[RP commun] Le coin des Serpys

Sujet: [RP commun] Le coin des Serpys Sam 15 Juin - 17:15

La salle commune est un endroit agréable où tous bon Serpys reverrait de séjourner. Cette pièce située au sous-sols de Poudlard plus précisément sous le lac offre un cocon douillet et tendre pour les élèves habillés de capes noirs et de blason vert. Quand on entre, une cheminée habille le mur de gauche réchauffant l'atmosphère. Devant elle, des canapés et des poufs disposés en carré remplissent la pièce pour les échanges amicaux. Dans le fond, des tables de bois pour les travailleurs remplit d'ouvrages emprunter par les élèves à la bibliothèque. Il y a aussi des fenêtres de cristaux qui laissent voir les profondeurs sous-marines du lac de Poudlard. Les rayons lumineux sont vert et argenté comme les couleurs de la maison. Une grande bannière est accroché au mur représentant un serpent tirant la langue et sifflotant de temps en temps. On dit que seul les Fourchelang peuvent comprendre ce que raconte ce serpent magique.

Spoiler:

we're bright, we're slytheryn.

Assise sur le canapé, j’observe les flammes qui crépitent dans la cheminée en silence, fascinée. J’attends que des gens que j’apprécie me rejoignent, les autres me laissent d’une indifférence sans nom. Il y a du mouvement à cette heure-ci, et je m’amuse à écouter les ragots sans avoir mine de le faire : c’est assez pratique quand on est préfète-en-chef, de tout savoir. Mais quand même, je commence à m’ennuyer parce que je n’ai personne avec qui les partager. Je tourne la tête vers le blason de Serpentard et me mords la lèvre : j’ai découvert il y a peu que mon épouvantard est un serpent. N’est-ce pas une honte terrible ? Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Je soupire bruyamment, agacée, et passe une main dans mes cheveux. J’espère vraiment que quelqu’un finira par me rejoindre, parce que sinon la première personne qui passe subira mon courroux. Quand Miss Darkwood s’énerve, les vitres volent en éclat et tout le monde se cache. Un groupe de filles entre dans la salle commune et devant l’agitation qui suit, je suis obligée de les interpeller pour leur dire de se calmer. Parmi elles, une fille est en larmes et s’approche de moi. Elle me raconte ses aventures avec une fille de Gryffondor qui l’a humiliée et qu’elle voudrait que je punisse. Comme je n’ai aucune preuve que ce qu’elle avance est vrai, j’hausse les épaules et réponds : « Sois digne de ta maison. Ce sont les Serpentards qui écrasent les autres, pas l’inverse. » C’est assez sec et cassant, mais elle acquiesce. Je sais qu’elle l’a mal pris, je n’ai pas fait preuve de tact. Mais au fond je m’en fiche bien : si j’avais eu le courage, je serais allée trouver cette fille de Gryffondor pour lui demander des explications et lui enlever des points m’aurait mis de bonne humeur. Sauf que je ne dois pas abuser de mon pouvoir, même si c’est extrêmement tentant. Je les ignore et me tourne de nouveau vers le feu. Depuis le temps que je tapote la plume sur le parchemin posé sur mes genoux j’ai mis de l’encre partout. Je le froisse et le jette dans le feu dont la flamme grossit un peu. Tant pis pour la lettre, mes parents attendront. La porte de la salle commune s’ouvre encore et un sourire se dessine sur mon visage.

CODE BY APACHE.

Les cours étant terminés pour moi, je n'avais plus rien à faire et j'avais déjà bien embêter les autres élèves comme ça... Continuer ne m'intéressait pas du tout, je préférais aller me vautrer dans le canapé de la salle commune où beaucoup de Serpentard serait actuellement mais leur présence m'incommode moins que la présence des autres maisons.
A priori, je n'ai rien contre eux, c'est juste que certains font des manières qui m'énerve au plus haut point, ils passent du coup à chaque fois un sale quart d'heure quand je suis là près d'eux. On vient à m'éviter du coup et ce n'est pas plus mal.
J'étais maintenant devant la salle commune, j'ai prononcé le mot de passe et je suis rentrée, une fille me regardait quand je suis entrai, avec un sourire idiot sur le visage. Je ne me suis pas gêné pour la regarder de haut en bas, c'était la préfète en chef et alors ?
« Me regarde pas comme ça, comme si t'était contente de me voir... on a jamais causé ! »
Je me suis avancé vers un des canapés libres et je m'y suis vautré, un jeune voulait s'y assoir mais je lui ai lancé un :
« Va voir ailleurs, le tapis t'ira très bien ! »
Et il m'a laissé tranquille, j'ai regardé le feu crépitait, je ne savais pas quoi faire maintenant que j'étais vautré dans le canapé de la salle commune... J'aurai peut être des premières années à embêter encore. Tout le monde n'était pas dans la salle, beaucoup continuerai de rentrer, c'était sur.
D'ailleurs, un gosse était rentré mal habillé, ce qui déclencha chez moi un fou rire qui résonna dans toute la pièce...
« Tu veut que j'envoie un hibou à ta mère pour qu'elle vienne te rhabiller ? »

Le gosse s'en est allé sans broncher, la tête baissée, il me fuyait comme la peste et avait grimpée dans le dortoir.

we're bright, we're slytheryn.

