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Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel]

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MessageSujet: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptyMar 20 Mai - 21:06

Gabriel ∞ Odélie

Bacchus. Divinité complaisante inventée par les anciens pour excuser leurs excès de boisson.

P
eut-être que c’était vrai après tout. Il faut dire que c’était vrai puisque tu es ici. Et oui, c’était bien les vacances scolaires, enfin le dernier week-end, mais bon, c’était déjà ça. Tu avais d’ailleurs passé tes journées à « La Taverne » pour te faire un peu d’argent alors qu’Oliver lui était resté à Londres pour se produire dans différents bars. Toi le pays de Galles te convenait bien. Plutôt ta petite ville de Caernarfon, c’est vrai que c’est le petit village type que tu aimerais habiter un jour avec ta future famille, mais tu n’en étais pas encore là. Il faut dire que tu pensais plus aux commandes que tu enregistrais en ce moment même. Il faut dire que demain soir, tu reprenais le bus direction Londres pour ta rentrée du lundi matin. Et ce n’était pas pour te déplaire qu’un festival de chevalerie avait été organisé ce week-end-là, avec les horaires d’ouverture modifiée, tu allais gagner plus d’argent. Toi, petite blondinette, tu avais déjà fait l’ouverture vers neuf heures et tu n’avais fini qu’à midi pour reprendre à vingt et une heure, jusque cinq heures du matin, il te semble… Mais bon tu connaissais bien David le patron et il avait accepté de te payer le triple.

Enfin, c’est de bonne grâce que tu avais enfilé une robe d’un vert tendre et un corset autour de taille qui était lui de couleur brune. Tes longs cheveux blonds étaient détachés, mais deux petites tresses partaient de tes tempes pour se réunir derrière de ta tête, laissant sortir les fausses oreilles d’elfe que tu avais posé sur les tiennes. En arrivant, David te fit don d’une tirade qui allait de pair avec ta robe de service. Ici, tout était en rapport avec une taverne médiévale. Le décor, les boissons artisanales, les vêtements et l’ambiance. C’était un endroit charmant dans lequel tu aimais rire et danser avec certains habitués ou bien avec les nouveaux clients qui te le proposaient gentiment. Tu étais là pour servir et pour être belle. Ce qui était dans ton sang malgré toi, et du coup, quand les vacances arrivaient, le bar marchait bien mieux durant tes horaires de travail, ta beauté de Vélane n’étant pas inconnue dans cette ville et les villages alentour. Tu étais Odélie, la petite orpheline que Dieu avait dû oublier sur terre.

Mais bon ça ne faisait rien, la taverne était pleine de monde et tu circulais entre les tables où récupérer des chopes vides et prendre des pourboires au passage. Tu parlais aussi avec d’anciens orphelins qui avaient désormais trouvé une famille aimante et qui venait te rendre visite de temps à autre. Puis on t’apostropha pour une commande. C’est une fois arrivé au bar que tu demandas à David : « Alors, il me faut pour la 15, une Chimay bleue, un whisky Tullamore, deux diabolos à la violette et une choppe de bière d’un litre. ». Une fois cela dit à toute vitesse, tu vidas ton plateau et attendit que David pose la commande sur la tablette en repérant quel client n’était pas servi. Et peu de monde n’était pas servi.

Enfin, il faut dire que beaucoup de monde dansait au rythme de la contrebasse, des tambours et tambourins que laissait voir ce groupe à l’inspiration gitane. Enfin, tu repris ton plateau plein cette fois pour l’amener à ladite table. Tout le monde était chaleureux dans cet endroit c’est ce qui te forçait à sourire malgré tout ce qui se passait dans le monde des sorciers. Enfin, une fois la discussion achevée et le pourboire grassement donné, tu portas ton regard sur la salle en voyant un homme et une table pleine de verre vide dans le fond de la salle, tu te démenas pour y arriver entre les danseurs en route sur la piste et ton aie qui servait elle aussi dans cet endroit.

C’est en souriant que tu t’adressas à l’homme à la fois joyeux et tu ne savais pas comment décrire son attitude finalement. « Vous avez besoin d’autres choses ? À manger ? À boire ? La maison fait d’excellentes tartines chaudes, je vous conseille celle au lard, elle est délicieuse. »
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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptyDim 25 Mai - 13:58


   
Odélie & Gabriel

   
Tell me wha you kill to prove you're right
   

   La soirée avait commencée depuis un moment et je ne suis déjà plus tout à fait sobre. La journée à été longue et épuisante, entre les allées retour dans les pays voisins pour les rassurer et les autres affaires en cours ne sont pas de tout repos, tout ça n'est que secondaire à mes yeux. Il n'y a rien de plus ennuyeux que de faire quelque chose que l'on aime pas, mais au moins c'est bien payer. J'ai mon propre appartement et je peux même héberger mon frère, avant c'était bien moins confortable pour moi. J'ai voulu faire la fête comme tous les soirs. J'ai bien invité mon frère, mais ce bougre préférait aller chez nos parents.  Je l'ai engueuler un peu ce matin, mais comme toujours je m'excuserais plus tard. Il est tout ce qui compte à mes yeux, le seul et l'unique. Je n'ai pas beaucoup d'amis, non je n'en ai jamais eu beaucoup et il est le seul en qui j'ai confiance.

