Parfois, j’ai envie de revenir à cette période de ma vie où tout était parfait. Lorsque ma mère était encore là, que mon père allait encore bien. Je rêve sans cesse de cette période. Je rêve de refaire ma vie, de me laisser aller, me laisser dériver sur une bulle qui passe dans ma tête, l’esprit complètement libre. Je rêve de retourner à cette période où tout était si simple, où tout était encore parfait. La perfection dans les yeux d’un enfant. Les étincelles qui brillent dans nos yeux lorsque la première neige de l’année tombe sur le sol, à l’époque où mon père ne m’avait pas désillusionné sur le père noël, ce personnage moldu si populaire. Peu importe les efforts que je fais, il est désormais difficile de se laisser aller. À croire qu’en grandissant, la vie devient réellement mon fabuleuse qu’elle nous le semble étant enfant. À cet époque, l’on croit dure comme fer qu’on ne va jamais mourir, que ce n’est pas pour nous la mort, mais dès l’instant où on prend réellement conscience de la vie, on perd cet esprit de facilité et d’émerveillement qui me manque tant.

Il y a des avantages à passer du temps seul. Premièrement, vous n’avez jamais besoin d’engager la conversation. On sait très bien que par moment, une conversation pour être très difficile à entretenir lorsque l’on n’y a pas le cœur. Je déteste parler pour ne rien dire. Je préfère de loin me laisser plonger dans mes pensées, mes souvenirs et vivre pleinement dans ma tête sans avoir le déplaisir d’être en mauvaise compagnie. Comme je le dis si souvent, vaux mieux être seul qu’en mauvaise compagnie. Parlant de mauvaise compagnie, j’ai croisé Elladora hier dans la journée. Décidemment, cette fille est complètement cinglée. À croire qu’elle a de grave problème d’identité puisqu’elle a des sautes d’humeur considérable tout dépendant du moment où on la croise. Elle m’a carrément bousculé et m’a rejetée la faute dessus. Je déteste cette fille, elle est tellement princesse, ça me tape sur le système. À croire qu’à ses yeux, il n’y a qu’elle sur terre.

Assis depuis plus de deux heures dans mon coin de la salle commune, je lisais distraitement un livre sur la métamorphose attendant le moment propice pour quitter discrètement la salle commune et aller me balader. Par la fenêtre basse qui donnait sur le parc de Poudlard, je pouvais voir la lune bien ronde briller haut dans le ciel sans nuage. Une soirée magnifique dont je comptais bien profiter au maximum. Toujours dans son coin, Blake tendit l’oreille vers le dortoir lorsque le dernier de ses camarades traînant dans la salle commune eu refermé la porte de la pièce. Instantanément, il se jeta sur ses jambes, laissant son bouquin sur le fauteuil, il s’élança vers la sortie. S’apprêtant à sortir, il faillit entrer en collision avec une jeune femme. Ses profonds yeux bruns le transpercèrent un instant avant qu’elle ne semble mal à l’aise.

«  - Tu… tu ne devrait pas sortir à cette heure-ci.. », balbutia-elle d’une voix complètement incertaine. Toujours immobile, Blake la regarda sans dire le moindre mot durant un moment. Cette fille, il la connaissait. En fait, ils avaient partagés plusieurs classes lorsque le poufsouffle allait encore en cours. Même s’ils ne s’étaient jamais réellement parlé, Blake n’avait pas cessé de pensé à elle depuis des semaines. Sa peau contre la sienne avait provoqué un tel tourbillon d’émotion en lui qu’il en était toujours bouleversé. Mais la voir là, devant lui, en ce moment, il était tout simplement… perdu. Enfin, dans sa tête. Quoiqu’il en soit, il eu du mal à trouver les mots pour formuler une phrase complète ce qui donna quelque chose comme ça : « J’ai… Euh… Enfin… J’ai oublié un truc… »

Planté à l’entrée de la salle commune, Blake était là à fixer la fille après avoir eu l’impression d’avoir dit la chose la plus stupide sur terre. Après tout, il avait prétendu avoir oublié un truc à l’extérieur de la salle commune. Franchement, qui sortait après onze heure pour récupérer le moindre objet laissé hors de la salle commune. Personne. Première raison pourquoi il se sentait complètement stupide. Après quoi, venait le fait qu’il avait cette étrange impression de ne plus sentir son corps. Il sentait le rouge lui avoir monté au visage. Un cas bien étrange puisqu’il avait l’habitude de se sortir des mauvaises passes sans problème habituellement. Et puis, il y avait son regard posé sur moi. Ses yeux à la fois sombre et mystérieux me troublaient étrangement. À me regarder ainsi, j’avais l’impression d’être complètement nu. À croire qu’elle connaissait mon plus profond secret. Une chose totalement impossible, mais c’était bien l’impression que me donnait son regard. Après quelques minutes, elle finit par le détourner. Je ressentis à la fois une pointe de soulagement et de déception. Étrange.

