Confidences Nocturnes (PV Clark)

Sujet: Confidences Nocturnes (PV Clark) Mer 8 Oct - 20:21

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

L a nuit était tombée sur Poudlard. La cérémonie de rentrée avait tourné court. Un professeur avait perdu la vie ce soir sous nos yeux ce qui nous avait tous profondément choqués. Il nous avait été ordonné de regagner nos tours à nous les élèves, ce que nous nous étions appliqués à faire dans une panique générale et une peine immense pour le pauvre professeur Newell. Mourir dans de telles circonstances était vraiment terrible. Quand nous finîmes enfin par nous retrouver entre Serdaigle personne ne pipait mot. Il nous fut bien difficile de nous calmer et surtout de nous endormir. C'était déjà mon cas en temps normal mais, là... Cela m'était carrément impossible. Je ne parvenais qu'à me retourner encore et encore dans mon lit et à chaque fois que mes yeux se fermaient, ils s'ouvraient l'instant d'après car, l'image du regard livide du professeur me hantait. J'aurais bien du mal à l'oublier. Ne pas pouvoir m'endormir n'était pas plus mal de toute façon. Il ne fallait pas que j'oublie qu'en quittant la grande salle j'avais donné rendez-vous à Clark dans notre pièce secrète, La Salle sur demande. Peu d'élèves connaissaient son existence au château et nous avions eu la chance moi et mon ami qu'elle se présente à nous il y a quelques années . Nous nous y retrouvions souvent quand nous voulions nous isoler des autres élèves ce qui n'était pas si rare. Pour nous, la salle prenait l'apparence d'un petit salon confortable où ils nous arrivaient de converser des heures durant. Aujourd'hui elle était plus nécessaire que jamais, il fallait que je sois auprès de Clark, il avait besoin de moi, en le laissant dans la grande salle après la mort du professeur d'études des moldues je m'étais sentie affreuse de l'abandonner même si je n'avais pas eu le choix. Clark Avait traversé tellement d'épreuves l'année précédente. Mon ami avait été accusé à tort des agressions perpétuées à Poudlard et je craignais que la tragédie de ce soir l'ai renvoyé à ces désagréables souvenirs. Je soupirais un peu.

Mon petit chaton Lou s'était mis à miauler au pied de mon lit, réclamant ainsi mon attention. Les cheveux ébouriffés et l'esprit encore embrumé par les réflexions qui m'avaient malicieusement empêché de trouver le sommeil, je l'avais rapidement pris dans mes bras pour sortir sans tarder du dortoir en prenant maintes précautions pour ne pas réveiller Shé et mes autres camarades Serdaigle. Toujours dans mon pyjama, je traversai la tour, Lou dans une main et ma baguette magique dans l'autre utilisant le sortilège Lumos pour éclairer mes pas. Ensuite, je poursuivis mon chemin dans le couloir de mon étage quand m'interpella Helena connu pour la plupart sous le surnom peu flatteur de La Dame Grise."Tu devrais retourner dans ton dortoir fillette, tu risques bien plus qu'une simple punition le sais-tu ?" Je lui confirmai que oui, je savais très bien ce que je faisais et même si j'enfreignais le règlement je m'en contrefichai. Rejoindre Clark était pour moi une nécessité alors je ne tenus pas compte de ses avertissements. "Si tu veux me dénoncer Helena fait le je t'en prie. Tu n'arriveras pas à me faire changer d'avis mais, merci pour ta sollicitude." Elle fronça les sourcils en s'indignant de mon comportement. Elle me fit bien comprendre qu'elle me trouvait sur le coup déraisonnable et peu réfléchi et me suivi durant tout mon trajet jusqu'au septième étage en se plaignant encore et encore. Cependant, je me devais d'admettre que sa présence me rassurait. Me déplacer dans le château par une nuit pareille rendait mon humeur lugubre . Quand la porte de la salle sur demande apparue Helena s'empressa de disparaître, laissant derrière elle l'écho de ses dernières paroles "Sois prudente".

J'ouvris la porte dans un grincement et la referma rapidement derrière moi . La pièce aussi chaleureuse qu'à l'accoutumée était éclairée par le feu qui crépitait dans la cheminée. Les fauteuils étaient à la même place comme toujours. Je déposai Lou au sol qui se précipita sur l'un d'eux en se roulant en boule. Clark n'était pas encore arrivé, je savais qu'il n'allait pas tarder. J'allai donc sur le canapé qui semblait me crier de m'y réfugier puis pris une couverture avec laquelle je me couvris. J'attendais, une, deux, trois minutes avant que la porte s'ouvre à nouveau dévoilant mon ami. J'attendis qu'il ferme la porte avant de me jeter dans ses bras lui réclamant ainsi un câlin. Je n'avais pas besoin de mots. Notre relation avait toujours été très fusionnelle. Il me comprenait, il savait discerner mes humeurs mais, je m'obligeai à lui déclarer à voix haute ce que je pensai «"C'est vraiment une mauvaise journée" Je lui souris tristement en plongeant mon regard dans le sien . Il m'avait terriblement manqué cet été.