Je suis donc allé à cette soirée dont j'avais entendu parler, bon c'est un pub moldu … et ça ne me plaît pas plus que ça en temps normal, mais j'ai besoin qu'on ne me voit pas trop dans les endroits sorciers, j'ai une réputation à tenir. Je ne tiens pas à ce que tout le monde finisse par douter de mes compétences. Je bois pour tenir le coup. Je suis comme ça depuis toujours. La soirée semblait plaire aux moldus qui étaient venus en nombres et je me retiens de ne pas en provoquer quelques uns. Je me suis installé dans le fond de la salle et j'ai commencé à commander, d'abord un verre, puis deux puis trois puis une bouteille …  

Je me sens bien mieux avec autant d'alcool dans le sang, je me sens capable de plus de choses. Je commence même à trouver la musique plutôt sympa et mon pied tape du sol. Une jolie serveuse viens me demander si j'ai besoin d'autre chose. Je la regarde de haut en bas, elle est vraiment belle avec ses longs cheveux blonds. Elle me semble bien jeune pour travailler ici. Je lui souris et lui lance:

« De compagnie, j'ai besoin de compagnie …»


C'est le premier truc qui est sorti, le problème quand je suis sous l'emprise de l'alcool c'est que je dis tout ce que je pense. Il n'y a pas de limites, mais bon, je ne suis pas sensé savoir qu'elle est sorcière. Elle me semble bien jeune pour être serveuse cependant. Je lui fait signe de s’asseoir à côté de moi ne sachant pas vraiment si elle s'exécutera.

« Tu as l'air bien jeune pour une serveuse. Tu ne va pas à l'école ? »

Oui je joue les curieux histoire d'en savoir un peu plus sur elle. Peut-être qu'elle finira par se dévoiler plus et par me tenir compagnie. La solitude n'est pas toujours une amie enviable.

   
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Dernière édition par Gabriel N. Kingsbury le Ven 30 Mai - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptyMar 27 Mai - 11:00

Gabriel ∞ Odélie

Bacchus. Divinité complaisante inventée par les anciens pour excuser leurs excès de boisson.

T
u avais tellement l’habitude du monde que quand tu retournais chez toi pendant les vacances. Il faut dire que tu étais la fille de David, enfin c’est ce qu’il entendait souvent une fois qu’il avait trop bu avec des habitués. Mais le souci, c’était surement sa femme Irina qui ne voulait pas adopter. Et Odélie, tu le savais bien que tu n’aurais pas de famille avant de fonder la tienne. Mais avant de penser à cela, tu pensais bien sûr à tes ASPICS et à tout ce qui se passait au château. Mais finalement, tu n’y pensais pas vraiment…

La musique était excellente, la foule dense, et finalement, tu adorais les traditions moldues sans pouvoir t’en défaire bien que la magie était une part de toi… Mais une part de toi qui n’était pas vraiment plaisante. Ton sang te dérangeait, ta beauté te faisait paraitre plus jeune alors que tu avais déjà dix-sept ans. Mais il faut dire que tes airs de poupée camouflaient un caractère assez fort. Tu étais une véritable tête de mule qui croyait en ses convictions et à sa réalité, bien que tu étais sujette à t’enfermer dans un monde de bonheur pour ne pas voir le mal autour de toi. Toujours trouver le bien dans le cœur des gens les plus sombres pour les forger à ton image, pour qu’ils puissent être de bonnes personnes à tes yeux. Tu n’aimes pas détester les gens. Et c’est pour ça que ce que tu faisais subir à certains couples à Poudlard t’affligeait, il est vrai que tu ne voulais pas faire casser certains couples, mais ce que personne ne comprenait c’est que ce n’était pas ta faute propre. Tu étais née comme ça.

Enfin, à servir les autres pendant ton temps libre cela t’aidait à te sentir un peu mieux et finalement, tu ne te voyais pas vivre à Londres après ton diplôme, tu reviendrais ici et tu ferais ta vie ici. Mais même si tu ne savais pas qui serait à tes côtés… Tu savais que tu trouverais ta voie sans peine et que tu aurais un toit. Dans cette petite ville médiévale, tout le monde te connaissait, mais qui ne connaissait pas l’enfant de ce pauvre petit orphelinat côtier ? Tu aimais l’odeur de l’iode, l’odeur de la mer et des fleurs qui poussaient dans les jardins des petites dames qui ne pouvaient rien faire d’autre, car leurs enfants étaient déjà grands. Cette petite ville tranquille, tu l’appréciais vraiment… Mais y voir de nouveaux visages n’était pas courant…

Cet homme en face de toi, tu remis ses verres vides sur ton plateau en écoutant sa plainte, il se sentait seul. Mais qui en jour de fête aimait être seul ? Tu lui adressas un joli sourire, ce genre de sourire qui fait de toi un petit ange innocent. Finalement, tu posas ton plateau sur la table et prit la place qui te désignait à ses côtés. Il te semblait mystérieux. En tout cas, il n’était pas d’ici c’était certains sinon il y aurait plus de monde à cette table. Il faut dire que tu ne savais pas son âge… Ni son nom, mais bon, il te semblait appréciable et gentil malgré un petit air bad boy qui t’échappait. Il avait un certain charisme caractéristique d’un homme mature. Mais qui n’avait pas cette petite touche simple pour toi qui était extrêmes irrésistibles pour moldu ou sorcier. Ce sang de Vélane que tu voudrais te retirer des veines, peut-être pour savoir que tu vaudrais vraiment face aux hommes. Sans les faire tomber comme des mouches avec un simple passage.