« Je ne peux pas te laisser sortir, il est trop tard… », fini-t-elle par dire. Je la regardai sans rien dire, me contentant d’observer comme je savais si bien le faire. Plutôt jolie, elle n’était pas très grande ni très petite, mais se tenait droite comme un bâton. Elle portait toujours son uniforme sur lequel brillait dans la pénombre de la pièce son insigne de préfet. J’aurais dut m’en douter. À son air autoritaire, on voyait bien qu’elle avait l’habitude de se faire entendre. Il s’agissait probablement d’une de ces filles qui se tenaient en groupe dont chacune de ses amies enviaient et dont tous les garçons voulaient. Un classique à Poudlard, mais je n’avais jamais fait parti de ce genre de pratique, trouvant ça complètement débile. Je savais que Clark adorait, mais je ne m’en souciais pas pour autant. Chacun son truc et ceci n’était certainement pas le mien.

Faisant un pas vers moi, elle me contourna habilement sans même me toucher. Comme c’est étrange… Avais-je l’air si malpropre après mon escapade dans les bois ce matin? J’avais pourtant croisé Liam, et il n’avait fait aucune allusion à mon apparence. Bon, après tout, c’était Liam. Il n’était pas très porté là-dessus. À moins que… Non c’était impossible, elle ne pouvait pas avoir ressenti la même chose que moi la dernière fois. De toutes manières, ce n’était que le fruit de mon imagination, rien ne c’était produit lors de notre dernière rencontre. « Tu devrais aller te coucher… ce que tu à oublier ne va pas s’envoler, tu le récupéreras demain ! », dit-elle me sortant soudainement de mes pensées. Je savais que j’avais cette affreuse manie de m’égarer l’esprit par moment, mais jusqu’à maintenant, je ne m’étais jamais senti aussi loin. Je me rendis alors compte qu’elle était rendu tout près de la porte du dortoir des filles et que, inconsciemment, j’avais suivit le moindre de ses gestes. Décidemment, mes instincts de chasseur avait le dont de ce manifester même sous forme humaine.

Un sourire éclaira son visage alors qu’elle repoussa une mèche derrière son oreille. Ne pouvant pas m’en empêcher, je lui souris à mon tour, me sentant idiot. C’est alors qu’elle se présenta d’une voix douce et absente de toute note d’autorité qu’elle avait put manifester précédemment. Peyton McLaggen qu’elle s’appelait. Un joli prénom que je connaissais déjà par cœur pour ne pas avoir cessé de le retourner dans mon esprit durant un mois.  « Je sais… », laissai-je tomber distraitement.

Il me fallut quelques secondes avant de me rendre compte de mon… erreur. Enfin, si c’est comme ça qu’on pouvait appeler une réponse aussi stupide qu’un banal « Je sais ». Secouant la tête, je me sentais redevenu tout nerveux. D’une voix mal assurée je repris tant bien que mal : « Eum… Blake. Grimm… » Je ne savais pas trop d’où venait cette nervosité, mais je la sentais qui voulait prendre le contrôle. Respirant profondément, j’essayai de me concentrer sur autre chose que la fille. Question de reprendre contenance. « En fait, je n’arrivais tout simplement pas à dormir. Je m’étais dit qu’une petite balade pourrait porter fruit ! » Lui souriant, je repris. « Mais apparemment, je suis grillé… »

une explosion de sensations

« C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle »

- Madeleine Chapsal

Blake avait l’affreuse sensation qu’il allait finir par se mettre les pieds dans les plats. Il n’avait jamais été doué pour le mensonge. Chez certaine personne, il s’agissait d’une seconde nature, mais pour le poufsouffle, il ne s’agissait pas d’une habitude. Il était doué pour tourner une situation à son avantage ou jouer avec les mots, mais le mensonge… Et puis il y avait cette fille devant qui il se tenait. Cette fille aux yeux d’un brun profond qui le troublait lorsqu’elle les posait sur lui. Il avait cette affreuse sensation qu’elle savait des choses sur lui qu’il ignorait qu’elle savait. Comme si elle savait lire en lui comme on lit dans un livre ouvert. Bien qu’elle le faisait sentir mal à l’aise, Blake se refusait à la quitter comme quoi l’attirance qu’il ressentait à son égard était bien plus puissante que la raison qui le poussait à vouloir la quitter. Il avait le mauvais pressentiment que toute cette histoire avec cette fille allait seulement lui apporter des ennuis.