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La soirée à été mouvementée. Je m'attendais à une rentrée calme, je l'espérais tout du moi et au final ça recommence comme l'an passé. Je suis assis sur un des canapé de ma nouvelle salle commune, à laquelle je ne suis pas encore habitué d'ailleurs et je n'arrive pas à m'enlever de la tête le visage du professeur, ses yeux exorbités et l'horreur qui se lisait sur son visage. Mes mains tremblent en repensant à ça et je ne peux pas m'empêcher d'avoir des frissons. Ça ne peut pas être moi, je me souviens de tout ce qui s'est passé avant d'arriver. J'étais dans le train comme tous les autres, comment aurais-je pu faire ça ? Ça devrait me rassurer, mais ça n'est pas vraiment le cas. Je crois que j'ai besoin d'en parler à quelqu'un, de prendre l'air, de ne pas avoir l'impression d'être observé, d'être suspect aussi. Je me lève et sors de la salle commune, sous quelques chuchotements auxquels je ne fais pas attention.

La salle sur demande n'est pas si loin que ça, je ne risque pas grand chose, si ce n'est de me faire prendre et d'avoir une retenue peut-être, mais je connais les retenues, ce n'est pas ça qui me fait le plus peur. La tour gryffondor me manque déjà, j'aimais bien l'ambiance qui y régnait, ici on est tous regroupé et je me sens un peu seul, isolé. Je marche vers la salle va et viens, ce n'est pas la première fois que je m'y rends. On se donnait rendez-vous là avec Cherryl quand on ne pouvait pas se voir. C'est ma meilleure confidente, elle est comme ma petite sœur pour moi et elle a toujours été là, alors je sais qu'elle saura où me trouver.

J'entre dans la salle, elle est déjà là. Je ne peux m'empêcher de sourire et d'aller vers elle. Je ne suis pas le même avec elle qu'avec les autres filles. Je crois que je n'ai jamais été comme ça avec personne d'autre. Je sais qu'elle s'inquiète pour moi. Je m'approche d'elle et la prend dans mes bras, j'ai besoin de me sentir en sécurité et pour le moment il n'y a que dans ces bras que j'ai cette sensation.

« Ça aurait pu être mieux … moi qui croyait que cette année se passerait mieux ça commence plutôt mal.»

Je l'ai lâché et me suis assis sur le fauteuil derrière elle. Je ne sais pas par ou commencer, je ne sais pas ce qu'il faudrait que je dise pour me confier, ça n'est pas mon truc de me confier en générale, sauf avec elle et avec Peyton aussi. Les rares filles qui m'apprécient comme je suis.

« Je n'aurais peut-être pas du continuer mes études … »

Je me suis posé la question durant tout l'été, est-ce que je faisais bien, est-ce que c'était mal, qu'est-ce que ça m'apporterait ? Mais j'avais décidé de continuer quand même, mes parents seraient fier d'avoir un fils qui réussis, je le sais depuis toujours. Ils n'ont pas forcément besoin de ça, mais je me l'impose pour qu'ils soient fier, pour qu'ils se disent qu'ils ne m'ont pas mal éduqué, qu'ils n'ont pas tout sacrifier pour rien.

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

Être ainsi dans les bras de Clark m'apportait un sentiment de sécurité, quand j'étais proche de lui je me sentais toujours protégée. Je savais qu'il veillait sur moi et je m'efforçais de lui rendre la pareille. Il avait besoin de soutien ce que je lui apportais avec la meilleure volonté du monde. Depuis six ans que je le connaissais, je ne l'avais jamais senti aussi vulnérable et le fait qu'il me choisisse, moi pour se confier plutôt qu'une autre me prouvait que j'avais de l'importance à ses yeux. Je savais que ce qu'il me racontait, il ne l'aurait pas partagé avec l'une de ses ex petites amies furtives. J'avais assurément été amoureuse du Maclane par la passée et je l'avais aimée d'un amour sincère qu'aucune de ses anciennes conquêtes n'aurait pu égaler mais, j'avais fini par réaliser sagement que pour lui je n'étais pas une petite amie envisageable . Ce qui avait achevé de me convaincre de ne pas lui confesser mes sentiments . Avec le temps , j'étais pratiquement certaine d'avoir tourné la page. Je lui avais toujours souhaitée le plus grand bonheur du monde avec ses petites amies. Si je ne pouvais pas être celle qui le comblait, j'espérais qu'une autre prendrait conscience de la chance qu'elle avait d'être avec lui. Aujourd'hui ce qui était certain c'était que je lui portais bien une réelle tendresse. Il avait une place fondamentale dans ma vie. Il était devenu le grand frère que je n'avais jamais eu. Enfin, c'était ce dont j'essayais constamment de me convaincre.