Puis comme tous les nouveaux arrivants, il te demanda ce que tu faisais en affirmant que tu étais jeune et que tu devrais être à l’école. Tu replaças une mèche blond platine derrière ton oreille en répondant timidement : « Je ne suis pas si jeune, j’ai déjà dix-sept ans et je passe un examen important cette année avant de quitter mon école. Je ne travaille ici que durant les vacances scolaires… pour faire quelques économies. » En fait, avec les nouveaux, tu n’aimais pas trop parler de toi, ne pas être ouverte… Ton manque de naissance te faisait honte parfois, tu ne voulais pas qu’on te prenne en pitié.

Puis tu reportas ton attention sur lui, celui qui te semblait si seul : « Et vous, que venez-vous faire dans ce petit village du Pays de Galle et seul en plus, vous semblez être un citadin. Vous venez de Londres ? »
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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptyVen 30 Mai - 19:27


 
Odélie & Gabriel

 
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 Je n'ai pu m'empêcher de ricaner lorsqu'elle me dit qu'elle n'est pas si jeune, qu'elle a dix-sept ans. Ce n'est pas jeune pour elle? Alors je dois sans doute être très vieux pour elle, même si je n'ai pas encore trente ans et encore trente ans, ce n'est pas ce que j'appellerais vieux. Je me sens légèrement vexé pour le coup. Elle travail pour les vacances, c'est admirable. J'aurai pu être à sa place et je l'ai été, pas dans ce bar, mais dans une boutique un peu pourrie de l'allée des embrumes, pas très recommandable n'est-ce pas? Qui a dit que je l'étais. Je ne suis pas un homme très fréquentable, mais j'aime fréquenter. Elle passe un examen important en fin d'année … je ne sais pas pourquoi mais je pense tout de suite à Poudlard, c'est l'âge des aspics, mais qui me dit qu'elle est sorcière? Rien alors je me tais parce qu'on est pas sensé révéler à quiconque ce qu'on est et je trouve ça tellement stupide. Ils auraient tous peur. Ils nous craindrait encore plus et je n'attends que ça, que  la magie soit révéler, mais le ministre n'est pas assez fou pour ça. Ils ne laisseraient jamais faire une chose pareil. Se serait l'anarchie, on serait sans doute aussi traqué comme les sorciers avant nous qui l'ont été.

« Des économies? Pour t'acheter une belle robe et faire envier les gars de tous les bar comme tu le fais maintenant? Tu as un truc qui est pas normal en toi je suppose. Tu as l'air différente, plus attrayante.»


Je vois bien que tous les mecs de ce bar, jeune ou vieux la regarde. Ce genre d’événements arrive seulement lorsqu'une vélane est dans le coin … une vélane … nan pas chez les moldus, pourquoi se planquerait-elle ici, elle n'est peut-être pas vélane, peut-être demi où je ne sais quoi, mais quoi qu'il en soit je crois qu'elle me lancera sur la voix, parce que suis pratiquement sûr qu'elle n'est pas bête et qu'elle comprend que je suis différent aussi. Qu'est-ce que je viens faire ici dans ce trou paumé, loin de Londres? Bonne question. Je suis sans doute là pour fêter quelque chose, oui c'était ça l'objectif de départ, mais j'ai oublié ce que je voulais fêter.

« J'avais quelque chose à fêter, mais j'ai oublié ce que c'était.»


Une fois encore ma franchise allait sans doute la dérouter. Je n'aurais jamais avouer ça en temps normal, mais je suis déjà loin dans mes pensées et loin de cette réalité là. Mon frère serait là il m'aurait empêcher de boire encore un verre, mais il n'était pas là et il avait préférer aller chez nos parents ces idiots qu'il aimait bientôt plus que moi.

« Alors je peux avoir un autre verre où je vais avoir droit à une nouvelle question ? »


Je lui souris en lui proposant toujours de s’asseoir, mais visiblement elle n'avait pas l'air convaincue, quelque chose devait la freiner, mais je ne baisserais pas si facilement les bras.

 
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Dernière édition par Gabriel N. Kingsbury le Sam 14 Juin - 10:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptyLun 9 Juin - 22:08

Gabriel ∞ Odélie

Bacchus. Divinité complaisante inventée par les anciens pour excuser leurs excès de boisson.

T
a façon d’être, la personne que tu étais, tu n’avais jamais choisi de l’être alors quand on te reprochait certaine chose qui était due à ta magie ou à ton sang, tu tiquais un peu. Là, tu remontas un sourcil quand ce client ricana à l’annonce de ton âge. Mais tu le pris pour toi. Certes il était bien plus vieux que toi. Mais ça n’empêchait pas de respecter les autres, et même les plus jeunes. David te lança un regard et tu lui fis comprendre que tu prenais une bonne dizaine de minutes de pause pour toi. Car c’est bien vrai que d’aller et venir entre les tables et les vapeurs qui en émanaient te faisaient tourner la tête, comme cela pouvait t’enivrer de plaisir et d’enthousiasme d’être présente dans ta ville d’adoption. Car où de là à dire que c’était ta ville natale c’était peut-être exagéré. Mais la suite de sa phrase te refis tiquer que tu en esquissas presque une pas de côté pour ne pas dire en arrière. Le fait qu’il remarque que tu attirais tous les regards te choqua. Personne de ta vie n’avait été aussi direct avec toi concernant ton sang et ta nature de demi-vêlage. Tu fronças un peu tes sourcils répondant pourtant sûr de toi, mais très doux comme tu l’étais toujours : « Alors ma différence héréditaire à beau peut-être touché tout le monde, peut-être même vous, je ne porte de robe que pendant mon travail et mes économies je les fais pour vivre à Londres et pouvoir entré dans un journal connu dans mon monde. » Tu ajoutas un peu plus bas : « Qui est le vôtre n’est-ce pas ? »

