La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay]
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Sujet: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay] Sam 16 Aoû - 2:49
Je n'ai rien fait, laissez moi ... Pitié
C’était un peu inattendu. Complètement. Tout… Tu avais la nette impression que tout allait très vite. Vraiment trop vite, si bien que tu avais du mal à te souvenir de tout. En fait, ce n’était pas qu’une impression, c’était la dure réalité. En fait, ton crâne te faisait souffrir, véritablement, tu ne savais pas trop comment. Mais quand tu voulus te frotter le front pour atténuer magiquement ta douleur, ta main refusa de bouger. Même avec toute la bonne volonté du monde. Enfin, tu en arrivas à ouvrir les yeux, bien que faible, une lumière assez vive t’arriva dans les yeux que tu dus les plisser légèrement. Étrangement tu ne te souvenais plus de rien, mais aux vues de la journée d’avant c’était peut-être normal.
C’était la journée la plus banale que tu avais pu passer de tout ton mois d’aout, en fait, il devait être le 16 aout exactement. Car bon… En fait non, tu ne te souviens même plus de la date d’hier. Mais c’était une journée ensoleillée à souhait qui promettait d’être bonne. Comme toute celle que tu passais depuis que tu vivais à Londres avec Gabriel et son frère. Si bien que depuis quelque temps, le beau brun songeait à prendre des vacances, quelques jours seulement, pour les passer avec toi. Car oui, toi tu étais en vacances malgré tout ce que tu pouvais dire… Gabriel et Aaron se tuaient à travailler par un soleil pareil. Bien que le métier de Gabriel ne soit pas des plus fatiguant, qu’est-ce qu’agent en coopération magique internationale, hormis avoir des dialogues dans diverses langues. Mais celle qui te faisait le plus rire devait être le gobelin du Pérou. C’était un peu comme ça quand il rentrait, il avait du mal à retirer ses habitudes. Aaron lui en tireur d’élite dans la brigade magique avait plus de fils à retordre puisqu’il était sans cesse sur le terrain à courir après les méchants. Ses aventures, il les tournait toujours d’une manière à te faire voyager, toi qui n’avais jamais eu les moyens de quoi que ce soit, hormis prendre un billet de bus pour faire Cardiff-Londres deux fois par an. Mais bon, cela allait changer bientôt, car déjà en ce moment même, la gazette te payait des articles sportifs que tu écrivais sur le championnat de Quidditch anglais, dont la saison allait bientôt rependre. Il faut dire que si tu n’avais pas été journaliste, tu aurais tenté ta chance dans une équipe nationale en tant que poursuiveuse… Mais il n’y avait pas que ça maintenant qui freinait tes rêves. Et pas seulement une petite chose, enfin pour l’instant si, car ton bébé n’était encore rien comparé à ce qu’il serait vers le mois de mars. Oui, sans que personne dans la famille Kingsbury le sache, tu étais tombée enceinte de l’aînée et ce n’était pas pour te déplaire toi qui avait toujours rêvé de fondé ta propre famille et de pallié le plus possible au manque d’affection dont tu avais été victime par l’abandon de ta mère. Mais ce n’était pas grand-chose. Bien que fraichement arrivée à Londres, tu commençais à chercher à gauche et à droite des informations, tu ne trouvais rien…
Malade de ne penser qu’à ça, tu avais conclu qu’un petit tour dans le Londres moldu ne te ferait pas de mal, alors tu y étais allé. Vêtue comme une fille de ton âge devait l’être, jeans, converses et t-shirt avec un décolleté en V, orné d’une discrète dentelle. Bien que tu ailles bientôt devenir mère, ça n’allait certainement pas t’enlever ta jeunesse. Si bien que devant une boutique où trônait un magnifique carnet une femme te tapota l’épaule. Elle avait ce petit air que tu avais quand tu cherchais une information. Alors, elle se présenta comme étant une journaliste pour un journal sorcier indépendant. Comme tu n’étais pas au courant de tout ce qui se passait dans le monde magique, tu suivis ladite Mei dans un café pour parler de ta formation de feuphénix qui allait commencer à la rentrée. Évidemment, c’est presque naïvement que tu te confiais, elle semblait véritablement gentille et intéressée par ce que tu racontais, alors bon, bien que la formation ne soit qu’un coup d’essai, tu laissas miroiter tes envies pour le programme et tes attentes en matière de job à la fin des deux ans de la formation journalistique. Que tu aurais du mal à suivre avec ta grossesse en route ! Pourtant, tu n’avais rien pris à manger, juste de quoi te déshydraté, un diabolo violet. Étrangement, et tu mis ça sous le coup de ton nouvel état, tu te sentis mal. Alors, tu en fis part à cette femme journaliste qui te proposa de te raccompagner chez toi. Tu acceptas l’offre et à partir de là…
Tu ne te souvenais plus de rien, le trou noir. Juste cet affreux mal de crâne qui te torturait.
Alors que la lumière sur ton visage devenait de plus en plus supportable, tu tentas encore une fois en vain de te relever. Rien. Ton corps ne voulait pas bouger. Alors tu tournas ta tête à gauche, rien de plus banal qu’une table où se regroupait une tonne d’outils de médecin… Pardon ? Tu retournas ta tête de l’autre côté… Malgré le mur de brique et le sol de béton, tout pouvait laisser croire que tu étais à l’hôpital… Alors bien que paniqué, tu tentas de garder un semblant de calme. Rien que pour éviter de faire une fausse couche. Rien que ça, perdre ce qui te faisait sourire depuis quelques jours aurait été ton malheur. Alors, tu levas la tête, comme tu le pouvais, car il n’y a pas à dire, tu étais littéralement cloué à cette civière… Par les poignets, ne les cheville et une sur ton ventre, mais malgré tout, cela ne t’inquiétait pas trop. Ce n’était qu’une lanière de cuir que pourrait-elle faire à un fœtus protéger par ta peau. Bien, malgré tout ça, le temps avait du passé, et même s’il passait vite, tu avais l’impression que tu étais là depuis des jours quand tu entendis ne serait-ce que l’écho de ta respiration dans cette pièce humide et froide. Si bien que tu tentas de marmonner quelques choses ne sachant pas s’il y avait vraiment quelqu’un : « Il y a quelqu’un ? S’il vous plait. Aidez-moi. »
Ta voix était éteinte, en même temps ta gorge était sèche et tu avais véritablement envie de boire.
