Do not forget those that you love...

Il faisait beau, vraiment très beau, ce qui était un ravissement pour moi qui avait vécu pratiquement toute ma vie dans un pays où le froid pouvait atteindre des températures extrêmes. Quand j'ouvris les lourds rideaux occultant de la chambre de ma meilleure amie et colocataire Tamara, j'étais donc plus que contente de voir pénétrait la lumière éclatante du soleil dans notre  charmant appartement . Bien entendue comme tous les matins ,j'eus le droit à des grommellements de mécontentement mais, bon il fallait bien que je la réveille, sinon ma soeur de coeur risquait d'être en retard à sa formation en médico-magie. Vous savez, j'avais déjà tenté des réveils plus agréables par le passé malheureusement, les seules réactions que j'avais pu obtenir de Tamara étaient qu'elle se rendorme sans que je ne puisse faire quoi que ce soit pour y remédier. Du coup, maintenant je ne lui laissais pas le choix. Contente ou non , elle ne pourrait pas m'en vouloir de mettre tout en oeuvre pour lui empêcher un avenir désastreux. Je m'approchai donc de ma rousse préférée pour la débarrasser du doux confort que lui offrait sa couverture, en la secouant de mon autre main libre. "Allez réveille-toi tu vas être en retard. "La concernée plissaient des yeux, aveuglés par la lumière du soleil et décontenancé par ce qui se passait, avant de me menacer de me transformer en patté pour chien si je ne déguerpissais pas tout de suite de sa chambre. Je souriais, j'avais tellement l'habitude de ses menaces quelles étaient plus amusantes qu'autre chose. Je fis mine de trembler pour lui montrer de manière totalement ironique que j'étais terrifiée par le destin funeste qu'elle me réservait puis, lui rappelant une nouvelle fois qu'il était dans son intérêt de se lever rapidement. Quand je fus certaine qu'elle ne se rendormirait pas je décidai de la laisser seule ce qui fut une très bonne idée car, la jolie rousse était à deux doigts de me balancer par la fenêtre.

Je gagnai notre cuisine hilare où je sortis du frigo du jus d'orange que je versai dans un verre ainsi que des tartines que je mis à griller pour mon amie. Je n'oubliai pas non plus de vérifier que le Chesecake que j'avais préparé une heure plus tôt cuisait comme il le fallait dans le four. J'adorais cuisiner, ce n'était un secret pour personne mais, le gâteau que je préparais aujourd'hui se devait d'être parfait. Il était destiné à une personne que j'affectionnais tout particulièrement, Ysaline Darlington ma marraine.
Dans sa jeunesse la directrice de Poudlard avait été une grande amie de mon père Niklaus Veliknova. Durant mon enfance mon père m'avait à de nombreuses reprises relaté les moments qu'ils avaient passés ensemble et la rapidité à laquelle ils s'étaient liés d'amitié. Il m'avait aussi souvent exprimé la chance que j'avais qu'une femme aussi formidable veille sur ma personne, si bien que j'avais fini par la voir à travers les yeux de mon père. Avec beaucoup de respect et d'admiration. De plus je me souvenais que petite Ysaline n'oubliait jamais de m'envoyer un petit cadeau à chacun de mes anniversaires et nous correspondions souvent par lettres. C'était dalleurs Ysaline qui m'avait offert ma chouette Capriconne à mes onze ans pour me féliciter de mon entrée à Durmstrang, ce qui nous avait permis de rester en contact malgré la distance.

Enfin, aujourd'hui ma marraine devait  me rendre visite. Je savais que c'était une femme occupée mais j'avais égoïstement envie de la voir. J'étais contente qu'elle ne se soit pas désisté. Je voulais savoir comment elle se portait, comme sa vie se déroulait et s'il y avait eu de changement depuis la dernière fois que je l'avais vu. Tamara arriva dans la cuisine en traînant des pieds. Au moins elle était habillée. J'esquissai un sourire tandis qu'elle s'installa sur le tabouret puis elle but le verre que je lui avais préparé et se saisit des tartines pour les manger. Je la laissai savourer son petit-déjeuner en profitant pour aller prendre ma douche rapidement. La chose accomplie je m'habillai sans tarder d'un t-shirt blanc et d'un jean bleu délavé. Dernièrement, j'avais pris l'habitude d'attacher mes cheveux en une natte haute. Tamara entra dans ma chambre pour me souhaiter une bonne journée et me remercier pour mes gentilles attentions -semblant être d'une meilleure humeur à présent- avant de transplaner.