Comme il te l’avait semblé, il n’était pas d’ici. Et franchement ça se voyait, comment un homme habillé aussi richement selon toi, viendrait ici pour boire un verre. Dans un moment de calme, il t’avoua qu’il était venu fêter quelques choses… Mais que sa mémoire lui faisait défaut. Tu te décidas enfin à t’assoir sur la chaise à ses côtés. De son point de vue, il voyait toute la salle et franchement ça n’était pas plus mal, il pouvait profiter de l’ombre et de la fraîcheur qu’il n’aurait pas à être au milieu de la foule de danseurs, bien que la musique t’attire, comme toute créature de beauté les arts et les lettres étaient trop attirantes pour toi. Mais il faut dire que malgré tout, ce jeune homme, car pour toi il n’était pas si vieux n’y était pas de moitié. « Il y avait les fêtes médiévales aujourd’hui, c’était peut-être ça que vous veniez fêter avec quelqu’un… Qui n’est pas là apparemment. » Tu en étais presque désolée pour lui finalement…

Il te demanda enfin ce qu’il allait avoir, soit un verre ou une question, il était souriant et quelque peu craquant, mais bon, ce n’était que ton humble avis en cette soirée. Finalement, tu levas un bras pour capter l’attention de ton amie Olive, une autre serveuse un peu grasse avec quelques dents gâtées, mais sa gentillesse était vraiment rare. « Oli', tu pourrais amener un verre de whisky je suppose pour Monsieur et une boisson que David voudra bien me préparer. Et met sa sur ma note » finis-tu alors qu’elle s’éloignait déjà pour faire parvenir ta commande. Tu te retournas les yeux presque brillants de curiosité vers cet inconnu aux cheveux bruns et aux yeux azurs et tu demandas curieuse : «En tout cas, je ne sais pas comment vous vous appelez » tu tendis la main pour qu’il te la serre peut-être : « Moi, je suis Odélie ou l’orpheline, c’est comme ça qu’on m’appelle dans cette ville. »

Tu étais souriante, mais bon, c’était le jour des fêtes médiévales en même temps et il semblait avoir des secrets à livrer.

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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptySam 14 Juin - 10:16


 
Odélie & Gabriel

 
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La demoiselle à l'air de ne pas avoir froid aux yeux. Elle est jolie, vraiment joli, du genre qui me plaît, même si elle est plus jeune, je ne suis pas si vieux après tout. Sa remarque laissa esquisser un sourire sur mon visage. Elle était bien une sorcière, sans doute avec du sang de vélane comme je l'avais imaginé. Une jolie blonde comme elle qui attire tous les regards ça ne peut être que ça, et donc son école n'est autre que Poudlard et les examens qu'elle doit passé les aspics, et donc elle à dix-sept ans. Ça m'est étrange de savoir qu'à son âge j'étais un peu comme elle, enfin je ne vivais plus avec mes parents parce que je me suis tiré très vite de la maison, de toute manières, il ne me supportaient pas et ne m'aiment pas à cause de mes pouvoirs. Ils avaient peur de nous, de moi et mon frère, mais plus de moi. J'ai toujours eu tendance à attiser leur peurs, pour toutes les fois où ils m'ont enfermés dans la chambre, garder comme un monstre. Je leur ferait payer tôt ou tard. Aaron m'en voudra, mais au fond je sais qu'il sait que je le ferais.

« Intelligente en plus, joliment remarqué.»


Je lui souris toujours et pose mon regard sous la table, où ma main tiens ma baguette, je sais que son regard suivra le mien. Je n'ai pas l'intention de me servir de ma baguette contre ces moldus, quoi que j'aurais pu. Ils se doutent tellement de rien, qu'une petite explosion m'aurait bien diverti et leur aurait fait peur, les cris la panique, les moldus qui courent partout, j'adore ça, mais le fait qu'elle soit là et qu'elle ai vu mon visage ne me laisse pas le droit d'agir, pas tout de suite. Elle finit par s'installer à mes côtés, prenant une pause visiblement. Ah voilà enfin un peu plus de proximité. Une fête médiévale, les moldus sont restés tellement accroché à toutes ces conneries de traditions, ce qui est drôle c'est qu'à cette époque là nous sorciers étions traqués et chassés, là étrangement ils croyaient en nous, mais aujourd'hui tout ça ne sont que des légendes pour eux.

« Autant être seul que mal accompagné, n'est-ce pas? Mais le mal est réparer à présent. Et personnellement je me fiche éperdument de leur fête minable, n'oubliez pas une chose, c'est eux qui nous chassaient, eux qui nous chasseraient encore s'ils y croyaient encore.»


