Sujet: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Ven 31 Oct - 15:17
Il était encore tôt donc j'avais le droit de me balader dans Poudlard. C'était l'heure de dîner mais je n'avais pas réellement faim et j'avais pas envie de voir du monde et encore du monde. Un des inconvénients d'être à Poudlard pratiquement toute l'année c'est que c'était pratiquement impossible d'être seul pendant un moment sauf si on trouvait une bonne planque et c'est ce que j'étais entrain de chercher. Quelques instants plus tard j'étais entrain de grimper les marches pour me rendre jusqu'à la tour d'astronomie. Je souris. J'étais impatiente d'être là haut. La nuit n'allait pas tarder à tomber et j'allais pouvoir assister à un coucher de soleil comme je les aimais.
J'étais contente de porter ma cape car la température descendait rapidement en cette saison. En fait dès que le soleil n'était plus là, il faisait bien froid... Et encore aujourd'hui nous avions dans la chance car nous n'avions pas eu de pluie... Parce que souvent Automne rimait avec Pluie en Ecosse et même si j'aimais la pluie je n'avais pas vraiment envie de me retrouver dessous.
J'étais maintenant arrivée en haut de la tour et je soupirai de soulagement quand je me rendis compte que j'étais bien seule ici. Je refermai la porte derrière moi et je m'approchai du bord. Je posai mes bras sur la rembarde et j'admirai le paysage. Il y avait encore quelques étudiants dehors mais ils rejoignaient pratiquement tous la grande salle pour dîner.
Le soleil était entrain de se coucher comme je l'avais envisagé en montant ici. Un sourire se dessina sur mon visage mais bientôt le sentiment de mal être que j'avais ressenti aujourd'hui était entrain de faire sa réapparition et je n'aimais pas ça du tout. Par Merlin je n'avais pas ressenti ça depuis quelques semaines... Depuis que j'avais eu mes premières visions. Je fermai briévement les yeux et je me répétai pour moi que ça allait, que tout irait bien.
Quelques instants plus tard j'avais tenu bon et je me sentais un peu mieux. Les gens comprenaient probablement pas pourquoi je ne voulais pas de ses visions et que je faisais tout pour ne pas les avoir... Mais c'était douloureux et on voyait des choses pas.. Enfin vous ne pouvez pas savoir sauf si vous avez aussi cette malédiction... Et ne me parlez pas de don. J'étais entrain de retrouver un peu de couleur quand la porte s'ouvrit et je découvris Adam.
"Euh salut!"
Je ne m'attendais pas à avoir ce dernier ici mais en même temps nous étions dans un endroit libre de passage.
Viper E. Norgarstein
Étudiant de septième année Attrapeur & fourchelangue
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Sam 1 Nov - 8:54
Encore plus de morts, de nouveaux meurtres et d'autres corps morts. Nous pensions tous nous en tirer cette année, mais il n'y a rien à y faire. Il semblerait que Poudlard soit désormais l'hôte d'histoires d'horreur, et on ne pourra pas s'en passer. Il fallait s'y attendre, après tout ce qui s'est passé l'an dernier, et puis l,attaque sur le chemin de traverse en juin. Comment avons nous put espérer un simple instant que tout allait se tasser de soi-même. Le coupable qui sévissait l'an dernier n'avait toujours pas été attrapé. Puisqu'il n'avait visiblement rien à craindre, il s'était remis en route pour une nouvelle série d'attaque. Rien de tel que pour égayer ses journées que de monter des histoires du tueries. En tout cas, le banquet de la rentrée n'aura jamais été aussi mouvementé...
Sept semaines s'étaient écoulées depuis la rentrée. Sept semaines durant lesquels j'avais du mal à dormir, je me réveillais régulièrement en sursaut, complètement trempé de sueur. La peur, voilà ce qui me rendait aussi nerveux. Deux fois on avait assassiné un enseignant, un excellent sorcier. Comment pouvions-nous être certain qu'il n'allait pas y avoir une autre attaque du jour au lendemain ? Un élève cette fois ? C'était déjà arrivé par le passé, alors pourquoi pas aujourd'hui, demain ou la semaine prochaine ? Mes compagnons de classe parlaient beaucoup. Nombreux étaient ceux qui disaient ne rien avoir à craindre à cause de la pureté de son sang. Rien ne nous affirme que le meurtrier n'a que faire des sang purs. Allez savoir qui sera le suivant, et si une folie meurtrière le prend, il s'en prendra à la première personne à croiser son chemin. Bien que je doute qu'il ait des crises. Il ressemble davantage à un criminel organisé.
La journée avait commencée tranquillement. Un cours d'histoire de la magie, puis une pause, et un cours de métamorphose. Il y avait eu le déjeuner où je m'étais rendu à l'infirmerie. Je traînais des vertiges depuis quelques jours, ce qui m'inquiétais grandement. Les vertiges n'étaient jamais bon signe, et dans mon cas, c'était annonciateur d'une rechute. Apres être resté tout l'heure du repas à l'infirmerie à me faire examiner de tout bords, tout côtés, on me fit une prise de sang avant de le donner un gobelet contenant une boisson épaisse que je reconnu rapidement comme étant un somnifère. Je levai la tête vers l'infirmière qui se contenta de me dire que j'avais grandement besoin de repos. Toujours dans le vague vis-à-vis les vertiges, je bus la potion d'une traite. Un peu de sommeil me ferait le plus grand bien ! Les effets furent presque immédiats. Je tombai dans un sommeil profond, et ce n'est qu'en fin de journée que j'émergé, un peu dans la vague. Sur la petite table prêt de mon lit se trouvait une assiette avec du boeuf, des pommes de terre et une salade. Il y avait également un verre de jus de citrouille et une pomme. Je me contentai du jus de citrouille, ayant légèrement la nausée suite à mon repos forcé par cette potion au goût horrible. Quelques minutes plus tard, j'étais sur pieds. L'infirmerie était complètement déserte. La lueur orangée du soleil couchant pénétrait par les fenêtres de la pièce. Attrapant la pomme que je fourrai dans ma poche, pour plus tard, je me dirigeai vers la sortie. Aux escaliers, je pris vers le haut au lieu de descendre vers la salle commune de serpentards. J'avais envie d'admirer le coucher de soleil, et le meilleur endroit était de loin tout l'opposé de ma salle commune.
Il me fallut une bonne quinzaine de minutes pour atteindre le sommet de la tour. Un peu fatigué, je poussai la porte de l'observatoire.
« Euh salut! », me lança une voix féminine. Surpris, je restai figé sur place, le temps que mon cerveau analyse l'identité de la personne. Il me fallut quelques secondes pour mettre un nom sur le visage ; Elizabeth. Les noms, ce n'était définitivement pas ma tasse de thé. Un peu déçu de devoir partager mon isoloir, je lui répondis poliment : « salut ! » Ok, je n'étais pas du genre très loquasse, alors pourquoi s'y mettre maintenant ?