Dès l’instant où il avait dit savoir son nom, il avait eu le sentiment que ce n’était absolument pas la chose à dire. Un sentiment qui fut rapidement confirmé par la réaction de Peyton. « Comment ca tu sais ... ? Tu m'espionne ..? » Blake senti la vague de malaise l’envahir. Encore une fois, sa maladresse habituelle et sa tendance à déparler lorsqu’il était nerveux le rattrapait. Pour une seconde fois dans la soirée, il senti le rouge lui monter aux joues. « Non, biensur que je ne t’espionne pas… Enfin c’est que… Ben… On était dans les mêmes cours jusqu’en troisième année… » Passant la main dans ses cheveux, Blake faisait tout son possible pour ne pas laisser trop paraître sa gêne. . De nature assez timide, il avait cette mauvaise tendance à perdre ses moyens en présence de personnes qu’il ne connaissait pas beaucoup ce qui lui donnait un air un peu idiot.

Peyton s’éloigna de la porte du dortoir pour s’approcher du canapé. En route, elle s’adressa à Blake d’une voix douce. « Je...peux pas te laisser sortir, même si j'aime aussi sortir tard. Si tu le souhaite on peu rester ici enfin… jusqu'à ce que tu aies envie de dormir. » Un peu surpris, le jeune homme la regarda s’asseoir sur le canapé. Rester avec elle jusqu’à ce qu’il ait sommeil risquait d’être… tendu. Et puis, Blake avait cette tendance à faire de l’insomnie depuis plusieurs années dut aux cauchemars qui hantaient ses nuits. Bien qu’il se sentait un peu égoïste de profiter de l’offre de la jeune femme, il avait vraiment envie de passer du temps en compagnie de quelqu’un. Ça changerait de toutes ses nuits en solitaire.

« C’est à toi ? », lui demanda Peyton en brandissant le livre qu’il avait laissé sur le fauteuil quelques minutes auparavant. Blake s’approcha à son tour du canapé avant de se laisser tomber aux côtés de la brune, prenant bien soin de ne pas la toucher, bien que l’envie y fût.  « Oui, c’est bien le mien… », murmura-t-il d’une petite voix. Se rendant compte qu’il parlait à voix base, il reprit un peu plus fort : « Eum… J’aime bien lire… En fait, je trouve la métamorphose passionnante… Enfin, la magie en générale… » Ça y était, il se sentait encore idiot, mais c’était dans sa nature après tout. Ce n’était pas pour rien qu’il préférait largement se retrouver seul…

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- Madeleine Chapsal

Blake sentait le regard de la jeune femme collé sur lui. Il avait ce malaise persistant lorsqu’elle le regardait de la sorte. Il se sentait non seulement vulnérable, mais important à la fois. Il avait l’impression, pour une fois dans sa vie, qu’on le voyait vraiment tel qu’il était. Pas l’image qu’il tentait de montrer de lui-même, mais le vrai lui. Celui qu’il s’efforçait de cacher et protéger tant bien que mal. Le jeune sorcier sensible, brisé et, surtout, vulnérable. Une image de lui-même qui l’écœurait au point de la rejeter dans un coin de son esprit. Non qu’il soit désireux de paraître parfait, mais Blake avait ce besoin incessant de se montrer fort.  Un besoin qu’il trouvait si difficile à gérer qu’il préférait de loin s’éloigner de tout le monde pour éviter de devoir se battre constamment avec cette force intérieur qui se rebellait sans cesse contre lui.

En présence de Peyton, c’était une toute autre histoire. Sans même la connaître, il avait cette impression profonde qu’elle savait tout de lui. Qu’elle lisait en lui comme dans un livre ouvert. Il s’avait bien que cette sensation était passablement niaise puisqu’elle ne savait rien de lui, même son prénom qu’elle ignorait quelques instants auparavant. C’était tout simplement ridicule comme sensation. Chassant ses pensées loin dans son esprit, Blake reporta son attention sur ce qui se passait dans le vrai monde. Toujours assise devant lui, Peyton n’avait cessé de le fixer, comme si elle était attentive à ses moindres gestes, ses moindres paroles.  C’était comme si elle le voyait pour la première fois alors qu’ils avaient passé les cinq dernières années dans la même salle commune, à manger à la même table et partager les mêmes cours.

« Tu te souviens encore moi . La 3e année c’était il y a un moment maintenant ! »

Regardant franchement la jeune femme, un petit sourire timide étira les lèvres de Blake. Il faut avouer qu’il avait une mémoire du tonnerre en ce qui concernait les visages, les noms et les voies. Comme disait si souvent Cassie, des atouts qu’il devrait apprendre à utiliser à son avantage. Mais loin d’être quelqu’un de prétentieux ou se croire le moindrement important aux yeux de qui que ce soit, Blake préférait rester dans son coin et cacher ses talents…
« À peine deux ans… », finit-il par répondre.

