Sujet: Je me languis de vous (PV Sigil) Mar 31 Déc - 17:32
La journée avait été longue, très longue. Mary Jane aimait beaucoup aller en cours mais elle avait prévu quelque chose pour ce soir, quelque chose de très spécial et qui la rendait impatiente, elle ne voulait plus attendre. En effet, elle avait prévu d’aller voir son cousin, Sigil. Ce même cousin qu’elle n’avait pas revu depuis un certain temps mais elle comptait bien réparer ça. Il avait toujours été là pour elle et elle ne comptait pas faire comme s’il n’existait pas, au contraire, il était très important pour elle. A la fin des cours, elle s’était tout naturellement rendue dans sa salle commune, avait balancé son sac à côté de son lit, revu un peu sa coiffure et patienté un peu jusqu’à ce que plusieurs heures passent. Elle avait ensuite enfilé une cape pour lui tenir chaud. La nuit n’allait pas tarder à tomber et elle savait que c’était à ce moment-là qu’elle avait le plus de chance de le croiser. Par contre il lui faudrait être prudent car elle pouvait se faire prendre en train d’errer dans les couloirs alors que l’heure du couvre-feu ne tarderait pas à arriver. Mais elle était prête à tout pour voir son cousin qui lui manquait affreusement. Car le voir simplement en cours n’était vraiment pas suffisant pour la blondinette. Elle avait besoin de lui parler, de rire avec lui, de le serrer dans ses bras, ce genre de choses quoi. Sortant de sa salle commune, elle rasa les murs jusqu’à arriver à la tour d’astronomie. Elle se félicita mentalement de n’avoir croisé personne mais s’aplatit dans un coin sombre en entendant du bruit. Elle ne pouvait pas se faire prendre si près du but …
Après avoir patiemment attendu que le couple passe, elle s’engagea à son tour dans les escaliers étroits qui menaient en haut de la tour d’astronomie. Elle savait que son cousin ne lui en voudrait pas. Et si quelqu’un arrivait il pourrait bien lui dire ce qu’il voudrait, il était professeur alors il pouvait justifier beaucoup de situations rien qu’avec son statut.
Quand elle fut arrivée en haut de la tour, elle le trouva comme elle le pensait, à regarder les étoiles, encore et toujours. Un sourire aux lèvres elle se glissa discrètement jusqu’à lui, lui tapota l’épaule et lorsqu’il se retourna vers elle, elle lui sauta au coup.
Après quelques secondes, elle interrompit l’étreinte, ou bien ce fut lui, peu lui importait. Et elle lui fit un très large sourire.
« Tu m’as manqué Sigil … »
Pour rire, elle prit un ton très sérieux et très formel et reprit son introduction.
« Enfin je veux dire, contente de vous voir, Professeur Moriarty. »
Elle éclata de rire, un rire cristallin, comme une enfant, écrasa une larme au coin de son œil et considéra son cousin un instant.
« C’est vraiment étrange de t’appeler comme ça. Je crois que je ne m’y ferai jamais. Je suis heureuse d’avoir réussi à te trouver. »
Le dévorant des yeux, elle profitait pleinement de sa vue, il lui avait tant manqué que ce serait dommage d’en rater une seule miette, il était comme son frère après tout.
Invité
Invité
Sujet: Re: Je me languis de vous (PV Sigil) Mar 31 Déc - 20:26
Je me languis de vous ... « La famille est trop importante pour qu'on l'ignore »
Vraiment à quoi peut-on penser quand on est professeur de magie dans cette prestigieuse école ? À rien d’autre que soi ou bien à ses élèves. Notre petite vie se retrouve bousculer par des milliers de têtes blondes. On ne sait plus vraiment où donner de la tête. Et toi Sigil ? À quoi penses-tu ? À toi ? Ta famille ? Tes cours ? Pas vraiment, quand il t’arrivait de passer une journée maussade comme aujourd’hui. Tu pensais à ta jeunesse, la belle époque. Tu étais heureux et adulé. Tu l’es toujours, mais tu ne t’en soucis plus. Franchement, il ne savait pas lui-même ce qu’il faisait encore à se retourner vers le passé et vers cette joie qu’il croit éteinte.
À vrai dire, il était de vilaine humeur, car une première année avait confondu la Petite Ourse et la grande ourse dans un récent devoir. Il était convaincu que l’étude primaire des constellations était la chose la plus facile en astronomie. Mais bon, il manquait cruellement de patience pour ces choses qu’il jugeait faciles. Il était bien plus patient avec les sixièmes années. Au moins, il n’était pas déméritant comme professeur. Enfin, c’était une fin d’après-midi banale, bien que froid. L’hiver était rude et pourtant il donnait bien ses cours chaque soir. C’est le regard fatigué qu’il leva vers les vitres embuées. Il n’avait pas grande idée de ce qu’il pouvait faire, les copies des autres classes classes que les Serdaigle étaient bien moins fournies, donc il finissait souvent rapidement. Mais ce jour, Sigil n’était pas certain de pouvoir assurer son cours, une épaisse brume naissait sur la plaine et elle pourrait remonter cachant la Voie lactée…
« - C’est bien ma veine » pensa-t-il tout haut ?
