Sujet: PERSEUS&MORRIGAN ⊹ il nous faut Mer 17 Juil - 10:42
la naïveté est une façon de vivre intelligemment le présent.
La fin des cours, te permettaient enfin de pouvoir répondre à la lettre que ton aîné t'avait envoyé ce matin-là. Certes, tu avais trouvé cela étrange que ton frère t'envoie ce courrier, ce n'était pas dans ses habitudes, alors tu t'étais dit plus vite tu lui répondrais, plus vite tu aurais une réponse à ta question. Chose dont tu avais certainement besoin, bien plus que tu ne le penses d'ailleurs. Par conséquent lui répondre était assez délicat pour toi. Tu ne savais pas vraiment ce que tu devrais lui dire, surtout qu'il ne posait aucune question à part entière sur toi, enfin pas vraiment. Seulement à la fin de sa lettre, il te demandait comment tu te sentais, d'abord, il voulait savoir les détails de tes relations à Poudlard. Chose que tu ne comprenais pas vraiment, étant donné que pour toi cela devrait plutôt être une question posée par vos parents et non pas ton aîné. S'il n'osait pas demander clairement si tu parlais avec des sang-de-bourbes, c'était tout de même assez implicite pour que tu comprennes cette phrase de toi-même. Enfin, comment répondre à cela, sans prendre la mouche ou même la lui faire prendre. Certes, tu savais manier les mots, mais pour faire comprendre à ton frère qu'il n'avait pas besoin de s'inquiéter pour ce genre de broutilles, cela risquait d'être assez compliqué d'après toi. Tu appréciais ton grand -frère, mais si tu pouvais éviter de genre de discussion avec lui, cela ne serait pas de refus pour toi en tout cas. Par conséquent, il fallait que tu trouves un moyen de lui dire, que tu ne porterais pas atteinte à la famille en te rapprochant d'un sang-de-bourbe si c'était ce qui l'inquiétait. Cela serait certainement le plus simple pour toi par la suite, même si cela pourrait s'avérer mal vu chez toi. Enfin, ils comprendraient, que tu ne veux pas faire de mal à votre honneur familial et même si tu ne montres pas ouvertement tes pensées, tu ne pensais pas moins qu'eux. Préférant simplement, de ne pas te faire trop d'ennemis, tout du moins, pas encore. Néanmoins, parler de ce genre de choses ouvertement dans une lettre n'était que très peu possible pour toi, donc il valait mieux que tu marques implicitement tes phrases. De manière à ce que tes parents et tes aînés comprennent comment cela pouvait se faire que tu ne sois pas semblable à eux vis-à-vis de montrer tes idées. D'ailleurs, si tu voulais ta place au ministère, il valait mieux pour toi que tu gardes ce genre de choses discrètes. Doutant que cela serait bien vu, parmi tes futurs collègues par la suite.
Une fois la lettre enfin terminée, tu te décidas afin d'aller l'amener à la volière afin de l'envoyer à ton frère. Certes, cet endroit n'a jamais été ton endroit de l'école préféré. Les oiseaux et toi très peu pour toi, alors, imaginons dans un endroit plein de ce genre d'animaux, cela doit être assez divertissant de te voir à l'intérieur à toi. Ayant vu l'envolée de ta chouette tu décidas de partir, aussi vite tu t'en irais, tu serais légèrement plus tranquille par la suite. Surtout que tu avais tendance à légèrement paniquer dans cet endroit. Tout cela à cause de tes aînés qui t'avaient fait peur avec leurs hiboux respectifs, pauvre petite dernière de la famille. Tu devais supporter ce qu'ils te faisaient vivre, sans pour autant te plaindre à tes parents qui prenaient en général cela comme des caprices. Étant donné que tu finissais punie, tu as bien vite après à arrêter cette phase là. Sauf que tu ne t'attendais pas à croiser quelqu'un dans l'escalier, enfin surtout pas à te le prendre de plein fouet plutôt. Certes, tu étais un peu trop enthousiaste pour quitter la volière, que tu ne t'étais pas rendu compte que quelqu'un arrivait en face de toi. Te rattrapant tant bien que mal, en essayant d'empêcher la personne de tomber également, tu te retrouvas dans les bras de cet élève. Levant les yeux afin de savoir de qui il s'agissait, tu rougis instantanément en voyant le serpentard. Et merde, comment allais-tu te tirer de là maintenant ? Je suis désolée vraiment. Maintenant, tu allais prendre tes pieds à ton cou et fuir, oui cela serait le plus simple après tout, par conséquent, tu fis un léger sourire à Perseus et tu commenças à continuer de descendre les escaliers, préférant éviter toute confrontation. Surtout qu'en général, tu n'étais pas aussi maladroite.