La conversation dévia un peu lorsqu’il laissa tomber un truc par rapport à sa passion pour la métamorphose ainsi que toutes les formes de magie. En fait, il se trouvait carrément idiot de parler de ca maintenant, mais Peyton ne semblait pas de son avis. Au contraire, c’est avec entrain qu’elle lui répondit qu’elle aimait également la magie, tout spécialement la divination. Une matière qu’elle trouvait passionnante. Pour sa part, Blake n’était pas un grand admirateur de voyance. Il trouvait cette magie quelque peu aléatoire, bien qu’elle puisse se montrer très fiable à certain moment. C’était une magie assez arbitraire qui peu être mal interprétée à tout moment. À vrai dire, à moins de posséder un vrai don de voyance, les gens qui pratiquaient cette magie avaient tous la réputation de charlatans. Une remarque qu’il se garda bien de garder pour lui.

« Je ne connais pas grand-chose en divination pour me prononcer sur le sujet, mais je crois qu’il s’agit d’une matière bien difficile à interpréter. Ce n’est pas pour rien que les centaures, grands adeptes de cet art, ne sont pas toujours bien vu par les sorciers… » S’apercevant qu’il se lançait involontairement dans une question sur la politique magique, il préféra s’abstenir question de ne pas se créer une polémique avec la jeune femme.

L’atmosphère lourde du début de soirée c’était grandement relâché laissant à Blake le loisir de se détendre pour de vrai. Finalement, ce ne serait pas si mal de rester dans la salle commune toute la nuit en compagnie de Peyton plutôt que d’aller courir dans la forêt interdite, le poil au vent et la langue sortie. Redressant ses mains derrière sa tête et allongea ses jambes de tous leur long, l’adolescent s’étira afin de chasser les courbature qu’entrainait la position assise prolongée. Reconnu pour son entrain habituelle, Blake était difficilement assis très longtemps à discuter. Il préférait encore mieux marcher dans le parc ou voler sur un balai, bien qu’il déteste le Quidditch. En fait, le sport en lui-même ne lui créait aucune aversion, seul le principe de devoir dépendre de d’autre personne lui donnait des hauts le cœur.

« Je crois que je me souviens de toi aussi, il y a quelques semaines dans un des couloirs en sortant de la grande salle, je me trompe ? Je t’ai bousculé ce soir-là, je crois... Je m’en excuse, je suis très tête en l’air lorsque je suis plongé dans mes songes ! » Et boum! Peyton venait de lâcher littéralement une bombe. Le sujet tant craint faisait finalement son entrée sur le tapis rouge, et en beauté. Un peu surpris, Blake resta un moment s’en voix. Était-elle au courant pour la décharge qui l’avait traversé? Est-ce qu’elle l’avait ressentit elle aussi? Il ignorait totalement de quoi il s’agissait. Il ne savait même pas pourquoi une telle chose s’était produite. Avant ce jour, il n’avait jamais été confronté à une chose comme cette sensation de… puissance qui l’avait traversé lorsque Peyton l’avait touché. C’était un moment des plus étranges et fabuleux à la fois. Craintif, Blake se contenta d’une réponse simple. Il avait peur de tout gâcher en parlant trop. Au fond, il la trouvait très charmante et serait réellement déçu de la voir partir…

« Ne t’en fait pas, c’est déjà oublié… » Merde. Les mots n’étaient décidemment pas son fort. Il avait l’impression de venir de dire qu’il l’avait oublié elle, alors qu’au contraire, il avait passé tout le dernier mois à penser à elle a tout moment. Même qu’il avait pensé retourner en cours dans l’espoir de la croiser…

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- Madeleine Chapsal

Finalement j’étais contente de moi, j’avais réussi à te demander de rester déjà parce que je n’avais pas vraiment le droit de te laisser partir et de plus parler et être en ta compagnie s’avèrent être quelque chose de très agréable. Lors de notre première rencontre je ne savais pas quoi penser de toi, à vrai dire c’était assez compréhensible puisque même si on était dans la même maison j’avais dû entendre ton prénom quelques fois sans jamais avoir eu à te parler, j’étais préfète, j’étais une élève-modèle en plus de mon travail à la bibliothèque disons que je suis une fille assez occupée, même un peu trop parfois. En pensant à cela, j’envisager vraiment de me laisser aller et de changer un peu l’image que j’envoie aux autres élèves et si je me surprenais moi-même à faire des choses interdite qui sont amusantes et que j’aime. Après tout le travail que je fais depuis ma première année, pourquoi ne pas devenir un peu rebelle. Je t’observais calmement, sans savoir que mon profond regard te rendait nerveux c’était quelque chose de normal chez moi, même si j’avais tendance à embarrasser les gens, je détourne finalement les yeux en jouant avec le tissu d’un des coussins, inspirant profondément je me mords la lèvre inférieure. Je ne savais pas si tu voulais te lancer dans un sujet de discussions aussi fort, après tout la voyance était un sujet assez hargneux et tu avais raison en quelque sorte puisqu’il y avait beaucoup de gens qui se disaient voyant alors qu’il n’avait même pas le don, mais moi c’était le contraire je savais de quoi je parler, évidemment puisque j’avais hérité du don en question mais te le dire n’était pas dans mes projets, je ne voulais pas prendre le risque de t’effrayer avec ce don que je ne contrôlais pas encore complètement puisque j’en avais fait la preuve lors de notre rencontre cette vision de ton passé que j’aurais voulu ne jamais connaitre.