Rapidement, il s’emmitoufla dans sa cape en feutre qu’il ferma d’une broche en argent. Celle qu’il avait durant ses années d’études avait cassé il y a peu et il avait donc investi dans une broche neuve. Ce qui en outre n’était pas un gros investissement, mais pour lui c’était un peu une façon de tourner la page. Enfin, il sortit vers l’extérieur croisant des élèves qui vagabondait dans le hall. Il en rappela certains à l’ordre avant de traverser le parc jusqu’à sa tour. C’était la plus haute tour et pourtant, il n’aimait pas forcément y monter l’hiver. Comme de juste, il préférait l’été. De bons moments passés avec Wil en Inde en étaient la cause. Enfin quand il arrivât à l’intérieur, il trouva un couple en train de se bécoter.
C’est en fronçant les sourcils, une main sur la hanche qui lui donnait un air efféminer. Il n’avait d’ailleurs pas coiffé ses cheveux et la tignasse noire bouclée qui était de chaque côté de ses temps, on pourrait croire que ce n’était pas Monsieur Moriarty.
« - Jeunes gens, je vous laisse exactement cinq secondes pour descendre sans quoi j’enlèverai 10 points à votre maison respective. C’est une salle de classe par Merlin ! »
Contrarié les amoureux en se tenant par la main descendirent dans les secondes qui suivirent. Il n’était pas du genre à faire se déplacer les gens comme ça, mais il y avait d’autres endroits que sa salle de classe pour faire ce genre de choses, surtout par ce froid. Enfin, il s’adossa à l’une des fenêtres sans vitres de sa tour et observa les étoiles naissantes, la brume était retombée et à minuit, une classe de secondes années viendrait pour son cours. Pourtant, il pensait à toute autre chose quand une personne décida à le sortir de son monde du passé. Une tête blonde qu’il n’eut nul mal à reconnaître. Sa cousine Mary Jane qui venait de lui sauter au cou.
« Tu m’as manqué Sigil… Enfin, je veux dire, contente de vous voir, Professeur Moriarty. »
Il rit aussi face à son sérieux, mais cela retomba relativement vite. Il appréciait Mary pour sa fraîcheur et sa bonne humeur. Certes, mais c’était aussi une de ses élèves. Mais il était heureux, car oui, il pensait souvent à sa famille. Sa mère, son père et sa chère cousine Mary. Laura et Alexandra n’étaient plus vraiment comme avant et il avait récemment appris ce qu’elles faisaient à Mary. Il toisait souvent Alexandra quand elle venait le trouver et répondait moins à ses attentes désormais. Il devenait moins flexible avec le temps.
« C’est vraiment étrange de t’appeler comme ça. Je crois que je ne m’y ferai jamais. Je suis heureuse d’avoir réussi à te trouver. »
La phrase de Mary lui donna un autre sourire, encore plus quand. Ceux qui auraient pu monter dans cette tour, s’ils ne connaissaient pas leurs liens de parenté auraient pu croire qu’ils avaient une liaison secrète, à la vue de comment ils se dévoraient. À vrai dire dès qu’ils se voyaient c’était un moment magique pour l’un et comme l’autre. Ils se comprenaient mieux que personnes donc après tout, ils étaient des confidents parfaits bien que Mary n’ai jamais entendu un secret de son cousin, même si sa Tante avait du lui en dire beaucoup.
« - C’est parce que tu n’es pas une simple élève Mary, voilà tout. Après tout, tu es ma cousine adorée. Comment vas-tu au moins ? Pas trop de problème ? »
Puis il se pencha pour la reprendre dans ses bras, il regarda ses cheveux blonds qui avaient incroyablement grandi :
« - Avant que je ne vienne enseigner ici, je t’ai vu, pour la dernière fois tu devais, avoir un carré. » Dit-il en souriant « - Les cheveux longs te vont très bien. »
Sujet: Re: Je me languis de vous (PV Sigil) Mer 1 Jan - 2:20
Il avait l’air heureux aussi. Heureux oui, mais préoccupé. Elle espérait simplement qu’elle ne le dérangeait pas. Peut-être avait-il cours. Ou peut-être avait-il seulement besoin d’être seul. Mary avait toujours été une jeune fille curieuse mais elle n’avait étrangement jamais cherché à tout savoir sur son cousin. Ils avaient cette connexion qui faisait que même s’ils ne savaient pas exactement tout l’un de l’autre ils se comprenaient quand même. Il ne fallait jamais sous-estimer les liens du sang.
« Comment vas-tu au moins ? Pas trop de problème ? »
Elle rit légèrement à sa question puis haussa les épaules. Des problèmes ? Elle n’en avait jamais eu de vrais. Il y avait bien Louis mais il ne comptait pas vraiment pour un problème.