Clark se résolut à me lâcher pour aller s'asseoir sur un fauteuil non loin de moi. Il semblait lasse de la situation, ce début d'année chaotique nous rappelait douloureusement l'année précédente. Je me rassis sur le canapé en face du beau brun, me saisissant à nouveau de la couverture en l'écoutant d'une oreille attentive vider son sac. Je fronçais les sourcils quand il m'exprima ses doutes sur sa décision d'être revenu à Poudlard pour sa formation. Je n'arrivais pas à croire qu'il remette tout en cause comme ça. Après tous les efforts qu'il avait faits pour obtenir ses ASCPIC ! Combien d'après-midi l'avais-je surprise à réviser à la bibliothèque ? Clark faisait en sorte de renvoyer l'image d'un garçon frivole et un peu superficiel sur les bords mais, il était tellement plus que ça... Il était aussi plutôt futé alors je ne pouvais pas accepter qu'il songe à tout plaquer si facilement. J'étais terrifiée par l'idée qu'il envisage de quitter l'école. Je le grondais donc un peu gentiment pour lui remettre les idées en place. "Clark ! Tu te rends compte de ce que tu dis? Sérieusement tu n'es pas du genre à baisser les bras à la première difficulté et ce n'est pas maintenant que ça doit commencer ! Laisse-les dirent, et marche la tête haute. Surtout qu'après ce qui vient de se passer ce soir il faudrait être complètement demeurée pour ne pas comprendre que tu n'as rien à voir avec ces meurtres." C'était vrai, le professeur Newell avait rendu l'âme alors que Clark était dans la grande salle avec nous tous depuis le début du repas, il aurait pu difficilement l'empoisonner. Même les plus têtus d'entre tous devraient concéder ça. "Et puis... Je ne veux pas que tu partes, j'ai besoin de toi." Aussi égoïste que cela pouvait paraître c'était ce que je ressentais. Je ne voulais pas le savoir loin de moi, ne plus pouvoir le voir tous les jours, passer des moments comme celui-ci avec mon ami m'affectait beaucoup. Je savais bien qu'un jour viendrait où nous serions séparés. Qu'il vivrait sa vie de son côté et moi du mien mais, je n'y avais pas vraiment accordé d’importance jusqu'à ce qu'un tel risque se présente devant moi. Il n'avait pas le droit de partir, ce serait comme me laisser seule. De tous les élèves de l'école c'était bien de lui et de She dont j'étais la plus proches. Je supporterais difficilement son départ.

Je tapotai tranquillement le canapé, lui signifiant ainsi qu'il y avait suffisamment de place pour deux et l'incitant à me rejoindre. Je gardai le silence quelques instants, songeant à la révélation troublante que je venais de lui faire. Pourquoi dépendais-je autant de lui ? Petite cela avait tout d'abord était de l'admiration avant de se transformer en amour. Qu'en était-il véritablement aujourd'hui ? Et pourquoi me posais-je ces questions précisément quand j'étais fiancée à Tobias ? Je soupirais un peu. Le destin se jouait parfois de nous d'une bien étrange façon.

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La présence de Cherryl me rassurait énormément. Elle avait toujours été là quand ça n'allait pas et je savais qu'elle le serait toujours. C'était un petit rayon de soleil dans ma vie bien maussade. Elle connaissait toute ma vie, de mon adoption à certains détails dont je ne parlais à personne. Je ne suis pas du genre à baisser les bras … ça reste à voir. J'ai baissé les bras pour mes parents, mes parents biologique, ce n'est peut-être pas la même chose, mais peu importe, pour moi ça reviens au même. Je ne suis pas aussi fort qu'on le pense, pas aussi courageux. J'ai mes faiblesses et elles sont nombreuses, c'est juste que je ne les montre pas vraiment, je n'ai pas envie de passer pour un lâche, pourtant c'est peut-être ce que je suis.

« J'essaie, j'essaie de les laisser dire, mais tu ne sais pas ce que ça fait. Je n'ai jamais demandé à ce qu'on me reconnaisse, si évidement, avant … mais je ne voulais pas être reconnu pour quelque chose que je n'ai pas fait. J'ai peur Cherryl … peur que ça recommence, peur de devenir fou. »

C'était surtout ça que je craignais, que celui qui m'a mis sous impérium l'an passé revienne et recommence. Je crois que je ne le supporterait pas. J'essaie de m'effacer depuis l'an passé, la preuve, je n'ai même pas eu une vraie relation … je crois que ce n'est pas plus mal en fait, ça ne me manque pas tant que ça, enfin ce qui me manque surtout c'est de ne plus ressentir cette chaleur qu'elles dégagent quand je les embrasse, de ne plus sentir leur caresse, de ne plus vraiment être désirable. Il y a un temps pour tout dira-t-on.