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Sam 1 Nov - 11:42
Je n'étais plus seule dorénavant et j'aurais du m'en douter. Il y avait bien bien des courageux qui osaient sortir du château lui même. Bon en même temps en l'occurence ici nous étions encore dans le château mais quand même assez loin de la grande salle où nous devrions être pour dîner. Je me montrai poli quand Adam fit son apparition car je ne pouvais pas lui en vouloir d'avoir la même idée que moi, de vouloir être seul et peut être d'assister à un beau coucher de soleil.
Quelques instants plus tard je me rendais compte que je n'avais pas vu le jeune homme cet après midi en cours. Il était chez serpentard et moi chez les serdaigle mais on avait quelques cours en commun comme cet après midi nous en avions un. Adam je le connaissais assez bien puisque mes parents connaissaient bien les siens. Bon on avait pas trop traîné ensemble durant notre enfance car il avait souffert d'une maladie assez grave ou un truc coomme ça... Mes parents m'avaient dit qu'il avait passé beaucoup de temps à Saint-Mangouste.
Bon okay Adam ne voulait pas parler et je ne pouvais pas lui en vouloir. Si j'étais montée là c'était pour ça aussi. J'avais été polie, je l'avais salué et s'il ne voulait pas parler et bien ce n'était pas grave. Je m'éloignai un peu de la porte qui menait ici pour laisser un peu de tranquillité et de l'intimité.
Je m'installai sur le sol et je m'appuyai contre la pierre qui commençait déjà à être froide alors que le soleil était entrain de se coucher seulement. Je sortis mes affaires et je me mis à travailler sur mon devoir de potion. Autant faire quelque chose en regardant en même temps le coucher de soleil. De plus je m'étais rendez vous - au fil du temps - que lorsque je m'occupai, mon esprit vagabondait pas et donc pas de visions et c'était une excellente chose pour moi.
" Tout va bien? J'ai vu que tu n'étais pas en cours cet aprés midi et puis j'avoue que tu as pas l'air d'être au meilleur de ta forme. Enfin c'est pas une critique hein."
Voilà c'était encore plus fort que moi. Je m'étais promis de le laisser tranquille et me laisser tranquille en même temps mais j'avais u ouvrir ma bouche comme toujours.
Viper E. Norgarstein
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Jeu 6 Nov - 2:22
Il y a des choses que l'on sait tout simplement de manière innée. D'autre que l'on apprend en classe, et bien des choses qui s'acquièrent par expérience. Lorsque nous sommes relativement jeunes, il y en a nombreuses qui nous sont totalement inconnues. Parfois, nous les apprenons sans même s'en rendre compte alors que d'autre, on n'aimerait bien se passer de ces connaissances. Il y a des prises de consciences sur certaine vérité qui sont plus lourde à porter que d'autre. Le déni laisse alors place au plaisir que l'on pourrait éprouver de peur de vivre des déceptions. J'avais un peu cet état de conscience lorsque je m'étais aperçue que je n'allais pas profiter du coucher de soleil seul. Un léger pincement au coeur, une légère appréhension rapidement laissé de côté par un certain mal aise. Il y avait certaines choses que je tenais à garder pour moi, et j'avais peur que ce soir, dans cette tour, il en sorte plus que je n'avais réellement envie d'en dire.
Nous nous étions salué puis elle s'était assise dans son coin, sortant son manuel de potion, un parchemin, une plume et de l'encre. J'avais déjà entamé le mien la veille, il ne me restait plus que quelques petites touches à mettre dans le développement avant d'en venir à la conclusion. Je m'éloignai donc de mon côté, espérant bien avoir un peu de tranquillité. M'asseyant tout près d'une grande arche qui permettait d'observer aisément le voûte céleste, je m'accostai contre le mur de pierre, laissant pendre un pied dans le vide au travers l'un des barreaux. Tournant la tête vers la droite, j'avais l'immensité du décor qu'offrait les terrains de Poudlard, le lac, la forêt interdite et les montagnes derrières lesquelles se couchait doucement le soleil. J'eu un petit pincement au coeur en penssant que c'était une autre journée qui se terminait à Poudlard. Une journée de plus vers le moment où j'allais devoir quitter cet endroit de rêve pour voler de mes propres ailes. J'avais surtout peur que l'on ferme Poudlard bien avant ce moment dut aux attaques perpétuées sur les habitants du domaine. Je tournai doucement la tête vers la gauche, osant un regard vers Elizabeth qui affichait une mine concentrée sur sa lecture. Elle dut sentir mon regard puisqu'elle releva alors la tête pour me regarder à son tour. Son regard fit naître un frisson au bas de mon dos, ce qui me fit légèrement trembler. J'allais détourner la tête lorsqu'elle brisa le silence qui s'était installé entre nous.
« Tout va bien? J'ai vu que tu n'étais pas en cours cet après midi et puis j'avoue que tu as pas l'air d'être au meilleur de ta forme. Enfin c'est pas une critique hein » Sa voix était calme et dénotait une certaine forme de curiosité. Elle n'avait pas prit le ton de la pitié, comme nombreux faisaient en connaissance de ma condition particulière. Ce fut sans aucun doute ce qui me poussa à lui répondre plutôt que de la rembarrer comme je le faisais habituellement avec tous ceux qui osaient me parler de mon état de santé en dehors du personnel médical. Même ma mère n'avait plus droit à ce traitement de faveur depuis des lustres. Je détestais parler de moi, j'avais toujours l'impression de me plaindre. Je n'avais pourtant rien à plaindre puisque je n'avais jamais été aussi bien que maintenant. Enfin, peut-être pas depuis quelques semaines, mais ce n'était rien comparer à certaines périodes de ma vie.
« Ça va pas trop mal. J'ai connu pire, faut pas s'en faire avec ça. Un léger coup de fatigue tout simplement. Ça m'arrive étrangement souvent ces dernières semaines, certainement le manque de sommeil... Après tout, la rentrée ne fut pas des plus douces en rebondissement... » J'avais tout lâché d'une traite. Je n'étais pas naturellement bavard. Je parlais pour dire des choses, et non pour le plaisir de parler. Et puis, en venant ici, j'étais en quête de ma solitude. Ce n'est visiblement pas ce dont j'avais trouvé, mais j'aurais put tomber sur pire...
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Jeu 6 Nov - 11:10
Je m'étais promis de me taire et donc de ne rien dire mais j'avais - comme très souvent - du mal à respecter ce que je voulais faire ou pas faire. Je ne me considérai pas comme une grande bavarde mais ce silence entre nous était quand même assez gênant. Il y avait eu juste ce salut qu'on s'était lancé mutuellement quand on s'était aperçu qu'on était pas seul et maintenant on était chacun dans notre coin.