Je devais changer de sujet et comme une idiote je fus trop direct même mon intention était l’inverse, j’étais trop impulsive et trop presser d’avoir des réponses que je ne faisais même plus attention, je n’aurais jamais dû te parler de notre première rencontre tu avais l’air soudainement nerveux et ta réponse était rapide et directen’arrangent pas les choses, entrouvrant légèrement les lèvres un petit mot sortit d’entre celle-ci.

« Oh… »

Quoi ? Mais bordel c’est quoi ton problème, j’avais dit sa de façon naturelle et visiblement déçue, non je ne pouvais pas être déçu qu’il m’ait oublié si vite, ça ne faisait qu'un mois et il avait surement beaucoup chose à faire et à penser, je n’étais pas le centre du monde. Je secoue le visage et me reprends rapidement même si le mal était déjà fait.  

« Enfin c’est bien tu n’es pas trop bouleverser par ma maladresse ! »

Ajoutais-je sur le ton de la plaisanterie. Mais crotte, tu t’enfonces Peyton tu fous quoi là ? Je ne savais pas quoi dire, j’ai barbouillé. Je soupir discrètement, j’étais réellement une catastrophe j’aurais dû aller à me coucher tout compte fait, il y aurait pas eu de massacre aussi atroce. Voilà, le mal aise que j’avais ressenti quelques minutes plus tôt était revenue, une boule dans mon ventre c’était former. Calme toi, ça va passer, il n’a peut-être rien vu ou il te prend pour une idiote et il va te rire au nez. Je devais me reprendre, Blake me faisait un drôle d’effet sa présence juste à quelque centimètre de moi me perturber d’une façon dont personne ne l’avait jamais fait avant lui, mais c’est qu’un garçon il ne devrait pas avoir autant d’influence sur moi, pourtant c’était le cas tu étais tellement mystérieux que c’était même agaçant. En parlant de mystère, j’avais cette petite envie de savoir ce que tu voulais aller faire dans les couloirs à cette heure, puis pourquoi ne pas allumer cette petite étincelle rebelle qui sommeille en moi pour cette nuit, sa pourrais être amusant puis je serais avec toi et ce que je voulais ce soir.

« Dis-moi, tu aller faire quoi lorsque je suis arrivé dans la salle ? Si… si je te laisse sortir, puis-je au moins t’accompagner ? Je n’ai pas vraiment envie d’aller me coucher et... et j’ai envie de rester avec toi »

J’avais dit sa si naturellement que je ne m’étais même pas rendu compte de mes derniers mots, bon je le pense oui, j’avais envie de rester avec toi, l’idée de retrouver mon lit et de réfléchir encore et encore n’étais pas si agréable, tu étais de plus bonne compagnie que mes songes même si par moments sa faisait du bien de se retrouver seule, je l’étais trop souvent à mon goût. Le rouge m’était monté aux joues, ma peau porcelaine était très vite marquée par la honte où toutes sortes de sentiments qui pouvaient me donner de belles couleurs, cette fois c’était le cas, je me sentais gênée de t’avoir dit sa.

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- Madeleine Chapsal

Sur un terrain glissant, voilà où la jeune femme c'était entraînée en venant à parler de leur première rencontre. La fois où Blake et elle s'était touché. La fois du feu d'artifice dans le corps du jeune homme. Le contact de la jeune femme avait tout débalancé le contrôle que le sorcier avait sur son don. Sa capacité à changer de forme. Le contact, aussi léger avait-il était, avait été comme une bombe dans le corps de Blake. Au moment où la peau de la jeune femme entrait en contact avec le sienne, i avait ressenti cette énergie qui l'envahissait toute les fois qu'il était sur le point de se transformer. Cette énergie brutale, animale qui le grisait au point de lui faire perdre la tête. Une énergie pure et puissante, bien plus puissante que le contrôle des émotions ou un désir. C'était bien plus. Un peu comme le désir le plus puissant de votre corps ; celui de se retrouver sous une forme qui le représente davantage que celle de l'humain bipède que nous sommes en général.

Peyton, elle avait eu cet effet grisant sur Blake. À un tel point qu'il n'arrivait plus à se la sortir de la tête depuis un mois, mais maintenant qu'elle était là, devant lui, comme il l'avait tant rêvé, il se sentait comme le garçon le plus crétin de la terre. Lorsqu'elle avait mentionné cette rencontre, Blake avait prétendu avoir tout oublié. C'est une profonde déception qu'il lu sur le visage de la sorcière qui se contenta de laisser tomber un « Oh ! » de déception. Un peu mal à l'aise, il se passa la main dans les cheveux, regrettant immédiatement ses paroles. c'est alors que Peyton enchaîna sur un ton qui se voulait plaisantin :

« Enfin c’est bien tu n’es pas trop bouleverser par ma maladresse ! »

Un sourire un peu mal à l'aise étira les lèvres de Blake qui s'était mis à jouer avec ses mains. Il n'aimait pas trop la tournure que prenait la situation et espérait qu'elle allait changer de cap rapidement sans quoi, il allait s'enfoncer et puis, éventuellement, se noyer.