Mes yeux roulent dans mes orbites et je soupire. Cette fille, je n’ai jamais pu la sentir alors qu’elle a effectivement raison : nous n’avons jamais parlé. Rien que la regarder m’énerve, j’ai honte d’avoir souri en pensant voir entrer une amie. Je croise les bras et regarde de nouveau le feu, lançant un « T’es pas seule ici, qu’est-ce qui te dit que c’est à toi que je souriais ? » C’est vrai après tout, près de l’entrée il y avait d’autres filles. Je décide toutefois de ne pas épiloguer, bien trop énervée parce qu’il vient de se produire. Un manque de respect total, j’hallucine. Le silence revient, jusqu’à ce qu’elle vire un pauvre garçon qui voulait s’asseoir sur le canapé à côté d’elle, et qu’elle se moque d’un plus jeune encore donc la chemise dépasse du pantalon. Je me racle la gorge et la foudroie du regard : « Et toi, ta mère t’a jamais appris à respecter ta famille ? » Les serpentards, ce sont notre famille. Ici, nous avons tous les mêmes objectifs et les mêmes idéaux. Qu’elle s’attaque aux autres maisons d’accord, mais les Serpentard … « En plus t’es bruyante, c’est désagréable. » Je me vautre un peu plus et me laisse de nouveau absorber par les flammes qui dansent dans la cheminée. Le pauvre garçon qui voulait s’asseoir à côté d’Anya s’assied sur le tapis devant moi, mal à l’aise. Je ne peux m’empêcher de soupirer : il me cache la vue. Je sors ma baguette discrètement, la pointe vers lui et grâce à un sort informulé je le fais lentement léviter. Il pousse un cri de stupeur et je le laisse retomber sur le canapé à mes côtés, de façon plutôt brusque. Ouais, c’est bien plus amusant comme ça que de leur crier dessus. Et puis on ne peut rien me dire : je suis préfète-en-chef.

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Perseus s'ennuyait, il était dans son dortoir et ne pouvait rien faire d'autre que de faire son devoir de potions ou tout simplement regarder le plafond en soupirant. Il choisit la deuxième options, il avait la flemme de travailler et surtout pour une matière aussi difficile. Il se leva et se regarda dans le miroir, qu'est-ce qu'il avait bien fait pour s'être autant décoiffer ? Ne le prenez pas pour une fille, loin de là, mais on aurait cru qu'il venait de se prendre un pétard dans la figure. Il soupira à nouveau et se leva, il en avait marre de rien faire et d'observer ce foutu plafond inutile et moche. Sans grande conviction il atrappa son peigne et essaya de dompter sa chevelur, mais c'était peine perdu. Il allait descendre dans la salle commune et se reposer là-bas. Il y croiserait peut-être quelques amis à lui et pourrait discuter pour se changer les idées. Car oui, c'était un être faible, un être qui aimait une fille qui possiblement l'aimait en retour, mais qui lui rendait la vie.. particulièrement difficile. Il prit son parchemin et son livre de potions, il allait peut-être pouvoir trouver un larbin pour finir son devoir à sa place. Le vert et argent ouvrir la porte du dortoir et descendit d'un pas nonchalant les escaliers pour se retrouver dans la douillette salle commune de sa maison. Les Serpentards avaient de la chance pour une chose : c'est qu'ils avaient droit au fond marin du lac et même si ça paraissait un peu glauque, ça ne l'était pas du tout et avec le temps on s'y habituait. Il prit place sur un fauteuil à côté du fue, il y avait la préfète en chef, la petite garce qu'il ne fallait pas approcher, mais elle était un peu comme Perseus, il ne fallait juste pas venir le titiller quand il était de mauvaise humeur ou qu'il avait juste envie de faire littéralement chier son monde. De toute façon tous les Serpentards étaient comme ça et ce n'était pas un secret. Une jeune blonde à côté de la brunette avait ce petit air effronté. Perseus leva les yeux au ciel lorsque la petite peste se moqua d'un pauvre garçon qui avait tout simplement oublié de mettre sa chemise dans son pantalon. Regardant la gamine il ne pu s'empêcher de sourire, c'était un pincement des lèvres narquois, si elle s'était vue, peut-être qu'elle ne dirait pas ça. Le garçon qu'elle avait viré du canapé s'assit devant Amoredia, par terre, un peu décontenancé. Décidement, la salle commune offrait beaucoup plus de loisirs, que son pauvre plafond moisi. Lorsqu'il vit le garçon léviter et se poser à côté de la brunette il décida que c'était le moment d'aller chercher des problèmes et de s'attiser la haine de la petite blonde et même de la brune « On vous a pas déjà dit qu'on venait dans une salle commune pour la tranquilité ? » Il avait ce petit air satisfait, cet air de petit prince sur son trône. Mais il venait tout juste de commencer, il poursuivit avec « Non parce que je sais que les filles caquetent comme des folles, mais si vous voulez le faire, peut-être allez dans votre dortoir. Ou c'est tout bonnement parce que vous voulez qu'on vous remarque ? » Il leur sourir hypocritement, et était prêt à finir, il savait qu'une des deux allaient l'oxir dans la minute, mais il trouvait ça plutôt drôle de les défier et de les provoquer « Dans ce cas-là, arrêtez. On ne peut pas éviter de poser son regard sur la petite peste, gamine, qui gueule comme une dindonne et la grande brune qui se prend pour autre chose que pour de la merde. » Puis il s'accouda au siège en mettant le point final « Mais à part ça, je vous aime bien. Nous sommes une grande et belle famille après tout. » Bon, qu'on le foudroie sur place maintenant.

