Ian jouait avec sa plume, il s'ennuyait, avait envie de dormir, de se reposer, le'Astronomie était une matière sui ennuyeuse et il avait conscience que c'était peut-être important pour son avenir, car ne sachant pas ce qu'il voulait faire, peut-être que cette matière l'aiderait dans son choix. En tous les cas il n'allait pas devenir astronome, c'était sûr, les étoiles, le ciel, tout ça, ne l'avait jamais réellement intéressé, lui ce qu'il voulait devenir, était Médicomage. En quelque sorte, ça lui plaisait de savoir guérir des gens par la magie et peut-être qu'il pourrait aider d'autres gens dans le même cas que lui, faire avancer les médicaments, les effets, et les recherchers pour sa maladie. La bipolarité. Quelle belle merde. Il leva les yeux au ciel, de toujours y repenser lui donner presque des migraines, parfois on le lui rappellait trop souvent dans les couloirs qu'il n'était pas normal. Mais il avait souvent envie de crier que personne n'était vraiment dans le moule de la normalité dans cette école. Ils étaient tous spéciaux, dôtés de pouvoir, de baguettes, faisant des potions. Alors, franchement, en quoi sa petite maladie pouvait tant choquer les autres ? Tout le monde le savait maintenant et celui qui l'avait dit à la terre, entière, un ami dans son dortoir, avait pu s'octroyer les foudres de Ian, le garçon n'avait pas hésité une seule seconde à lui lancer son poing dans la figure. Il était d'avis que les problèmes entre mecs se réglaient comme ça. Par violence, parce que sinon, ils avaient du mal à comprendre. Le Poufsouffle tourna un peu la tête pour voir qui était présent en classe, quelques malins avaient cru bon de sécher les cours, il aurait peut-être dû faire la même chose. Il regarda ensuite la fille assise à côté de lui, elle s'appellait Lucy et était une Gryffondor plutôt étrange. A chaque fois qu'ils devaient travailler ensemble, elle devenait blême et lui parlait sèchement, à croire qu'il avait fait quelque chose de mal. Ca le menaità réfléchir et à se dire qu'elle n'était pas la seule à avoir peur de lui, c'était un monstre ne l'oublions pas. A croire qu'il pouvait dijoncter à chaque instant, qu'il allait exploser et tuer tout le monde. Il sourit, c'était tellement drôle de juger les autres, mais avant il valait mieux se regarder dans un miroir et se dire que l'on était loin de la perfection. Lorsque le cours se finit enfin, le Poufsouffle sortit rapidement, les regards pesant des autres le suivant, en chuchotant quelques conneries à son sujet. Il pouffa de rire, malgré le fait que ça le rendait fou, il ne devait montrer aucune faiblesse, rester fort, voilà ce qu'il devait faire ! Il sortit un peu furibond, puis se dirigea vers le parc. Les cours étaient finis, donc il pouvait se prélasser tranquillement dans le parc, sans que personne ne vienne le déranger. Il s'assit au pied d'un arbre et sortit un livre qu'il devait lire. Les cours de métamorphose le rendait complètement fou, il adorait ça, tout en détestant. Avant il comprenait tout, mais maintenant que les choses devenaient plus difficiles, il n'était plus trop sûr d'adorer cette matière. Après quelques minutes, assis là, il sentit le froid l'empourprer, il était temps de rentrer. Il voulait passer par sa salle commune avant d'aller manger, d'un bond il se leva. Regarda autour de lui, il était le seul inconscient à être resté aussi longtemps dans le parc, mais cet endroit était magnifique, et dégageait quelque chose de magique, quelque chose que l'on ne pouvait pas avoir de partout dans Poudlard. Ian rentra dans le château, il marcha d'un pas énergique, complètement perdu dans ses pensées, et c'est à ce moment-là qu'il percuta quelqu'un. Il leva les yeux vers une Gryffondor blême, bouche-bée, voilà ce qu'elle était, mais elle ne s'excusa pas, elle partit en courant, se réfugier derrière un mur. Ian hésita quelques secondes à partir, la laisser pleurer ou quelque chose dans le genre, mais il était un Poufsouffle et avait donc obligatoirement le cœur sur la main. Il s'approcha lentement vers elle, se pencha pour s'asseoir en face d'elle et sur le ton de la rigolade « Tu sais t'excuser aurait été plus simple. » Mais il n'avait pas vraiment envie de rire, pourquoi avait-elle si peur de lui ? Il ne pû s'empêcher de se sentir vexé, alors un peu plus froidement il dit « Si tu as peur de moi, je peux dégager, tu seras pas la première à le dire. »