Throw a coin and make a wish ♦Aindalecia [Terminé]

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Les pièces au fond de la fontaine dans le grand hall du Ministère de la Magie étincelaient d'une lumière presque éteinte à chaque fois qu'Alecia passait devant elles. Mornilles ou gallions, l'eau les rongeait et éteignait leur éclat d'une manière bien triste, presque tout autant que ce passage vers les bureaux qui était bien peu éclairés. Il y a deux ans encore, quand elle entra au Ministère pour la première fois, elle fut éblouie par la magnificence des lieux qui avaient peu de choses à envier à Poudlard. Aujourd'hui avec le recul, elle trouvait les lieux austères et les gens trop pressés qui se bousculaient dans les cheminées n'aidaient en rien à lui remonter le moral. Déprime passagère, fatigue, ou mélange des deux, la blonde avait parfois bien du mal à venir travailler certains jours, et encore, elle n'avait commencé que depuis deux mois à peu près. Elle se sentait bien mieux quand elle était au cœur d'affaires à résoudre et qu'elle rendait équitablement la justice avec des mots bien trouvés et acérés. Défendre des clients n'était pas chose aisée et pour le moment elle n'avait pas eu à épargner la prison à un vrai criminel bien coupable. Ce qu'elle voulait, elle, c'était siéger avec tous ces autres sorciers, faire partie du juré, là où les voix étaient les plus importantes.

A la fin de sa journée, Alecia remballa bien vite affaires et dossiers dans son sac peu cher pour monsieur tout le monde, mais qu'elle trouvait personnellement hors-de-prix. Là était aussi une bonne motivation pour venir travailler : Elle avait besoin d'argent, ce serait-ce que pour payer le maigre toit qu'elle avait sous la tête et les plateaux-repas qu'elle engloutissait seule le soir, en écoutant la radio. L'idée de finir sa soirée seule à écouter de la vieille musique ne la fit pas se presser dans le grand hall. Elle n'avait que quelques mètres à faire entre le ministère et son minuscule appartement, puis rien de spécial à faire, elle avait donc tout le temps de traîner. Elle passa devant la grande fontaine et s'arrêta même, prenant le temps de détailler les statues surplombant l'eau. Pas de place de choix, d'élément supérieur et inférieur, l'après Voldemort se faisait clairement ressentir dans la sculture et la jeune femme esquissa un sourire satisfait. Elle qui avait vécu bien des injustices était toujours rassuré de voir que sa place n'était en aucun cas jugée, ou presque. Elle n'avait en tout cas, jamais été insultée en ces lieux et beaucoup de ses collègues avaient eux aussi des parents moldus, bien que ceux-ci fussent bien plus cléments que ceux de la blonde. Penser à eux lui arracha le sourire des lèvres et comme pour se trouver une bonne étoile, elle fouilla dans son sac pour en sortir un des rares gallions qu'elle avait sur elle et l'envoya à l'eau parmi les pièces laissées là par d'autres sorciers ou visiteurs. La coutume voulait qu'un vœu soit formulé, mais elle ne savait pas quoi demander.

Elle se mordit la lèvre, oui certes, trouver sa bonne étoile et quelqu'un pour veiller sur elle était certes un vœu très niais et certainement très médiocre pour beaucoup, mais elle ne voyait que ça qui vaille la peine d'être demandé. Elle était en bonne santé, avait un bon travail et courir après l'argent le faisait fuir. Oui, demander un peu de bonheur était un bon compromis. Elle observa encore les cours d'eau de la fontaine puis, relevant la tête, s'aperçut qu'elle n'était plus tout à fait seule.

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Alecia & Aindreas

Le ministère de la magie, l'endroit où passait Aindreas le plus clair de son temps. Il aurait presque pu y dormir. Il faut dire que le département des mystères lui prend beaucoup de temps. Ce n'est pas un problème pour lui, il a toujours été un bourreau de travail. Tant qu'on lui laisse le temps d'aller se défouler de temps en temps, ça lui va. En plus de ça, son supérieur n'était pas du genre à poser trop de questions et il lui laissait l'occasion de disparaître à chaque pleine lune. Il n'était donc un danger pour personne et il avait l'occasion de faire ce qu'il voulait, même au travail. Les langues de plombs ont plutôt un bon statut au sein du ministère, même si finalement peu de gens savent vraiment ce qu'ils font au fin fond du ministère. C'est d'ailleurs ce qui plaît à l'Irlandais. Ce mystère qui plane sur son travail.