« En fait, je voulais dire que je ne t'en tiens pas rigueur. Ce n'était pas grave... »

Espérons que cette réponse fera l'affaire parce qu'il se sentait de plus en plus con. Les mots ce n'étaient décidément pas sa tasse de thé. En fait, les relations humaines n'étaient pas du tout son fort, mais de là à être sauvage et ignorer les gens qui essayaient d'être gentil avec lui, il était pas impoli à ce point. Et puis, cette fille, elle était drôlement attirante et, surtout, mystérieuse. Pourquoi avait-elle cet effet sur lui ? Comment pouvait-elle lui faire ressentir un tel flot d'énergie dans un seul contact? Pourquoi l'obsédait-elle à ce point? Tant de questions sans réponse qu'elle balaya par une autre question toute aussi complexe...

« Dis-moi, tu aller faire quoi lorsque je suis arrivé dans la salle ? Si… si je te laisse sortir, puis-je au moins t’accompagner ? Je n’ai pas vraiment envie d’aller me coucher et... et j’ai envie de rester avec toi »

Sa dernière phrase arracha un sourire à Blake. Inconsciemment, il avait également envie qu'elle l'accompagne hors de cette foutue salle commune. Aller dans un endroit différent, un endroit où il était à l'aise, libre d'être lui même et où il se sentait à l'aise. Un endroit comme la forêt interdite, la salle de trophée ou la cabane hurlante... En fait, à bien y penser, il n'avait pas envie de l'apporter dans la cabane hurlante. Cet endroit, il le partageait déjà avec trop de monde...

« En fait, je ne sais pas trop où j'allais. Une ballade toute bête dans le château... Si tu veux toujours venir, j'aimerais bien que tu m'y accompagnes. » Un moment de silence s'installa avant qu'il ne reprenne la parole d'une voix un peu plus basse, presque inaudible : « Je n'ai pas envie de te laisser.... » Il avait dit ces paroles d'une toute petite voix. Des paroles sincères qui lui donnait étrangement l'impression de ne plus se cacher autant. Des paroles qui montrait à quel point, cette fille, il l'avait dans le corps, la tête, le sang... Il n'était pas prêt à se séparer d'elle, pas pour l'instant, pas maintenant qu'il avait trouvé en sa compagnie un moment aussi agréable...

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Je m’étais encore embrouiller dans paroles, mais tu n’avais pas ris et j’en étais soulagée après tout tu étais aussi nerveux que moi, peut être que finalement ma présence te faisais aussi perdre tes moyens. Je commencé à croire vraiment que quelque chose de fort et d’étrange c’était créer entre nous lors de notre première rencontre et que tu l’avais aussi ressentit j’en étais certaine sinon tu ne serais pas aussi nerveux et maladroit. J’étais contente de pensé que tu avais aussi ressentit cette attirance et cette sensation, cependant j’étais surement la seule à avoir eu une vision aussi forte. J’avais encore du mal à dormir lorsque je me souvenais de ce que j’avais vue, lorsque je t’observer je ne pouvais m’empêcher de penser à se qui t’était arrivé et à ta douleur. Tu étais assez solitaire et peut être que ton père en était la cause, tout venais de lui au final, j’aurais voulus t’en parler et s’avoir ce que tu ressentais que tu te confis à moi sur ton passé et ton enfance mais je ne pouvais pas prendre le risque d’en parler. Si jamais je te parler de sa tu aller savoir que quelque chose clocher et tu te renseignerais et finirais pas savoir ce que je cache et je ne voulais pas que tu le sache.

« En faite, je voulais dire que je ne t’en tiens pas rigueur. Ce n’était pas grave… »

Non ce n’était pas grave, ont à juste ressentit une vague d’énergie nous envahir de la tête aux pieds au point de nous faire perdre la tête mais ce n’est pas grave. Bien sur, je ne pouvais pas lui répondre un truc pareil, c’était trop direct et j’avais l’impression que ce sujet n’était pas sa tasse de thé, ni le mien après tout. Je ne savais même pas ce que tout sa voulais réellement dire ou même se qui c’était passer. Je te souris tendrement en me redressant légèrement sur le canapé, tenant le coussin contre ma poitrine comme si il était une barrière entre toi et moi. Je lui avais ensuite demandé si je pouvais l’accompagner en dehors de la salle commune, j’avais envie de marcher dans les couloirs silencieux du château, et avec lui la promenade serais meilleur, je n’avais pas envie de le laisser, pas encore. Cependant sa réponse me surpris, et encore plus sa dernière phrase qu’il avait prononcé d’une façon si discrète et pratiquement inaudible.