Corra traînait un peu dans les couloirs avant de rentrer dans sa salle. Elle discutait avec d'autres Serpentard et entra chez les vert et argents. Levy fût assez choquée de voir une blondasse chasser un gamin et se moquer d'un autre tout ça à cause de sa chemise qui n'était pas dans son pantalon. Mais qu'est ce que ça pouvait lui faire à elle? Oui, il était mal fagoté et alors? On était en fin de journée non? Le jeune garçon devait juste décompresser de ses cours. Puis Miss la grande prêtresse en chef se joint à la partie rembarrant la blondasse. Corra sourit, c'était plutôt drôle à voir. Elle entendit quelqu'un arriver dans la salle par le dortoir des garçon. En tournant la tête elle remarqua que ce "quelqu'un" était son jumeau. Elle sourit en le voyant rentrer dans la conversation des deux demoiselles. Il est vrai que son frère avait un franc parler. Levy s'approcha d'eux tranquillement tout en continuant d'écouter. En venant auprès du petit groupe, elle reconnu la blondasse, une certaine Anna ? Anne ? Alia ? Anya ? Oui ! C'est ça Anya Adams. "Bien effrontée pour une 6eme année." Se dit Corra. En passant derrière elles, elle leurs donna une tape sur la tête a chacune, pas bien fort. Puis rejoint Perseus. Elle lui sourit et lui dit:

-Je ne savais pas que tu traînais avec la grande prêtresse en chef et la blondasse de service.

Elle savait bien que ce n'était pas vrai mais bon. Levy regarda Anya et déclara d'une mine a faire frissonner un sombral.

-Toi. Qui est tu pour te moquer de quelqu'un de ta propre maison? Ton âge mental? Je dirais niveau Fœtus. Et encore... Ensuite, ce pauvre gamin voulait juste s'asseoir, il n'a rien demander. Cette banquette n'est pas à toi à ce que je sache. Elle appartient à notre noble famille de Serpentard. Tu n'est qu'une lâche.

Puis elle s'assit le fauteuil où était accoudé son jumeau, croisa les jambes et toisa la blonde du regard.

Aie, ca va tourner mal.