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Sujet: Re: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay] Sam 16 Aoû - 6:34
❝Odélie x Islay
♡ La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité.
La nature humaine est une chose fascinante à observer, avec ses différentes limites, sa morale, ses sentiments. L'esprit de l'être humain, est le sanctuaire, l'Eden, offrant le bonheur, ainsi que le malheur. Que me dit ma nature ? Elle me dit de continuer d'explorer l'humain, sa force, ses limites, sa persévérance et ses faiblesses... elle me murmure aussi de rester toujours sur mes gardes et de limiter le nombre de personne en qui j'ai véritablement confiance. Wuan Mei, une fausse identité, est une femme que j'apprécie beaucoup, ancienne auror, elle travaille maintenant à son compte, chassant, espionnant des cibles de riches sorciers, ou de riches moldus, dans le monde entier. Son passé ne vous concerne pour le moment pas, mais sachez qu'elle et moi étions dans la même maison, avec un an d'écart... Oui, je suis plus jeune qu'elle, juste d'une année. Nous nous connaissons donc, depuis cette période, depuis longtemps... Elle travaille pour moi, elle est mon alliée la plus fidèle, n'ayant en rien peur de moi, ne me jugeant pas, tout comme je ne la juge pas pour ses propres actions. Nous sommes... amis ? Oui, peut-être. J'ai contactée Mei il y a deux semaines, pour lui demander de l'aide sur une certaine affaire... Elle terminait un travail auprès d'un sorcier d'Amérique du Sud, avant de me rejoindre. Je n'ai eu, avec son aide, qu'à écrire le scénario et son rôle. Wuan Mei est une journaliste d'un journal sorcier indépendant, elle travaille parfois en collaboration sur les études de journalisme des étudiants sorciers et devait approcher la cible, l'écouter et la ramener ici. Le mieux était de ne pas utiliser de substance la jeune femme étant enceinte, je préférais n'utiliser que la crainte, sans faire naître la haine en elle... Un animal enragé est plus difficile à manipuler qu'un animal apeuré. Je sais, son père est un mangemort, comme le père de son enfant. Deux missions m'ont été confiées par l'Héritier : conseiller Yggdrasil, le Commandant le plus important du Triumvirat: ce jeune ayant besoin d'une figure qui l'aide à rester dans le chemin des mangemorts. Puis, de recruter des personnes dans notre ordre... ou d'en lier. De plus, il n'était pas dans mon intention de la tuer... ou même de la torturer physiquement, je devais juste lui faire comprendre certaines choses.
La mission de Mei terminée, cette dernière était partie aussi vite qu'elle était arrivée, un travail en Russie demandait son expérience. La victime est attachée, toujours endormie grâce à l'effet du sortilège utilisé par ma coéquipière... Me trouvant derrière la porte de la cave dans laquelle je l'ai enfermée, cave d'un hôpital abandonné, je tiens dans mes mains le masque d'argent. Basculant ma tête en arrière, je dépose alors le masque sur mon visage accrochant les sangles derrière la tête pour que l'objet soit parfaitement tenu, avec un léger juste pour me permettre de bien respirer. Glissant la capuche sur ma tête, j'ouvre alors les yeux. Une mise en scène superbe, un scénario parfait... Certes certains pourraient me détester, mais les ordres sont les ordres... et la haine des autres rends le monde tellement plus amusant. J'entends sa voix, je ne peux m'empêcher de sourire... Je connais ses points, je n'ai même pas besoin d'utiliser la Legilimencie... Je sais qui elle est, sa mère et moi jouons tellement ensemble. Alors, j'ouvre enfin la porte, pour rejoindre Mlle Valison, dans la tanière de son nouveau démon...
J'avance, doucement, la capuche sur la tête, le long manteau masquant la totalité de mon corps, sauf mes mains, recouvertes de long gants noirs, d'une matière rappelant les gants médicaux, qui disparaissaient sous les amples manches. J'ouvre alors les bras, tout en m'arrêtant, avant de tourner sur moi-même, avançant de nouveau vers elle, passant ma main sur sa joue, sans un simple mot. Je continue de marcher, le son des bottes claquant contre la pierre résonnant dans la cave. Je passe alors ma main dans mon manteau, en sortant la baguette de la demoiselle, la faisant tenir à l'horizontale sur mon index, avant de la lancer vers le plafond, la rattrapant dès quelle retombe. Une baguette n'appartenant pas à son propriétaire s'abîme à chaque utilisation magique... Un sort extrêmement puissant pourrait la détruire, cela ne m'étonnerait guère... Mais ma spécialité dans les sciences s'arrête au corps humain que j'ai étudié en parallèle de mes études juridiques... La magie noire, les potions et la botanique, demandent de connaître ce corps si précieux... Ce corps qui nous permet de connaître l'extase, comme la pire des douleurs. Je reprends la marche, arrivant derrière sa tête, posant mes mains de chaque côté de la tête, après avoir rangée la baguette de ma victime... Ma voix s'élève, plus sombre qu'à l'ordinaire.