Aujourd'hui encore il a travaillé bien plus que ce qui était prévu. Il bûchait sur un projet qu'il lui tenait à cœur et il ne pouvait pas se permettre de sortir avant. Cependant, il était resté bien trop longtemps enfermé entre quatre mur et il commençait à se sentir mal. Aindreas n'est pas vraiment du genre à aimer les endroits clos trop longtemps. Surtout depuis son accident. Il a besoin d'être un minimum au grand air pour pouvoir évacuer son trop plein d'énergie. Il est un peu comme ses ustensiles de cuisines moldus... les cocotes minutes. Il a donc tout laissé en plan pour s'aérer l'esprit. De toute façon, sa journée était terminée depuis un moment déjà. Il rangea sa baguette, la gardant toujours à porté de main pour pouvoir s'en servir en cas de besoin. La mort de sa mère lui avait servit de leçon. Il aurait pu l'éviter s'il avait été capable de trouver rapidement sa baguette pour s'en servir contre le monstre qu'il les avait attaqué. Depuis ce jour, Aindy ne quitte plus sa précieuse baguette. Même pour dormir il la garde à porté de main. Bon, il est peut-être un peu paranoïaque, mais il a ses raisons.

Sa veste sur le bras, il remonte jusqu'au hall. Il n'aime pas vraiment ce moment de la journée, il trouve qu'il y a toujours trop de monde dans ce hall immense. Ça grouille de partout, une vraie fourmilière. Ça le change du département des mystères où il peut passer plusieurs jours sans croiser personne. Il n'y a pas des masses de langues de plombs et parfois, il faut creuser pour les dénicher. Aindreas le premier. Parfois, ses collègues étaient même obligé de lui envoyé une note de service pour le voir apparaître. Le hall est décidément un endroit qui ne lui plaît pas, en temps normal c'est l'endroit que les gens préfère. Pas pour Aindreas. Toutefois, il doit quand même le traverser pour rentrer chez lui. Il a beau travailler au ministère de la magie anglaise il n'a pas réussi à abandonner son pays natal. Il rentre donc chaque jour, ou presque, dans son appartement de Dublin. Voilà pourquoi les cheminées sont indispensables. Le transplannage sur une aussi longue distance est plutôt dangereux, plus le voyage est long et plus les possibilité de désartibulation sont grandes. Et l'air de rien, l'irlandais tiens à ses membres.

Il a beau ne pas aimer cet endroit, il est toujours bouche bée devant la fontaine qui représente le monde sorcier. C'est un magnifique ouvrage et la symbolique qu'elle représente est admirable. Aindreas n'est pas de ceux qui juge les gens à la « qualité » du sang, mais il sait très bien que beaucoup le font encore. Par contre, il ne comprend pas la manie des gens à jeter leur argent dans cette fontaine. Pensent-ils vraiment que les mornilles repoussent si on les arrose suffisamment ?

D'ailleurs, il voit une jeune femme se plier à cette tradition au moment où un sourire fend son visage à l'idée ridicule de mornilles qui poussent grâce à l'eau. Son visage lui dit vaguement quelque chose. Il en voit des gens ici et il lui est difficile de se rappeler des prénoms de chacun. Au mieux il arrive à se souvenir de l'endroit où ils travaillent et encore. Pas à tous. Pour la blonde, il lui semble l'avoir croisé un jour en compagnie de mangemagot. Il hésite un instant, elle a l'air concentré sur quelque chose. Finalement il s'avance tranquillement près d'elle. Il ne tient pas à lui faire peur non plus. Déjà qu'avec son air bourru les gens ont peur de l'aborder...

« Excusez-moi, me permettriez vous de vous poser une question ? »

Il attend sa réponse bien entendu. Aindreas est un jeune homme bien élevé. Il la regarde du coin de l'oeil, histoire de ne pas la dévisager et puis, cette histoire de pièce l'intrigue.

« Pourquoi jetez-vous cette pièce dans cette fontaine ? Votre argent vous brûlent-ils les doigts ? »

