Les journées passaient à une vitesse folle. C’était en tout cas, ce que pensait Richard. Depuis qu’il avait eu cette discussion avec Lily Rose, le jeune homme n’avait pas trouvé d’information par rapport au petit vieux, comme il l’aimait l’appeler. L’héritier Anderson savait qu’il devrait bientôt donner des nouvelles à la fillette, qui était assez mignonne. Il devait faire son travail, sinon sa réputation ne vaudrait rien. Et ça, même si le Serpentard affirmait le contraire, il y tenait beaucoup. C’était ainsi la raison du fait que Richard traînait au rez-de-chaussée. En effet, il faisait des allées et retours, de long en large, devant le bureau du concierge. Il savait qu’il n’était pas très discret, mais cela faisait partit de sa stratégie. Richard pourrait avoir une apparence suspecte et ainsi attirer plus les regards sur lui. Une fois l’effet du bouche à oreille, Papy pourrait arriver, pour savoir ce qu’il faisait là. Surtout que ce cher Monsieur Archibald adorait s’occuper des affaires des autres. Et encore plus lorsque ça le concernait ! Le vert avait l’impression qu’il le surveillait à chaque détour d’un couloir. Et encore plus depuis qu’il parle avec… Sa fille. Comme si qu’il avait peur qu’elle tombe sous le charme du Serpentard. En pensant ceci, Richard eu un rire. Elle était en cinquième année, lui en septième année. Aucune chance qu’il se passe quelque chose entre eux deux. Surtout qu’elle semblait sous le charme d’un Bouffondor. Si le concierge devait se méfier, cela serait plus de ce mec insupportable.

Mais voilà, Richard n’était pas quelqu’un de très patient. Il était donc assis contre la porte, lançant des sorts aux élèves qui passaient devant lui. Oh rien de méchant, juste des jabencoton ou des chauves furies. En même temps, quand l’ennuie vous tiens ! Et puis, ça l’amusait de voir les filles crier ou les garçons tomber et se casser le nez.

Richard n’avait pas vraiment regardé l’heure. Il voulait répondre à la demande de Lily Rose le plus vite possible. Ainsi, il pourrait se consacrer à autres choses. Elle lui venait bien trop souvent en tête.
Alors, lorsqu’il faisait tomber un énième élève avec un Jambencoton, il ne fut pas surpris d’entendre les pas du fameux concierge de Poudlard. Le jeune homme en vert regardait son supérieur avec un air innocent, ce qui ne lui allait pas du tout. En effet, l’héritier Anderson et Lesli Archibald se connaissaient depuis bien longtemps. Et leurs relations n’étaient pas des effusions de joie à chaque fois qu’ils se croisaient. Effectivement, en faisant son travail, le trentenaire avait eu plusieurs fois l’occasion de punir Richard. Et Richard était quelqu’un qui ne pouvait malheureusement pas, s’empêcher  de se venger. Alors lorsqu’une sanction tombait, une mauvaise chose arrivait à Monsieur Archibald.

Le jeune homme se relevait donc, faisant face à celui qui allait devenir sa victime sans s’en rendre compte. En l’entendant, Richard ne put se retenir de rire. Alors comme ça, il allait avoir sa première retenue ? C’était vraiment pas mal comme situation. Au moins, il pourrait dire à ses enfants de le faire tourner en bourrique plus tard, si l’vieux était toujours en vie.

« C’est si gentiment demandé au grand Archibald ! »

Et c’est en continuant de rire qu’il rangeait sa baguette et le suivait dans son bureau. Le Serpentard le connaissait bien, pour parfois y rester tout le reste de la nuit, à se faire sermonner ou autre. En ce qui concerne la dîtes retenue, il savait que cela serait quelque chose de déplaisant. Mais il devait bien se sacrifier pour sa réputation d’enquêteur. Il y tenait, à son honneur !
L’entendre poser ses questions lui fit sourire, peut être allait-il pouvoir commencer à le mariner ? Richard mit ses jolies fesses sur le bureau du concierge et le regardait avec un air choqué.

« Vous avez percé mon secret ! Je vous attendais car vous me manquiez énormément ! »

Il lui fit alors un cœur avec ses mains et battit des cils de façons exagérer, ressemblant à une groupie devant son idole.

« Vous avez un tel sens de la déduction, c’est digne de votre carrière d’Auror ! »

Maintenant, Richard attendait sa réaction vis-à-vis de son ancien métier. Peut-être qu’une expression aller le trahir ?