« Quelle ironie, demoiselle en détresse... La société demande à ce que vous ayez des enfants, pour perpétuer le genre humain, ses évolutions, son existence. Les êtres du futur apprennent des erreurs du passé... Où est l'ironie ? Votre enfant, que vous chérissez, que vous chérirez... sera, pendant un instant, le démon d'où naîtra la douleur la plus horrible de votre vie. Je ne comprends pas ce but de souffrir... pour un enfant. Certes il peut être une joie... mais il peut aussi être une déception. Demoiselle en détresse, vous êtes à deux mois de grossesse... Avez-vous peur, de la souffrance ? »
Je glisse alors sur le côté, continuant de regarder ma victime, avant de ricaner légèrement, reprenant une longue marche dans cette cave humide. Je m'arrête alors, faisant dos à elle, basculant la tête en arrière, inspirant longuement, les bras ouverts. Il n'y avait rien de plus réjouissant que de faire naître des peurs, des phobies, à des victimes... Je me retourne alors, avant de m'incliner.
« Mes excuses, je ne me suis pas présenté. Mais vous savez déjà qui je suis... Dans une histoire romanesque, je suis l'ennemi... Oui, vous savez... Vous êtes la princesse en détresse et je suis le dragon. Mais votre prince ne viendra pas vous sauver, non... La pièce qui se déroule en ce moment ne possède que deux personnages doués de pensées : vous et moi. Alors, demoiselle en détresse il va être temps de parler de votre avenir... Sera-t-il triste, ou ne le sera-t-il pas ? Je vous propose d'en discuter, maintenant... et de prendre la décision qui s'impose. Il est dommage, tout de même, qu'une jeune femme telle que vous... n'ai pas pu connaître le bonheur de parler de ce sujet avec une mère, n'est-ce pas... Mlle Odélie Valison. »
La scène se jouait, le monde autour de nous n'existait plus... Il n'y avait qu'elle et moi, dans ce drame glauque et démoniaque.
❝ Il n'est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune. ~ Dante ❞
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Dernière édition par Islay C. MacEwen le Lun 18 Aoû - 8:21, édité 1 fois
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Sujet: Re: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay] Sam 16 Aoû - 23:10
Je n'ai rien fait, laissez moi ... Pitié
On pouvait te dire tout ce qu’on voulait, la peur n’évitait pas le danger. Même pas du tout, on pouvait faire autant attention qu’on le voulait à quelques choses, parfois elles vous tombent de plus belle sur le coin du nez. Mais c’était un fait que tu n’avais jamais trop vérifié, car ne sachant pas toi-même qui tu étais, si jamais des phrases ou des allusions pouvaient être dites sur ta naissance, tu n’y faisais pas attention ou tu ne les comprenais guère. Ce qui t’avait toujours fait mal en revanche était les attentions qu’on avait pu te prêter à Poudlard et celle qu’on te prêterait encore en disant à gauche à droite que tu n’étais rien d’autre qu’une briseuse de cœur, une mangeuse d’hommes. Mais cette référence à ton sang était d’autant plus méchante que maladroite de la part de certains. Alors, tu te demandais presque si ce qui t’arrivait maintenant n’était pas une autre tentative de te faire payer ta séduction… Du moins, te faire payer le prix de ton sang. Tu étais là, seule, aussi seule qu’un agneau apeuré. Attaché pied et mains à une table, un brancard où tu ne sais quoi. Tu ne pouvais pas bouger et tu ne sentais pas ta baguette dans ta poche. Chose qui te déplaisait. Mais c’était plus l’angoisse que l’on lisait sur ton visage plutôt que la colère qui bouillait dans tes veines. Car bien que tu ne e sache pas, tu avais hérité cette colère de ton père qui n’avait guère de patience. Mais, digne jeune femme, tu ne préféras que penser à des choses optimistes pour éviter de céder à la panique et crier. Du moins, c’est ce que les psychopathes aiment, entendre leur victime souffrir… Comme tu l’avais lu dans divers livres de psychomagie. Car la bibliothèque de Poudlard avait été ton sanctuaire. Alors, tu te pinçais les lèvres, appelant muettement au secours Gabriel qui devait avoir mal pris le fait que tu ne devais pas être rentré.
Du moins, c’était peut-être ce qu’il pensait, quand les bruits que tu avais entendus plutôt et qui t’avaient forcé à supplier de l’aide ne se rapprochent de toi. Des talonnettes très certainement, car ce bruit était typique de ce genre de chaussures. Tu n’étais pas si bête que ça, tu avais étudié les choses avec beaucoup de précision quand tu t’y mettais et le professeur Moriarty avait le même genre de chaussure qui résonnait sur les pierres du château. Enfin ce que tu aperçois têt tourner vers le son n’est qu’une ombre, une sorte de silhouette encapuchonnée. Tu te pinças si fort la lèvre inférieure que tu sentis le gout métallique du sang glisser dans ta bouche. Ça ne pouvait pas être vrai, ce que tu avais le plus redouté à Poudlard était devant et yeux. Ce genre de serviteurs du mal qui viendrait pour te faire peur, te faire du mal. Tu en avais eu de nuits et des nuits d’insomnies au Château avant que cela ne e calme peu à peu. C’est peut-être à mal que tu pensas cela, mais à la vue du masque métallique cachant le visage de la personne en face de toi, c’était devenu une certitude, ça ne pouvait être qu’un mangemort ou un affilié à ce mouvement. Rapidement, tu aperçus ta baguette entre ses doigts, ce qui te fit froncer les sourcils de honte, de dégout, de colère. Comment avais-tu pu être si faible ? Mais ce qui t’arrachas un sursaut, ce fut quand il posa ses mains près de ta tête. Pas que tu avais peur de croire un quelconque regard dans ce masque d’argent, mais bien que tu craignais pour ta vie, du moins pour tes vies. Mais le ton dramatique, et ombre qu’il employa te déplut fortement au début.