Je n'aurais pas cru trouver Adam ici car je ne pensai pas qu'il était du genre à traîner tout seul et encore moins à cette heure là. Enfin il n'était pas tard car l'heure du dîner mais aujourd'hui de nombreux élèves préféraient traîner en groupe avec les attaques qui avaient lieu à Poudlard. Pour ma part j'avais peut être trop confiance en moi mais je me disais que normalement je ne risquai rien vu mon sang que certains considéraient pur... Enfin pour moi je n'étais pas pur et le sang ne prouvait aucunement notre valeur ou quelque chose comme ça.
Adam n'avait pas été en cours cet après midi et donc je me souciai un peu de sa santé. Je savais qu'il n'avait jamais été en grande forme depuis son enfance. J'avais entendu mes parents en parler et se considérer chanceux que moi j'étais en bonne santé. Il m'expliqua que c'était probablement un coup de fatigue et qu'il ne dormait pas beaucoup en ce moment. Un petit sourire se dessina sur mon visage et je répondis:
" Ca c'est clair que dormir en ce moment, ce n'est pas facile avec ce qui se passe ici mais aussi à l'extérieur... Parfois je me demande si on va terminer l'année ici."
Poudlard n'était plus un endroit sûr. Enfin c'est ce que je pensai car il y avait quand même eu plusieurs morts ici et plusieurs personnes blessés. Je savais que ce n'était pas la faute de la directrice car elle faisait tout ce qu'elle pouvait, tout comme les enseignants. Peut être qu'un matin on nous dirait qu'il faudrait qu'on rentre chez nous pour notre sécurité... Mais à ce moment là , ça serait probablement le début de la fin... Et les attaquants auraient gagnés d'une certaine façon. C'était dûr mais on ne devait pas arrêter de vivre.
Tout en parlant, je continuai mon devoir de potions. J'arrivai à faire deux choses à la fois et j'étais plutôt fière. Bon en même temps ce devoir n'était pas trop dur et heureusement car j'avais pas envie de me creuser la tête trop durement.
" Comment va ta famille? Tes parents n'ont pas trop peur? Pour ma part les miens ne voulaient pas trop que je revienne... Et je peux les comprends mais on doit pas s'arrêter de vivre sinon on leur donne raison à ces idiots qui tuent, qui attaquent. Je n'ai pas envie de vivre dans la peur continue et me cacher."
Viper E. Norgarstein
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Lun 24 Nov - 17:47
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Elizabeth & Adam
Aimer est un verbe; sans action, il n’est qu’un mot
Je la regardai un moment. Puisque nous discutions, autant en profiter pour la regarder franchement sans avoir peur de me faire attraper. Nous n'avions pas souvent entamé de conversation pour la simple et bonne raison que rien de nous avait poussé à le faire. Je ne ressentais pas le besoin de bavarder pour le plaisir de bavarder, et dehors de cette fois dans la bibliothèque où elle m'avait adressé la parole pour savoir si j'avais toujours besoin de mon livre, nous ne nous étions jamais adressé la parole. J'en savais pourtant plus sur elle que ne devrait en savoir une simple connaissance.
Elle était belle, voir même magnifique. Il faudrait être complètement idiot pour ne pas s'en apercevoir. Je m'en étais rendu compte bien trop tard, et probablement que je ne serais pas pris au piège si je n'avais pas eu ce livre en ma possession l'an dernier. Jusqu'à cette journée ordinaire, elle n'avait jamais attiré mon regard, mais depuis, je ne pouvais plus m'en passer. Je ne vous dirai pas que j'allais désormais faire mes devoirs à la bibliothèque plutôt que dans la salle commune de serpentard pour le simple plaisir de voir son expression concentrée qui la rendait si belle. Lorsqu'elle se penchait sur une tâche complexe, elle se mordillait doucement la lèvre. Exactement la même qui s'étirait en ce moment en un sourire qui fit naître un malaise au creux de mon ventre. Amoureux ? L'amour n'était pas pour moi, et c'était une véritable perte de temps. Je la trouvais simplement très jolie. Et puis, de toute manière, je ne savais absolument rien de sa personne.
« Ça c'est clair que dormir en ce moment, ce n'est pas facile avec ce qui se passe ici mais aussi à l'extérieur... Parfois je me demande si on va terminer l'année ici. », dit-elle de sa voix douce. En effet, Poudlard n'était plus sûr pour personne. Cette tension, ces meurtres me donnaient des cauchemars à répétitions, m'empêchant de dormir plus d'une heure de suite - sauf sous sédatif dans l'infirmerie. C'était en partie la raison pourquoi j'avais entreprit cette quête qui consistait à la protéger. Je n'étais pas très grand, pas très fort, et pas très courageux, mais j'étais rusé, déterminé et intelligent. À ma manière, je jouais les protecteurs de sorte que quiconque lui cherchant des noises finissaient invariablement hors jeu. Un chevalier ? Non, je n'étais pas un chevalier. Ce ne sont que des comptes, ça n'existe plus. Et puis, Elizabeth n'est pas une princesse...
Je la laissai entamer un autre sujet alors que mon regard s'éloigna un peu d'elle pour vagabonder sur les terres en contrebas où quelques étudiants se promenaient entre les arbres du parc. Probablement la fin d'un cours de soins aux créatures magiques. Les heures de cours n'étaient pas toutes les même pour les étudiants des dernières années. Il arrivait que je n'ai pas de cours alors que mes amis devaient se rendre en classe. Tout dépendait des classes que nous avions choisis de continuer à suivre.
« Comment va ta famille? Tes parents n'ont pas trop peur? Pour ma part les miens ne voulaient pas trop que je revienne... Et je peux les comprends mais on doit pas s'arrêter de vivre sinon on leur donne raison à ces idiots qui tuent, qui attaquent. Je n'ai pas envie de vivre dans la peur continue et me cacher. », demanda-t-elle tout en continuant de travailler sur son devoir. En soi, ce n'était pas très surprenant que ces parents n'aient pas envie d'envoyer leur fille dans la gueule du loup. Avec toutes les attaques de l'an dernier, les étudiants n'avaient pas été épargné. Il y avait ce gars de gryffondor qui avait été accusé à tord à ce que j'avais entendu dire. Il avait dut passer un très mauvais quart d'heure. « Mes parents n'ont jamais envie de me voir partir à Poudlard, sous prétexte que je suis en danger. Selon eux, je n'aurais jamais dut venir ici en première année, c'était trop dangereux. » J'haussai les épaules avant de continuer. « Au moins, maintenant, il y a une vraie menace. Pas que je sois heureux de toutes ces attaques, mais on oublie un peu plus ma santé en ce moment, ce qui n'est pas pour me déplaire. » Un moment de silence avant que j'ajoute d'une voix très basse, un peu plus pour moi-même que pour Elizabeth : « On ne vit pas dans une bulle... »
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Jeu 27 Nov - 13:53
Poudlard, Poudlard... Poudlard, il y a encore quelques semaines je croyais que je ne reverrais plus cet endroit pourtant je m'y sentais plus que bien. Mes parents étaient inquiets par ce qui se passait dans le château mais aussi pour moi et ce que je pouvais voir, pouvais ressentir dernièrement avec ses visions. Je n'avais pas l'intention de vivre dans ma vie dans une cage dorée. J'étais jeune, j'avais la vie devant moi. J'allais devoir m'habituer à ce que j'étais devenue... Après si on trouvait un moyen pour me retirer cette malédiction il était hors de question que je dise non.