« En faite, je ne sais pas trop où j’allais. Une ballade toute bête dans le château… Si tu veux toujours venir, j’aimerais bien que tu m’y accompagnes. Je n’ai pas envie de te laisser… »

Bon dieu, il venait vraiment de dire sa ? A cet instant précis je sentis le rythme de mon cœur s’accéléré comme si tes douces paroles avec déclenché un mécanisme au fond de moi, je me sentis rougir d’avantage c’était rare qu’un garçon me dise ce genre de chose, même aucun ne l’avais fait. Sans compter Clark, il était mon meilleur ami sa ne compter pas. Blake était quelqu’un d’autre, il était différent des autres et je le sentais, peut être qu’il était comme moi à cacher un lourd secret aux yeux de tous. Au final nous étions faits pour nous rencontré pour cette raison, ont était pas aussi différent que ce qu’on pouvait le croire. Savoir que quelque chose en nous était pareil, nos caractère, nos envies, notre attirance, me rendait encore plus heureuse, j’avais chaud et sa présence n’arranger pas les choses au contraire il me faisait un effet étrange mais très agréable. Saleté de don, j’aurais voulus le toucher, lui effleuré la main, ou même glisser la mienne au creux de sa paume, mes doigts serrant délicatement les siens mais j’en étais incapable malheureusement et j’en étais triste. Finalement je souris grandement, puis me lève du canapé, posant le coussin sur celui-ci je me tourne vers toi en te souriant toujours aussi largement.

« Allons-y dans ce cas, J’ai envie d’aller dans les couloirs tranquille du château, c’est tellement rare quand sa arrive...Ou même à l’extérieur ? Non, ce n’es pas une bonne idée il doit faire froid et très noir on pourrait ce perdre ! »

A ce moment j’aurais pris ta main pour te levé si tu avais était quelqu’un de normal, enfin tu l’étais mais c’est moi qui avais un don qui m’empêcher de te toucher. Je voulais exploser, le renié et l’oublier mais c’était impossible et tu en étais la preuve, même si je me laisser aller avec toi à ton contacte mon don me sauterais en plein visage, comme toujours. J’étais toujours joyeuse, et même si ta présence me rendait nerveuse j’étais bien, lorsque je parler j’avais tendance à ne plus m’arrêter le stresse peut être.

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« C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle »

- Madeleine Chapsal

Assis sur le canapé de la salle commune, nous discutions tout bêtement. À la proximité de son corps, j'avais l'impression de retenir mon souffle à chaque fois, comme si j'anticipais un contact quelconque. J'aurais bien aimé te toucher une fois, pour voir si ça allait ce reproduire. Si ce tourbillon d'énergie allait revenir à nous englober de nouveau, mais je n'arrivais même pas à m'y résoudre, de peur de te faire fuir. Je crois que je serais encore plus déçu de te voir partir sans me laisser la chance d'apprendre à te connaitre.

L'esprit du sorcier tournait à toute vitesse lui donnant l'impression d'être sur un manège moldu en rotation extrêmement rapide. Après tout, il venait tout juste de dire à Peyton qu'il n'avait pas envie de la laisser. Il avait, inconsciemment, lever le filtre qu'il tentait constamment de laisser abaisser. Le filtre qui, une fois enlevé, le rendait vulnérable et lui donnait l'impression d'être profondément con. Le silence qui suivit ses paroles lui paru interminable. Il leva doucement les yeux pour croiser le regard de Peyton qui semblait briller. Était-ce son imagination ou elle lui souriait réellement? C'est alors que le son franchit ses lèvres, atteignant son esprit comme la neige au matin de noël.

« Allons-y dans ce cas, J’ai envie d’aller dans les couloirs tranquille du château, c’est tellement rare quand sa arrive...Ou même à l’extérieur ? Non, ce n’es pas une bonne idée il doit faire froid et très noir on pourrait ce perdre ! »

Ce fut à son tour de sourire de toutes ses dents. Il aurait bien aimé la toucher, l'aider à se relever, mais il risquait beaucoup trop en l'effleurant simplement. Il se contenta donc de se relever, le coeur cognant contre sa cage thoracique. Des nouveaux sentiments l'assaillaient comme une vague de chaleur. Marchant vers la porte de la salle commune, il l'ouvrit à voler, retournant son attention vers Peyton s'assurer qu'elle le suivait.

« Alors allons-y ! », déclara-t-il en faisant un signe vers l'ouverture dans le mur de manière à l'inviter à sortir la première. Comme il s'insinuait dans le chemin derrière elle, il sentit sa main contre la sienne. Tout juste leur peau entrait en contact qu'une vague de chaleur l'envahie. La tête lui tourna. Blake avait l'impression de perdre tout contrôle. Il sentait son coeur battre à tout rompre. Il avait l'impression qu'il était sur le point de se transformer, là, au milieu du passage qui menait à la salle commune de Poufsouffle. Devant cette fille qu'il connaissait à peine, mais qui lui plaisait sans aucun doute.