Assis dans la salle commune, j'observais les environs avec attention, mais surtout la dispute qui venait d'éclater. Enfaîte, cela m'amusais assez, je dois bien l'avouer. Une blonde, assez colérique, avait eu tendance a réveiller le serpent qui dormait dans le corps de notre préfet en chef. Depuis, cela donnait une ambiance assez électrique, d'ailleurs, Perseus s'y était mêlé. Bon, vu que j'étais dans cette maison depuis sept ans, je connaissais pas mal de monde. Ma petite soeur couché sur mes genoux, je caressais doucement ses cheveux alors qu'elle souriait en voyant la scène. Athénaïs était tellement arrogante, d'ailleurs, je tirais sur ses cheveux pour qu'elle cesse avec son sourire avant de s'attirer la foudre des deux demoiselles. Finissant par me lever, j'approchais du petit groupe un sourire aux lèvres. Oui, je n'avais qu'une envie, mettre mon grain de sel dans l'histoire. « Ho oui, on se fait tous un câlin bien baveux. » J'avais dis ses mots avec ironie, tout en m'arrêtant près de Corra. Elle aussi apparemment mettait son grain de sel, j'adorais la tournure que prenait les événements. Croisant les bras, je regardais tous le monde tour à tour. Qu'elle belle famille que nous faisions, sérieusement, les filles étaient parfois de vraies tigresses. « Mesdames, vous êtes tellement plus jolies quand vous souriez. Faites vous un bisous digne des sepentard et moi je regarde... » Bon, j'aimais bien placer de petites phrases à gauche et à droite, surtout que l'on me connaissais comme un vrai coureur de jupons, mais également comme un garçon qui s'emportait très facilement. La bagarre ? Je connaissais ce mot par coeur, il n'était pas rare que je me retrouve collé. Les bras toujours croisé, je regardais Corra. « Ranges tes griffes tigresses, tu vas finir par blesser quelqu'un..quand à toi. » Dis-je en levant mes yeux vers Anya, un sourire mesquin sur les lèvres. « Tu te crois dans un palais ou nous sommes tes serviteurs ? Ouvres les yeux ma jolie, tu cries comme un cochon qu'on égorge et tu casses les oreilles de tous le monde. Alors pitié, rends nous service et fermes ta jolie bouche sensuelle. »

Je n'avais pas quitté mon sourire, loin de là. J'avais le chic pour dire ce que je pensais, mais en gardant une certaine élégance et sans prononcer des mots, comment dirais-je, grossiers. Regardant alors Amoredia, je souris de plus belle. « Nous sommes une belle grande famille, alors, pourquoi se prendre le choix ainsi. Tu devrais, justement ma chère, tenter de calmer les choses. N'es-tu pas Préfète-en-chef, c'est ton rôle non ? » Je fis une petite moue surprise, mais totalement fausse. Une fois tous cela dis, je regardais Perseus et tapotais son épaule. « Si tu veux un câlin, je serais ravis de t'en donner un. » Bien sûr, je faisais de l'humour. Puis, il fallait bien tenter de détendre l'atmosphère non ?

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Les choses commençaient à bien tourner dans la salle commune, je n'étais pas insatisfaite que l'on vienne me chercher des noises mais cela commençait à tourner un peu trop mal pour mes fesses. Je ne souhaitais pas que les choses tournent ainsi en ma défaveur. Tout d'abord, je ne sus pas quoi répondre, aussi parce que finalement quatre personnes se mettait sur moi, je n'avais pas demandé à avoir autant d'attention.
« Si mon but était d'attirer l'attention, j'aurai visiblement bien réussi mon compte... Vous auriez peut être du m'ignorer? Au final, j'aurai eu ce que je voulais... »
C'est vrai, si mon but était de leurs faire comprendre que je voulais avoir l'attention sur moi, je n'aurai pas fait autrement et ils seraient tous venu pour me causer... Au final, ils ont bien l'air con d'avoir répondu à ma méchanceté face à ce gamin.
« Vous parlez d'une grande famille vous... Une fois tous sortis de l'école, au trois quart sur que vous parlez plus à grand monde... A part les jumeaux... Quoi mais ça compte pas, vous êtes tous deux des Glister... »

Je ne savais pas si ce que j'avais dit aller les faire réfléchir mais c'était ce que je pensais, je n'avais pas envie de me voiler la face en étant d'accord avec leurs propos... De plus, ils disent que nous sommes de la même famille et ils crachent quand même sur mon dos, au lieu de me laisser tranquille à vaquer à mes occupations.
En tout cas le jeune Serpentard n'avait pas l'air fière autour de jeunes plus vieux qu'eux, profitant de la situation pour filer en douce pour ne pas être à partie dans l'histoire. Cela déclencha un sourire sur mon visage et je suis revenu aux paroles de Perseus.
« Tu me traite de gamine, alors qu'on a seulement un an d'écart c'est bien peu pour me traiter de la sorte, non ? »
Je me suis encore plus vautré dans le canapé, décidé à rester campé sur mes positions et qu'ils aillent se faire foutre.
« Un dortoir... C'est fait pour dormir non ? Pourquoi j'irais parler là bas ? De plus, j'aurai loupé vos têtes... »
Un sourire ironique sur le visage, j'allais avoir des réponses dans tous les sens... C'était quasiment sur.

Corra aperçus Kenzo qui se dirigeait vers eux ! Elle sourit à ses mots, se leva et lui fit un câlin, puis elle se rassit.

-Voila ! T'as eu ce que tu voulais ! Dit elle en rigolant.

Une autre de ses remarques la fit sourire, mais elle n'avait pas envie de leur sourire et encore moins de leur fait un bisous. La blondasse recommença à parler. Levy l'avait presque oubliée. La verte et argent l'ignora. Une petite pimbêche de son niveau ne valait pas que l'on s’intéresse à elle. Et Kenzo se remit à parler mais à Corra cette fois.

