Voilà quelques jours que je m’étais blessée avec cette foutue bouteille d’encre qui avait explosé. J’avais pensé que je pourrais soigner cette petite blessure sans me rendre à l’infirmerie. Je n’étais pas que je n’aimais pas l’infirmier mais bon j’y passai quand même pas mal de temps dernièrement entre mes blessures et les excuses que je venais apporter à ceux que je blessai plutôt volontairement…  

J’avais arrêtée le saignement de ma main sur le moment mais là j’avais l’impression que ma plaie était entrain de s’infecter. Cela me faisait mal et la blessure était rouge, très rouge. Il y avait un moment où je devais bien comprendre que je ne pouvais rien faire. En plus je n’étais pas douée les sortilèges de guérison. Enfin soyons honnête je n’en connaissais même pas un… Même si c’était quelque chose de très pratique de savoir se soigner soit même surtout les petits bobos.

C’est d’un pas traînant que je me rendis jusqu’à l’infirmerie. Il était 17 heures et je venais de sortir de mon dernier cours de la semaine. Il s’agissait de celui de Potion. J’avais eu beaucoup de mal à couper mes ingrédients pour la potion avec cette douleur continue à l’intérieur de ma main. Je ne pouvais pas encore attendre sans rien faire sinon je n’étais pas sortie de l’auberge. Je ne voulais pas que ça s’aggrave.  Je fus contente de constater que l’infirmerie était vide quand j’entrai à l’intérieur. Tant mieux je n’avais pas envie de voir du monde.

« Y a quelqu’un ? »

Je posai sur mes fesses sur un lit pas trop loin de l’entrée… Comme ça je n’aurais pas beaucoup de route à faire pour partir. Je n’avais pas envie de m’attarder dans l’infirmerie du château. Je voulais commencer à profiter de mon week-end même si à l’heure actuelle je n’avais pas de projets. Est-ce qu’on allait se voir avec Perseus ? Malgré ce qui s’était passé ce week-end, lui comme moi, nous avions du mal à définir encore notre relation. Nous étions passé à je t’insulte à je t’embrasse en très peu de temps et c’était dur de s’habituer à ça. On ne savait même pas combien de temps notre entente allait durer.

Il ne me fallut pas attendre longtemps pour voir un infirmier s’approcher de moi. Cool, je l’aimais bien lui. Je souris puis je pris la parole :

« Salut je crois que j’ai besoin d’un peu d’aide. Je me suis blessée la semaine dernière et je crois que ça c’est infectée…. »

Je lui montrai ma main qui n’était pas jolie à voir puis je lui dis :

« Vous avez un truc qui ne pique pas pour mettre dessus ? »

Malgré le fait que j’avais 17 ans, j’étais quelqu’un de nature assez douillette… Mais bon je l’assumai complètement et je n’avais pas envie qu’on me mette un produit qui me fasse mal. Nous étions sorciers, on devait bien pouvoir guérir sans douleur… Sinon à quoi bon servait la magie ?