La panique prenait possession de son esprit alors qu'il luttait contre la transformation. C'est alors que Peyton de poussa brusquement à l'intérieur de la pièce, s'enfuyant comme une furie vers les dortoirs des filles. Sur son passage, Blake crut entendre un sanglot, mais son esprit était toujours flou. Il divaguait encore suite à cette transformation contre laquelle il lutait encore. Au loin, il entendit une porte claquer. C'était fichu. Il avait tout gâché, sa maladresse avait tout foutu en l'air.

une explosion de sensations

« C’est quoi la passion ? C’est une attirance irrésistible. Comme celle d’une aiguille magnétique qui a trouvé son pôle »

- Madeleine Chapsal

[i]

Je te souris grandement tout en me mordant la lèvre inférieur, j'étais contente que tu accepte notre escapade dans les couloirs, puisque je ne pouvais pas enfreindre les règles en étant préfète de la maison je ne pouvais donc pas me permettre de faire des bêtises mais j'en avais marre d'être une fille trop studieuse et calme au yeux des autres et aussi de toi par la même occasion. Alors que tu te lève pour sortir, j'avais toujours ce grand sourire accrocher à mes fines lèvres ce qui révèle ma bonne humeur et mon plaisir d'être en ta compagnie. Tu m'ouvre la porte comme un vrais gentleman ce qui me fis rougir légèrement, alors que je passe près de toi pour sortir de la salle commune et aller promener dans les couloirs en ta présence chose qui me réjouis assez puisque dormir n'était pas ma priorité désormais. Mais cette chose dont j'ai peur depuis des semaines arriva, un contacte entre nos deux mains se produit, provoquant un effet que je ne pouvais pas expliquer, comme la première fois, une vague de sentiments et d'énergie me transperce de la tête au pieds mais cette fois-ci je n'ai pas eu de vision. Je m'étais figée, t'observant attentivement alors que tu était encore submerger par la surprise de ce contacte, c'était de ma faute évidemment, si j'avais pas ce don insupportable qui me pourrit la vie tout ce passerais très bien entre nous. Je recule soudainement dans la salle, alors qu'un sanglot resta bloquer dans le fond de ma gorge, non je devais pas pleuré devant toi je m'étais promis de ne pas craquer devant un inconnu puisque c'est ce que tu était pour moi, un mec qui m'a taper dans l’œil rien de plus, du moins pour le moment. Évidemment je ne pouvais pas me retenir, mon sanglot sortit d'entre mes lèvres et des larmes avais pris place sur mon si beau visage, secouant celui-ci je détourne les talons rapidement et monte à l'étage pour rejoindre mon dortoir claquant la porte derrière moi et la ferme à double tour. Encore surprise je m'adosse contre la porte, la respiration saccadé je passe mes mains tremblante sur mon visage, essuyant mes larmes qui sont remplacer par d'autres ensuite.

« Arrête de pleuré, c'est stupide et il va t'entendre... »

Je devais me calmer et prendre sur moi même, bien que se soit plus dur que ce que je pensais. C'était totalement de ma faute si une tension électrique c'était créer entre nous, sans mon don rien ne se serais passer, on ne se serais pas parler mais ma vie serais largement moins compliquer. J'avais besoin de comprendre ce qui ce passer entre nous si toi aussi tu l'avais ressentit et sa devais être le cas vue la tête que tu avait fait juste à ce moment là. J'aurais du te le demander directement au lieu d'attendre comme une idiote, sa nous aurais évité de tomber dans cette situation des plus gênante, je ne savais même plus comment régir et ni comment résoudre le problème. Tu devais déjà être sortit maintenant que j'étais partie en furie me réfugié dans ma chambre ou tu était dans ton lit et ce n'était peut être pas une mauvaise chose puisque je ne savais pas comment me comporter avec toi, lorsque tu est près de moi quelque chose se passe, une chose étrange en moi me rend mal à l'aise mais heureuse à la fois, cette envie de te toucher mais aussi de rester distante et méfiante. Le fait que je sache un secret de ta vie était quelque chose que j'avais du mal à supporter, te voir te faire battre par ton propre père sans que je puisse réagir me rendait nerveuse en ta présence, et savoir que tu ne savais pas que j'étais au courant m'énerve au plus haut point, je voulais te l'avouer mais c'était un sujet trop délicat si je te disais sa je devrais te dire pour mon don et c'était pas possible. Alors que j'entends quelqu'un monter les escaliers jusque mon dortoir puis ensuite plus rien je me retourne face à la porte, inspirant profondément et dit d'une voix quelque peut tremblante et hésitante.

« Blake... ? »