Lesli ne s'était pas attendu à voir Richard devant son bureau. Non il avait espérer avoir un peu de temps à lui pour piquer un somme. Il manquait cruellement de sommeille depuis ce début de semaine. Les choses en avaient décider autrement, le vert et argent était là et c'était une très bonne occasion de le faire payer pour toutes les fois ou il n'avait pas réussi à le choper en flagrant délie. C'était toujours un bon moyen pour le coller maintenant. Tant pis si c'était un peu injuste, après tout il était quand même entrain de balancer des sorts sur les autres élèves qui passaient et jusqu'à présent c'était encore interdit. Pas de duels dans les couloirs, c'était inscrit dans l'un des règlement de l'école.

Le concierge observait le serpentard. Des comme lui il en avait vu tellement durant sa jeunesse, que ça lui rappelait des souvenirs. Il leur tenait tête à l'époque et encore maintenant d'ailleurs. Il ne s'était jamais laissé faire par des personnes comme ce prétentieux de Richard. C'est à cause de personnes comme lui que le conflit entre les maisons était permanent. Lesli détestait cette façon qu'il avait de lui parler. Cette arrogance qui se lisait dans ses yeux et s'entendait dans ses mots.

« Vous êtes prier de changer de ton avec moi Anderson. Je ne suis peut-être pas professeur mais c'est loin d'être une raison pour me parler sur ce ton. Le respect vous connaissez? Vous devriez ajouter ce mot à votre dictionnaire.»

Lesli avait été sec et froid. C'était rare qu'il le soit mais lorsque ce genre de comportement l'agaçait il le devenait. Il eut un rictus lorsque Richard lui avoua qu'il l'attendait parce qu'il l'avait manquer. Il lui lança un regard noir. La plaisanterie n'était pas la bienvenue. Lesli était intrigué par la venu du serpentard et saurait tôt ou tard ce qu'il attendait vraiment, parce qu'il était sûr que le jeune homme avait ses raisons. Il était loin de se douter que c'était vraiment pour lui qu'il était là, pour se procurer des informations. Heureusement qu'il ne le savait pas, sinon le vert aurait passer un pire qu'art d'heure. En tout cas le concierge ne se laissa pas impressionner par cet élève et lui répondit aussi sèchement que la première fois :

« Vous devriez réviser votre humour.»

Lesli il sortit une fiche avec des encadrés à remplir, c'était la procédure lorsqu'il mettait un élève en retenue, il gardait toujours une trace du comportement des élèves. Il remplit rapidement les cases en cherchant l'une de ses punitions préférer et leva la tête lorsque le vert lui lança que c'était digne de sa carrière d'auror. Comment savait-il ? Comment pouvait il être au courant de ça ? Les seuls personnes qui le savait étaient adulte, enfin il y avait sa fille qui était au courant mais pas plus de monde. Il n'aimait pas en reparler et entendre ses mots de Richard lui faisait comprendre qu'il n'était pas là pour rien. Lesli s'assit sur la chaise de son bureau, posa ses coudes sur sa table et lui demanda alors en regardant droit dans les yeux le serpentard :

« Qu'est ce que vous voulez savoir ?»

Il n'était pas dupe, Richard cherchait à savoir quelque chose, Lesli n'était pas idiot et avait travailler assez de temps pour comprendre le comportement des gens et en arriver à des déductions. Il ne répondrait pas pour autant a Richard mais autant qu'il crache le morceau tout de suite.

Entrer dans le bureau de son concierge préférait, n’embêter pas vraiment Richard. Il s’en était rendu compte que Lesli Archibald aurait voulus faire autre choses que de lui parler, mais l’odeur de la retenue l’avait conquis. Le jeune Anderson aimait le rendre en colère. Il le prenait souvent comme cible pour ses potions un peu douteuse ou des sorts qu’il devait maîtriser pour ses cours. Lorsque Richard avait déclaré que l’homme l’avait manquait, il ne se doutait pas qu’il allait lui répliquait quelque choses sur son comportement. Le Serpentard se mit alors à ricaner. Puis il lui répondit que le plus âgé des deux l’avait manqué. Lorsque ce dernier lui répliqua qu’il devrait revoir son humour, il se demandait si le sens de l’humour n’était pas finalement inexistant dans cette famille. Lily Rose ne comprenait que très peu lorsqu’il lui faisait des blagues.