Curieuse, comme toujours, je demandais à Adam si ses parents avaient eu des réticences à l'envoyer à Poudlard vu les derniers événements. Il m'expliqua que ses parents n'avaient jamais trop voulu qu'il vienne ici car pour eux il était en danger. Je fronçai légérement les sourcils:
" A cause de ta maladie? Mais ils se trompent car tu vis très bien ici non? Je veux dire tu arrives à suivre tes cours, tu as des amis, tu as un infirmier jamais loin si besoin... Et puis comme je dis il ne faut pas s'arrêter de vivre si on peut continuer à avancer sinon on a des regrets après."
Je ne pu m'empêcher de sourire quand il m'expliqua qu'au moins ses parents avaient autre chose à se soucier que seulement de lui avec ce qui se passait: les attaques, les meurtres, les mangemorts...
" Tu profites donc un peu de liberté retrouvé, c'est ça?"
Adam murmura ensuite une phrase qui était vraie. Nous étions peut être encore des adolescents mais nous n'étions pas dans une bulle. Nos parents ne pouvaient pas nous couver, nous protéger à chaque instant. On devait apprendre à se défendre, à attaquer même s'il y avait besoin. On devait savoir quoi faire quand il le fallait... C'est ça que Poudlard devrait nous apprendre aujourd'hui au lieu de nous enseigner l'histoire de la magique...
"C'est quoi exactement ta maladie? Tout le monde en fait un mystère j'ai l'impression pourtant tu sembles être en bonne santé même si parfois tu sembles fatigué..."
La curiosité n'est pas un défaut me disait-on toujours mais bon là j'étais quand même bien curieuse, peut être trop curieuse même. Je lui souris:
"Si tu me le dis je te dis quelque chose que personne ne sait que moi à part mes parents.. Et peut être la directrice."
Viper E. Norgarstein
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Mar 16 Déc - 2:28
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Elizabeth & Adam
Aimer est un verbe; sans action, il n’est qu’un mot
« A cause de ta maladie? Mais ils se trompent car tu vis très bien ici non? Je veux dire tu arrives à suivre tes cours, tu as des amis, tu as un infirmier jamais loin si besoin... Et puis comme je dis il ne faut pas s'arrêter de vivre si on peut continuer à avancer sinon on a des regrets après. » Je lui souris. Je n'avais jamais abordé le sujet aussi librement avec quelqu'un en dehors de ma famille et Cherryl avant, mais jamais de cette manière. Dans tous les cas, ils s'inquiétaient tous trop de ma santé pour essayer de comprendre réellement ce que je vivais au quotidien. C'était comme enlever un sac de farine de chaque épaule, me libérer d'un poids immense. « Oui, je suis bien ici. Je n'ai jamais eu de problème depuis que je fréquente Poudlard. J'adore cet endroit. C'est un peu comme ma seule et unique maison... »
Je lui parlai également du fait que depuis les attaques, mes parents étaient trop préoccupés par l'avenir du monde, et par le boulot que celà engendrait, pour faire un cas de mon état de santé. « Tu profites donc un peu de liberté retrouvé, c'est ça? », dit-elle dans un sourire magnifique. Je ne pu m'empêcher de lui sourire à mon tour. Elle n'avait pas tout à fait tord dans ce qu'elle avançait, mais pas totalement raison non plus. « Pour retrouver ma liberté, il aurait premièrement fallu qu'on m'en accorde une. C'est... Comment dire ? Le premier réel moment de répit d'une constante surveillance que j'ai de toute ma vie. Pour la première fois, ma mère ne m'écrit plus tous les jours pour savoir " comment je me sens exactement ". »
Je me laissais doucement aller à la conversation. Je ne m'étais jamais réellement ouvert à quelqu'un. Bien entendu, j'avais souvent parlé à Cherryl, mais pas de cette manière. Généralement, je n'étais pas une personne très bavarde. Je me laissais pourtant aller à la conversation sans hésitation, sans gêne et sans mensonge ou non-dit. À croire que je ne vivais réellement plus dans un bulle en présence d'Elizabeth.
« C'est quoi exactement ta maladie? Tout le monde en fait un mystère j'ai l'impression pourtant tu sembles être en bonne santé même si parfois tu sembles fatigué... », demanda-t-elle soudainement. Je ne fus guère surpris par sa question. Je m'attendais un peu à ce qu'elle la pose. Après toute ces années à partager des cours avec elle, j'avais fini par apprendre à distinguer les curieux, principalement les membres de sa maison. La serdaigle en faisait invariablement parti, ce qui m'arracha un rire léger. J'aimais bien son énergie, sa manière d'aller directement aux sources. Ça me plaisait. Je fus toutefois surpris par ce qui suivit cette demande. « Si tu me le dis je te dis quelque chose que personne ne sait que moi à part mes parents.. Et peut être la directrice. » Pourquoi avait-elle envie de me dire son secret le plus secret ? Et puis, je lui aurais parlé de ma maladie sans problème... Cherchait-elle une personne à qui se confier ? Pourquoi moi ? Malgré toutes ces questions qui tourbillonnaient dans ma tête, je n'arrivais qu'à penser au fait qu'elle me faisait suffisamment confiance pour me dire son secret. Pourtant, on ne se connaissait que très peu ! Je décidai de jouer son jeu. Maintenant qu'elle avait attiser ma curiosité, autant assouvir la sienne.