-Ranges tes griffes tigresses, tu vas finir par blesser quelqu'un...

Elle sourit et imita le rugissement d'un félin. L'autre blondasse rouvrit son bec. Corra était exaspérer. Surtout que ce n'était que pour contredire Dante alors que celui ci avait raison. Elle sortis sa baguette, fit un mouvement de poignet et murmura "Bloclang" sur Anya. Puis elle se leva et se posta devant la 6éme année.

-Bon! Ma jolie, tu vas m'écouter maintenant. Mon cher frère ici présent n'a pas parler d'âge il me semble, mais de mentale. Toi, comme je le disais précédemment, tu es aussi mature qu'un fœtus. Ensuite, moi, j'aurais volontiers loupé ta tête de ragondin en décomposition.

Franchement, Corra avait envie de tuer cette petite peste. Puis elle poussa la blondasse et s'assit à côté avec un grand sourire au lèvre.

Perseus vit entrer sa sœur jumelle Corra, il lui sourit et était ravie de la voir prendre part à cette magnifique dispute entre Serpentard. C'était si tentant de foutre la merde et c'était une passion que cachait Perseus déjà depuis toujours. Levy paraît toujours au quart de tour et c'était plutôt drôle en fait, la pauvre petite Anya, elle allait se prendre les deux Glister sur la figure, ça n'allait pas être joyeux pour elle, même plutôt triste. Mais il ne pouvait répondre, car le grand et ironique Kenzo entra en scène en jouant sa petite scène de cazanova à deux balles, Perseus ne cacha pas son exaspération et leva les yeux au ciel. Mais après tout c'était l'un de ses meilleurs amis et c'était son caractère et ça faisait toujours rire Perseus. Mas Abraxas manquait terriblement à ce moment-même, qu'est-ce qu'il foutait encore ? Il fallait réunir les trois Serpentard, les trois grands. Kenzo lui dit, toujours sous le ton de la rigolade, du moins le vert et argent l'espérait, qu'il pouvait lui faire aussi un câlin, poliement, mais aussi très ironiquement Perseus répondit « Non, ça ira merci. » Anya répondit, ce n'était pas qu'elle manquait de répartie, loin de là, ce n'était pas vraiment une gamine, elle pouvait donner des leçons à plusieurs personnes dans cette salle, mais elle avait ce physique d'enfant et bizarrement il l'avait pris pour une cinquième année. Une erreur, mais ce n'était pas grave. Il voulait répondre, ma sa sœur jumelle l'en empêcha en s'énervant contre cette pauvre fille, Perseus se leva lorsque Corra eu fini et fit le contre sort contre son « Bloclang » en la fusillant ensuite du regard. Il l'adorait, l'aimait, mais personne ne prenait la défense du jeune garçon, il pouvait très bien se défendre tout seul et n'avait besoin de personne surtout s'il avait été le premier à provoquer la dite personne. Il tendit la main à Anya et dit à l'encontre de sa sœur « Laisse. » Il était sûr qu'elle n'allait pas lui répondre, après tout elle n'écoutait personne, quelques fois lui, mais c'était rare, elle était libre, tout comme lui. Lorsque la blonde se leva, il dit rapidement « Et bien je ne suis que réaliste, ce n'est pas ma faute si tu te comportes comme une gamine. Je ne vais pas te traiter comme une adulte alors que tu es loin d'en être une. » Il haussa les épaules, c'était franchement naturel et il était bien trop fier pour lui avouer qu'elle avait quand même du mordant et que ce n'était pas une petite fille sans défense et qu'elle savait se défendre, mais il avait déjà été assez gentil avec elle. Mais Perseus préférait attaquer une personne verbalement et gardait sa baguette bien au chaud, après tout, démolir quelqu'un juste par la parole c'était joussif et moins dangereux. Puis en la délivrant du sort il la mettait à sa hauteur, ils étaient égalités et poursuivit donc « Donc tu es en train de me dire que tu préfères te transformer en diva teigneuse devant tout le monde au lieu de le faire dans un dortoir au calme ? Excuse moi, mais si tu as des comptes à régler avec quelqu'un, tu le fais discrètement » Il renifla et répondit d'un trait « Enfin, comme on l'a déjà constaté tu es une gamine et rien que les gamins essayent de se rendre intéressants et les idiots répondent. En gros, je crois qu'elle a raison, laissons-là dans son délire, c'est son problème. » Puis il se rassit exaspéré.