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La jeune femme ne s'attendait pas vraiment à ce que quelqu'un prenne le temps de s'arrêter devant cette fontaine comme elle l'avait fait quelques minutes auparavant. Et ce n'était pas n'importe quel vieux sorcier tremblotant qui se tenait à côté d'Alecia. Elle eut comme un petit frisson en entendant la voix grave du jeune homme résonner à ses oreilles. Tournant la tête vers lui, elle se mit à rougir violemment sans raison apparente, pourtant elle était gênée, voire charmée. "Oh...!" Elle avait l'impression de le connaître mais ce n'était pas ici, au sein du Ministère, qu'elle l'avait croisé assez souvent pour se souvenir de lui, et le beau visage du brun était clairement imprimé dans son esprit. Elle détailla ses beaux cheveux bruns, ses magnifiques yeux gris dans lesquels il était très facile de plonger, sa mâchoire carrée et ses grandes épaules. Oui, elle devait sûrement être en train de craquer, de fondre littéralement et ses rougeurs n'arrangeait guère son cas. Elle se rappelait de lui à présent, il avait fait partie de la maison bleu et bronze mais deux ou trois classes au dessus de la sienne. Il lui semblait moins joyeux et ses traits semblaient plus durs qu'à l'époque, ou peut-être était-ce une question de maturité, mais il avait en tout cas aujourd'hui cette point de mystère dans les yeux qui lui allait parfaitement. C'était comme un vilain coup de foudre, si bien qu'Al fut étonnée de ne pas voir ses cheveux blonds s'électriser sur sa tête.

Les joues encore bien roses, elle lui sourit et lui répondit d'un petit "Oui ?" presque bégayé. Alecia rit presque à sa question, c'est qu'elle était expressive et on voyait souvent de suite son état-d'esprit. La jeune femme reporta le regard sur la fontaine et sur les pièces qui brillaient d'un faible éclat. "A vrai dire c'était le seul gallion que j'avais sur moi." dit-elle sans gêne. Ses problèmes d'argent n'étaient pas un secret d'état qu'elle gardait farouchement pour elle et elle en parlait sans trop de problèmes. Disons qu'elle préférait travailler dur et savoir pourquoi elle se battait plutôt que de devoir dépendre de quelqu'un, question de fierté. "C'est une tradition assez moldue, qui veut qu'une personne qui dépose une pièce dans une fontaine peut faire un voeu, qui selon les dires, se réalisera. Ca se fait beaucoup dans les capitales telles que Paris ou dans les instances religieuses comme au Vatican. Ca a toujours eu une symbole très religieuse et... Enfin, je parle trop, désolée." marmonna-t-elle en toute fin. Elle, une fois lancée, peu de choses pouvaient l'arrêter.

Elle se mordit la lèvre et fixa de nouveau le jeune homme dont l'accent lui rappelait vaguement un certain pays. Elle haussa les épaules. "C'est peut-être un peu bête mais... Je crois un peu en ce genre de choses, il existe bien de la chance liquide et j'ai vu beaucoup de merveilles se réaliser grâce à la magie, alors pourquoi pas un petit voeu ?" Elle se tourna vers lui, un peu moins gênée et plus assurée. "Pourquoi vous n'essayez pas ? Oh, je m'appelle Alecia par ailleurs." Elle pencha légèrement la tête. "Vous... Etes Irlandais, non ? Magnifique pays."

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Alecia & Aindreas

Aindreas n'a jamais rien compris aux habitudes et coutumes moldus. Bien trop bizarres à son goût. Ils avaient vraiment le don pour trouver des choses vraiment étrange. Comme jeter du sel au-dessus de leur épaules pour conjurer il ne savait quel sort ou ils pensaient que le fait de se lever du pied gauche jouait sur leur humeur. Et après c'était les sorciers qui étaient fous. Cette tradition là ne déroge pas à la règle elle est tout simplement étrange. L'espace d'un instant il se demande s'il n'a pas été trop brusque vu la couleur des joues de la jeune femme, mais finalement elle lui répond et l'irlandais est attristé d'apprendre qu'elle n'avait qu'un gallion et qu'elle la gâché pour ça. Comment pouvait-elle croire qu'une fontaine était capable de lui offrir un vœu, déjà qu'une lampe c'était difficile à croire, alors une fontaine.. il exquise un sourire quand elle lui fait remarquer qu'elle parle trop. C'est vrai que comparé à lui elle parle beaucoup, mais il n'est pas sûr d'être un exemple, il est plutôt du genre muet le O'Brady. « Ce n'est rien » répond-t-il simplement.