J'ai posé ma main sur la sienne quand elle m'a dit qu'elle avait besoin de moi, au fond j'avais besoin d'elle aussi. Elle est ma confidente, mon amie et sans doute bien plus que ça, même si pour l'instant j'ai du mal à m'en rendre compte, du moins je sens qu'il a quelque chose qui change entre nous depuis quelques temps, mais je n'ose pas y penser. Et si ce n'était pas réciproque comme pour Juliet ? Et si je me faisais des idées ? Je suis bien capable de me tromper sur toute la ligne et puis elle a seize ans, j'en ai dix-huit … ce n'est pas une grande différence, mais ça peut jouer beaucoup pour certaines personnes. On se connaît sans doute depuis trop longtemps, quoi qu'il en soit, je ne peux pas empêcher mes sentiments d'être bien là. Je ne contrôle pas vraiment mes émotions, encore moins mes sentiments.

« Je ne partirais pas, c'était une idée idiote … et puis même si je partais, j'aurais toujours besoin de toi aussi, tu es l'une des seules personne qui croit en moi comme jamais et pour ça … je t'en suis reconnaissant, très reconnaissant. »

Trop reconnaissant même, je lui dois sans doute beaucoup de choses, mais si jamais elle ne pense pas la même chose que moi, j'aurais trop peur de gâcher notre amitié pour ma stupidité.

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

J'écoutais Clark me partager ses peurs, ses angoisses, sa frustration face à laquelle il était impuissant. Je voulais l'aider du mieux que je pouvais en le rassurant, en lui disant ce que j'aurais aimé entendre si j'avais été à sa place. Cependant, je n'étais pas à sa place et j'aurais vraiment voulu que ce soit le cas pour lui épargner toutes ces peines. Clark avait toujours cherché à se démarquer des autres tandis que moi je préférais me fondre dans la masse, être quelqu'un parmi les autres. Jusqu'à l'année dernière Clark était le garçon adulé de tous, fêtard et mignon qui avec son simple sourire se faisait excuser n'importe lequel de ses innombrables écarts de conduite. Moi j'étais son ombre, la petite Holmes intello qui passait la vie dans ses bouquins. C'était le cas jusqu'au jour où je m'étais liée d'amitié avec Marley. Cette rouquine aux moeurs légères m'avait appris à être plus décontracté et à m'amuser. J'avais changé dernièrement autant dans ma manière d'être que d'agir. Je prenais beaucoup plus d'initiative et je ne craignais plus de m'imposer. Je m'étais autorisé à espérer que Clark l'ai remarqué, lui plutôt qu'un autre...

Il n'était vraiment pas au mieux de sa forme, je devais trouver un moyen pour le remettre d'aplomb car, connaissant le Feuxphénix il était bien parti pour ruminer ses idées noires toute la nuit. Je serre légèrement la main qu'il avait glissé dans la mienne en souriant. Il me remercia ensuite du soutien que je lui apportais. J'étais bien heureuse que l'on soit presque dans l'obscurité. Ainsi c'était plus facile de lui cacher mes joues qui s'empourpraient. Les compliments de Clark me gênaient autant qu'ils me faisaient plaisir. Il y avait tout de même du bon dans tout cela. Le Maclane n'envisageait plus de quitter Poudlard ce qui me retirait un poids de l'estomac. Je m'approchai de Clark et effleurai sa joue du bout des doigts " Je crois en toi parce que tu m'as toujours donné des raisons de le faire. Tu sais Clark je ne te le dis peut-être pas assez souvent mais, tu es extrêmement important pour moi. Je n'aime pas te voir malheureux. Tu m'as apporté tellement de choses... Je ne serai surement pas celle que je suis aujourd'hui si tu n'avais pas croisé mon chemin. Je sais que c'est difficile pour toi en ce moment et je le comprends mais, as-tu sérieusement besoin d'être reconnue par tout le monde ? Ce qui compte à tes yeux te font confiance. Juliet, Odélie et moi ne doutons pas de toi alors je t'en prie arrête de te torturer. " Quand je finis ma tirade je lui adressai mon plus beau sourire et lui accorda même un clin d'oeil complice. Avant de reprendre avec Enthousiasme " Je ne veux plus t'entendre parler de magie noire, de stupides élèves sans oublier de leurs accusations grotesques. AH! ET de mort aussi. Au moins jusqu'à demain compris? Sinon c'est moi qui te tue ! » Déclarais-je en riant.

Comme pour appuyer mes propos mon petit Lou se mit à Miauler au même moment. L'air de rien je pris le coussin turquoise sur lequel j'étais appuyée pour le balancer sur Clark qui le reçut en pleine poire. Le regard qu'il me lançait était tellement risible que je dus me tenir le ventre tellement je riais. Je me calmais un peu avant d'ajouter en prenant l'air le plus innocent possible " La veine qui palpite sur ton front me fait penser aux dessins des mangas japonais quand les personnages sont hors d'eux" Je le taquinais encore un peu puis, lui parla de mon projet d'entrer dans l'équipe de Quiditch des Serdaigle cette année. Je me blottis contre lui en rabattant la couverture sur nous deux. J'avais toujours été très tactile avec Clark et cela ne l'avait jamais dérangé. Donc ce n'était pas inhabituel que je me retrouve dans ses bras.