En cet instant, je me suis demandé qui était la plus teigneuse, Perseus n'avait pas du bien voir sa sœur... A moins qu'elle soit comme çà ne le dérange pas puisque c'est sa sœur, l'amour rend aveugle, en voici la preuve.
Il avait néanmoins pris un peu ma défense en me libérant du sort de sa sœur, je l'ai remercié d'un signe de tête, je n'avais pas envie de me couvrir de ridicule en le remerciant ouvertement, ils auraient tous sauté sur l'occasion pour m’emmerder.
Il me fit me lever, après m'avoir parlé je ne savais pas quoi lui répondre... J'avais marqué des points et cela me suffisait amplement. Je n'avais plus qu'une envie, me venger de cette peste bien pire que moi, Corra... Elle devra faire face à mes sorts un de ses jours, elle ne s'y attendra pas mais je me vengerai de son coup! Je n'ai rien à attendre de qui que ce soit dans cette pièce, je n'aurai pas à me fondre en excuse pour me racheter.
En tout cas, pour le moment... il était temps pour moi de m'en aller, qu'ils aillent tous se faire foutre avec leurs avis sur ma personne!
J'ai jeté un œil à Corra et j'ai prononcé un : « Je t'aurai! » à voix basse. Je n'avais pas encore de plan, mais elle ne m'aura pas une deuxième fois comme ça... Au moindre faux pas de sa part, elle me verra foncer sur elle.

J'ai regardé les autres méchamment, ils ne m'avaient rien fait de bien grave... Des paroles cela ne me blesse pas mais les actes... je suis rancunière, elle le saura cette conne !
« Je vous laisse, le coussin est trop puant avec le chartier présent dessus! T'as oublié de te laver après ta chasse nan ? »
Je l'ai regardé avec un sourire en coin et en me bouchant le nez. J'ai fini par prendre mon sac et je me suis dirigé vers la sortie de la salle commune. Il fallait que je prenne l'air et que j'embête un peu d'autres personnes pour me sentir un peu mieux malgré que j'étais fière de ma dernière parole envers Corra.

Levy fût déçu que son frère fasse le contre sort du "Bloclang". Elle avait trouvé la situation drôle. De plus, Perseus n'avait pas l'air très content que sa chère sœur ai pris sa défense. Sans doute était il trop orgueilleux. Corra toujours assise sur le siège, leva les yeux au ciel. Qu'y avait il de mal dans le fait qu'il la défende ? Rien ! Absolument rien ! Il fit se lever la blondasse et lui passa un semi savon. Anya déclara avant de partir.

-Je vous laisse, le coussin est trop puant avec le chartier présent dessus! T'as oublié de te laver après ta chasse nan ?

Levy soupira. Quoi ? C'est tout ce qu'elle avait trouvé ? C'était tout pourrie comme réplique. Tellement pourrir que Corra ne prit pas la peine de répondre. Même un premier année aurait fait mieux. Son frère se rassit avec un air exaspéré. Levy posa sa tête contre l'épaule de Dante. La jeune Serpentard glissa a l'oreille de son jumeau.

-Je commence à en avoir marre de ce trou à rat. Vivement la fin de l'année.

Elle leva les yeux au ciel et soupira. Elle n'avait qu'une hâte, devenir mangemort et venger ses parents. Ensuite elle irait vivre loin de son oncle avec ou sans son frère, mais elle préférerait avec. Puis elle entendit une dispute derrière elle. En se retournant, elle vit un fille menacer sa meilleure amie avec sa baguette. Corra sauta par dessus le canapé baguette en main. Elle lança un "Expelliarmus" et désarma la fameuse demoiselle qui osait s'en prendre à Elizabeth. Levy était furieuse.

-Nan mais t'es complètement cinglée ma pauvre fille ! Vas te faire soigner!

J'avais fini par rejoindre la salle commune, j'avais croisé la blonde qui sortait de la salle mais je ne lui ai pas adressé la parole, elle avait l'air assez remonté. Quand je suis rentré, j'ai vu que Corra était là avec son frère et la préfète en chef, la blonde avait surement subi les moqueries de Corra... Comme à son habitude, elle n'avait pas été tendre avec elle et ce n'avait rien d'étonnant et je m'en fichais de ce qu'elle lui avait fait. C'était ses affaires, elle se débrouillait bien sans moi et en cas de problème, elle avait son frère pour la sortir de là quand je ne suis pas auprès d'elle.

Corra ne m'a pas vu passé près des canapés, je n'ai pas voulu faire la discrète mais je n'avais pas envie de prendre part à la conversation bien animé qui avait tenu un peu plus tôt et qui allait sans doute continuer.
Alors que j'allais prendre un livre posé sur une table, j'ai trébuché sur une fille qui était allongé de tout son long sur le sol ce qui eut pour effet de lui faire ouvrir les yeux et se releva brusquement en pointant sa baguette sur moi.