« Il n'y a pas grand chose à savoir sur ma maladie. Si tout le monde en fait un si grand mystère, c'est tout simplement parce que les médicomages eux-même ne savent pas exactement quoi faire de mon cas. » Je marquai une pause, cherchant par où commencer. « Quand j'avais trois ans, j'ai été mordu par un Doxy. Tu sais, ces petites créatures qui vivent dans les rideaux poussiéreux et tout ça. Enfin bref. On raconte que la morsure d'un Doxy est mortelle à moins de recevoir le sérum à temps. Je n'ai pas reçu le sérum parce que je n'avais pas dit à ma mère que le petit monstre m'avait mordu. Ça ne me faisait plus mal, donc pas besoin de le lui dire. Ils ne se sont rendu compte de mon état que quelques jours plus tard, alors que des marques apparaissaient sur mon corps. À l'hôpital, ils m'ont administré l'antidote, mais il était déjà trop tard. Ils disent que je suis un miracle, que j'aurais dut mourir. Visiblement, je ne suis pas mort. J'en m'en suis tiré avec une dépression du système immunitaire causé par le venin du Doxy. Ça a complètement éradiqué les cellules souches de ma moelle épinière et, avec le temps, le venin ne s'estompe pas vraiment. En plus simple, je n'ai pas autant de défense immunitaire que tout le monde. Un simple petit rhume pourrait être mortel dans mon cas, raison pourquoi on s'inquiète tant de me savoir ici. Avant Poudlard, j'étais terriblement malade. Je passais plus de temps dans une chambre de Sainte-Mangouste que dans la maison de mes parents. Depuis que je suis ici, je me porte beaucoup mieux. Ils ne savent pas pourquoi, mais moi je dis que c'est l'amélioration de ma qualité de vie. »
Je marquai un moment de silence, pour lui laisser le temps de digérer toute l'information. Je lui avais pratiquement raconté toute ma vie en quelques phrases. À voir que mon enfance n'était pas exceptionnelle. « Assez parlé de moi, et je t'interdis de me prendre en pitié. Je vais très bien ! » Je lui lancé un regard faussement courroucé, puis lui sourit sincèrement. « À ton tour ! Je veux savoir ce grand secret qui te fait plisser le front d'inquiétude ! », ajoutais-je doucement en espérant ne pas trop la brusquer. J'avais peur qu'elle ne se referme comme une huître, ce qui m'aurait profondément blessé. Difficile de dire exactement pourquoi, mais je me sentais bien en sa présence. J'avais envie que ce sentiment soit réciproque, qu'elle soit aussi bien avec moi que je l'étais avec elle. Ça me troublait un peu étant donné que cette impression était nouvelle pour moi. Je n'avais que très peu de véritables amis...
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Mar 23 Déc - 18:26
J'avais du mal à comprendre ses parents. Enfin en même temps je crois que les miens auraient réagi de la même façon que les siens. On ne pouvait pas leur en vouloir de nous aimer de nous protéger. Cette année mes parents n'étaient pas très rassurés à l'idée que j'habite à Poudlard et qu'en plus je possède un truc qui s'appelle don de voyance que je ne contrôlai pas. Bref double inquiétude et beaucoup d'hiboux à envoyer pour répondre à leurs lettres et les rassurer et leur assurer que je n'étais pas encore morte.
Je lui souris quand il m'annonça qu'ici c'était sa maison et qu'il s'y sentait bien.
"Je te comprends et tu n'as pas quelqu'un qui te dit à chaque instant quoi faire, quoi dire pour ton bien être. Tu as une sensation de liberté que tu ne ressens pas chez toi. Non?"
Je pouvais vraiment comprendre pourquoi il se sentait bien ici. Il avait une liberté qu'il n'avait pas chez ses parents. Ce n'était pas que ses parents le privaient, le punissaient ou quelque chose comme ça mais leur inquiètude pour lui les empêchait de lui laisser vivre sa vie comme il l'aurait voulu. Bon en même temps il fallait quand même pas oublier que nous n'étions pas encore majeur et qu'on ne faisait pas encore ce qu'on voulait. On avait quand même besoin de régles et de limites... Et je savais que ce n'était pas facile tous les jours d'avoir un ado sous son toit.... J'étais pas facile moi même tous les jours. Je savais le reconnaître.
J'étais curieuse de nature et je profitai de la situation pour interroger Adam sur sa maladie qui semblait être un vrai secret d'état. Je me demandai pourquoi. Bon en même temps moi même je n'avais pas envie qu'on sache que je voyais des trucs que j'avais pas envie de voir. Je l'écoutai attentivement me parler de sa maladie qui était plutôt rare et unique dans son genre.
"Ah merde, pas cool ça. Et ils n'ont pas l'espoir de trouver un remède qui pourrait faire que tu ailleurs mieux au quotidien? Non parce que ça ne doit pas être facile à vivre tous les jours."
Ce n'était pas une maladie bénine qu'il avait. Il devait être prudent à chaque instant... Je comprenais mieux ses parents à cet instant mais je comprenais aussi et toujours son besoin de liberté. Il n'était plus un enfant et même un enfant avait besoin de liberté de toute façon. Il était temps pour moi de parler de ce qui faisait que j'étais diffèrente des autres. Peu de personnes le savaient à Poudlard et c'était mieux. J'allais le dire à Adam sans savoir vraiment pourquoi mais lui même m'avait confié quelque chose d'important pour lui.
"Je ... Comment dire ça. Cet été j'ai fait une chute. Oui je suis un peu boulet de nature et un truc s'est déclenché chez moi. Enfin c'est ce que disent les médecins... En gros je vois des trucs maintenant, une sorte de don de voyance mais je sais jamais quand ça se passe... Passé, présent, futur... Bref bien chiant. J'aimerai bien m'en débarassé... "
Je soupirai et je haussai les épaules.
"Mais je sais que je suis chanceuse quand je vois ta maladie. J'espère qu'ils vont trouver un remède."
Viper E. Norgarstein
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Dim 25 Jan - 14:46
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Elizabeth & Adam
Aimer est un verbe; sans action, il n’est qu’un mot
« Ce n'est pas que l'on me dit comment me comporter, c'est plus que je suis sous constante surveillance. Pas moyen de respirer sans que mon père ne le dise à ma mère. C'est assez lourd à la longue... », répondis-je à sa question. Elle semblait parler comme si elle connaissait la question, ce qui m'intrigua un peu. Comment pourrait-elle se retrouver dans une situation semblable ? En même temps, je ne savais pas grand chose d'elle. Nous n'étions pas réellement amis. Je n'avais pas beaucoup d'amis à vrai dire. Il y avait Cherryl, et Joshua, si je pouvais considérer ce gars comme étant un ami, et puis deux autres gars de ma maison sans plus. J'étais d'une nature plutôt renfermée, solitaire. C'était toujours plus simple d'être seul que de supporter tout le monde qui vous regarde et vous traite comme si vous allez mourir d'un instant à l'autre. Et puis, il faut dire que je n'aie pas le caractère le plus facile qu'il soit donné.
Elizabeth me posa des questions sur ma maladie. Elle était l'une des rares à le faire. Les gens, en général, avaient peurs de me poser des questions. Comme si j'allais les mordre s'ils le faisaient. Ce n'est pas comme si j'étais violent ou que j'avais un physique qui faisait peur. J'étais tout chétif. On pourrait me casser d'un simple regard, et pourtant, je n'attirais plus aucune moquerie ou commentaire déplacés depuis que j'étais entré dans l'équipe de Quidditch en deuxième. J'en étais maintenant le capitaine, et c'était avec un certain respect que tout le monde me traitait. À croire que s'ils me parlaient comme le dernier des attardés, j'allais leur faire perdre la coupe...
