La salle commune de Poufsouffle, un endroit où Blake ne passait que très peu de temps depuis des années. Il lui arrivait d’y rester quelques heures à lire, mais seulement lorsque la majorité des étudiants étaient en cours ou dormaient paisiblement. Hors, aujourd’hui, suite aux manœuvres pour resserrer la sécurité du château, des règles de sécurité avaient été mises en place. Notamment celle dont les étudiants ne pouvaient sortir après le couvre feu que l’on avait réduit de quelques heures. Le personnel était en état d’alerte rodant dans tous les couloirs à l’affut d’un quelconque individu anormal. Autant vous dire que même si Blake aurait réussi à sortir du château par l’un des passages secrets qu’il connaissait en se cachant tant bien de mal des enseignants qui les avaient tous à l’œil, il ne lui aurait pas été aisé de revenir par la suite. Une fois la nu8it tombée, la sécurité risquait d’être accrue d’un cran. Le sorcier décida donc de passer du temps dans la salle commune.

La solitude dans laquelle il s’était plongé durant deux ans avait un petit quelque chose de très inconvénients alors qu’il se prélassait devant le feu. Tous les étudiants se tenaient en petits groupes bavardant du terrible évènement de la veille. Certains des plus jeunes pleuraient et des étudiants plus âgés tentaient de la réconforter. À regarder tout le monde ainsi, Blake pris conscience de comment il se sentait seul. N’ayant jamais vraiment passé de temps dans cette pièce ni même en cours depuis la quatrième, son contact avec les autres membres de sa maison avait été très restreint. En ce moment, il aurait aimé plus que tout être chez les serdaigles où, là au moins, il aurait put parler à son cousin. Dire à quel point la mort du Professeur Clark le troublait. Il ne comprenait décidemment pas ce que quelqu’un pouvait reprocher à cette femme qui, bien que Blake ne l’ai jamais rencontré personnellement, semblait si gentille et douce. Enseigner l’étude des moldus nécessitait une patience et une ouverture d’esprit qui n’était pas donné à tous de posséder. Les moldus, un sujet encore controversé aujourd’huui, dans cette air que l’on disait moderne et ouvert. Et si la mort du professeur venait justement de sa trop grande ouverture d’esprit. Avait-elle insulté quelqu’un en démontrant publiquement son amour et son intérêt pour la population non-magique? Blake avait du mal à concevoir une chose aussi abstraite, d’autant plus que nombreux était ceux qui disait le Professeur Blooshire coupable de cette abomination. Pour sa part, le poufsouffle ne savait pas trop quoi penser. Certes, il n’avait jamais aimé le professeur de défense contre les forces du mal, mais de là à le croire coupable du meurtre de l’une de ses collègues. Sa présence sur le lieu du crime ne faisait pas de lui le coupable. Il était peut-être, après tout, simplement le malchanceux qui avait trouvé le corps de la femme avant tout le monde.

J'avais du mal à croire ce qu'on racontait. Un meurtre à poudlard, on se croyait presque dans l'une de ces séries américaine et très franchement ce n'est pas rassurant du tout. Je me demande ce qu'il va se passer pour l'école. Je me souviens que la dernière fois qu'il y a eu des morts ici l'école manquait de très peu à forme, surtout du temps de la chambre des secrets. Ce temps là était loin certes et rien n'était pareil aujourd'hui, mais je ne voudrai pas que l'école ferme. Le monde magique à besoin de Poudlard pour enseigner la magie aux jeunes sorciers. Je ne pense pas qu'un professeur ai pu faire ça, on disait que c'était mr Bloodshire. Je ne savais pas trop quoi penser. C'était presque trop simple, trop évident. C'était peut-être tout simplement un accident.

Je pensais à tout ça en retournant dans la salle commune, maintenant il y avait des couvres feu en plus et pleins de choses qui avaient changer, tout le monde devait être très prudent, autant élèves que professeurs. Je ne pense pas que celui qui a fait ça, si bien sûr il y a un meurtrier, je ne pense pas qu'il soit encore dans l'école se serait assez aberrant, en tout cas je n'arrive pas à y voir clair dans tout ça. J'ai beau me poser des tas de questions, je pense que je n'aurais jamais la réponse. Certains camarades semblaient concentrés sur les devoirs d'autres discutaient entre eux et j'ai aperçus Blake tout seul dans un coin. J'avais longtemps embêter ce garçon le trouvant trop solitaire et trop hors du commun pour le laisser tranquille. J'étais un peu devenue celle qu'il avait envie de jeter par la fenêtre à chaque fois qu'il me voyait, mais peu m'importait. Il avait l'air troublé et je n'aime pas ce genre d'air chez les gens. J'ai besoin de savoir ce qu'il peut penser.

C'est d'un naturel que je me dirige vers lui et que je lui lance de mon ton naturellement enjoué, moins que d'ordinaire pourtant, une pointe de curiosité se lit aussi dans ma phrase :

« Salut Blake, tu as l'air troublé … je sais ce qu'on raconte et si je ne me trompe pas tu y pense aussi. Alors qu'est-ce que tu dis de tout ça ? »

C'est ma façon de mener l'enquête, pas sûr que ça lui plaise, mais je suis trop inquiète pour ne pas avoir envie de savoir ce que les autres pensent de cette histoire. La pauvre Madame Clark ne pourrait jamais nous dire ce qu'elle avait vu avant de mourir. J'étais triste pour elle en y repensant, c'était une bonne prof même si je ratais systématiquement les potions qu'elle nous demandait de faire.