« Pourquoi tu m'bouscule ?? T'vas pas faire genre tu m'as pas vu!! »
Sur le coup, j'étais tellement choqué par sa réaction que je n'ai pas répondu et finalement, la parole m'est revenue brutalement :
« S'toi qui t'étale comme un chien sur un tapis et après tu vient dire que j't'ai pas vu? Pourquoi t'était parterre d'ailleurs?? Les chaises ne conviennent pas à cette demoiselle ou bien t'as cru pouvoir t'incruster devant le feu sans te faire voir ?? »

La fille n'a pas eu le temps de répondre que Corra vint s'en mêler, elle lança un sort qui désarma la cinglée. La fille était choquée de la tournure des choses et pour ne pas se prendre la colère de Corra sur la tronche, baissa la tête et s'excusa.

« T'fait bien d't'excuser... Si j'te prends encore à être parterre comme une loque... t'as des risques de t'prendre mon pied dans t'cul ! »
Elle est finalement partie en courant, ce qui me fit rire parce qu'elle ne savait pas trop où se rendre pour se cacher.
Quant à moi, je suis partie m'installer dans le canapé qu'occupé Corra peu de temps avant et se mit à regarder son frère:
« Salut toi ! »

Perseus remarqua que les choses se réglaient, difficilement, mais il y avait déjà une évolution. Anya s'en alla en faisant un dernier petit commentaire sur sa sœur Corra, mon dieu, qu'est-ce qu'une fille pouvait être exaspérant. Et à part lui et Kenzon il n'y avait aucun autre présence masculine. Il avait envie de partir loin, bien loin de toutes ces chicaneries et se prendre un verre de whisky pur feu oublier tous ses tourments. Après tout une altercation dans une salle commune n'était pas franchement le premier de ses soucis, après tout il avait souffert d'une perte importante, la mort de ses parents et bizarrement ça l'obsédait ou du moins il avait besoin de se venger. Il avait lu dans quelques livres qu'Harry Potter avait eu besoin de tuer Voldemort qui avait tué ses parents à lui, et bien pour lui c'était la même chose. Le seul problème ? Il ne savait rien d'eux, de ces tueurs sans pitié. Bon, il était sûr que ses parents on plus n'étaient pas vraiment innocents, mais personne ne mérite la mort. A part ces assassins qui lui avaient boussilé toute son enfance en lui refilant un pauvre oncle ne comprenant rien, vraiment rien à un enfant, à un adolescent, à l'humain tout simplement. Lorsque Corra fît un reproche à la blonde déjà partie, Perseus leva les yeux au ciel, il aimait provoquer, mais c'était tellement plus drôle à voir de l'extérieur en fait. Pour une fois qu'il n'était que spectateur, il y avait un sacré décalage. Il pouvait voir chaque mimique de l'autre et ses faiblesses et celle de cette Anya était de vouloir jouer la grande bouche, mais malheureusement elle n'en était pas une et c'est d'ailleurs ce qui lui échappa « A vouloir jouer à la plus forte, on se brûle forcément les doigts. » Il avait dit ça neutrement, mais il n'en pensait pas moins et pensait à sa sœur. Un jour, quelqu'un de plus fort qu'elle l'attraperait et lui ferait passer un sale quart d'heure, car elle avait franchement la capacité de s'énerver plus rapidement que n'importe quel Gryffondor. Mais c'était peut-être pour ça qu'il l'aimait tant. Savoir qu'elle était explosive, complètement délurée et folle, enfin seulement parfois. Des fois elle lui rappellait Bellatrix Lestrange, mais en beaucoup moins psychopathe et furie, elle avait juste ce besoin de montrer qu'elle était quelque chose et que les autres non. Un peu comme Perseus en fin de compte, ils avaient peut-être irrévocablement besoin de se prouver des choses, de savoir qu'eux aussi pouvaient être forts, surtout avec leur sang ; Ils étaient des Glister et ce nom de famille allait briller quoi qu'il pouvait se passer. Même si lui était marié à une Calliope, idée que Corra ne pouvait pas vraiment supporter. Mais tant pis. C'était une des choses sur lesquelles ils avaient parfois tendance à se disputer. Leurs histoires de cœurs. C'était impossible de savoir l'autre heureux avec un garçon ou une fille, sans ressentir cette pointe de jalousie et se dire qu'en fin de compte c'était sa jumelle et qu'elle n'était à personne d'autre. Mais ce sentiment devenait toujours plus discret avec le temps. Depuis qu'il avait entièrement conscience de ses sentiments pour Sofia. Et qu'il était tombé amoureux de la meilleure amie de Corra. Elizabeth. Lorsqu'il se rassit sur le canapé, la brune posa sa tête sur l'épaule de son jumeau et lui chuchota qu'elle avait hâte de quitter ce trou à rat. Il n'était pas complètement d'accord sur ce point, il aimait vraiment Poudlard, sa maison et ses (rares) amis là-bas. On y apprenait beaucoup et même s'il savait ce qu'il avait à faire après le château, ça l'angoissait un peu, mais il n'allait pas le dire à sa sœur, maintenant devant tout le monde. Alors il se contenta de dire « Je sais pas. Je crois qu'en fin de compte j'aime bien Poudlard. » Au moins il était sincère. Mais la discussion fût de courte durée, car Corra se leva brusquement après avoir entendu une dispute. Cette fois-ci Perseus eut un petit rire rauque. C'était comme toujours Elizabeth et Levy. Les deux inséparables, les deux sorcières de septième année. Mais bizarrement, avec la meilleure amie de sa jumelle, c'était franchement étrange. Ils étaient sortis ensemble, étaient même tombés amoureux l'un de l'autre. Mais c'était trop.. un jeu. Ils s'amusaient à faire souffrir l'autre en se quittant et se désirant encore plus lorsqu'ils n'étaient pas ensemble, un jeu dangereux dont ils s'étaient lassés au bout de six mois. Mais les sentiments étaient toujours là, enfin même si Perseus savait qu'il était fou d'une autre fille, il ressentait une certaine amertume.. ou serait-ce plutôt de la nostalgie ? Lorsqu'elle s'assit à côté de lui et qu'elle le salua, il lui sourit narquoisement et répondit « Salut. J'avais oublié à quel point vous étiez agréables toutes les deux quand vous êtes ensemble. » Il avait dit ça sous le ton de l'ironie. Mais ne se rappellait plus la dernière fois où il avait traîné avec les deux ensembles. Bon il avouait, il avait quelque peu évité Elizabeth. Mais juste un peu.

