Sujet: Jouer avec le feu (PV avec Emrys) Ven 11 Oct - 22:53
Edward était parfois un grand enfant. Comme si l'adolescent joueur qu'il était jadis n'avait jamais vraiment disparu. Un psychologue dirait que c'était une façon, pour lui, de ne pas quitter le temps où sa mère était vivante. D'autres diraient que c'était seulement son immaturité patente. Peu importe ce que c'était en réalité, ce côté joueur l'avait fait pénétrer dans les appartements d'Emrys, une de ses collègues enseignantes, et il l'attendait, pour le moment affalé sur un des canapés de ses appartements, une cigarette entre les lèvres. Du bout de sa baguette, il faisait léviter divers objets. Et s'il avait l'air détendu, comme toujours, ce n'était que pour mieux cacher sa nervosité. Il n'était pas supposé être ici, puisque non invité. Et ce qu'il s'apprêtait à faire auprès de sa collègue n'était pas tout à fait correct non plus. Ou prudent. La surprendre ainsi après une journée de cours n'était pas judicieux. Ni rien de ce qu'il faisait. Tant pis.
Ce n'était pas qu'ils ne s'appréciaient pas. La jeune femme était intelligente, un peu trop froide à son goût peut-être, mais rien qui justifie qu'ils se détestent. Ils étaient, disons... peut-être juste un peu fâchés. Emrys, en tous cas. La Serpentard lui avait déjà fait savoir, très clairement, que s'il lui proposait une nouvelle fois de l'aider par rapport à sa magie, ou que s'il posait une question à ce sujet, elle allait lui jeter une malédiction dont il n'allait pas se remettre. Il en fallait plus pour effrayer un Gryffondor. Des pas se firent entendre devant la porte des appartements et il se redressa dans le canapé, cessant de faire léviter ce qui ne lui appartenait pas. Il rajusta son nœud papillon de deux doigts, avant de prendre une pose à peu près décontractée. Toujours sa cigarette entre ses lèvres, accompagnée d'un petit sourire presque moqueur. Un signe de tête quand l'enseignante passa le pas de la porte, posant sur lui un regard qui aurait suffit à faire trembler des hommes amplement plus courageux. Ça n'empêcha pas sa voix chaude et moqueuse de s'élever dans la pièce :
« Tu devrais protéger tes appartements plus sûrement. »
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Sujet: Re: Jouer avec le feu (PV avec Emrys) Sam 12 Oct - 0:59
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Edward & Emrys
Jouer avec le feu
Pourquoi es-tu revenue à Poudlard Emrys ? Ne me ment pas… Aimes-tu vraiment enseigner à ses étudiants que tu te qualifie toi-même de décérébré ? Hm non, je le sens bien, ça vibre en toi. Je le sais moi, pourquoi tu es là, tout ceux qui te souries devraient avoir peur, tout ceux qui te caresse devraient te fuir. Douce enfant, tu caches si bien ton jeu, charmeuse que tu es, tu embrumes leurs sens et tu te ries d’eux. Prend garde ma jolie, à ne pas tomber tout aussi un jour dans un des pièges que tu tends.
Emrys Avait fini sa journée de cours, elle avait son après midi de libre : Grand bien lui fasse. Comme toujours elle avait eut devant elle une bande de crétin et n’avait pas hésité à les appelé par ailleurs par ce sobriquet qu’elle affectionné tout particulièrement. Etait-elle si arrogante ? Mais c’est qu’elle pouvait ce le permettre, pas eux. Alchimiste reconnue, grande spécialiste de l’antique magie, ayant supplanté son père le maître en la matière, et maintenant maîtres des potions à Poudlard sans compter les nombreuses expériences qu’elle avait faite. Cette bande d’idiot n’avait pas un Cv aussi remplit que le sien, par conséquence elle pouvait les traiter allègrement de crétin et leur faire sentir son pouvoir. Du pouvoir, elle en avait, tellement qu’il en était incontrôlables quand elle était emprise à des émotions forte, mais elle savait aussi en faire bon usage. Les sorciers utilisent les baguettes justement car elle sert à canaliser l’énergie magique, elle, peut s’en passer, du moins pour les grands témoignages de force car elle ne peut mettre aucune finesse dans l’usage antique de la magie. Cette magie était puissante et dangereuse, considérée comme noir par certain. Quelle bande de crétin. Elle est comme une pierre, ni bonne ni mauvaise, c’est au sorcier de voir s’il veut bâtir une maison avec ou lapider une personne. Comme toujours, elle s’était vêtue avec soin, un tailleur noir haute couture, mettant en avant sa silhouette sculpturale, toujours perchée sur de haut talon dont elle maitrisait la démarche féline à la perfection. Deux professeurs de Poudlard avaient par ailleurs succombé à son charme, parmi eux, celui qui fut son premier petit ami. Rien de sérieux, que de la légèreté, elle se demandait même si elle avait déjà eut un cœur… oui… il y a longtemps. Arrivant de le couloir où se trouver son appartement, elle sentie une présence, le fait de maitriser l’antique magie avait des avantage, comme de sentir les ondes des personnes autour de vous… Se fut donc sans surprise qu’elle le vit. Lui. Le crétin par excellence, celui que vous aviez à coté de vous en cours et que vous retrouviez à l’âge adulte dans le même état de stupidité, à croire qu’il l’avait trempé dans le formole pour qu’elle se conserve mieux. Pire, il avait cru de bon ton de la provoquer. Mais quel crétin. Elle lui lança un regard féroce, une lueur passa dans son iris et sans un mot, sans toucher sa baguette elle l’envoya valser contre le mur, le maintenant en lévitation contre lui. Elle s’approcha telle une panthère, posa une main sur son torse et lui fit un sourire féroce. « Propose-moi encore une fois même indirectement tes service et je te nécrose ta langue d’un simple regard…. » susurra-t-elle
Elle posa sa main manucuré sur sa joue, et la fit descendre jusqu’à sa gorge où elle sentie son ongle percer la peau de l’ancien griffondor et sourit en voyant le sang couler. Elle ôta sa main et lâcha le sang qui s’y trouver avant de le libérer de l’emprise de sa magie qui le fit tomber à terre. « Part, avant que je ne m’énerve. », dit –elle en se détournant de lui pour poser sa veste sur le portemanteau en bois d’ébène.