La blonde a l'air d'une enfant prit en faute et ça fait sourire l'Irlandais. Les religions, ce n'est pas son truc non plus. Il faut dire qu'une bête comme lui n'a pas vraiment le choix de croire en qui que ce soit. Quand on sait en quoi il se change une fois par mois, on comprend bien qu'il n'existe aucun être supérieur à l'être humain, capable de modeler son destin. Aindreas n'a le choix que de croire en lui-même et ce n'est pas facile tout les jours. D'un autre côté, elle n'a pas tort, les sorciers sont bien capables d'enfermer la chance en bouteille – bon, pas lui, parce que la potion lui rappelle bien trop sa mère et qu'il a préféré laisser cette matière de côté – il était donc possible qu'un peu de magie repose dans cette majestueuse fontaine. Après tout, ça expliquerait pourquoi ils la laisse là malgré toutes ses années. « Les vœux ne sont peut-être pas fait pour être réaliser, mais juste pour donner de l'espoir. C'est un peu ce que représente cette statut, l'espoir... » oh tiens, il a une voix. En temps normal, il ne parle pas aussi librement aux gens qu'il ne connaît pas et même aux gens qu'il connaît il évite de trop parler. C'est un irlandais, bien bourru, il sait se faire comprendre autrement à ce qu'il paraît. Elle lui demande s'il ne veut pas essayer. Il fait non de la tête. Très peu pour lui. Il ne critiquera pas sa démarche à elle, mais elle ne peut pas le forcer à en faire autant. Pas qu'il soit radin, bien au contraire. Toutefois, il tire un gallion de sa poche et viens le faire glisser dans la main de la blonde « Ce n'est pas mon truc, mais je vous en prie, faites en un pour moi. » il espère ne pas avoir été déplacé, au pire elle lui mettrait une baffe et il pourra rentrer chez lui. « Aindreas, enchanté. » dit-il tranquillement. Un nouveau sourire étire son visage, décidément, c'est sa journée. O'Brady est fier d'être irlandais, il ne se cache pas pour le dire et c'est aussi pour cela qu'il a préféré continuer d'habiter à Dublin plutôt qu'à Londres, alors ça lui fait toujours plaisir qu'on le remarque. « Effectivement, je suis irlandais, comme l'avez vous su ? »

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Alecia devait avoir l'air bien bête de rester plantée là, les joues roses et le sourire aux lèvres devant ce parfait inconnu. Lui ne la connaissait pas du tout, elle en avait un souvenir de moins en moins vague. La jeune femme avait l'impression de parler seule face à ce jeune homme qui lui paraissait moins joyeux qu'à l'époque, ou presque. Peut-être n'était-ce que de la fatigue, après tout c'était la fin de la journée et il devait être tout autant fatigué qu'elle l'était. Alecia avait beau se donner corps et âme à son travail, en fin de journée elle n'avait qu'une envie : Se poser dans un gros fauteuil ou dans son lit sans plus bouger par la suite. Elle se sentit un peu plus bête encore tandis que le silence se poursuivait, fut même tentée de se faire toute petite et de quitter les lieux. Mais finalement, le grand brun semblait avoir retrouvé sa voix. Alecia fut un peu déçue de voir que pour lui, les voeux n'avaient pas lieu de se réaliser, qu'ils étaient plus là pour donner un certain espoir. Oui, c'était certainement ça. La blonde n'avait jamais été une grande optimiste, bien au contraire, et elle avait certainement bien besoin de ce genre de fantaisie pour compenser. Elle reporta le regard sur cette statue quand il lui en parla ensuite. Elle ne comprit pas de suite où il voulait en venir, pour elle qui était née-moldue, cela coulait de source que depuis le temps, elle avait sa place en ces lieux comme tout le monde, mais sûr qu'il y a soixante-dix ans, beaucoup de personnes du même sang qu'elle se sentaient rassurés de voir q'ils étaient enfin acceptés tel quels. Après la vague de violence de l'ère Voldemort, un gage de paix comme celui-à devait être le bienvenu. "Vous pensez ? Oui, pourquoi pas."

Elle fut déçue aussi quand il fit non de la tête à sa proposition, mais après tout, il faisait bien ce qu'il voulait. Non, elle fut bien plus surprise quand il sortit un gallion et lui mit dans la main en lui intimant de faire un voeu pour lui. Elle ne comprenait pas le geste, le faire à sa place ou qu'il le fasse lui-même, où était la différence ? Elle rougit de nouveau à s'en faire brûler les joues, gênée. "Pour vous ? M-Mais... Je ne sais pas..." Elle ne savait absolument pas quoi demander pour lui, après tout elle ne le connaissait pas et ne savait rien de sa vie. Néanmoins, elle ne pouvait lui souhaiter que le meilleur, comme à tout le monde. "Heum..." Elle se gratta un peu la joue et lança la pièce dans la fontaine. Elle lui fit le même voeu que pour elle ; qu'il soit heureux et qu'il ait toujours quelqu'un d'aimant pour veiller sur lui. C'était simple, et c'était bien. Il rayonna de nouveau avec un petit sourire et Alecia en était devenue gaga. "V-Voilà, c'est fait." bégaya-t-elle tout bas tandis qu'il lui donnait son nom. Il s'appelait Aindreas. Voilà, ça lui revenait ! O'Brady, ce devait être son nom. Aindreas O'Brady. Aindy. Elle secoua la tête, les surnoms n'avaient pas vraiment lieu d'être, enfin... Pas pour le moment. La petite blonde sourit aussi davantage en voyant avec quelle fierté il souriait et relevait la tête, elle adorait ça.