Cette cinglée avait bien fait de s'excuser, s’attirer la foudre de Corra n'était pas vraiment conseillé, et presque tous les serpentards le savaient. Puis Lizzy prit la parole.

-T'fait bien d't'excuser... Si j'te prends encore à être parterre comme une loque... t'as des risques de t'prendre mon pied dans t'cul !

Levy sourit. Oui, voir sa meilleure amie se mettre plus ou moins en rogne la faisait rire. La cinglée partit en courant. C'était plutôt drôle à voir en fait. Elizabeth s'assit à l'ancienne place de Corra. Celle ci se planta devant elle, en la dévisageant avant de déclarer d'un ton agréable.

-Dis donc toi ! C'était ma place !

Alors, elle s'assit sur les genoux de son amie, un bras derrière sa nuque pour se tenir. Elizabeth salua Perseus, et celui ci répondit.

-Salut. J'avais oublié à quel point vous étiez agréables toutes les deux quand vous êtes ensemble.

Corra sourit de plus belle. Il était vrai qu'elle était peste mais les deux ensembles, c'était horrible. Il valait mieux les avoir en amies qu'en ennemies. Levy tapota la tête de son jumeau avant de prendre la parole.

-Ahah ! Hé, oui ! Plus gentil que nous, tu meurs !

Corra était ma meilleure amie, elle était tout ce que j'avais de précieux ici et le fait qu'elle se mettait sur mes genoux me faisaient rire... Elle était la sœur que je n'avais jamais eu.
Perseus quant à lui, un homme avec qui j'étais sorti plusieurs fois, mais toujours la même fin... le néant, c'est tellement mieux de l'emmerder. Quand il fit une réflexion à sa soeur et moi, je l'ai regardé en lui tirant la langue et je lui ai répondu :
« Si tu reste là, c'est qu'sa te plaît, alors soit beau et tait toi ! »
L'ambiance était au beau fixe, bien qu'une présence restait indésirable Amoredia... Je me demandait bien pourquoi elle restait dans le coin alors qu'elle était bien la seule intrus dans cet espace. J'ai montré de la tête à Corra, Amoredia pour lui demander pourquoi elle restait planté là avec nous celle-là.
« Pourquoi elle reste la peste? »
Je me suis affalé dans le fauteuil, avec toujours ma meilleure amie sur les genoux. C'était confortable, je pourrais rester là pendant des heures.
La pièce était sombre, elle convenait pour les soirées du genre, mais elle ne convenait pas pour y travailler, je ne comprendrai de ce fait jamais les personnes qui s'obstinent à travailler dans la salle commune.
Des jeunes sorciers étaient attablés, près de bougie pour tenter de voir quelques chose, à la limite le feu était entrain d'éclairer bien plus, alors je me suis mise à penser qu'ils ne venaient pas travailler là parce que nous y étions... Cela me fit rire parce que si je pouvais embêter les plus jeunes, c'était merveilleux.

Sujet: Re: [RP commun] Le coin des Serpys

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