Jusqu’à ce que petite à petit, tu comprennes où il voulait en venir, et tu te crispais. Personne ne savait pour toi, personne hormis Ama, ton amie qui t’avait bien prévenue que cet enfant serait un nid à problème. Mais cet homme selon sa voix, tu ne l’oublieras surement pas, on ne peut pas cacher un parfum ou une voix indéfiniment. Et tu serais le reconnaitre. Si bien qu’en conclusion, il te demanda si tu avais peur de souffrir pour un enfant qui pourrait être ta propre décadence. C’est la voix tremblante que tu répondis entre tes dents, la colère et la peur faisant trembler ta voix : « On est comme on nous éduque, je n’ai certainement pas peur que mon enfant soit un de ces hommes encapuchonnés qui se cache par peur qu’une victime le dénonce. Il sera fier et honnête, pas pleutre comme vous. » Ta provocation n’avait qu’une limite, c’était ta bêtise, tu étais tant en colère de par ta faute que tu la rejetais sur lui au lieu de te dire que c’était toi l’idiote. Cette personne n’y était pas forcément pour rien dans cette situation, elle tenait forcément à vouloir de toi quelques choses… Mais quoi ? Alors qu’il glissa sur un côté, il te réapparut de dos, après un sordide ricanement, celui que l’on n’a pas envie d’entendre dans ces moments-là. Puis, c’est comme si de rien n’était qu’il se retourna et qu’il s’inclina, comme un dramaturge venant remercier un public d’avoir aimé une pièce qu’il a écrite en se présentant.
Alors quand il te déballât que tu n’étais qu’une princesse et lui un dragon, tu remuas un peu pour manifester ta contrariété, en sifflement entre tes dents. Une princesse, c’est libre pour toi dans ta petite tête pas attachée. Mais quand il te parle de prince, tu fis tout de suite la référence à Gabriel… Il n’avait pas le droit, si bien que tu lâchas un juron en hurlant tant tu en avais assez de cette situation. Mais l’énervement pourrait être fatal à ton jeune bébé. Puis, il parla de ta mère ce qui te mit hors de toi. Complètement, peut-être hors de toi, car tu étais une petite lionne apeurée à ce moment-là, des larmes de colères roulant sur tes joues. « Mais par Merlin, qu’est-ce que vous cherchez à avoir de moi ? Je me fous bien de parler de quoi que ce soit avec ma mère, elle m’a abandonnée parce qu’elle ne m’aimait pas, parce qu’elle ne voulait pas de moi. Je ne veux même pas en entendre parler tant elle me dégoute, car la seule chose qu’elle serait me dire c’est d’abandonner mon bébé ! » Tu suffoquais, ça s’entendait, pourtant sur le même ton tu continuas : « Et puis de toute façon, il y a une tonne de princesses et à la fin, cette putain de conte fini toujours bien, alors dragon ou n’importe quoi, je n’ai pas besoin de prince ! Je vous interdis d’ailleurs de parler de lui ! »
Tu avais un timbre de voix vraiment aigüe, mais ça devait être excitant pour lui, car il n’y avait que ta peur qui sortait, ta colère étant bien au fond de ton âme.
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Sujet: Re: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay] Lun 18 Aoû - 4:33
❝Odélie x Islay
♡ La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité.
Je dois dire être très fier de cette mise en scène et la résistance de cette demoiselle à mes premières paroles n'est pas sans me rendre plus heureux encore. Les forts caractères démontrent toujours un comportement de ce genre au début de chacune de mes interventions, mais détruire cette unique défense est une joie sans nom. La première chose utilisée par la jeune pour se protéger était l'éducation. Ah, l'éducation... Je m'avance en direction de l'un des meubles à vitrines se trouvant sur le côté, regardant les différents instruments à l'intérieur. De la place de ma victime, il est simple de discerner quelques flacons, mais rien d'autre, le reste étant bien trop plat pour pouvoir être visible. J'approche ma main de la clé, déverrouillant le meuble avant de glisser ma main à l'intérieur, déposant plusieurs objets sur une table glissante, que j'emmène ensuite proche de la jeune femme. Souriant derrière mon masque, je retourne derrière sa tête, avant de prendre une nouvelle sangle, l'accrochant et la faisant passer contre le front de la demoiselle, pour que la demoiselle soit encore plus paralysée. Je prends ensuite une fiole et une compresse, déposant un liquide à l'odeur forte dessus, avant d'utiliser la compresse sur un premier instrument, une forme de trocart, continuant de sourire derrière mon masque, avant de déposer le premier objet, pour prendre un second, le nettoyant avec une nouvelle compresse... une forme de pince se terminant en crochet. Puis un troisième, et un quatrième, et un cinquième, et enfin un sixième. Lame cylindrique, lame courbée, longue aiguille, scalpel.
Je pose le dernier objet sur la tablette, avant de me pencher vers elle, emmenant ma main pour attraper son menton, avant de ricaner doucement. Une goutte tombe alors du plafond, s'écrasant juste sur la gauche du visage de la jeune femme, tandis que je reprends enfin la parole.