"C'est l'accent." lui dit-elle tranquillement et avec le sourire. "Je suis Anglaise mais j'adore vraiment l'Irlande, sincèrement. Je n'y suis allée qu'une fois, brièvement, mais je trouve vraiment ce pays magnifique et les Irlandais chaleureux. Enfin, vous avez l'air un peu bourrus, mais en vérité vous êtes vraiment des personnes formidables et solidaires." D'accord, ça c'était clairement lui cirer les chaussures mais elle était vraiment sincère. Elle n'avait eu l'occasion d'y aller que brièvement, avec ses parents et en avait peu de souvenirs, peu de bons souvenirs en vérité. Son père à l'époque avait été abject et avait abrégé le voyage parce qu'il n'avait pas su mâcher ses mots envers des gens dont la jeune femme en avait un très bon souvenir. Elle avait quelques collègues d'origine Irlandaises et jamais ils n'avaient trahi personne ni fait de coup-bas, ça devait être dans leur sang. "Il faudra que j'y retourne à l'occasion... Enfin, je ne veux pas monopoliser davantage votre temps, vous devez avoir envie de vite rentrer chez vous pour vous poser. En tout cas je suis ravie de vous avoir revu, enfin... Ca remonte à un moment, j'étais à Poufsouffle et.. Enfin, c'est difficile d'oublier un aussi beau visage." Et paf, le feu aux joues, encore une fois. Pourtant d'habitude elle n'était pas aussi timide avec les gens.

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Alecia & Aindreas

L’irlandais est plutôt du genre terre-à-terre, ce n'est pas facile de lui faire croire quelque chose. On pourrait penser que ça n'existe pas ce genre de personne chez les sorciers, parce que bon, avoir des pouvoirs magiques ça devrait suffire pour vous faire croire n'importe quoi. Et bien lui est la preuve vivante que c'est faux. Il faut dire qu'en temps que fils de sorcier, le fait d'avoir des pouvoirs magiques n'est pas extraordinaire. En plus de ça, il n'a jamais vraiment comprit pourquoi les moldus cherchent du réconfort dans ce genre d'habitudes. Comme si la magie pouvait fonctionner juste parce qu'ils lancent une pièce dans une fontaine. Vraiment étrange comme tradition. Il admire cette fontaine, clairement, mais ce n'est pas pour sa capacité à exaucer les vœux, mais plutôt pour ce qu'elle représente, maintenant ça peut passer à la trappe, parce que dans l'ensemble les sorciers sont tous traités de la même manière, peu importe le statut de leur sang. Toutefois, Aindreas était au courant de ce qui se passait bien avant sa naissance. Il est donc au courant du traitement des né-moldus, cette fontaine représente donc pour lui, la mémoire. Mais apparemment il n'y a que lui qui voit ça. La blonde à ses côtés à l'air de voir autre chose, quelque chose de plus « magique »

Elle a l'air déstabilisé par sa demande, qui n'en est pas vraiment une. Elle avait l'air tellement enjouée quand elle faisait son vœux qu'il voulait simplement que ça se reproduise. Il l'observe entrain de se creuser la cervelle à la recherche de quelque chose à souhaiter. Il ne peut pas vraiment l'aider, il n'a absolument pas d'imagination pour ça. Elle se débrouille plutôt bien et finit par lui trouver un vœux. « Parfait, espérons qu'il se réalise, même si je ne sais pas en quoi il consiste. »

La blonde a découvert sa nationalité rien qu'à l'accent qu'il a. Pas vraiment compliqué puisque malgré son travail en Angleterre il n'a jamais perdu son accent natal. Un petit sourire se dessine sur le visage du jeune homme quand elle complimente son pays. Il faut dire qu'Aindreas est très proche de l'Irlande et la complimenter c'est un peu comme le complimenter lui. Aindreas a passer toute sa vie là-bas, il fait partie d'une grande famille Irlandaise, en quelque sorte, il a été forgé par le vent irlandais et son sang à le goût de son pays. Il est beaucoup moins extrémiste que la plupart de ses amis, il accepte de côtoyer les anglais, il travail même pour leurs ministère. « Si vous retournez en Irlande, il faut prendre le risque de s'aventurer dans les petites villes, c'est là où l'on découvre le mieux l'Irlande, il ne faut pas se laisser avoir par ses pièges à touristes. »