Les heures qui suivirent ne me laissèrent pas le temps de m'ennuyer, je finissais ma préparation que je mis au frigo et en enchaîna avec une quiche au saumon et une salade d'avocat.Il était midi quand la sonnette de l'appartement se déclencha. Je retirai le tablier dont je m'étais vêtu en souriant avant de me précipiter vers ma porte pour découvrir ma visiteuse."Bonjour Ysaline, je t'en prie, entre ." Je m'écartai suffisamment pour laisser entrer ma marraine et refermai la porte derrière elle avant de la prendre dans mes bras et de la serrer contre moi "Je suis tellement heureuse que tu sois là."

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Do not forget those that you love...

Ysaline Darlington était une femme à part. Elle avait cette présence et cette gentillesse qui mettait tout de suite à l'aise. Petite déjà je m'en été rendu compte et c'était encore le cas aujourd'hui. J'aimais cette femme, elle était un peu comme une deuxième mère pour moi même si je ne la voyais que très occasionnellement je m'étais toujours su en sécurité car, je savais que si un jour je me trouvais dans le besoin je pourrais compter sur ma superbe marraine. Après l'avoir fortement serré dans mes bras je me rendis compte que son ventre était suffisamment bombé pour que je le sente dans notre étreinte. Cela ne pouvait signifier qu'une chose que je compris rapidement Ysaline était enceinte. Pour une nouvelle, cela en était une ! Je ne dis rien cependant, c'était à elle de me le confirmer. De quoi aurais-je l'air si elle avait seulement pris du poids depuis notre dernière rencontre.

Elle aussi semblait heureuse de me revoir ce qui me rendait nostalgique. Je me demandais bien pourquoi j'avais pris autant de temps pour la contacter. Cela faisait maintenant plus d'un an que j'étais en Angleterre. La peur de la déranger dans son travail était forcément ce qui m'avait empêché de l'inviter plus tôt. Alors, l'avoir pour moi toute seule durant toute une après-midi me faisait diablement plaisir. Je la trouvais tellement incroyable. C'était une femme forte et indépendante et j'aspirai à lui ressembler. Elle me fit quelques compliments qui me firent sourire. Je la remerciais pour cela avant de la débarrasser de son gilet sans oublier de l'inviter à s'asseoir dans le salon. Je me mis à côté d'elle et commençai à discuter sur un ton enjoué. " Ysaline tu es rayonnante et ne t'en fais pas pour le coup de vieux tu es bien conservée pour une femme de ton âge."  j'éclatais de rire. Je la taquinais bien sûr la directrice était vraiment jolie et élégante et j'étais certaines qu'elle devait le savoir.
Je lui fis un petit clin d'oeil avant de reprendre "Tu m'as vraiment manqué, j'espère que nous pourrons nous voir plus régulièrement maintenant et puis dis-moi... N'y aurait-il pas certaines choses dont tu ne m'aurais pas parlé dans tes lettres ?" Je lui lançais un regard entendu, elle savait pertinemment de quoi je parlais puis, je me levais pour apporter sur la table la salade de saison ainsi que la quiche que j'avais préparée avant son arrivée. J'entrepris de la servir et fis de même pour moi en l'incitant à manger. J'espérais qu'elle allait apprécier. Je cuisinais souvent étant donné que Tamara détestait ça mais, ce qui m'encourageait davantage était de faire plaisir à la personne qui partageait mon repas et aujourd'hui c'était Ysaline. Je remplis nos verres de jus de citrouille en lui demandant de me raconter les choses nouvelles qui ce passaient dans sa vie et j'étais certaines que bien des choses se déroulaient.

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