« En fait, ils ne savent pas trop ce que j'ai. Je suis la première personne à survivre sans avoir reçu leur remède dans le temps prescrit. Habituellement, soit tu t'en sors sans séquelles, soit tu meurs. Je ne vais dans aucune des catégories. Je suis comme un miracle, mais ils ne savent pas quoi faire de moi. Ils tâtonnent, essaient des trucs comme si j'étais un rat de laboratoire moldu. Ils notent ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas sans avoir encore trouvé ce qu'il fallait pour ramener la perte subie par ma moelle. Ils disent que c'est comme si le mal perdurait, qu'il vivait en moi. » Un frisson me parcourut à la pensé d'une bestiole quelconque vivant en moi. C'est toujours ainsi que je voyais le mal. Comme une araignée dont les pattes tentaculaires enveloppaient ma moelle. Assez horrible comme vision !
La serdaigle eu tôt fait de chasser cette image de mon esprit lorsqu'elle vient à parler d'elle même. Elle me confia ce qui devait être un secret. Pourquoi à moi ? J'en savais rien, mais j'étais flattée qu'elle me fasse confiance au point de me dire son secret. Comme quoi, elle s'apercevait un peu de ma présence, et je ne lui étais pas tout à fait indifférent. Cette pensée fit naître un drôle de sentiment au creux de mon ventre.
Elle était tombé, et maintenant, elle avait des visions. Selon les médecins, tout s'était déclenché avec sa chute, mais en savaient-ils réellement quelque chose. Après toutes ces années passées dans les hôpitaux à voir l'espoir s'envoler à chaque nouvelle tentative de remède qui partait en fumée, j'avais fini par comprendre que les médecins ne faisaient que spéculer sur les causes des manifestations magiques. Elizabeth était une autre preuve de cette théorie.
« On dit que la voyance est héréditaire... »
Je n'étais pas réellement doué pour parler. J'exprimais assez mal mes émotions, et mes paroles étaient souvent trop rudes pour les moments de confidence comme celui qui était en train de se dérouler. Elle haussa les épaules en soupirant, ajoutant qu'elle se croyait chanceuse de n'avoir que se don contrairement à ma maladie qui, l'espérait-elle, allait finir par être curable.
« Ne t'en fait pas pour moi, je vis assez bien avec mon soucis. Et puis, c'est de ma faute si j'en suis là aujourd'hui. Toi tu subis les choses telles qu'elles viennent, et honnêtement, je crois que je serais dans un pire état que toi en ce moment si j'avais à subir des visions à tout moment. »
Un silence s'installa une longue minute sans que personne ne prononce le moindre mot. Ce fut moi qui brisa le silence d'une voix très douce, mais surtout très hésitante : « Laisse moi te montrer mon vrai secret... » Me levant, je traversai la pièce pour venir m'asseoir à ces côtés. Tirant de ma poche un carnet, je le lui tendis, les mains quelque peu tremblante. Je n'avais jamais montré ce carnet à personne, trop mal à l'aise de tout ce qu'il représentait. Mes dessins étaient chargés de mes sentiments au moment où je les faisais. Il y avait quelques portraits par endroit, des brouillons surtout. C'était ma manière de me défouler lorsque j'avais l'impression d'exploser. Je le gardais caché, honteux de m'adonner à une telle horreur visuelle sur papier. Pourtant, Elizabeth avait su me faire confiance à me disant son plus grand secret. J'avais moi-même envie de lui partager le mien.
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Dernière édition par Adam H. Norgarstein le Lun 26 Jan - 8:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Dim 25 Jan - 16:11
Adam me répondit qu'on ne lui disait pas comment se comporter mais qu'on le surveiller surtout. A mon avis ses parents n'hésitaient quand même pas non plus à le faire changer de comportement ou de décisions quand il faisait quelque chose qui mettait trop sa vie en danger à leurs yeux. En même temps les parents servaient aussi un peu à ça. Ils étaient là pour nous mettre en garde mais ils devaient faire attention aussi à ne pas nous étouffer.
C'était une drôle de maladie qu'il avait quand même Adam. Cela ne devait pas être facile tous les jours. Il était une exception et ça devait vraiment faire peur. Il devait se demander souvent si demain tout irait aussi bien qu'aujourd'hui ou si tout changerait. Pour ma part je pense que si j'étais à sa place je serais effrayée... Effrayée par le fait que la maladie prenne le dessus un jour et me tue à petit feu sans que je puisse faire quelque chose. Oui je sais, je suis une peureuse mais en même temps je n'ai que 16 ans. J'aurais le temps de m'endurcir plus tard.
"Tu sembles dire que tu es un cobaye, c'est ça non? Cela veut dire qu'ils testent des trucs sur toi? Des remèdes? Tu n'as pas peur que ça empire le truc? Non pas que je veux te faire peur mais c'est bizarre quand même. Je me doute que tu veux te débarasser de ce truc mais les médecins parfois il faut s'en méfier..."
Soyons honnête je n'étais pas fan des médecins. J'en avais vu pas mal cet été suite à ma chute et j'avais l'impression qu'il y en avait quelques uns qui n'étaient pas qualifiés du tout pour faire ce job... Et c'était un peu effrayant de leur confier ma santé. J'avais fait confiance à mes parents pendant tout ce temps où on m'avait fait des examens, où on m'avait ausculté mais j'aurais préféré rester à la maison avec un bon roman.
Quelques instants, naturellement, je lui confiai mon secret à moi. J'étais une fille bizarre puisque j'avais des visions depuis quelques mois dorénavant et je ne contrôlai rien de tout ça. Cela me faisait peur mais je me tus sur ce sujet. Il m'expliqua que la voyance était un don héréditaire. Je haussai les épaules.
"C'est ce qu'on m'a dit aussi. Il y avait ma grand-mère qui avait un don... Mais si c'est vraiment ça vient de ça... Pourquoi ça c'est pas déclenché avant? Enfin on fait avec, pas le choix."
Je préférai quand même être à ma place car j'étais en bonne santé mais si certaines visions me faisaient vraiment flipper. J'écoutai sa réponse et je fronçai les sourcils.
" Ce n'est pas ta faute, tu n'étais qu'un enfant. Tu n'as rien fait de mal."
Le silence retomba pendant un petit moment jusqu'à ce qu'Adam déclare qu'il voulait me montrer son vrai secret. Je relevai rapidement la tête. Il avait réussi à m'intriguer avec cette seule phrase. Quel était son secret? Il vint me rejoindre et s'installa à côté de moi. Je ne bougeai pas. Il me tendit un carnet et je fus surprise et agréablement surprise parce que je voyais dessus. Un sourire se dessina aussitôt sur mes lèvres alors que je feuilletai le carnet d'Adam.