Poufsouffle, Poudlard semble remonter à une éternité pour lui. C'est sa mère qui s'est débrouillé pour l'envoyer dans l'école anglaise plutôt que dans celle irlandaise. Lui a atterris à Serdaigle, ça n'aurait pas pu être autrement de toute façon, Aindreas est fait pour être chez les bleus et bronzes. « Je retourne en Irlande là, ce n'est pas trop pressé, Poudlard ça me semble si loin... je suis désolé je ne me souviens pas de vous, faut dire que je n'ai pas une mémoire des visages. » Il lui sourit gêné, passant une main dans sa nuque.

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« Je n'ai demandé que le meilleur en tout cas. » Voilà ce qu'Alecia répondit lorsque le bel Irlandais lui dit qu'il ne savait pas vraiment ce qu'elle avait prévu pour lui. L'attention était là en tout cas, la petite blonde n'était pas le genre de personnes à souhaiter du mal aux gens juste pour rire. « Mais je ne vous en dis pas plus, il risquerait de ne pas se réaliser dans ce cas. » Elle sourit davantage, sans doute avait-elle l'air encore plus bête, ou mignonne avec ses petites rougeurs plein la tête, à vrai dire elle s'en fichait beaucoup. Seul comptait l'instant, là, en si bonne compagnie, sauf qu'elle avait plus de souvenirs de lui que lui n'en avait d'elle, mais c'était bien normal. Évoquer l'Irlande sembla être un bon moyen de converser davantage dans une bonne ambiance. Sans mentir, Alecia s'était toujours sentie attirée par ce pays et même lors des coupes mondiales de Quidditch, elle ne savait jamais réellement où donner de la tête ni avec qui tenir. Si elle avait eu le choix, elle serait allée travailler en Irlande, du moins elle le voulait vraiment, mais aujourd'hui qu'elle avait travaillé si dur pour avoir un poste convenable au sein du ministère anglais, ce rêve semblait compromis. Il y avait pourtant la solution d'aller vivre en Irlande et de revenir chaque jour ici pour travailler à l'aide du réseau de cheminettes. Bien évidemment, et comme le disait si bien Aindreas, les pièges à touristes étaient les choses à éviter. Enfin, de l'avis d'Alecia, ces pièges étaient bien plus nombreux du côté moldu du pays, mais dans tous les cas, ce n'étaient pas les grandes villes qui l'intéressaient ou les sites touristiques. Elle voulait avant tout voir un bel endroit, où elle pourrait se poser le temps de quelques jours de vacances bien méritée. C'était bien là où le bât blesse, toujours une question d'argent, car des vacances, ça se payait. Enfin si son statut au sein du ministère ne faisait que grimper à l'échelle, Alecia ne voyait pas de raisons allant à l'encontre de son petit désir personnel. Des plaines, des falaises, la mer et du vent, elle ne demandait pas grand chose d'autre. « J'y penserai dans ce cas, je ne demande pas à voir toutes les merveilles Irlandaises d'un coup... Du moins, me poser dans un endroit calme, c'est tout ce que je demande. Je suis du genre à aimer les endroits perdus... »

Elle rit, gênée, c'était bien beau pour elle de dire ça alors qu'elle vivait dans le cœur du Londres sorcier, enfin, ce n'était pas tellement par choix personnel mais par nécessité. Quant à Poudlard, Alecia se demanda encore comment elle avait trouvé le courage d'aller lui dire du tac-au-tac qu'elle le trouvait beau. Autant se jeter à son cou, pour elle ça revenait presque au même. Elle ne lui en voulait pas le moins du monde de ne pas s'être souvenu d'elle, ou même de ne pas la connaître du tout. Alecia n'avait jamais été une grande exubérante comme avaient pu l'être des Gryffondors. « Pas la peine de s'excuser ! » balbutia-t-elle comme pour s'excuser de l'avoir mis mal à l'aise. « J'étais vraiment une fille... Discrète, pour ne pas dire renfermée les premières années. Mes seuls exploits était sûrement de distribuer des coups de poing. Je n'en suis pas très fière mais c'était le seul moyen efficace pour moi de me défendre, puis après... Enfin... C'est du passé tout ça. » Chaque personne avait ses démons après tout, parfois même en avait-on un peu trop à supporter. Plus rouge que jamais, colorée des joues jusqu'aux oreilles, Alecia se mordit la lèvre avant de se tourner vers lui et de combattre cette timidité nouvelle dont elle ne savait d'où elle venait. « Ca vous dirait que l'on prenne un café un jour ? Enfin si vous en avez le temps bien sûr, ou on peut très bien... Enfin, aller au chaudron baveur sur le chemin de traverse. Ou manger une glace. » Ce n'était peut-être plus tout à fait la saison des glaces, mais Alecia tenait vraiment, pour une raison qui lui était tout à fait obscure, à ce rendez-vous, alors autant balancer des cafés, des glaces et des bières au beurre pour faire mouche. Mais la raison était peut-être plus claire que ce qu'elle imaginait, foudroyante même, quoiqu'un peu conte de fées sur les bords, mais ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait changer.