Elle était bien clémente elle qui baigne dans la magie antique depuis son plus jeune âge et qui s’engouffra dans la magie noir dès ses dix pour y sombrer complètement il y a douze ans. Une personne lui avait dit un jour qu’elle se voyait plus noir qu’elle l’était. A cette pensée, elle sentie quelque chose se serrer dans ca cage thoracique, quelque chose qu’elle ne pensait pas être là. Non, une chose qu’elle ne pensait plus être là. En vérité, elle devait bien avouer qu’elle l’appréciait ce grand immature, mais elle ne pouvait pas se permettre de s’attacher à qui que se soit même pour de l’amitié. L’attachement est une entrave, un bien qu’on ne peut avoir car des personnes, des ennemies pourrait se servir d’eux car ils seraient notre plus grande faiblesse, et des faiblesses, Emrys n’en montrait aucune.
Dernière édition par Emrys Darkwood le Dim 13 Oct - 15:31, édité 1 fois
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Sujet: Re: Jouer avec le feu (PV avec Emrys) Sam 12 Oct - 2:20
Que cette femme était surprenante.
Une seconde, il était sagement assis à fumer dans un canapé. Et une autre seconde, il avait été expédié dans le mur le plus proche et se retrouvait avec une main parfaitement manucurée sur sa joue, et l'autre sur son torse. Ça aurait presque pu être excitant si ce n'avait pas été Emrys. Une belle femme. Une terrible femme. Edward se força à garder sa superbe, même si son sourire avait fondu avec le choc du mur. Avec cette démonstration de magie brute qu'il trouvait toujours aussi impressionnante – et dangereuse. Et pas seulement pour lui. Son sourire revint seulement lorsqu'elle parla.
« Tout dépend de quels services tu parles, ma chère. »
Un murmure enjôleur, suggestif, qui resterait, il ne le savait que trop, sans réponse. Ou avec peut-être seulement une gifle, comme réponse. C'était bien son genre, à la noire Emrys, qui semblait tant se complaire dans une aura sombre qui n'allait pas bien à son teint frais. Une gifle pour ce sous-entendu bon enfant. Ou une langue nécrosée. Aucune grâce dans ses châtiments. S'il ne craignait pas de voir un autre morceau de lui nécrosé, il aurait bien soulevé cette remarque, mais il se tint coi et attendit qu'elle le relâche, après avoir léché le sang qui avait coulé de son cou. Le Gryffondor se massa la nuque, retenant une grimace de douleur. Un mur de pierres dans le dos, ça ne fait jamais du bien, même à un sorcier.
Il se pencha et attrapa la cigarette éteinte au sol, la rangeant dans le minuscule cendrier qu'il gardait toujours sur lui pour ne pas répandre sa trace partout dans le château. Quel gâchis. Même pas finie d'être fumée. Cette femme n'avait aucun respect pour les bonnes choses. Un petit signe négatif de la tête, alors qu'Edward gardait ses yeux clairs fixés sur la silhouette svelte de l'enseignante.
« Malheureusement, Emrys, il faut croire que j'aime te voir énervée, mais je ne vais pas partir. J'ai besoin de te parler et pour cela, il faut que nous soyons tous les deux là. » Et encore. Elle ne savait pas ce qu'il voulait lui dire. Même si 'dire' n'était pas exactement le bon terme. Cette délicate entrée en matière avait eu le don de le refroidir un tantinet et lui faisait mesurer à quel point il n'avait pas réfléchi avant d'entrer illicitement ici. L'homme prit un ton conciliant, presque doux, s'appuyant contre le mur. « Pour me faire pardonner de mon intrusion ô combien contraire à la galanterie, je te composerai un meilleur code runique pour tes appartements. »
Oups. Il l'avait encore fait.