Oui j'ai une aversion particulière pour les moldus, je les détestes et je pourrais très bien m'attaquer à eux, mais pas dans cet état, pas aussi bourré, parce que je risquerai surtout qu'on m'envoie à Azkaban et je n'ai pas envie de tout perdre, ma place au ministère est une aubaine, même si je me fais chier royalement dans ce travail, au moins je commence à gagner un paquet d'argent et je suis directement infiltré au milieu du gouvernement. Ils sont tous loin de se doutés que les mangemorts sont toujours bien là. Elle accepta enfin de me commander un verre, je commençais tout juste à être déshydraté. Je fus surpris qu'elle s'en commande un aussi et qu'elle mette ça sur ça note, mais je continuais de sourire. Elle m'informa de son nom. Odélie ou l'orpheline, j'haussais les sourcils, orpheline a dix-sept ans ? J'aurais aimé être à sa place et ne pas avoir à supporter mes deux idiots de parents.

« Gabriel, mais mes amis m'appellent Gab, l’ennuie c'est que je n'en ai pas beaucoup.»


Les verres arrivèrent et la serveuse repartis. Odélie me surprenait, j'avais des tas de questions en tête, mais je préférais lever mon verre:

« A la vôtre … l'orpheline.»


Je bus une grande partie du verre et le reposais sur la table. Avant de m'intéresser à nouveau à elle.

« Alors vos parents sont morts?»


Dis comme ça ça peut paraître très déplacé et je ne l'aurais sans doute pas dis en étant sobre, mais là elle pourrait me faire dire tout ce qu'elle voulait et tout ce que je pensais sortait comme ça, sans que je ne puisse vraiment le contrôler.

 
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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptyLun 16 Juin - 19:59

Gabriel ∞ Odélie

Bacchus. Divinité complaisante inventée par les anciens pour excuser leurs excès de boisson.

T
u avais toujours eu un peu de mal avec les gens, mais cela c’était quand tu étais petite. Qui n’avait pas pitié des orphelins ? Tu ne voulais pas que les gens sachent ce que tu étais, tu avais donc inventé une vie à ta personne à ton arrivée à Poudlard. Tu n’étais pas Odélie l’orpheline, mais Odélie la fille d’une dentiste moldu qui vivait près de Cardiff. Tu connais Oliver, car tu partais en vacances d’été chez ta grand-mère dans la ville natale de ce dernier. Oliver n’avait pas apprécié ton petit manège, car il comprenait bien ce que tu cherchas à faire, alors que lui ne se cachait de rien. Ais la sentence tomba durant ta cinquième année, tu ne pouvais pas être un sang de bourbe, mais une fille de Vélane, tu avais donc menti durant toutes ses années et quelques-uns de tes amis s’éloignaient, mais tu retrouvas paisiblement ta place avec Oliver, qui comme un frère, t’avais tendu la main. Tu pensais à lui souvent quand tu revenais ici, alors qu’il était en train de chanter dans un bar chic de Londres. Tu savais qu’il avait une voix magnifique qui faisait l’unanimité et que toi, c’était juste ta belle paire d’yeux et ton sang qui faisait le travail.

À tes seize ans, tu as commencé à te détester profondément, te dégoutant de toi-même. Tu ne voulais plus séduire, mais pourtant, Lysander était arrivé à ce moment-là. Vous aviez eu une courte amourette, car il sentait bien que ta beauté attirait trop de regards et il se sentait impuissant et rabaisser de marcher avec une fille comme toi à ses côtés. Vous vous étiez donc quitté. Et là tu avais compris que ta vie ne pourrait être remplie qu’au moment où une personne remarquerait ton esprit au-delà de ton sang. Tu étais passé outre certains regards de dégouts, mais ce qui te faisait du mal c’était le dire de ces filles malheureuses, dont le copain avait tout quitté pour toi et qu’il ne voyait plus que toi et pas cette fille qu’il aimait vraiment tendrement la journée d’avant. D’ailleurs à Poudlard, tu tentais de passer par des passages peu fréquentés pour ne pas faire de ravage, tu mangeais après ou avant tout le monde… Et tu restais dans un coin isoler à la bibliothèque. Tu considérais ta condition comme une malédiction…

Et ce soir, tu semblais plutôt contente de voir, cet inconnu, devant toi, à cette table qui avait su discerné ton intelligence au-delà de ta beauté. Tu pensas à lui dire merci, mais tu te ravisas en pensant qu’il n’en comprendrait pas la raison. La personne qui n’était pas vélane ou demie ne pouvait certainement pas comprendre ce que tu ressentais. Cette grâce qui rendait les autres jaloux… Qui t’attirait tout ce que tu voulais. Ainsi en enchainant sur les fêtes, tu pensas ne plus penser à ta condition et passer à autre chose. C’est vrai qu’il avait raison, il valait mieux être seul que mal accompagné… Et tu appliquais souvent cette maxime à ta personne. Délicate, fragile, à fleur de peau, tu cachais bien cela sous les airs de la forte poursuiveuse de l’équipe de Gryffondor. Pourtant, tu haussas un sourcil quand il te dit qu’il ne s’intéressait à aucune tradition moldues. Certains sorciers le détestaient vraiment. « — La chasse aux sorciers a touché tout le monde, car des charlatans s’étaient permis de se prendre pour nous. Du coup, pour vivre mieux, vivons cacher. Certes nous sommes cachées, mais c’est mieux ainsi, les humains sont trop réalistes pour comprendre certaines choses, des gens comme nous… Sont plus imaginatifs, je pense, c’est pour cette raison que nous sommes différents. Sans la fantaisie que nous pouvons créer d’une parole, nous serions aussi banales que les humains… Mais les fêtes sont une mémoire qu’on ne peut pas effacer. »