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Sujet: Re: PERSEUS&MORRIGAN ⊹ il nous faut Jeu 18 Juil - 23:40
Les cours venaient de se terminer et Perseus sortit de la salle de potions. Il était plutôt satisfait, il avait réussi à faire ce qu'il voulait et ne s'était pas fait réprimander une seule fois pas un des professeurs, il prenait ça pour une victoire. Franchement. Ça en était une. Il avait prit l'habitude de trop vite provoquer, de devenir un Gryffondor en réalité, peut-être était-ce à force de rester avec Sofia ? Elle le rendait complètement dingue et c'était sûrement une des raisons pourquoi il agissait comme ça en ce moment. Non pas qu'il se montrait insolent avec ses professeurs, loin de là, c'était toujours un élève très sérieux et quelque peu hypocrite, mais quand quelque chose ne lui convenait pas, il avait pris l'habitude de prendre la parole. Alors qu'on ne lui avait pas forcément autorisé de parler. Il poussa quelqu'un dans le grand hall, pourquoi les gamins de première année avaient-ils le droit de pénetrer à Poudlard ? C'était des petits idiots et Perseus était pratiquement sûr de ne jamais avoir été comme ça ou du moins il le niait. Enfin bref, lui au moins ne s'était jamais perdu dans le château ou avait toujours été bien trop ogueilleux pour demander sa route à quelqu'un d'autre, surtout pas à un septième année, c'était carrément mission suicide maintenant. Il grimaça et s'imagina lorsqu'il n'était qu'un petit de onze ans. En fin de compte peut-être que les plus grands le prenaient vraiment pour un abruti. Enfin, maintenant tout avait changé non ? Bon, certes, beaucoup de gens le détestaient, le méprisaient, l'étranglaient dans leur sommeil, mais bizarrement ça n'empêchait pas le jeune homme de dormis sur ses deux oreilles tranquillement. De toute façon plus tard, s'il rejoignait les rangs des mangemorts et qu'un grand mage tel que Voldemort prenne leur commande et bien beaucoup de gens auraient tendance à le détester et à vouloir réellement l'étriper. Sa fiancée, ou ex fiancée, ça dépendait du point de vue, en premier. Elle lui avait bien fait comprendre qu'elle n'adhérait absolument pas à ses idéaux et qu'elle serait prête à l'attaquer s'il venait un jour à faire du mal à un né-moldu ou à une personne innocente. Bien sûr que ça l'avait fait réfléchir, mais il n'était pas prêt à lui dire qu'elle avait sûrement raison et que tous les partisant du mal n'étaient que des idiots, prêt à suivre quelqu'un, juste pour être sûr d'être guidé. Il avait honte d'un côté, mais de l'autre moins en se disant qu'il avait quand même un plan pour l'avenir, aussi horrible soit-il. Lorsqu'il arriva au troisième étage, il traversa rapidement le couloir, il voulait se rendre à la volière pour envoyer une lettre à son oncle, sur les récentes altercations avec sa fiancée qu'il avait du mal à supporter. Il savait déjà ce qu'allait répondre Mark : « Débrouilles toi mon garçon, t'as pas le choix. » Mais Perseus n'était pas prêt à supporter la Gryffondor jusqu'à la fin de sa vie. Ou peut-être que si ? Lui-même ne le savait pas vraiment et en fin de compte se disait que cette histoire lui trottait vraiment trop dans la tête. Il continua de marcher, il était déterminé de se débarasser de Sofia qui lui posait en fin de compte beaucoup de problèmes. Il ne l'avait d'ailleurs pas revu depuis leur dispute à Pré-au-Lard, bon certes il avait fait le nécéssaire pour l'éviter, mais il n'avait pas envie de revoir ce regard, ce regard noir, pleins de reproches qu'elle pouvait lui lancer et qui le déstabilisait tant. Il marqua une pause dans ses pas et regarda par la fenêtre. Il fallait qu'il l'oublit, qu'il arrête de penser à cette satanée rouge et or, qu'il se trouve une autre fille qu'il pouvait aimer. Une autre fiançée, à cette idée il se dit que sa jumelle serait ravie et que son oncle s'en ficherait tant qu'elle soit de sang-pur. Et non. Perseus n'était pas prêt à choisir une pauvre sang-de-bourbe, même s'il doutait de plus en plus de ses convictions un peu en carton. Après avoir marqué ce temps d'arrêt, il poursuivit sa route et commença à monter les escaliers, mais une personne le bouscula, ou plutôt il se prit la fille de plein fouet. Il vacilla quelque peu, mais empêcha l'adolescente de tomber, tout comme elle, l'aidait à reprendre son équilibre. Lorsque ses esprits fûrent repris il regarda le visage angélique de Morrigan. Une Serdaigle très charmante.. de sang-pure. Il eut une idée. Mais il devait être discret et se la jouer gentil, quoi qu'il n'avait pas besoin de jouer la comédie avec elle, après tout elle était jolie, gentille et n'avait rien pour lui déplaire. Mais la bleue et bronze avait plutôt l'air de vouloir se sauver vite fait bien fait, mais Perseus n'était pas prêt à la laisser s'en aller, alors il lui dit rapidement avant qu'elle n'ait descendu tous les escaliers « Pas besoin de t'excuser, c'est pas grave ça arrive à tout le monde. » Pour pas qu'elle ne s'en aille il poursuivit « C'est moi ou tu essayes carrément de me fuir ? » Il n'avait pas dit avec des reproches mais plutôt amusé, amusé d'être là avec une très jolie demoiselle. Comme quoi, le hasard faisait si bien les choses.