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Alecia & Aindreas

Le meilleur, Aindreas se demande ce que ça peut bien être pour lui... ça fait bien longtemps qu'il a abandonné la notion de bonheur, quand on est une bête comme lui, on y a pas le droit, c'est bien connu. Ce n'est pas pour rien que l'on parle de malédiction. Sa malédiction à lui c'était de voir les autres vivres normalement, aimer, rire, s'amuser, sans être capable de faire la même chose. Il est devenue bien trop sérieux, il le sait, son cousin n'arrête pas de le lui répéter. Il a beau le savoir, il n'arrive pas à se défaire de cette horrible maturité. La blonde ne connaît pas Simon, elle n'a donc pas pu souhaité que le jeune homme redevienne un peu plus comme son cousin. Il se contente de hocher la tête quand elle lui dit qu'elle ne peut pas lui en dire plus, de peur que ça ne se réalise pas. De toute façon, il se doute bien que ça ne se réalisera pas, mais il ne veut pas lui enlever ses illusions.

Ils discutent de l'Irlande, ce qui lui plaît bien. Même s'il n'aime pas les touristes, Alecia n'a pas l'air méchante et elle à l'air de vraiment aimer le pays et elle lui a bien souhaité le meilleur, il peut bien l'aider a trouver un joli petit endroit où passer ses vacances. « Des endroits perdus, en Irlande, on en manque pas. » il lui aurait bien proposé de lui faire visiter, mais il sait très bien qu'il ne tiendrais certainement pas sa promesse, alors autant ne rien dire du tout.

Aindreas est un peu mal à l'aise de ne pas la reconnaître, mais ça ne l'étonne pas vraiment, il a beaucoup de mal à se souvenir des prénoms et des têtes des gens, dans la vie de tout les jours en tout cas et à Poudlard, il avait bien du mal à se concentrer sur ses camarades. En plus de ça, apparemment, elle était très discrète pendant sa scolarité, ça pouvait expliquer. Une bagarreuse, ça le fait sourire, ce n'était pas vraiment son cas lui, il savait très bien qu'avec ses capacités il aurait pu tuer quelqu'un s'il avait été trop loin. Puis, il a toujours eu des tendances pacifistes, même si quand il s'énerve, il peut faire très mal. « On a tous eu nos petites manies à Poudlard, la violence n'est certainement pas la moins rependus. » faut dire que les Serdaigles avait beau être calmes, ce n'était pas forcément le cas des Gryffondors, surtout quand ils se retrouvent face aux Serpentards. Maintenant, c'était loin tout ça, Poudlard lui semble être à des années lumières de ministère maintenant. Beaucoup plus adulte.

Le brun s'apprête à prendre congé pour retrouver un peu de calme chez lui, quand la jeune femme reprend la parole. Il se stoppe net dans sa foulé pour l'écouter. Elle lui demande s'il ne veut pas aller boire un café avec elle plus tard. Si Simon avait été dans les parages il aurait certainement été mort de rire. Aindreas, ou le gars qui s'en rien fait arrive à se trouver des rencards. Un tallent d'après son cousin. Un source de problèmes d'après Aindreas. Lui demander ce genre de choses à l'air d'être un énorme effort pour la jeune femme. Il ferait mieux de casser tout ses espoirs tout de suite. Il n'est pas accessible, il ne doit pas l'être. C'est aussi dangereux pour lui, que pour les autres. Il se demande d'ailleurs pourquoi les gens s'intéressent à lui de la sorte. Ils devraient avoir peur de lui et pourtant il les attire comme un lingot d'or attire un niffleur. Il passe une nouvelle fois sa main dans sa nuque, se demandant ce qu'il va bien pouvoir lui répondre. Il risque de passer pour une goujat s'il lui dit non, comme ça de but en blanc, mais il n'a pas le droit de lui faire miroiter une réponse positive. « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, j'ai beaucoup de travail et ne vous fiez pas aux apparences, je suis vraiment de mauvaise compagnie. » il lui adresse une sorte de rictus gêné, ne sachant pas comment lui dire ça sans la faire souffrir. Il s'en veut, mais il n'a pas le choix.