Nous continuions à parler de tout et de rien pendant plusieurs heures. C'était agréable de se sentir aussi proche de quelqu'un. À dire vrai j'avais longtemps voulu Clark rien que pour moi mais, je devais arrêter d'espérer quelque chose de plus qu'une relation amicale. Cela ne pouvait que me faire du mal et en plus je n'étais pas libre d'être avec lui. Tobias était celui que je devais aimer et j'avais l'intention de faire en sorte que ça soit le cas.

Soudainement un souvenir d'un événement qui c'était passé hier après-midi me revînt et je le racontais à Clark autant amusé qu'agacée "Tu sais dans le Poudlard express j'ai entendu Lilias Sulivan qui parlait à sa clique. Elle te veut apparemment et compte te séduire cette année, je cite « J'ai toujours eu un faible pour les mauvais garçons » " j'imitais sa voix de crécelle avant de lever les yeux au ciel. Je priais pour que Clark ne cède pas à ses avances car, je ne pouvais pas jurer de bien réagir. Moi jalouse ? Certainement, je méritais bien quelques gifles pour me remettre les idées en place.

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J'étais perdu et je n'arrivais plus à me faire confiance, à me dire que tout ça n'était seulement qu'une blague, que je n'avais rien fait de mal, l'avis des gens est tellement important à mes yeux que d'entendre tout ces «ont dit.». Je ne supportais pas être «populaire» pour quelque chose que je n'avais pas décidé. Je veux être maître de mon destin. Je n'aime pas l'idée qu'on puisse me contrôler, l'idée que quelqu'un m'a manipulé, c'est bien pour ça que j'ai autant de mal à l'accepter et à m'y faire. Je sais que Cherryl peu le comprendre, parce qu'elle me connaît bien, elle est sans doute la seule et ça me touche énormément tout ce qu'elle m'avoue. Je lui souris et la prend dans mes bras. Je ne suis pas vraiment un garçon affectueux, mais quand il le faut je le deviens. J'ai souris, elle trouvait toujours le moyen de me remonter le moral et j'apprécie énormément cette capacités qu'elle a. Je me suis penché pour lui déposer un bisous sur la joue, cette fille est une vraie merveille.

« Promis, je me tais alors.»

Je lui avais fait un clin d’œil puis on s'était calé l'un contre l'autre remontant la couverture sur nous pour nous tenir chaud discutant de tout et de rien, beaucoup de quidditch, ça me manquait terriblement de ne plus être dans l'équipe, j'aurais tout donné pour pouvoir continuer d'être capitaine, j'ai toujours aimé diriger, je me demandais même pourquoi je n'avais pas décidé de suivre une formation dans le quidditch, peut-être parce que c'était trop incertain. J'ai levé les yeux vers elle lorsqu'elle me parla d'une certaine Lilas, inconnue au bataillons pour moi. J'ai grincé des dents et j'ai répliqué:

« Elle risque d'être déçue, il semblerait que je n'en sois pas vraiment un … et toi? … tu aimes les mauvais garçons ? »

Je ne sais pas pourquoi tout à coup je lui pose cette question c'est sorti tout seul, mais je crois que je suis très curieux de connaître le genre de mecs qu'elle aime. Je ne me suis pas vraiment rendu compte que ma main était dans la sienne et qu'on était plus proche que d'habitude, mais cette proximité ne me dérangeait pas du tout et bien contraire.

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J'avais toujours cherchée à être quelqu'un qui ne revenait pas sur ses décisions. Je n'aimais pas particulièrement regarder en arrière mais, il fallait constater que je n'étais malheureusement pas à la hauteur de mes ambitions et que mes doutes n'étaient que le triste reflet de mes regrets. La crainte de m'imposer, voilà ce qui avait dû m'empêcher de révéler mes sentiments à Clark il y a quelques années. Je me sentais déjà si chanceuse de pouvoir me tenir à ses côtés. Heureuse de me savoir apprécier de lui que j'avais cherchée à me convaincre que cela me suffisais, que je n'avais besoin de rien de plus. Hélas j'avais été dans l'erreur. Il était bien trop tard pour songer à rectifier cela. Clark n'aurait jamais besoin de connaitre les sentiments que je lui avais voués. C'était de l'histoire ancienne, je devais continuer à m'en persuader même si c'était bien évidemment tout le contraire.

Blotti tout contre lui, je le sentais ses muscles se contracter à l'évocation du perfide plan de Lilas. Je fus tellement soulagée de constater que l'intérêt que cette fille lui portait resterait sans retour, que mon coeur rata un battement. Finalement, je n'étais vraiment qu'une égoïste mais, pour l'instant Clark n'était rien qu'à moi et je voulais en profiter au maximum. Ma main dans la sienne me procurer plus de chaleur que tous les feux de cheminée réunis et sa douceur plus joie que n'importe quoi d'autre. Je savourais sa compagnie. Je ne voulais pas quitter la salle sur demande. Je voulais rester dans ses bras, je voulais qu'il m'enlace pour toujours et surtout qu'il ressente la même dépendance à mon égard.