« Bof tu sais … le genre de problèmes qu’on peut avoir à quinze ans. Je vais très bien ne t’en fais pas. Je m'inquiéterais plutôt pour toi, tu as l’air préoccupé. »
Oui il avait l’air mais elle ne voulait pas lui demander pourquoi, elle ne tenait vraiment pas à connaître sa vie en détail, lui aussi avait le droit à son jardin secret, elle ne faisait pas non plus partie d’une organisation gouvernementale secrète. Elle fut heureuse qu’il l’étreigne à son tour. Elle aimait vraiment cette proximité avec celui qu’elle aimait considérer comme son très grand frère. Celui qu’elle n’avait jamais eu et surtout celui qui rattrapait tous les désastres qu’il avait pu y avoir dans sa propre fratrie à elle.
« - Avant que je ne vienne enseigner ici, je t’ai vu, pour la dernière fois tu devais, avoir un carré. Les cheveux longs te vont très bien. »
Elle ne put réprimer un autre sourire. En effet, elle avait eu sa période, ou plutôt sa mère avait eu sa période où elle aimait la coiffer et comme toutes les autres petites filles, Mary n’avait pas dérogé à la règle du carré. C’était le genre de coiffure qu’on aurait aimé n’avoir jamais eu.
« Je ne me souviens pas t’avoir vu un jour changer de coiffure. C’est étrange. Remarque, on ne change pas une équipe qui gagne. »
Elle lui fit un petit clin d’œil puis s’assit sur le rebord de la fenêtre. Elle contempla quelque temps le ciel bien couvert, dommage. Elle retourna ensuite son regard vers Sigil. Elle ne savait pas trop quoi lui dire, elle ne voulait pas tout casser avec des banalités, elle se sentait tellement bien, juste comme ça à le regarder. A être à ses côtés, tout simplement. Elle n’avait besoin de rien de plus pour être bien et en paix.
Invité
Invité
Sujet: Re: Je me languis de vous (PV Sigil) Sam 1 Fév - 21:22
Je me languis de vous ... « La famille est trop importante pour qu'on l'ignore »
Franchement, comment pouvait-on tomber dans cette mélancolie ? Passagère et furtive, elle était pourtant bien là, Sigil était du genre à vivre dans le passé et en fin de compte il ne pouvait plus vivre comme il était avant. Sauf peut-être quand il sortait avec Seth. Le professeur de défense contre les forces du mal était un ami de valeur et sortir avec lui à Pré au Lard ou à Londres était toujours un décile. Pourtant, c’est en face de Mary Jane sa cousine qu’il se trouvait. Elle lui parlait du passé toute en restant discrète sur les soucis qu’elle avait à Poudlard :
« Je ne me souviens pas t’avoir vu un jour changer de coiffure. C’est étrange. Remarque, on ne change pas une équipe qui gagne. »
Il lui sourit, c’est bien vrai que depuis sa naissance, il avait garder ses cheveux corbeaux assez long, mi-long et toujours ramener vers l’arrière. Pourquoi il ne le savait pas vraiment et alors ? Peut-être qu’il aimait simplement cela. Comme tout le monde, nous dirons bien. Il aimait vraiment tout ce qui pouvait se rapporter à lui et à son style vestimentaire il lui répondit :
« - Au moins, je reste reconnaissable. C’est un avantage pour mes élèves. Et toi. Tu restes toujours en perpétuelle évolution comme le ciel. »
Il le regarda d’ailleurs avant de lui sourire :
« - Il y a bien quelqu'un, qui doit tourner autour d’une si jolie fille que toi ? »
Ce n’était pas une petite pique, mais bien une question. Après tout à son âge il avait au moins eu une dizaine de copines.Donc bon Sigil était un connaisseur. Bien que poète, il arrivait encore à croire, malgré sa débauche de quelques années, au grand amour et à cette sensation d’être complémentaire avec une autre personne qu’il pourrait intégrer dans sa vie ainsi que dans son groupe d’ami. Très restreint. Il ne savait pas quoi dire de plus. Cette pièce avec le froid de l’hiver était glaciale. Bien qu’il avait sa cape et son écharpe en laine, Sigil avait relativement froid aux mains, elle avait d’ailleurs pris une couleur bleue violacée.
Il regarda Mary Jane avec ses yeux d’un vert éclatant. C’était sa cousine, mais sa vie de débauche l’avait éloigné de sa famille pendant plus de six ans et donc ce qui s’était passé durant ce temps, il n’en avait pas eu connaissance. Bien que lui avait agrandi la sienne. Il avait tant de souvenirs de voyage.
Ces pensées lui ont donné quelques étoiles dans les iris, les mêmes que l’on pouvait voir dans ce ciel qui venait de se dégager.
Accueil
Sujet: Je me languis de vous (PV Sigil) 