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Sujet: Re: Jouer avec le feu (PV avec Emrys) Sam 12 Oct - 12:17
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Edward & Emrys
Jouer avec le feu
Alors Emrys ? Tu es bien bonne avec lui, que t’arrive-t-il ? Ne me dis pas que dans le fond tu l’apprécie… Toi qui fus fille unique, ne me dit pas que tu as ressenti le manque d’un grand frère ?! Hm non ? Tu en es sure ? Dans ce cas je ferais semblant de te croire ma douce… Je ferais semblant de te croire.
Si elle n’aimait pas autant le pouvoir et la puissance, sans doute qu’elle aurait eut peur de son énergie magique et de la façon dont elle se manifestait. Elle était née comme ça. Ca l’avait toujours distingué des autres, ça avait forgé la crainte et le respect, bien qu’elle sache l’inspiré sans cela. Elle l’avait envoyé valsé contre le mur, lui, l’intrus, lui, l’imbécile. D’une main, elle avait fait couler son sang, elle aimait cette couleur carmin qui avait le dont de lui rappeler pourquoi elle en était là, pourquoi elle avait sombré dans une magie dangereuse. Se flagellait-elle ? Non, mais ses erreur passés on déterminé son présent, il est important de les avoir en tête afin de ne plus les commettre, de prendre garde la prochaine fois… s’il y en a une. Quand il parla que tout dépendait du service elle raffermit la pression sur sa gorge, l’imbécile avait décidé de mourir aujourd’hui. Elle pouvait le tuer, elle savait qu’elle en avait le pouvoir, la prophétie disait qu’elle aurait du sang sur ses mains, ce fut déjà le cas à de nombreuse reprise, dont une dont elle se serait bien passé. Non, aujourd’hui n’est pas un jour pour mourir, elle l’avait relâché en lui demandant de partir, toute personne partirait quand une telle aura de danger plane da la pièce et que l’on vous dit de partir, et seul un idiot resterait… visiblement il était vraiment stupide. Il avait besoin de lui parler, elle lui lança un regard septique. « Mon chou, si c’est pour parler d’entraver mes pouvoir tu peux aller te faire mettre. » Dit elle avait un sourire sarcastique tout balançant ses mauvaise ondes dans toute la pièce, une peu comme une toile d’araignée dangereuse.
Elle voulait le faire fuir, si elle était aimable avec lui, ils pourraient s’apprécier et ça, Emrys ne le voulait pas. Elle n’avait jamais été douée pour ça, les relations sociales, l’amitié, l’amour, elle était une cérébrale, pas une sentimentale. Néanmoins, elle allait le laisser parler, calmant ses ondes, jusqu’au moment ou la crétinerie du professeur d’étude des runes revint à la charge. Elle leva les yeux au ciel, ce n’était pas possible, il le faisait exprès hein ? Non parce que personne ne peut être aussi débile naturellement ! A ce niveau, ça demande un travail assidu de chaque instant… Peut-être préparait-il son doctorat en connerie magique, vu son niveau il s’en sortirait avec mention très bien, félicitation du jury et publication de la thèse. Elle ne se contrôla pas et l’envoya valser contre l’autre mur, le feu dans la cheminé prenant une plus grande envergure. Elle ferma ses yeux. Elle devait se calmer, rester calme, « Je n’ai pas besoin de toi. »
Elle n’avait jamais eut besoin de personne. Elle était apprécié de tout ses collègue, elle passait du temps dans les bras de deux d’entre eux : Seth et Dragan, mais dans le fond, elle était seule, elle ne laissait personne rentrer dans sa vie, la solitude était tout ce qu’elle avait, la solitude la protégeait. Elle soupira en relâchant son emprise magique sur Edward. Elle aimait à se penser cruelle et mauvaise, mais elle avait son propre code de l’honneur et une forte notion de justice. Il était injuste qu’elle se défoule ainsi sur lui, bien qu’il l’ait un peu mérité tout de même. Rah saleté de conscience, elle en avait assez de ces choix dichotomique. « De plus si c’est toi qui le compose tu pourras toujours entrer. »
Ben oui, elle n’était pas bête Emrys, loin de là. Elle s’assit dans on fauteuil capitonné qui avait des allures de trône, le dois droit, ses jambes fuselées croisées, elle plongea ses yeux sombres dans ceux d’Edward. «Aller, dis moi tout qu’on n’y passe pas la journée, j’ai mieux à faire. »
Les paroles pouvaient sembler dures et méprisantes, mais pour ceux qui la côtoyaient un peu, ils pouvaient au contraire y voir un intérêt sincère, comme elle le reconnaissait si bien, elle n’était pas douée pour les relations humaines. Elle l’aimait bien Edward dans le fond, griffondor et serpentard se ressemblait plus qu’on ne le croit, sauf que les serpents son plus fourbe et ne se jettent pas dans le danger sans prendre en considérations tout les paramètres, alors que les lions ont cette fâcheuse tendance à se jeter corps et âme dans le feu sans ce soucier des conséquences.
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