"Oh mais c'est magnifique, j'adore! Tu as beaucoup de talent, c'est super joli."
Viper E. Norgarstein
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Lun 26 Jan - 8:42
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Elizabeth & Adam
Aimer est un verbe; sans action, il n’est qu’un mot
Elizabeth demanda si je cherchais à dire que j’étais un peu comme un cobaye de la médecine. Qu’ils tentaient des choses, des remèdes sur moi, mais que cela ne menait à rien de positif. Elle me demanda si je n’avais pas peur que ça empire. Elle semblait inquiète pour moi, ce qui était autant touchant qu’énervant parce qu’encore une fois, cette foutue maladie suscitait de la pitié. J’en avais marre de la pitié.
« Je ne les laisse pas faire ce qu’ils veulent sur moi. Ils ont de ces idées parfois, vaut mieux ne pas les écouter ! », dis-je sur le ton de la plaisanterie bien que mes propos n’étaient pas tout à fait faux. Si vous saviez tous les traitements qu’ils ont osé me proposés au cours des dernières années, encore heureux que mes parents aient une tête sur les épaules et qu’ils pensent à mon bien être avant tout. Parfois, leurs idées de remèdes sont pires que la maladie en elle-même...
La jeune femme acquiesça lorsque je lui fis remarqué que son don était probablement héréditaire. Elle dit que sa grand-mère en avait un avant, mais elle ne comprenait pas pourquoi le sien ne s’était pas développé avant. Après tout, elle avait toujours été une sorcière, donc la magie avait toujours circulé en elle. Pourtant, avant sa chute, aucune vision ne lui étaient jamais apparues. Une question qui valait son pesant d’or, mais à laquelle je n’avais malheureusement pas de réponse.
« Je n’ai pas la prétention de comprendre ce que tu vis, et je dois avouer que je ne connais absolument rien en divination, mais selon moi, c’est très personnel comme magie. » Je regardai par le fenêtre un moment, cherchant les mots pour exprimer l’image que j’avais en tête. « Ce que je veux dire, c’est que ça doit dépendre de chaque sorcier. Et puis, il y a une par de hasard également. Le hasard n’a aucune logique et aucune compréhension à en tirer. »
Le soleil était pratiquement couché à l’extérieur, les quelques derniers rayons filtraient au travers des fenêtres de l’observatoire. Un peu moins d’une heure devait s’être écoulée depuis que nous étions assis ici. Je ne m’étais pas rendu compte à quel point le temps avait filé après que j’eue quitté l’infirmerie. Elizabeth fit remarqué que je n’était qu’un enfant à cette époque, et que je n’avais pas à me blâme pour ça. À mes yeux, ça ne servait à rien de le cacher. J’avais été trop curieux, je m’étais mis dans de beaux draps et aujourd’hui, j’en subissais les conséquences. Je ne voyais pas trop en quoi il y avait une argumentation à faire.
Puis la culpabilité qu’elle m’est confiée un vrai secret alors que le mien n’en était nullement un embarqua. Me levant, je m’assis près d’elle, lui tendant mon « vrai » secret. Soit mon carnet à dessins. J’avais les mains tremblantes lorsqu’elle le saisit, et je me pus m’empêcher de battre du pied. Elle en tournait les pages, regardant attentivement chaque dessin. J’étais vraiment très nerveux, je n’avais jamais montré « mon art » à qui que ce soit, et maintenant que je le faisais, je commençais à le regretter lorsque la serdaigle s’exclama : « Oh mais c'est magnifique, j'adore! Tu as beaucoup de talent, c'est super joli. »
Surpris, je me mis à la fixer, les sourcils froncés. « Ce n’est pas drôle ! » Lui arrachant mon carnet des mains, je me levai d’un bond. Mal à l’aise, voilà comment je me sentais. J’aurais voulu quitter cet endroit dans l’instant, mais en même temps. « Tu es la seule personne a avoir jamais vu mes dessins... », dis-je d’une voix chargée de reproches. Je ne sais pas pourquoi la seule idée qui me venait à l’esprit était celle qu’elle se moquait de moi. Après tout, on se moquait toujours de moi, alors pourquoi ça changerait maintenant. Je ne pensai même pas un moment qu’elle était sincère. Ce qui était certainement dut au manque de confiance en moi qui prenait le dessus en ce moment...
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Lun 2 Fév - 15:22
Je souris quand il m'annonça qu'il ne se laissait pas faire et qu'il ne disait pas oui à tout les remèdes. Je n'étais pas surprise. Je ne connaissais pas Adam très bien mais je savais que ce n'était pas le genre de personne qui se laissait faire. Il avait du caractère et savait dire non. Heureusement d'ailleurs... Sinon le pauvre ne serait probablement jamais venu à Poudlard.
On parlait maintenant de mon don et ou plutôt de ma malédiction car c'est comme ça que je le voyais personnellement. Oui il n'y avait probablement pas de hasard dans mon pouvoir mais bon j'avais quand même envie de comprendre le pourquoi et le comment. Pourquoi cette chute avait fait ressortir ce pouvoir s'il était en moi depuis ma naissance? J'étais le genre de personne assez rationnelle même si j'étais une sorcière et j'avais envie de comprendre les choses.
C'était bizarre pour moi de me confier à Adam sur ce que j'étais car je ne l'avais jamais fait jusque là de mon propre chef. Je me surprenais moi même de lui avoir avoué que j'avais ce don mais c'était sorti tout seul. Comme si c'était naturel pour moi de lui dire.
C'est à mon tour d'être surprise ensuite quand Adam me montre des dessins. Je ne suis pas une connaisseuse dans ce domaine mais ce qu'il me montre... C'est juste magnifique. J'adore, je suis fan. Je suis surprise par sa réaction un peu violente, forte. Je ne m'étais pas attendue à ça. Je me redresse un peu.
"Pardon... Non mais je suis sincère. Tu as vraiment beaucoup de talent. Je ne te mens pas. Pourquoi crois que tu que je me moque? Je ne suis pas comme ça, je ne suis pas comme ça."
J'avais mal au coeur. Il me prenait pour qui? Je n'étais pas une personne méchante. Je n'aurais jamais menti. Je n'arrivai pas à comprendre Adam alors que je m'étais sortie proche de lui depuis le début de notre conversation. C'est pour ça d'ailleurs que je lui avais avoué que j'avais ce don. Je lui en voulais de croire que je lui avais menti, que je jouai avec lui.
Je me levai.
"Je ne mens pas mais si tu veux pas me croire je peux rien y faire mais saches que ça me rends triste que tu ne me crois pas. Tu as du talent....