Clark me posa une question qui me prit au dépourvu. Il me demandait si moi aussi j'étais attirée par les mauvais garçons. Mes joues s'empourprèrent immédiatement. Que pouvais-je répondre à cela sans me trahir ? Je passais ma main dans mes cheveux avant de répondre. "Je ne sais pas trop, après tout je n'ai eu qu'un seul petit ami dans ma vie... Je suppose que pour moi le petit ami parfait serait une personne avec qui je m'entendrais bien et en qui j'aurais une confiance aveugle." Je priai pour qu'il n'ait pas compris que c'était de lui dont je parlais. Pourtant, pour éviter toutes confusions je me sentis obligé d'ajouter. "De toute façon j'ai bien peur que mon avis n'ait pas grand poids. Je suis fiancé à Tobias Blackwood depuis cet été."

Voilà, une chose de fait. Je lui avais balancée la nouvelle de but en blanc. Comme si je lui avais proposé de faire une balade mais, ce, n'était pas comme si cette annonce allait le toucher plus que de raison. Après tout Clark devait se contreficher de la personne avec qui je pouvais avoir une relation. S'il m'avait interrogée sur mon genre de garçon, cela avait dû être par simple courtoisie.

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Être là près d'elle me rassure, j'ai l'impression qu'elle est devenue ma bouée de sauvetage, qu'elle sera toujours là quoi qu'il arrive et j'aime ce sentiment. Il y a quelque chose de nouveau entre nous et je le sens, notre relation est de plus en plus importante à mes yeux et rien ne pourra nous séparer. Elle est mon amie et j'ai le sentiment qu'elle devient bien plus que ça, ça m'effraie et à la fois ça m'encourage. J'ai souris à sa réponse, le petit ami parfait serait quelqu'un en qui elle aurait confiance. J'ai l'impression qu'elle parle de moi et ça me fait tellement plaisir. Mon tracas de ce soir est loin derrière moi, je n'ai plus vraiment peur à présent. J'allais lui dire comme moi, lui proposer clairement d'avoir une relation plus sérieuse parce que je me rends compte qu'en sa présence je me sens bien, que mon cœur ne veut qu'elle. Et puis le monde s'est à nouveau écroulé mon sourire s'est effacé pour laisser une expression vide sur mon visage. Je n'avais pas du bien entendre. Ce n'était pas possible.

« Quoi?!»

Le ton de ma voix était presque étranglé, je n'arrivais pas à croire qu'elle ai pu me cacher ça et qu'elle me le dise avec tant de décontraction. Pour une fois qu'une fille bien me plaît, qu'une fille qui me connaît semble amoureuse de moi et que je suis amoureux d'elle aussi il faut qu'elle soit fiancé à un autre. J'ai lâché sa main, si elle était fiancée pourquoi restait-elle avec moi? Je ne comprenais pas à quoi elle jouait.

« Alors qu'est-ce que tu fais avec moi si tu es fiancée. Pourquoi tu es là? Tu te fous de moi c'est ça? J'allais justement te dire qu'on pourrait être ensemble, réellement, qu'on pourrait … ça n'a plus d'importance. Tu es fiancée. Je n'ai pas envie d'être une roue de secours.»

J'étais froid et sans doute que je faisais des conclusions trop hâtive, mais pour moi c'était évident, elle ne m'aimait pas. Elle se moquait de moi et la balle se retournait contre moi, pour toute les fois où j'avais fait ce coup à ces dames, je payais sans doute le prix de mon insolence et ça faisait drôlement mal de m'en rendre compte. Je me suis levé, m'apprêtant à partir, à quoi ça servait de rester là? Seulement je ne pouvais pas m'y résoudre et je me suis tourné vers elle pour lui demander:

« Tu l'aimes?»

Sa réponse était importante, si elle répondait oui je m'en irais si c'était non alors je resterais, mais il n'y avait qu'elle qui pouvait décider à présent.

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

C'
est fou comme en une fraction de seconde tout peut basculer. Je n'aurais pu penser que la nouvelle de mes fiançailles avec Tobias engendrerait une réaction si vive de la part de Clark. Il avait délibérément lâché ma main, comme si j'étais la porteuse d'un affreux virus et qu'il ne souhaitait pas être contaminé. Je ne comprenais pas ce qui lui prenait. C'est pourquoi je me détachais de lui pour lui faire face et l'interroger du regard. C'est sur un ton plus que glacial qu'il me demanda ce que je faisais avec lui, alors que j'étais promise à un autre. Je ne vu par tout de suite le rapport mais, cru comprendre qu'il avait envisagé une relation avec moi. Clark avait voulu que je devienne sa petite amie.