Malgré tout cela, tu avais ben vu sa baguette dans sa main, tu avais vite relevé les yeux, non pas par timidité, mais par gêne, tu savais que David t’observait et qu’il ne pensait pas que c’était une baguette magique que le jeune tenait dans sa main. Olive amena alors les boissons que tu lui avais commandées un peu plutôt. Tu remarquas aussi l’air surpris qu’il prit à l’annonce de ton surnom, certes tu avais hormis de dire qu’on te nommait aussi Gamine, mais c’était amicale, tout le monde se connaissait ici, surtout tout le monde connaissait les orphelins, car tout le monde donnait un peu pour financer les études de ces gamins. Enfin, tu notas mentalement qu’il s’appelait Gabriel ou Gab. Tu lui rendis un petit sourire en trinquant avec lui et en buvant une gorgée tu ajoutas l’air de rien : « C’est vraiment laid Gab, je pense que Gaby sonne mieux. Je peux m’approprier celui-là de surnom ? »

Tu étais souriante, presque parfaite, si tu ne sentais pas l’alcool que tu servais. C’est un hymne plus enjoué que les musiciens se mirent à jouer, tu tournas ton regard vers eux alors que Gabriel te demandait si tes parents étaient morts. Tu retournas ton visage vers le sien un peu plus sombre. Ta famille tu n’aimais forcément pas en parler. Malgré un sourire qui inondait tes lèvres, tes yeux regardèrent ton verre presque déçue de t’être dévoilé ainsi : « S’ils sont morts ? Je n’en sais absolument rien, je sais juste que ma mère est une Vélane du Pays de Galles qui a dû avoir un enfant trop tôt et qui l’a abandonné avec juste une lettre indiquant son prénom dans ses langes sur le porche d’un orphelinat avant de fuir. »

Ton visage redevenu de plus en plus joyeux avant d’articuler ce que tu te disais souvent : « Vous savez, je ne lui en veux pas, si elle veut me revoir elle viendra, je serais la gentille fille que je devrais être, mais le passé est passé donc je ne cours pas après ma mère, ni mon père. S’ils m’ont abandonnés c’est pour une raison qui leur semblaient importante, j’ai d’autres choses à faire, comme moi fonder ma famille et montrer à mes enfants de belles valeurs familiales. Certains ne savent pas le faire ou ne savent pas comment s’y prendre. Mais revenons à vous ! Que faites-vous à Londres ? Vous êtes de la Gazette pour rencontrer incognito les candidats pour la formation ? Si c’est ça, j’aurai un peu honte… »

Tes joues prient une teinte rosée, mon Dieu qu’il était beau quand il souriait…

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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptyVen 20 Juin - 16:54


Odélie & Gabriel


Tell me wha you kill to prove you're right

Il y a certaines choses que je n'aurais pas dite si je n'avais pas été soûl. Je ne retiens jamais mes propos lorsque je bois. Je ne peux me contrôler qu'en étant sobre, mais c'est tellement moins amusant d'être sobre. Elle essaie de me faire changer d'avis sur le monde moldu, mais elle n'y arrivera pas. J'ai des idées bien arrêtés, pour moi ils ne sont que voleurs, traîtres et coupables. C'est eux qui ont tués les nôtres dans les temps anciens, eux pour qui l'ont doit se cacher. On ne devrait pas avoir honte de ce que l'on est. Tout ça c'est de leur faute.

« On ne devrait pas avoir à se cacher. C'est à cause d'eux si on se cache. On ne devrait pas avoir honte d'être sorcier.»


Ma voix était plus dure que voulue et pleine d'acide, mes parents ont toujours eu honte de ce que j'étais, c'est à cause d'eux si aujourd'hui je suis comme ça, si froid, si méprisant avec les gens de leur espèce. Je ne comprends pas qu'elle puisse défendre les moldus alors qu'elle a du sang de vélane dans les veines.

« Vous ne devriez pas avoir à vous cacher, vous qui êtes vélane, comment pouvez-vous les regarder en face sans éprouver du dégoût? Regardez-les tous autant qu'ils sont à vous reluquez comme ils le font.»


Une fois encore mon le ton de ma voix était dur et froid et mon regard vers ces gens qui s'amusaient aurait pu lancer des éclairs et tous les abattre si mes yeux étaient des armes, ils seraient déjà tous morts et on serait débarrassé d'eux. J'ai haussé les sourcil quand elle m'a demandé si elle pouvait m’appeler Gaby, si ça lui faisait plaisir. Surnom ou pas surnom je m'en fiche complètement. En tout ce sourire qu'elle a et qui me semble réserver et vraiment … de toute beauté. Je lui avais demandé si ses parents été morts, sans cérémonie. Lorsqu'elle m'avoua qu'elle ne le savait pas je fus déçu. Mieux vaut être seul que de traîner le poids de ses parents derrière soit, surtout quand ils sont comme les miens. J'ai haussé les sourcils surpris qu'elle n'en veuille même pas un peu à sa mère de l'avoir abandonné.