« L'éducation ne donne que l’instruction et la faculté de comprendre ses propres pensées, l'univers dans lequel nous vivons. Mais il n'est en rien facteur « de Bien ou de Mal ». Ce qui dit que l'homme ou la femme en face de toi est un fou ou non n'est pas le comportement de ses parents envers lui... Certes, l'éducation fournis la morale, mais cette morale n'est qu'une entrave, une simple chaîne qui se brisera un jour ou l'autre. Vous, demoiselle en détresse, vous qui regardez et étudiez le monde pour vos études de journalisme... Combien de fois avez-vous entendu parler de ces meurtriers ? Combien de fois avez-vous entendu parler de ces fous ? Combien de fois avez-vous entendu parler de ces assassins ? Qu'ils soient lucides ou non, pouvez-vous prouver que chacun de ces criminels, moldus ou non, aient été bouleversés par leurs parents, où que ces derniers les ont éduqué pour les diriger en direction du crime ? En fait, il y a plus de criminels par nature que par éducation... et ne parlons pas de ceux qui sont endoctrinés par des esprits plus forts... Vous voyez... votre enfant, pourrait devenir votre pire cauchemar... Juste parce que c'est sa véritable nature... Bien, je pense que nous sommes... Ah non, il me manque quelque chose pour que tout soit parfait... S'il vous plaît, ne bougez pas, j'arrive. »
Ne pouvant empêcher un ricanement, je me tourne ensuite pour être dos à elle, avançant vers un drap noir qui se trouvait contre le mur, l'ouvrant pour dévoiler une épaisse porte d'acier, la déverrouillant avant d'entrer dans la pièce, laissant certes la porte ouverte mais de toute façon, il n'y avait qu'une réserve ici, quand je travaille longtemps dans cet endroit plutôt que dans mes laboratoires de mon manoir. Un mouvement de main, et quelques bougies s'allument, approchant alors d'une étagère, prenant une étrange fiole de verre au liquide sombre, avant de revenir dans la zone de ma victime, la fiole pendant par une petite chaîne à mon doigt, commençant à fermer la porte tandis qu'un bruit se fait entendre dans la salle que je verrouille. Un étrange bruit, rappelant une voix, ou plutôt un râle provenant d'outre-tombe. Je dépose la petite fiole sur la tablette, avant de me tourner à nouveau vers elle.
« Il faut estimer un bien comme le moindre mal... Les gens pensent qu'il y a toujours une bonne situation et une mauvaise situation, mais ne font pas les compromis permettant d'atteindre le bien. Personnellement j'ai toujours considéré qu'il n'existait pas vraiment de Bien ou de Mal, le système dans lequel nous vivons est celui du pouvoir et de l'action donnant ce pouvoir. Qui est le plus coupable, celui qui forme l'enfer, ou celui qui a laissé faire ? Mais, je comprends que pour certains, il y a toujours besoin de repères... Imaginons une situation, je mets fin à la vie de ce fœtus, je commets un acte maléfique. Si je ne le supprime pas, je vous tue juste après l'accouchement, j'ai aussi commis un acte maléfique. Vous me tuez, vous avez commis un crime, celui de prendre une vie, mais celui-ci sauve d'autres vies. Par ma mort, le bien a remporté. Ceci est l'exemple de la société : le système dit que si un être est dangereux pour la vie d’autrui, le crime de le tuer ne serait pas forcément considérer comme le plus mauvais des péchés. Maintenant, l'exemple personnel... Imaginons que j'attrape l'un de mes instruments... Que je coupe le tissu de votre haut et que je commence une expérience sur votre corps.. Une expérience pour étudier les effets de la magie noire sur un fœtus, par exemple, ou pire, sur comment rendre un fœtus une arme capable de tuer sa porteuse... Mon acte est maléfique, nous sommes d'accord, extrêmement, maléfique... Mais si je vous dis qu'il y a une porte de sortie, allez vous la prendre... ? »
Glissant une des lames entre mes doigts, je la lève légèrement, la lumière se reflétant dans l'acier, tandis qu'un nouveau rire se fait entendre sous mon masque, faisant glisser la lame jusqu'au vêtement, me préparant à couper, laissant quelques secondes à son esprit de comprendre la situation.
« Vous n'aimez pas l'histoire de la princesse et du dragon ? Alors, voici une autre histoire, plus proche de cette situation. Ne vous inquiétez pas Mlle Valison, je ne suis qu'un docteur et vous, vous êtes ma patiente. »
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Sujet: Re: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay] Dim 31 Aoû - 23:28
Je n'ai rien fait, laissez moi ... Pitié
Il te faisait frémir et pas forcément dans le bon sens. Car tu savais bien que ce n’était pas des frissons de plaisir, mais bien de peur que ton corps ressentait à ce moment précis. Pas que cela soit agréable bien au contraire. Mais tu n’avais jamais eu à faire à ce genre de situation durant ta petite vie tranquille. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi te retrouver là, attacher à un brocard, pied et mains liées sans savoir ce qu’on te voulait véritablement. C’était presque irréel, insensé que tout cela te tombe dessus à ce moment précis de ta vie. Ce moment où tu pensais enfin pouvoir dire au revoir à ton passé et avancé pour de bon. Pour te dire, c’est sa famille que je vais fonder, c’est les erreurs de ma mère que je vais émier. Alors pourquoi cet homme, qui n’avait déjà pas le courage de montrer son visage, te faisait-il de longs discours sur le fait que les discussions mères-fille pouvaient être bénéfiques, qu’il te menaçait ouvertement. Pourquoi voulait-il te brutaliser ou te faire du mal par n’importe quelles manières. C’est quand tu le sentis près de toi, en train d’attacher une nouvelle sangle autour de ton crâne que tu soupiras de rage en te mordant l’intérieur de la joue pour ne pas lui hurler dessus comme tu en avais l’habitude avec Gabriel et Oliver. Quel intérêt à ne pas vouloir que tu puisses bouger ! Tu étais certainement dans un endroit hors du monde où tu ne pourrais certainement pas t’échapper sans risquer la vie de ton bébé, bien que pas encore trop vieux… Enfin, l’autre te servit un long monologue avant de te dire de ne pas bouger… Tu laissas une petite phrase s’échapper, sèches entre tes dents : « Je crois que j’y suis contrainte, mais, c’est avec plaisir que j’attends votre retour. ». C’était d’une ironie qui se faisait forcément sentir dans ton regard, comme dans ta voix, mais tu ne savais pas forcément que cela ne serait pas très malin… Agir comme ça avec un homme qui vous séquestre… Tu aurais dû lire plus de romans policier ou regarder des séries moldues.