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Parler de l'Irlande lui fit le plus grand bien. Alecia en voyait son humeur changer, elle était plus détendue, moins stressée, et ne songeait plus tant à son travail ou à la pile de dossiers qui l'attendaient le lendemain, ou même pire, une fois rentrée chez elle. L'Irlandais, le vrai, le beau, lui assura qu'il y avait énormément d'endroits calmes, même vides, en Irlande. Sur un coup de tête, Alecia se fit la promesse personnelle de commencer à sérieusement économiser pour faire un tour dans ce beau pays. Noël aurait été l'occasion mais elle jugea qu'il était déjà trop tard pour s'y prendre. Aussi ele décida de repousser la date aux alentours de son anniversaire, en Avril. Le matin même elle n'aurait jamais pensé en venir à ce genre d'idées prises sur le fil de l'excitation mais ça n'était pas plus mal, les sorties organisées ainsi étaient souvent les meilleures.

La conversation s'appuyant sur Poudlard, Alecia se sentit un peu honteuse d'avouer de bout en blanc avec quelle vilaine ténacité elle passait son temps à cogner ses détracteurs. C'était un peu le côté moldu, un duel avec une baguette aurait été bien plus instinctif, mais elle savait très bien que, douée en duel comme elle l'était devenue, elle aurait sur le dos un blessé envoyé à Ste Mangouste, puis elle avait plus de fierté à les démonter avec les poings alors qu'eux avaient leur baguette. Quand bien même, là devant Aindreas O'Brady, elle avait l'impression de passer pour la pire sale gosse de toute l'Angleterre alors que lui semblait extrêmement calme. Ca ne sembla pourtant pas le déranger plus que ça puis qu'il continua à sourire et lui dit que chacun à Poudlard, avait eu ses petits vices et que la violence n'était pas rare. Certes, mais en général on voyait davantage les Gryffondor se mesurer aux Serpentard, non pas un blaireau se débattre dans la fosse aux lions et aux serpents.

a petite blonde perdit presque de son sourire lorsqu'il refusa sa -ou plutôt ses multiples- proposition pour sortir un jour -ou même un soir- où il se souhaitait. Elle s'en sentit même déconfite et l'assurance qu'elle avait gagnée acheva de s'envoler comme feuille au vent. Elle se mordit l'intérieur de la joue et fixa ses pieds un moment en marmonnant des "Oh je comprends..." ou encore "C'est bien normal" sans quoi elle ajouta, à mi-voix "Forcément, une fille comme moi...". Oui, après tout une fille tout pile assez mignonne et sans beaucoup de conversation, que pourrait-il en tirer comme bon souvenir ? Elle prit l'excuse du travail pour simple politesse, pour ne pas lui faire l'affront de la jeter sans autre forme de procès. Mais ce qui lui fit relever la tête fut lorsque le jeune homme lui avoua ne pas être de bonne compagnie. Elle gonfla les joues, visiblement agagcée. "Je ne peux pas savoir tant que l'on est pas sortis ensemble au moins une fois !" puis elle ajouta "Et d'ailleurs, j'ai passé un très bon moment jusqu'à maintenant." Elle lui sourit, sans trop appuyer. "Enfin, vous êtes très occupé, aussi je ne vais pas vous déranger plus longtemps." Elle lui sourit plus franchement, comme pour essayer de montrer que son refus ne l'avait pas affectée, alors que c'était tout le contraire. Elle releva la bandoulière de son sac et la reposa sur son épaule, puis, retrouvant une once de courage, elle leva les talons et déposa un baiser sur la joue de l'Irlandais. Tournant les talons après un "Au revoir !", elle réalisa après quelques pas, ce qu'elle venait de faire, et rougit encore plus qu'auparavant, si bien qu'elle eut comme une bouffée de chaleur. Peut-être changerait-il d'avis, après ça ?

» [RP commun] Le coin des Serpys
» Just tonight I'll stay and we'll throw it all away ~ Ft. Liam
» Discuter du bien et du mal ft Ky [Terminé]
» mon petit coin ^^
» Ptit coin cadeau!

Throw a coin and make a wish ♦Aindalecia [Terminé]

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