« Respect ? Comment ça, je n’ai pas de respect ? Vous me nommez Anderson, je fais de même avec vous. De plus, ce n’était pas de l’humour,  je venais de faire part de mes sentiments envers vous. N’avez-vous aucun cœur, pour me rejeter ainsi ? »

Richard se mit à sangloter avant de lui faire un sourire mauvais. Il fit un tour de la pièce avant de voir son « supérieur » sortir une grille. Il la connaissait bien celle-là. Une fois, le jeune héritier avait eu un pari, trouver toutes les grilles qui contenait son nom. Et une fois fait, il avait remarqué qu’il y en avait un paquet ! Il y avait souvent comme cause, d’être sortit après le couvre-feu. Celle qui l’avait fait rire, c’était la fois où il avait mis la tête dans les toilettes de Mimi d’un Poufsouffle de première année, lorsqu’il était en cinquième année. C’était tout simplement épique. Surtout que le Poufsouffle rebroussait maintenant le chemin lorsqu’il croisait le vert et argent. Lorsqu’il parla de son ancien métier, il le vit tiquer. Richard fit un sourire suffisant, alors comme ça, Lesli Archibald ne comprenait pas quelques choses ?  Mais lorsqu’il lui demanda ce qu’il voulait savoir. Il prit l’air d’une personne contrit.

« Vous voyez, je vais bientôt quitter Poudlard. Et j’ai très envie de devenir Auror. Alors, je me demandais si vous n’aurez pas des conseils à me demander. Car vous savez, je m’imagine plus tard, chef des Auror, avec une femme, et une petite fille, du doux nom de Lily, ou Rose, ou peut-être les deux. Lily Rose. C’est beau, n’est-ce pas ? »

Richard jouait à un jeu dangereux. Dire le prénom de la fille de l’homme, c’était dire qu’il en connaissait bien plus qu’il ne le devrait.

Il ne comprenait vraiment rien ce serpentard. S'il avait un peu de jugeote il comprendrait que ce n'était pas de ça qu'il parlait. Vouvoyez un élève était normal il l'était aussi de la part de l'élève. Ce qu'il avait voulu dire c'était que Richard usait d'un ton qui ne lui plaisait guère, d’où le fait qu'il lui manquait de respect. Le vert se foutait ouvertement de lui et ça l'énervait. Lesli devait pourtant garder son calme, Richard n'attendait que ça, qu'il s’énerve  Il en était certain, c'était l'un de ses élèves agaçant qui se croyait tout permis.

« C'est de vôtre arrogance exaspérante dont je vous parle, soyez sûr que si vous continuez à garder cette attitude vous aurez des ennuis.»

Il ne pouvait pas faire grand chose en tant que concierge, mais s'il pouvait ne serait-ce qu'une seule petite fois lui faire rabattre son caquet il en serait ravi. Sa comédie ne fonctionnait pas avec lui. Il pouvait prétendre se lamenter autant de fois qu'il voulait Lesli ne tomberait pas dans le panneau. Ce garçon n'avait pas de cœur et donc sa simulation de sanglot ne pris pas du tout. Les choses sérieuse semblait être abordée à présent. Que lui voulait-il réellement ? Il ne s'était pas attendu à ça. Il sentait les paroles du jeune homme comme des menaces personnelles. Qu'il essaie donc de s'en prendre à sa fille.

« Tu touche à seule cheveux de ma fille je te fais regretter d'être venu au monde. »

Lesli n'avait pas mâché ses mots. Il ne laisserait personne faire du mal à son enfant. C'était ce qu'il avait de plus cher au monde alors ce n'était pas un petit branleur comme Richard qui allait lui faire peu. Il avait courut après plus dangereux que lui. Lesli sentait cette histoire comme une grosse arnaque. Il ne voyait pas du tout le jeune homme devenir auror. C'était loin d'être ce qui lui correspondait le plus. Il sentait que tout ça n'était que pour lui soutirer des informations. Il songea à ses souvenirs qu'il avait gardé dans des fioles. Il avait une pensine dans l'une des armoires de son bureau. Tout ça était bien gardé, fermé à double tours, ça lui permettait de ne pas devoir penser constamment à certains souvenirs.

« Vous pouvez aller vous grattez. Je ne sais pas qui vous envoie mais vous ne saurez rien. Ça me regarde et si vous avez des questions sur les aurors vous n'avez qu'a en poser directement à l'un d'entre eux. Aux dernières nouvelles je n'en suis pas un.»

Il se demandait qui pouvait bien avoir envie de savoir tout ça sur lui. C'était perturbant et peu rassurant. Et si on cherchait à l'éliminer? Si on lui voulait du mal à lui et à sa famille? Non c'était stupide bien sûr, mais on ne savait jamais. On n'est jamais trop prudent.

Richard aimait rendre fou ce vieux Archibald. Ils se détestaient depuis bien longtemps, et les coups en douce que faisait le plus jeune alimentaient cette haine. Il ne se croyait pas au-dessus de tout, mais il avait été élevé d’une telle façon que cela le rendez imbus de lui-même. Il se savait fort, et hors d’atteinte avec son nom. Il pouvait quasiment tout faire. De plus, il était un Serpentard respecté dans sa maison. Même s’il était quelqu’un d’assez gentil avec les personnes qui lui sont proches, il est craint par nombreux autres élèves. Il l’avait remarqué lorsqu’il avait lancé des sorts aux élèves qui venaient dans le couloir lorsqu’il attendait son « tirant ». Richard fit un bruit sec avec sa langue lorsqu’il entendit Lesli parlait de son arrogance.