« Vous devriez …»


J'ai tant de rancœur contre mes propres parents qu'il m'est difficile d'aimer ceux des autres. Le seul amour que j'ai est pour mon frère. Je n'ai pu m'empêcher de rire lorsqu'elle me demande si je suis de la gazette du sorcier.

« Non je ne fais pas parti de cette bande de minables qui ne fait que raconter des âneries. J'erre ici et là.»


Je ne lui en disait pas plus, elle n'avait pas besoin de savoir qui j'étais, ni que je travaillais pour le service de la coopération magique et internationale, ni que j'étais mangemort et surtout pas que son charme m'atteignait plus que tous les autres hommes ici présent.


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Dernière édition par Gabriel N. Kingsbury le Sam 28 Juin - 13:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptyDim 22 Juin - 11:18

Gabriel ∞ Odélie

Bacchus. Divinité complaisante inventée par les anciens pour excuser leurs excès de boisson.

T
out a une cause, c’est bien ce que tu avais compris durant te cours de potions. Si l’on mélange quelques choses, on en obtient, une et rien ne se perds dans ce cas, tout est partie prenante et paf… Le résultat arrive. Le gêne du sorcier, tu ne t’étais jamais demandé comment il avait pu arriver jusque toi. Bien sûr est-ce qu'une Vélane pouvait naître sans aucun pouvoir magique ? Pouvait-on être un Vélane ? Tant de questions que tu posais que malgré tout tu n’avais jamais voulu élucider. Comme une sorte d’appréhension qui te sortait de la tête quand tu en parlais, tu avais souvent eu à faire à des gens qui prenaient ta beauté, ton sang comme un don. Mais c’était un peu comme un être une actrice… Il y a un côté de lumière et celui de l’ombre derrière les projecteurs. Tu pouvais comprendre que certains sorciers avaient une rancune contre les moldus. Les gens trop fiers pour être né de deux moldus et d’être un sorcier ou les sangs purs qui ne savaient pas faire autre chose que de le crier sur tous les toits.

Mais toi, qui avais été élevé toute ta vie par des moldus, qui avait mangé à leur table, dormir dans leurs lits, tiser des liens forts comme ceux d’une famille, tu ne pouvais pas les détester. Alors quand Gabriel s’empressa de dire que l’on ne devait pas se cacher d’eux… Que l’on avait honte et que l’on se cachait de cette façon. Ton sourire s’effaça pour faire place à une moue amère… D'ailleurs, tu articulas acide à ton tour : « Vous leurs en voulez peut être pour une raison X ou Y, mais sans ces gens-là, je serais morte dans mes langes comme un faon que sa mère abandonne, car il ne sait pas marcher au bout de deux heures. Vous ne leur devez rien, mais moi tout. Cette ville, ces habitants me font des dons pour payer mes études. On peut détester des gens, mais au cas par cas, car certains sont assez ouverts d’esprit pour nous accepter. » Tu retiras ce visage dur, tu de décrispa, cette ville était ta famille, tu ne pouvais pas les laisser ce faire insulter de la sorte.

Pourtant, le sorcier continua, en argumentant sn propos et en émettant la particularité que toi, et spécialement toi, tu n’avais pas à te cacher, car ton sang était presque supérieur. Certes ces gens te regardaient avec envie, mais tu savais que leurs rêves étaient utopistes, car ils t’avaient vu grandir, la grande majorité était fière de ce que tu étais devenue. Jamais ils ne te feraient de mal et tu pouvais compter sur eux. C’est la tête baissée que tu répondis à cette pique. Peut-être les yeux larmoyant, car ta condition t’apportait ton propre dégout… « C’est parce que vous ne savez pas ce que c’est d’être une Vélane que vous prenez ma condition comme un don. Certes je suis magnifique et on s’accorde tout à le dire. Mais, ma condition, c’est une malédiction, combien de fois un homme fou amoureux a-t’il laisser tomber sa petite amie après juste m’avoir vu passé dans un couloir. Combien d’insultes je me prends dans le dos au jour le jour par cette fille et ses amies ! Combien, une femme qui ne connait rien l’amour, comme moi, ce reproche de voir tant de cœur briser par sa faute. Si je pouvais ne pas avoir ce sang, j’en serais ravie. »

Il continua enfin sur tes parents. Tu répondis du tac au tac ce que tu pensais depuis peu de dix-sept ans à leur sujet et tu n’avais aucune honte maintenant, ton statut d’orpheline était bien assimilé pour toi depuis un temps. Tu ne savais presque pas regarder dans le passé pour regretter ce que tu disais, faisais ou pensais. Tu sirotas ton verre pendant qu’il assimilait tout ce que tu lui disais, tu aimais bien les longs discours et tout ce qui s’y rapprochait. Il dit encore froid que tu devais leur en vouloir et tu rétorquas innocente : « Et pourquoi dont ? Je ne les connais pas. Vous n’avez qu’à m’adopter, vous verrez je suis une vraie petite peste quand je n’ai pas de jus de pomme le matin. » Tu avais de nouveau un sourire sur ton visage, espiègle et radieuse de te ficher un peu de lui. Mais c’était vrai tu étais très irritable le matin… Bien que tu ne souhaitais pas qu’il t’adopte sur le coup, mais qu’il t’emmène danser… La musique était rythmée et tu jetais de temps à autre des coups d’œil intéressé à l’orchestre. Puis tu avais enchainé sur la gazette et sa réponse à ce sujet ne t’étonna guère, mais tu t’amusas à lui répondre gentiment : « C’est bien vrai qu’on y trouve une tonne idiote qui écrive pour l’argent, moi je veux écrire pour informer les gens de plusieurs choses, ou pour y publier les contenus des maths des sports magiques. »