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Lun 2 Mar - 12:38
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Elizabeth & Adam
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Je n’étais pas le champion en course pour le titre de l’assurance. Loi de là. Au contraire, je manquais sincèrement de confiance en moi, en dehors du Quidditch. En réalité, on ne m’avait jamais vraiment encouragé à entreprendre quoi que ce soi, et dès que je le faisais par moi-même, l’on craignait pour en santé. C’était un phénomène compréhensible vu de l’extérieur, mais dès l’instant où vous en étiez le principal sujet, votre compréhension prenait le bord pour ne laisser place qu’à de l’agacement pur et simple.
Je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi Elizabeth Steadworthy, une fille avec qui j’ai à peine parlé durant toute mon existence me confiait un secret aussi grand que tout le domaine de Poudlard. Probablement un concours de circonstance. Elle se sentait seule, avait besoin de parler avec quelqu’un de se confier. Soudainement, c’est moi qui apparaît au sommet de la tour d’astronomie, donc je récolte l’information. Certes, je pourrais la faire circuler comme d’autre à ma place n’aurait aucun scrupule à faire parce que, soyons tout à fait honnête, c’est carrément dément un don de divination. C’est probablement la pensée que j’aurais réellement eu lors de cette annonce si la serdaigle ne semblait pas autant assommée par ce don qui, à ma déduction, ne faisait que lui compliquer l’existence. Un peu comme ma maladie…
C’est ainsi que nous en sommes venu à parler de MON secret. Le truc que personne ne sait, et que, probablement dans l’espoir de lui changer les idées et lui remonter le moral, je lui ai dévoilé. Et puis, cette petite bulle d’intimité qui c’était formé fut détruite par le bulldozer « Adam ». Encore une fois, j’étais trop pessimiste pour croire que l’on me faisait vraiment un compliment. On ne me faisait jamais de compliment. J’avais habituellement droit à de la pitié, des recommandations ou de la méchanceté... Et puis je suis monté sur mes remparts, ce qui a tôt fait de tout gâcher sans compte qu’Elizabeth m’en voudrait probablement…
« Pardon... Non mais je suis sincère. Tu as vraiment beaucoup de talent. Je ne te mens pas. Pourquoi crois que tu que je me moque? Je ne suis pas comme ça, je ne suis pas comme ça. », dit-elle de sa voix toujours aussi douce et rassurante, mais teinté d'une note de tristesse. Je savais que je l'avais blessé, et je m'en voulais profondément. Elle se leva à son tour, puis ajouta : « Je ne mens pas mais si tu veux pas me croire je peux rien y faire mais saches que ça me rends triste que tu ne me crois pas. Tu as du talent... »
Je me sentais idiot. Toute la colère que j'avais pu ressentir précédemment me quitta d'un coup, ce qui me donna un peu le tournis. En réalité, je m'étais probablement levé trop rapidement, mais le hasard avait voulu que tout arrive en même temps, donc c'est l'impression que ça laissait.
« Je ne... Je suis désolé. C'était vraiment injuste de ma part, je n'ai pas pris le temps d'analyser ce que tu m'as dit avant de monter sur le dragon de guerre... En fait, je n'ai aucun excuse valable... », dis-je en ravalant toute la fierté qu'il pouvait me rester. Pour être honnête, elle était assez mince... « Eum... Merci pour les compliments ! J'espère... Peux-tu pardonner ma rudesse ? », ajoutais-je en me passant la main valide sur la nuque. Je concevais que je n'étais pas très doué pour les relations interpersonnelles. Je me demandais encore comment Cherryl pouvait continuer à me supporter. J'étais davantage un solitaire qu'un garçon avec un groupe d'amis. En réalité, je n'avais jamais eu de réelles intérêts à vouloir être ami avec quelqu'un, sauf Cherryl qui s'était surtout imposée, mais avec Elizabeth c'était une première. J'avais, pour une fois, sincèrement envie d'apprendre à la connaître, et je n'avais pas envie que mon inaptitude sociale ne vienne tout gâcher.
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Sujet: Re: Un petit coucher de soleil [ PV Adam ] Sam 11 Avr - 19:48
J'étais déçue, j'étais triste mais je n'étais aucunement en colère contre Adam. Je ne le connaissais pas beaucoup mais je pensai que lui - même s'il ne me connaissait pas beaucoup non plus - savait que je n'étais pas du genre à mentir pour faire plaisir et même à mentir tout court. Ce n'était pas dans ma nature. On me reprochait même parfois d'être trop franche avec les gens et de ne pas toujours faire preuve de tact.
Sincèrement je m'en voulais de lui avoir confier MON secret qui me hantait depuis le début de l'année. Je n'avais pas hésité avant de lui dire car j'avais besoin de parler à quelqu'un de ce truc et qu'Adam était certes là au bon moment mais c'était aussi Adam. Ce n'était pas n'importe quelle personne. J'avais l'impression de m'être trompée sur beaucoup de chose en peu de temps.
Clairement je ne pouvais rien faire s'il ne me croyait pas. Comment pouvais-je me justifier? Et pourquoi est- ce que je le ferais? Je.. Enfin... Voilà. Les mots me manquaient et j'avais l'impression que cette conversation, ce petit moment qui avait été une boufée d'oxygène... C'était fini et qu'il était temps que je retourne dans mon dortoir pour essayer de travailler ou de dormir comme les autres élèves de l'école. J'étais déjà debout, prête à partir quand il s'excusa. Je ne m'y étais clairement pas attendue à ce qu'il me présente ses excuses vu comment il s'était emballé très rapidement après mes quelques mots pourtant sincères et qui complimentaient son travail.
"En effet tu n'as aucune excuse."
Bon okay, je savais ce n'était pas cool. J'étais entrain d'enfoncer un peu le couteau de la plaie mais je n'avais pas pu m'empêcher. Je ne me considèrai pas comme quelqu'un de méchante mais il avait remis en question mon honnêteté et je n'avais pas appréciai du tout. Après je n'étais pas le genre de fille à être rancunière, à bouder et à ignorer les gens. Bon d'accord... J'avais eu cette période entre six et huit ans et il m'était arriver de ne plus parler à mes parents pendant des jours après qu'ils m'aient grondés. Les enfants ne sont jamais parfaits non?
" Après ensuite, on a tous le droit à l'erreur mais ne remets jamais en cause ce que je dis. Je suis une personne sincère, enfin je crois... Et c'est blessant quand quelqu'un ne veut pas vous croire surtout que je t'ai donné aucune raison de croire que je disais faux."
Je laissai échapper un soupir et j'allais me poser contre la rembarde de la tour d'astronomie.
" Je crois qu'il faudrait mieux qu'on oublie ça et qu'on change de sujet... Enfin je pense. Un truc plus joyeux, plus cool..."