« Mon arrogance plait à beaucoup de personnes. Vous devriez le demander à vos proches, surtout ceux de Poudlard. »

Il fit un sourire mauvais. Le mettre sur les nerfs était un jeu tellement amusant. De plus, le vieux se permettait de le critiquer, et de le mettre en garde alors qu’il ne pouvait presque rien faire contre lui. Si Richard le voudrait, il pourrait le faire virer en un claquement de doigt. Mais Lily-Rose allait lui en vouloir. Et même s’il avait l’habitude de se moquer de l’avis des autres, bizarrement, le sien était important. Peut-être était-ce parce qu’il venait de l’embrasser, et qu’il lui avait rendez-vous dans la salle sur demande ? Ou était-ce parce que son visage revenait sans cesse dans ses pensées ?
Lorsque l’héritier eue terminé sa phrase, dévoilant ainsi qu’il savait qui était la fille du concierge, il se mordit la langue. Lesli avait l’air étonné d’entendre ceci, et son visage et sa menace fit sourire Richard, montrant que c’était ce qu’il attendait depuis le début. Il se reculait quand même, avec un tel homme, toutes les situations étaient possibles.

« Serait-ce une menace ? C’est très mal de menacer les élèves, mon cher monsieur Archibald. Surtout lorsqu’on ne sait pas ce qu’ils peuvent faire… »

Richard fit tourner sa baguette entre les doigts, comme pour montrer qu’il pouvait également se défendre. Sa phrase laissait place à un gros sous-entendu. Bien évidemment, jamais il ne toucherait à Lily-Rose sans sa permission. Elle était bien trop fragile, même si elle faisait la forte devant lui. Il savait qu’entre eux deux, celui qui gagnerait, ça serait lui. Il était un dominant, et non le dominé.

« Votre fille aimerait surement me gratter. Elle est tellement… Sauvage. Mais ceci n’est pas le sujet. J’ai appris par certaine connaissance que vous étiez un Auror. Pourquoi refusez-vous de m’en dire plus ? Avez-vous honte de votre passé ? »

Spoiler:

Je devais garder mon calme face à ce prétentieux. Je n'aimais pas du tout son attitude. Il se croyait apte à me faire perdre face, mais il ignore à qui il a à faire. Je ne laisserais pas un jeune comme lui me prendre par les sentiments. J'ai comme l'impression qu'il en sait plus que moi que je ne le souhaite. Mes seuls proches ici sont Lily et Ysaline, mais bien sur il ne peut pas savoir que je sors avec la directrice. Si jamais il s'en prend pour une quelconque raison à ma fille je le fait virer de l'école.

« Laisse ma fille en dehors de cette conversation. Ne t'avise pas de t'en prendre à elle. Je te ferais virer de Poudlard.»

J'étais très sérieux. Je pouvais faire pencher la balance du mauvais côté pour lui et je n'hésiterais pas à le faire pour protéger Lily. Je tiens trop à elle pour laisser cet importun lui faire du mal. Il ne sait vraiment pas de quoi je suis capable. Je déteste son petit sourire en coin, je le déteste lui tout simplement. Il me rappel des personnes que je n'aimais pas quand j'étais à l'école. Je l'ai regarder d'un air amusé lorsqu'il me dit que je ne sais pas ce qu'il peut faire. Il n'a aucun droit sur moi, ni sur personne d'autre ici alors je n'ai vraiment rien à craindre et s'il croit me faire peur il se trompe complètement.

« Ne jouez pas à ça avec moi. Vous allez perdre.»

Son manège ne marchait pas avec moi. Je ne m'étais juste pas attendu à ce qu'il parle de ma fille de la sorte et j'ai perdu mon calme l'empoignant avec force et le plaquant contre la porte de mon bureau. Toute ses questions n'auraient aucune réponse pour lui. Je n'allais sûrement pas lui raconter ma vie. Il commençait sérieusement à me taper sur le système nerveux et ce n'est jamais bon pour moi et pour lui. Je me mets assez facilement en colère. C'est un de mes grands défaut.

« Je t'interdit de parler de ma fille comme ça et je n'ai pas à te répondre. C'est ma vie elle ne te regarde pas. Dégage maintenant!»

J'ai ouvert la porte et l'ai largement repousser vers la sortie en le lâchant enfin. Oui j'étais en colère et j'allais avoir quelques échanges avec Lily-Rose qui m'avait sûrement envoyé ce serpentard me poser toutes ses questions.