Enfin, tu entendis clairement qu’il ouvrait une porte, sans que tu puisses tourner la tête pour voir ce qu’il pouvait bien faire dans une sale que tu jugeas adjacente à celle où te trouvait tant il revint vite. Si bien qu’au moment où il commençât à la refermer dans un grincement sourd, tu entendis distinctement une voix bien plus sombre de l’autre côté, qui te fit frémir d’instinct, le sixième sens féminin dit-on. Bien qu’il n’ait ramené qu’une fiole. Ill recommença un autre monologue et il ne capta ton attention qu’au moment où tu compris ce qu’il voulait te faire endurer si tu n’étais pas finalement coopérative. Il finit par dire qu’il y avait tout de même une porte de sortie, une porte que tu pouvais prendre pour t’en sortir toi et ton enfant. Rageuse, tu seras les points en te mordant à sang la lèvre inférieure, pleurant de rage, de tu ne sais quoi, mais silencieusement. Malgré tout cela, tu devais bien réfléchir à tes paroles. Alors qu’il commence à descendre un de ses instruments brillants sur ton maillot et qu’il te compare à une malade et lui à son docteur, tu renchérir vivement : « Oh ! Attendez deux minutes ! Vous venez de me dire que j’avais une sortie. Et que vous étiez dans l’optique du pouvoir dans le monde des hommes et pas du bien et du mal ! Alors, posons le problème ! Vous voulez du pouvoir ou vous chez à l’obtenir, qu’est-ce que moi et mon bébé, ce que ma famille viens faire là-dedans ! Vous semblez bien mieux renseigner que moi à mon propre sujet. Alors quitte à vous servir de moi pour avoir une once de pouvoir ou de manipulation sur quelqu’un qui est dans mon entourage, mais que je ne connais pas. Je veux savoir ce que vous attendez de moi ou ce que je pourrais bien faire pour vous être utile, je ne suis qu’une demi-vélane tout juste sorti de l’école. »
Dans un sens, tu n’avais pas tort, comment quelqu’un comme toi, qui ne savait pas du tout qui elle était pourrait servir les intérêts des mages noirs… Tu te repris presque sanglotant, entre deux souffles pour reprendre contrôle de toi, car tu commençais sérieusement à perdre patience et ton effronterie se changeait petit à petit n peur. Et c’est donc comme ça que tu continuas : « Car s’il faut que je couche avec d’autres personnes que le père de mon enfant, je préfère mourir que de faire ça. » C’est vrai, tu ne te voyais pas tromper Gabriel et passer pour fille de joie pour le compte de mangemorts, c’était hors de question. Et puis de toute façon, Gabriel pourrait bien refaire sa vie avec une autre fille que toi. Alors, tu savais bien que lui faire un enfant, même si là ce n’était pas volontaire, n’était pas une solution pour le garder avec toi. C’était même du chantage, mais tu n’arrivais pas à te résoudre à l’abandonner comme ta mère l’avait jadis fait avec toi. Tu voulais avoir une famille, quelques personnes qui prendraient soin de toi et de Gabriel quand vous seriez vieux et que vous ne pourriez plus vous assumer. Des petits êtres que vous aimeriez à deux… Ceux qui vous ressembleront. Tu lâchas finalement, faible : « Faites ce que vous voulez, de moi, de ce à quoi je peux être utile, mais pas mon enfant… Pitié. »
Car il faut dire, que maintenant, tu n’avais plus que lui en tête. Ton précieux petit bébé. La chair de ta chair, le sang de ton sang. Même s’il n’était pas parfait, qu’il allait te faire faire des cheveux blancs ! Il serait de toi, pour toi et tu serais la pour lui, car c’était toujours ce que tu avais voulu être… être une mère.
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Sujet: Re: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay] Lun 1 Sep - 22:15
❝Odélie x Islay
♡ La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité.
L'humain est dangereux, pour lui ou pour ses propres congénères. L'être humain est, malgré son évolution, un animal. Si il ne possède pas l'instinct que possède le loup, le singe ou même le plus petit des insectes, l'humain reste sensible aux codes qui font naître des sentiments, des émotions. La peur, l'amour, la haine, ou la joie... il est simple de manipuler l'être humain, pour que ces vestiges de l'instinct primitif réagissent et développent ces émotions. La confiance, le sang-froid, sont rapidement brisés face à une situation préparée dans le détail, pour que l'émotion recherchée soit véritablement présente. Oui, l'être humain ne possède aucunes défenses : en ne perdant pas totalement son instinct primitif, en ayant que des ruines de celui-ci, tout en créant une morale, des sentiments, il est devenu aussi faible qu'une brindille. L'être humain est dangereux... pour lui-même. Je vous en offre un parfait exemple lors de cette pièce dont le personnage central sombre de plus en plus dans la crainte, dans le désespoir. Au départ, elle fait face, elle se protège par des mots, par des intonations, elle utilise même l'ironie. Est-ce l'instinct ? Le manque de barrière ? Le fait que sa langue bouge avant sa pensée ? Un mélange peut-être... Mais ensuite, sa conscience commence à s'effriter, à se briser, tandis que sa voix perd tout contrôle. Elle entre alors dans la phase la plus intéressante : celle durant laquelle l'on connaît nos priorités, ce qui nous tient parfaitement à cœur... A ce moment là, ce n'est plus la morale qui parle, mais la peur... Cette amusante, passionnante, démentielle crainte ! Jamais je ne pourrais être plus satisfait qu'à ce moment... J'ai vraiment peur, qu'un jour, je perdrais cette manière de penser... Quelle douce et belle et ironie. Mais, cette fille possède une qualité que je ne peux nier : même dans la peur, son esprit semble comprendre l'environnement, la situation et les mots. C'est bien, c'est ce genre de personne que je recherche, capable de comprendre et pire encore... de comprendre la peur et de la vivre à 100%. Je lui attrape le menton entre ma main, pas avec violence, non, avec le plus doux des mouvements. Son bébé, c'était ce qu'elle souhaitait tellement protéger... Alors son enfant allait vivre, oui, il n'y a aucun doute là dessus. Tuer le bébé viendrait à détruire totalement l'esprit de cette personne... Mais... Un sourire carnassier se forme sous mon masque, tandis que je entends à nouveau sa voix parler de semi-vélane. Je sers alors ma prise sur son menton, passant ma main vers ses yeux, avant de poser l'index et le majeur sur ses paupières, et les lever directement.