Ma respiration s'accéléra. J'avais l'impression que mon coeur allait bondir de ma poitrine à n'importe quel moment. Je n'arrivais pas à y croire. S'il était aussi furieux était-ce par jalousie ? Comment devais-je réagir à cette déclaration dont j'avais rêvée plus d'une fois ? J'étais tellement heureuse mais aussi terrorisée. Cela risquait de changer tellement de choses entre nous et puis il y avait aussi Tobias ! Pourtant, je ne pouvais pas me voiler la face plus longtemps. Je n'avais jamais cessé d'être amoureuse de Clark Maclane.
Je ne savais même plus comment faire pour parler, ma bouche s'ouvrait et se fermait machinalement. Devant mon mutisme Clark décida de s'en aller. Il était tout bonnement furieux. Je m'en voulais tellement, j'étais aussi en colère contre lui. Il ne m'avait même pas laissé une chance de m'expliquer et il n'était pas en droit de s'emporter ainsi. Lui qui n'avait pas été capable de remarquer l'amour que je lui portais depuis six longues années.

Finalement, il s'arrêta quand il atteignit la poignait de la porte. Il posa son ténébreux regard sur moi et me demanda si j'aimais Tobias. J'avais tellement envie de le frapper. La tristesse avait laissé à la colère et je me levai moi aussi pour lui répondre, la voix un peu chevrotante. "Tu n'es qu'un imbécile Clark ! Tu viens de me faire une déclaration ou tu m'engeule? Parce que c'est difficile de faire la différence ! Non je ne suis pas amoureuse de Tobias. Pourtant, il mériterait que ce soit le cas ! Si tu crois que je suis le genre de fille à se moquer des sentiments des autres c'est que tu me connais mal. Et puis franchement comment peux-tu être aussi aveugle ? Cela fait maintenant six ans que l'on se connaît et tu n'as jamais rien remarqué . C'est quand je suis fiancé à autre que tu décides de me dire que tu as des sentiments pour moi ? Tu es insupportable ! Le pire c'est que je n'arrive même pas à t'en vouloir alors que je devrais. Franchement je me retiens de t'en coller une." Déclarais-je furibarde.

Depuis que je connaissais Clark c'était la première fois que je haussai le voix contre lui mais, il l'avait mérité. Je m'approchai de lui doucement et le regardai droit dans les yeux pour enfin tous lui révéler . "Je suis tombée amoureuse de toi quand j'étais encore la première année timide à qui tu as tendu la main et c'est toujours le cas aujourd'hui. Je t'aime Clark alors ne me tourne jamais le dos, ça me fait trop mal... " Les larmes me montaient aux yeux puis, inondèrent mes joues. Je venais d'avouer à Clark Maclane le secret que je m'étais toujours promis de garder.

Mon irrépressible amour pour lui.

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On était si bien elle et moi installés dans ce fauteuil et il a fallut que tout bascule si vite. Je n'en revenais pas qu'elle avait oubliée de me dire qu'elle était fiancée. Je me demandais depuis combien de temps, je me demandais si elle se moquait de moi, si tout ça n'était qu'une grosse blague, mais il ne semblait pas que se soit le cas, malheureusement pour moi. Je m'apprêtais à partir et à la laisser seule, elle n'avait sans doute pas besoin de moi, plus besoin de moi. Et puis je me suis ravisé, lui demandant si elle l'aimait. Elle a eu l'air furieuse. Je fus surpris me demandant ce que j'avais encore fait. J'ai toujours manqué de tact. Je me senti un peu idiot quand elle me dit que j'étais un imbécile. Je ne savais même plus ce que je devais faire si je devais me mettre à crier ou m'en aller et finalement je me suis retrouvé comme un idiot la bouche ouverte les yeux marqués par la surprise. J'allais répliqué quelque chose puis elle m'a avouée qu'elle m'aimait depuis le début et je me suis senti très con. J'ai ouvert la bouche et refermée plusieurs fois comme si je voulais dire quelque chose mais que ça ne passait pas. Je ne voulais pas la mettre dans cet état là et à présent je partageais ses sentiments. J'aurais du me rendre compte plus vite que je l'aimais mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut et les choses se passent parfois d'une drôle de façon. Je me suis approché d'elle et j'ai glissé mes doigts sur ses joues lui effaçant les larmes qui coulaient sur son visage.

« Hey, est-ce que je t'ai déjà laissé tombé? Jamais, ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer. J'ai mis du temps avant de me rendre compte que je t'aime, mais je serais idiot et il semblerait que je le soit un peu , seulement je te promet qu'à présent je ne te laisserais plus repartir. »

Je me suis approché de ses lèvres et l'ai embrassé espérant qu'elle me renvoie mon baiser avec autant d'intensité que je le lui donnais. Je retrouve cette sensation au creux de mon ventre, ce sentiment de bien être et le feux d'artifice qui explose en moi. Ce n'est pas la première que je l'ai, même si cette fois je sens que tout ça est réciproque, je sens que nous seront tous les deux fort et qu'on va vivre une histoire passionnante et passionnée et j'ai hâte de la vivre avec elle.

