cape et prit mon sac à main avant de quitter mon bureau pour me rendre dans le village sorcier le plus prés de Poudlard. Il y avait des avantages à ne plus être une étudiante dans ce château. Je pouvais maintenant sortir comme je voulais, sans rendre de compte. Je n'étais plus obligée d'attendre le week-end pour faire mes achats.

Au bout de 20 minutes, j'étais dans le centre du village de Pré-au-lard et je me dirigeai aussitôt vers la petite librairie que j'adorai. J'y avais mes habitudes et je trouvai le propriétaire chaleureux. J'ouvris la porte et une petite clochette se fit retentir. Je souris et je fermai la porte derrière moi.

« Bonsoir. »

Je m'approchai du comptoir pour dire au propriétaire pourquoi j'étais venue même s'il devait s'en douter car c'était à lui même que j'avais fait ma commande. J'allais prendre la parole quand j'entendis un bruit bizarre derrière moi et il ne s'agissait pas de quelqu'un qui ouvrait la porte. Je fronçai les sourcils et je me retournai.

J'allais tranquillement expliquer la raison de ma venue ici au libraire – même s'il devait s'en douter - quand j'entendis un bruit assez fort. Je savais ce que c'était. Il s'agissait du bruit que faisait quand quelqu'un utilisait de la poudre de cheminette. Je ne savais pas que cette cheminée était utilisable. C'était bon à savoir. J'aurais pu l'utiliser de mon bureau pour me rendre directement ici. En même temps j'avais aussi apprécié pour prendre l'air un peu et me balader.

Je me retourner pour voir qui venait d'arriver dans la librairie et je fus surprise. Non je ne fus pas surprise mais réellement choquée. Il s'agissait de Amaryllis. Que faisait-elle ici ? Elle n'avait rien à y faire. Elle devrait être à Poudlard comme les autres élèves.

Voilà maintenant qu'elle me saluait comme rien était. Non mais elle avait du toupet cette jeune fille et elle n'allait pas s'en sortir comme ça. Déjà elle allait devoir répondre à plusieurs de mes questions et après elle serait punie. Comment avait-elle pu sortir de Poudlard ? Par Merlin. Bon Ysa, arrêtes de réfléchir et agis ! Tu te prendras la tête après.

« Je crois que le bonsoir est de mise à cette heure là Amaryllis Anderson. Que fais tu ici et en plus à cette heure là ? Tu sais très bien que tu n'as pas le droit de quitter Poudlard. Je t'en prie, je t'écoute et si tu n'as pas d'explication, tu devrais en trouver une rapidement et qui tient la route en plus. »

Je n'étais pas connue pour être une directrice sévère ou quelque chose de ce genre mais là je ne pouvais pas laisser. En plus c'était Amaryllis quoi. Je la considérai comme ma nièce et j'avais toujours un œil sur elle. Je me disais que je devais veillai sur elle comme je le faisais sur sa mère jadis. Je m'approchai d'elle assez rapidement. Si elle avait l'idée de fuir, je voulais pouvoir la rattraper rapidement.

Je croisai les bras au niveau de ma poitrine et attendit des explications. Voilà qu'elle me demandait comment j'allais. Je fronçai les sourcils.

« J'allais bien avant de me rendre compte qu'une de mes élèves avaient fait le mur et qu'elle avait mis sa vie en danger pour aller je ne sais où. Où tu étais Amaryllis ? »

Elle avait intérêt à me le dire et ne pas me mentir. De toute façon je le saurais rapidement si elle ne disait pas la vérité. J'avais un septième sens pour ça surtout avec les adolescents.