« Regarde-moi, toi et ton beau visage... Regarde-moi, moi qui n'ait aucun visage, moi qui ne vit que dans l'ombre... Moi qui suit un simple monstre à tes yeux. As-tu les yeux de ta mère... peut-être... Mais ce que je sais, ma chère Odélie, c'est que tu possède la même détermination que ta mère pour en devenir une. Protéger son petit bébé de ma fureur, protéger sa grande fille de ma fourberie... Oui, je connais ta mère, petite demoiselle en détresse, je connais même ton père... Je sais tout de toi, je suis le seul qui te connaisse aussi bien... Je suis le seul qui sache vraiment ce que tu veux, qui sache l'utilité de ton visage et de ton intelligence... Le mien est si monstrueux à tes yeux... oui, tes magnifiques yeux... »
Ce regard croisé permet à mon esprit de glisser dans le sien, un grand s'insinuant dans sa tête, tandis que chaque portes s'ouvraient une à une. La peur, les révélations, l'esprit devenait bien plus facile d'accès. La vérité est que je sais ce que je fais, ce que je cherche... Oui, je ne cherche qu'un visage, qu'une peur, qu'une personne. Je devais la faire plier, qu'elle accepte, qu'elle me supplie, encore et encore. Je ne peux m'empêcher de passer ma langue contre mes lèvres tandis que je vois enfin ce que je recherche, une personne, un sentiment fort de respect, des liens intenses... Une personne qu'elle peut voir comme un père, comme un être infaillible, une de ces personnes sur laquelle l'être humain se repose. Je glisse hors de son esprit, un dernier froid s'insinuant dans sa chair. Ma main a remplacé l'objet tranchant par une baguette magique, appuyée sur la tempe de ma victime, utilisant le choc pour rendre ceci rapide et quasiment invisible. Je penche légèrement la tête sur le côté, murmurant lentement, avec une voix qui se voulait douce, même agréable, tandis qu'un sort de confusion puissant informulé se glisse dans son esprit.
« Il n'y a pas de honte... à avoir un visage magnifique. Le sexe n'est pas une option... tu peux arriver à ce que tu, rien qu'avec ce visage. Notre société aime la beauté... et tu es belle, attirante... Ton visage donne confiance... Alors que le mien, n'est qu'une représentation de l'enfer que ton esprit subit en continue. Tu veux le voir ? Il n'y a pas à avoir peur... ne crains rien, malgré ce que tu pense, mon visage n'est pas si infernal et monstrueux que ça... »
Je m'éloigne alors, tournant sur moi-même avant d'être dos à la jeune femme, basculant ma tête en arrière, faisant passer la baguette contre mon masque, qui disparaît peu à peu dans une brume sombre. Je me tourne ensuite vers elle, ce visage, elle le connaît. Son esprit m'a même soufflé son nom... « David ». Je retire la capuche qui recouvre ce qui semble être mes cheveux, mais la seule chose de visible est un crâne rasé, des brûlures parcourant le visage en plusieurs endroits, un grave blessure à l’œil, faisant de ce visage un borgne. Bien entendu, ce n'est pas mon véritable visage, mais l'esprit corrompu par mon sortilège ne peut que former ce visage... Même ma voix est modifiée par cette magie sadique.
« Ecoute et regarde moi, je ne te laisse qu'une chance, qu'une simple porte avant de devenir aussi terrifiante que moi ... Un Serment Inviolable... Alors acceptes-tu de choisir la voie la moins douloureuses ? »
Il n'y a rien à redire, c'est vrai... L'être humain est dangereux, pour lui-même comme pour ses congénères... Et je reste, un humain.
❝ Il n'est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune. ~ Dante ❞
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Sujet: Re: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay] Sam 13 Sep - 9:59
Je n'ai rien fait, laissez moi ... Pitié
Les actes, tout comme les chapitres sont des moments de notre vie ceux qui se décident au moment le moins propice pour certains. D’autres peuvent arriver à point nommé, alors que vous en attendiez certains. Rien de bien compliqué en soit, mais juste une petite part de vous qui e construit ou qui disparait à ce moment de votre vie et bien que cela ne soit pas des plus aisés par moment. Il fallait les vivre et les accepter pour continuer à vivre dans notre monde. Mais parfois la tâche de les affrontés de se rendre compte que nous-mêmes nous allions tourner mal était de plus en plus dur à accepter. Tu avais toujours voulu être la jeune femme que tu voulais, pas de contact, pas de compromis, juste ta liberté comme elle était énoncée dans de nombreux constitutions ou mouvements. C’est peut-être bien pour cela que tu n’arrivais pas à te faire à l’idée que ce moment précis était un tournant dans ta vie. Tu n’avais pas envie de faire une action qui ferait de toi une mauvaise personne, mais si tu ne devenais utile aux mages noirs, tu serais une mauvaise mère, car ton enfant mourrait à cause de ton entêtement. Si tu les aidais, tu deviendrais une des leurs alors tu serais de ceux qui sont recherchés dans toute la société. Ce choix était des plus compliqué, tu n’avais certainement pas envie de faire le mal et surtout avec ton sang.