There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me

Clark m'avait mise tellement en colère, c'était si rare pour moi de m'emporter de la sorte... Ses paroles dures m'avaient causée de la peine. Je l'avais toujours aimée et j'étais triste qu'il puisse en douter ne serait-ce qu'une seconde. C'était lui que je voulais et personne d'autre. Aucune autre relation ne pourrait me faire oublier mes sentiments pour le Maclane. Aujourd'hui je savais qu'ils étaient partagés. Que je représentais plus qu'une simple amie à ses yeux. Rien ne pouvait me rendre plus heureuse et inquiète, très inquiète. Que devais-je faire à présent ? Rompre mes fiançailles avec Tobias. Ce ne serait pas une mince à faire. Je me savais éperdument amoureuse de Clark mais... J'avais tout de même une appréhension. Le passif de Clark restait pour moi un obstacle difficilement surmontable. Il avait toujours été inconstant dans ses amours, alors pourquoi cela serait-il différent avec moi ? Je craignais de souffrir, d'être brisée.

Cependant, je ne parvenais plus à me défier de moi-même. C'est pour cela que je n'opposai aucune résistance quand il essuya mes larmes du bout des doigts. Sa douceur était semblable à une caresse. Puis, il se pencha sur moi pour m'embrasser.
Le contacte de ses lèvres contre les miennes me fit rater un battement. D'abord, timide je ne sus pas comment réagir puis, laissa mon instinct me guider. Je lui rendis son baiser avec ferveur, passant mes bras autour de sa nuque. Ma langue se fraya un passage entre ses lèvres, désireuse d'entamer une danse endiablée avec la sienne. Je n'aurais su dire combien de temps cela avait duré. Ce que je sais en revanche c'est que je ne voulais pas me séparer de lui. J'étais bien dans ses bras, j'avais besoin de son amour, j'avais besoin de lui. Je dus pourtant me résoudre à me séparer du Feuxphénix. Carrément à bout de souffle. J'enfouis ma tête dans sa nuque en respirant son odeur. Il sentait terriblement bon le gel douche et le parfum.
"Clark ? Que faisons-nous ? Te rends-tu compte que désormais plus rien ne sera comme avant?" Murmurais-je. Cette question était un peu rhétorique. Nous venions de franchir un cap et il serait difficile de revenir en arrière. Néanmoins, s'il n'était pas certain de sa décision, s'il voulait faire comme si de rien n'était c'était encore possible."Non tu ne m'as jamais laissés tomber et c'est pour ça que je t'aime mais, tu as encore le choix de tous arrêter si tu as envie. Cela prendra du temps mais, nous pourrions redevenir les amis d'autrefois. Si c'est ce que tu veux."J'en souffrirais, cela me rendrait malade mais, je me ferais une raison. C'était trop beau pour être vrai de toute façon.

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C'est étrange comme les choses peuvent se passer vite, des larmes au rire. De la haine à l'amour aussi et nous voilà tous les deux l'un en face de l'autre sans savoir ce que sera demain, sans savoir si on fait bien mais, je ne veux plus attendre. Je me rend compte que je l'aime et je ne peux pas laisser passer ma chance comme je l'ai laissé passé avec Juliet. Je dois saisir ce moment. Plus rien ne sera comme avant, non mais, c'est le but de l'opération. Que l'on soit deux et que l'on ne soit plus seul chacun de notre côté. Je n'ai pas envie de la laisser partir, de tout gâcher. Pour une fois je veux saisir cette chance qui s'offre à moi.

« Oui rien ne sera plus comme avant ça sera mieux et je ne sais pas combien de temps on sera ensemble, je ne sais pas ce qui peux se passer dans cette histoire que l'on commence mais j'ai envie de voir parce que … je … Je … t'aime.»

Ce n'est pas évidement pour moi de dire je t'aime. Les seules fois ou je l'ai dis j'ai eu l'impression que ce n'était pas réciproque que je le disais dans le vent c'est pour ça que j'ai tant de réserve à le dire. Je ne les jamais entendu de la part de ma famille enfin si ma famille adoptive évidement, pas ma vrai famille quand j'ai su que j'ai été adopté l'an dernier j'ai eu le sentiment d'être abandonné et je me suis rendu compte que ma vrai famille c'était mes parents qui m'ont élevé tout ce temps, pas mes parents biologiques. Je me suis fait à l'idée d'avoir été abandonné mais, je ne supporterais pas qu'on me fasse ça une deuxième fois. C'est sans doute égoïste de ma part de ne pas dire je t'aime, de vouloir être aimer et d'avoir fait tant de mal à ces filles avec qui je suis sorti, oui ça l'est mais, ça sera différent avec Cherryl parce que je l'aime.

« Je ne veux pas qu'on soit de simple amis. J'ai envie que tu sois ma petite amie alors est-ce que tu veux de moi ou pas parce que maintenant c'est à toi de décider et je peux comprendre que tu n'en ai pas envie que tu ai besoin de temps pour réfléchir ou quoi que se soit d'autre. Je ne veux pas de réponse précipitées juste que tu pense à ce qu'on pourrait être tous les deux.»

C'est le première fois que je me trouve aussi mature l'amour me rend décidément plus galant et plus gentil que je ne l'aurais cru.

Sujet: Re: Confidences Nocturnes (PV Clark)

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Confidences Nocturnes (PV Clark)

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