Sans en dire plus, tu te tournas vers David, ta longue cascade de cheveux d’or se retrouvant dans ton dos un court instant et il te fit comprendre que tu étais irrécupérable, tout en la gratifiant d’un sourire avant que Olive ne t’apporte la seconde commande en ajoutant : « Vous restez longtemps dans a région ? Je dois repartir dimanche pour prendre le train… Mais je n’ai pas très envie de passer mes ASPICS, surtout en potions… » Tu étais souriante, jolie et élégante que voulais-tu qu’il te reproche…

Enfin, tu le regardas, pas dans le blanc des yeux en posant avec nonchalance ta joue dans le creux de ta main… Tu avais certes les joues rougies par sa présence, mais tu demandas, malgré la gêne que cela allait t’occasionner : « Vous dansez ? » Venant de toi, c’était presque une déclaration d’amour, mais il n’y avait Oliver que pour savoir ce genre de chose.

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MessageSujet: Re: Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] Je n'ai pas peur des ivrognes [ Feat. Gabriel] EmptySam 28 Juin - 13:20


Odélie & Gabriel


Tell me wha you kill to prove you're right

Nous n'avons pas le même point de vue sur les moldus, c'est évident et pourtant elle ne me déplaît pas du tout. Elle me semble bien intelligente et ce côté là me fait sourire, c'est si rare à leur âge … en général je vois plutôt des gamins bavard et bruyant sans aucune ambition, sans réellement de qualités, mais elle je sens qu'elle est différente. Je ne déteste pas au cas par cas comme elle dit, avec moi c'est tout ou rien et pour le coup, je les déteste tous … J'ai mes raisons, mais je ne suis pas certain d'avoir envie de parler de tout ça avec elle, qu'est-ce qu'elle en a à faire après tout? … absolument rien, elle ne me connaît pas. Je termine mon verre d'une traite, l'alcool me brûle la gorge et je crois qu'il vaudrait peut-être mieux que j'arrête là pour ce soir, si je ne veux pas finir complètement désinhibé.

« Ils vous font peut-être des fleurs aujourd'hui, mais tôt ou tard ils vous trahiront et vous verrez qu'ils ne sont rien, qu'ils sont seulement des traîtres et des voleurs. On ne peut pas leur faire confiance. Je ne peux pas leur faire confiance.»


Ce n'est pas qu'une question de volonté, c'est plus fort que ça, je ne pourrai jamais avoir confiance en l'un d'eux, pas après ce que mes parents ont fait, pas après ce qu'ils m'ont fait subir. Je suis peut-être trop radical, mais en tout cas, ils ne l'emporteront pas dans la tombe. Ils ont eu peur de moi et bien ils pourront encore avoir plus peur et me craindre vraiment. Je n'agis plus tout seule et je pourrai leur faire vivre un enfer, leur faire peur encore plus jusqu'à ce qu'ils finissent par mourir de terreur.

Je ris lorsqu'elle me dit que je ne devais pas comprendre sa condition. Sa condition devrait l'aider beaucoup pour tellement chose et elle s'en pleins légèrement, c'est amusant de voir que les gens ne sont jamais satisfait de ce qu'ils ont. Je fus outré de ces derniers propos et m'insurgeais contre ses mots.

« Elles sont jalouses c'est tout, la jalousie attire les convoitises. Il y aura toujours des jaloux, oubliez-les et vivez pour ceux qui vous aimes pour ce que vous êtes! N'ayez pas honte de ce que vous êtes! C'est elles ou eux qui devraient avoir honte.»


L'instant philosophique, je ne sais pas comment je fais pour sortir ce genre de phrase alors que je suis à moitié soûl et que dans quelques heures je risque de l'être réellement, le temps que la boisson fasse son effet en quelque sorte. J'ai encore conscience de certains de mes mots, mais très franchement, je ne suis pas certain qu'elle en ai à faire quelque chose. Je n'ai pu m'empêcher de rire à nouveau lorsqu'elle me dit de l'adopter pour connaître son caractère qui n'était visiblement pas toujours beau à voir, comme le mien en quelque sorte … on a tous une part d'ombre et de lumière … et dans mon cas plus d'ombre. Apparemment elle veut devenir journaliste. Je lève les yeux au ciel un peu déçu de l'apprendre, elle pourrait viser tellement plus haut.

« Vous n'aurez cas me contacter si vous voulez entrez au ministère, j'ai de bonnes relations et à la gazette.»


La discutions deviens plus banale, j'apprends ainsi qu'elle n'a pas l'air d'apprécié les potions, c'était une matière que j'aimais beaucoup et je fini par lui lancer en souriant :

« Si vous me demandez gentiment je pourrais peut-être vous aidez, j'étais assez doué pour les potions. »


Je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle me propose de danser. Pas du tout, je ne sais même pas si je saurais mettre un pied devant l'autre sans lui marcher sur les pieds et pourtant quelque chose me dit que je n'ai pas le droit de lui refuser ça.

« Seulement si vous insistez. »



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