Ce sang que tu considérais comme une véritable malédiction et encore plus maintenant. Si tu n’avais été qu’une fille banale, ce mage aurait-il eu besoin de toi ? Certainement pas, du moins c’est ce que tu voulais penser. Tu voulais même arrêter de penser à tout cela, partir loin. Mais tes liens étaient bien plus forts que ton envie, en plus de cela, tu n’avais pas ta baguette, tu étais véritablement l’otage. Et parler te faisait gagner du temps trop de temps pour éviter l’épilogue de cet acte… Celle qui ferait de toi une méchante, alors que tu avais toujours craint les mangemorts à Poudllard. Soudainement, cet homme te prit doucement le menton, pour te relever la tête. Poser tes yeux sur ce masque d’argent n’avait rien de rassurant, mais tu devrais certainement t’y habituer, car ce n’était pas la dernière fois que tu le verrais comme tu avais demandé comment tu pourrais être utile, comment prendre la porte de sortie la moins douloureuse pour toi. Pourtant d’un coup, il t’ouvrit les paupières sans que tu puisses comprendre pourquoi il faisait ça, tu te mordis assez vivement la lèvre, car finalement cela te faisait vraiment mal. Mais ce qu’il te dit eut l’avantage de ta captiver. Les yeux de ta mère et sa détermination, cet homme connaissait véritablement tout de toi, de ton origine ce que tu voulais connaitre aussi finalement.
Tu ne sentis rien d’autre que peut-être ton esprit qui divaguait… Tu ne savais plus trop ce qui se passait ni où tu étais, alors forcément… Tu le laissas parler de la monstruosité de son visage, alors qu’après, son masque semblait s’évaporer dans une brume noire. C’est juste après que tu crus reconnaitre ce visage. David, cette seule personne qui t’avait servi de père tout ce temps. Il semblait hideux comme torturé par un maléfice qui le rendait borgne et tes larmes qui roulaient toujours sur tes joues quand il te força à le regarder en te demandant le pire. Ce serment inviolable pour sceller tout ça, ton unique porte de sortie, contre ta liberté. D’un bref clignement d’yeux, tu continuas peut-être à demi consciente en ajoutant : « Je suis d’accord. Faites-le donc, je veux juste connaitre les conditions. »
Ton sort était tout aussi scellé que ce serment à présent. « Tant que mon enfant peut vivre, je m'en fou en faite... Allez y qu'on ne perde pas de temps. »
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Sujet: Re: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay] Lun 29 Sep - 4:35
Un pacte avec le Diable...
Odélie Valison & Islay McEwen
La scène est à son apogée, les craintes les plus profondes révélées au grand jour. Glissant la baguette devant mon visage, mon masque d'argent se forma à nouveau dessus tandis que l'hallucination s'estompe peu à peu. Une seule vie compte alors à ses yeux, celle de son enfant... Approchant alors de cette demoiselle, je pose une main sur son épaule tandis que les différents liens se détachent, libérant ainsi la princesse de cette situation angoissante. Oh mais j'entends votre question naissant dans votre esprit. Ne faut-il pas être trois pour faire un Serment Inviolable ? Le doute s'installe alors en vous, peut-être, mais pas en moi. Car en tant que bon Dramaturge, j'avais déjà prévu la réussite de cette scène... Peut-être n'avais-je pas tous les dialogues en tête, mais le résultat était déjà noté depuis que ce plan a été conçu. Délicatement ; je lui prends la main, pour la faire descendre de cette table médicale qui semble sûrement infernale à ses yeux. Bougeant alors doucement mon bras, je m'incline doucement pour lui présenter une silhouette qui avançait dans le noir.
Un masque d'argent est visible sur le visage de ce nouveau personnage, de ce « Deus Ex Machina »... Certes le problème n'existait en un simple doute dans l'esprit de la demoiselle, peut-être, mais l'expression me paraît appropriée. Cette personne, de toute façon, est une ombre parmi les ombres, son nom n'est qu'un simple titre qui lui permet de diriger les plus grands et d'effrayer les plus petits. Et tandis que la jeune femme observe cet homme sans nom et au visage caché, je fais bouger mon poignet pour que les flammèches deviennent plus importantes, éclairant alors mieux cette cave. Doucement, j'attrape ensuite l'avant de la jeune femme, tandis que je sens ses doigts se serrer sur les miens. Je vois le personnage se glisser à nos côtés, commençant à réciter des consignes. S'engageait-elle à suivre les ordres de l'homme qui se trouve face à elle ? Bien entendu qu'elle s'y engageait... S'engageait-elle à la plus grande fidélité aux mangemorts et donc, entre autre, de ne rien tenter contre eux ? Bien entendu... S'engageait-elle à faire tout son possible, dès que les ordres seront fournis, pour réussir sa mission au nom du clan ? J'observe ses yeux tandis qu'elle prononce à nouveau qu'elle s'y engageait, me délectant de son regard, de ses lèvres tremblantes. S'engageait-elle à garder le secret sur toutes les activités du clan ? Une nouvelle langue de feu se formait pour s'entrelacer avec les précédentes, tandis qu'elle s'y engageait. L'Enchaîneur termina son travail, scellant parfaitement l'accord tandis que les deux participant baissaient leurs bras. Observant la demoiselle, il remercia d'un mouvement de tête la personne qui se retira alors, laissant derrière elle une sombre ambiance.
« En échange de ta loyauté, ton enfant sera libre d'exister comme il le souhaite, et je veillerais à sa protection le temps de ta grossesse. Il sera ensuite à toi de le protéger, tout en continuant tes fonctions auprès de nous. Voici de quoi satisfaire ta discrétion... »
Faisant quelques mouvements de baguette, un masque se dessina alors dans ma main, tandis que je lui donne, rangeant ensuite ma baguette et glissant celle d'Odélie dans la poche de cette dernière... Elle en aurait besoin lors des prochains jours. La raccompagnant alors jusqu'à la sortie de cet hôpital abandonné, il lui murmura d'attendre ses ordres, avant de lui donner la permission de s'évanouir dans les airs en transplanant.
Et tandis que je regarde l'endroit où elle se trouvait juste avant sa disparition, je ne peux m'empêcher de penser à une petite phrase, tout en retournant dans le bâtiment... La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité.
Il n'est pire douleur que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune. ► Dante
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Sujet: Re: La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay]
La peur d'une femme est la plus belle preuve de fidélité [PV Islay]