Il était temps de faire des choses un peu folles dans ma petite vie qui n'était pas très normale en ce moment. En plus de mes visions que je n'arrivai toujours pas à contrôler, je ne pouvais plus maintenant sortir de Poudlard. Je savais que mes parents devaient être morts d’inquiétude et moi même j'espérai que tout allait bien pour eux. C'était frustrant de ne pas pouvoir avoir de contact avec l'extérieur. J'avais l'impression que nous étions à l'aube d'un nouveau monde et que ça ne serait probablement pas dans le bon sens du terme. Je voulais profiter de la vie au jour le jour sans trop réfléchir. Qui saurait si demain tout irait aussi bien?

Quand j'avais vu ce petit mot pour cette course de balai... Je me suis dit qu'il fallait que je participe. Je n'étais pas montée très souvent sur un balai, je ne faisais pas partie de l'équipe de Quidditch mais j'avais quand même les bases. Mon père était fan de Quidditch donc il m'avait fait grimper sur un balai très jeune... J'avais envie de faire quelque chose d'un peu fou, d'un peu nouveau. Quelque chose qui me surprendrait moi même. J'avais attrapé un balai dans les réserves de l'école et je m'étais rendue dans la grande tour. J'étais une des premières arrivées mais je n'étais pas surprise. J'étais le genre de fille qui arrivait toujours à l'avance. Je préférai me cacher dans l'obscurité et attendre que les autres arrivent au fur et à mesure pour me montrer. Je ne savais pas vraiment comment cette soirée allait se dérouler. En même temps d'habitude j'étais plutôt le genre de fille sage, disciplinée qui travaillait dans son coin et à qui on avait rien à reprocher.

   

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Poudlariens & Thomas

Course de balais

Il y a quelques jours, je trouvais mon existence à Poudlard complètement banal. À vrai dire, ma vie était carrément ennuyeuse depuis l'instant où ils avaient fermés le château, nous cloîtrant tous à l'intérieur. Il n'y avait plus de Quidditch, plus le moindre club à vrai dire. Entre chaque cours, nous étions escorté par un membre du personnel soit pour le rendre dans un cours suivant, soit à la bibliothèque, dans la Grande Salle, la salle d'étude ou notre salle commune. Le soir, nous devions être de retour dans notre salle commune avant 19h30. Des ailes du château avaient été fermée afin de s'assurer que personne ne s'y promène sans en avoir l'autorisation. Et puis, nous passions la soirée dans la salle commune bondée. Pour vous dire à quel point mon quotidien était barbant, je me portais volontaire pour toutes les rondes de préfets qui passaient. Je cherchais par tous les moyens possibles de me soustraire à ce mode de vie bien trop routinier à mon humble avis. Ce fut donc avec le plus grand des bonheurs qu'il y a un peu moins d'une semaine, j'accueillis ce message :

Course de balais le 14 au soir participant toutes maisons, tout âges acceptés
départ : tour d'astronomie à 20 heures.
NE SURTOUT PAS PRÉVENIR DE PROFESSEURS.

S'il y avait bien quelque chose que me manquait par dessus tout, c'était sans contre-dit de voler. Le sentiment de liberté que cela provoquait dans mon esprit. Chose que j'avais cruellement besoin en ce moment. Sentir le vent dans mes cheveux, le picotement provoquer par le froid sur ma peau et l'extase de se savoir à des dizaines de mètres au-dessus du sol sans rien avoir pour nous rattraper en cas de chute. Pas que j'étais un suicidaire dans l'âme, bien au contraire, mais jouer avec le danger avait toujours su m'exciter. Ma décision était donc claire, j'allais participer à cette course illégale. Tout pour quelques minutes de liberté !

Le soir même de sa Saint-Valentin, j'avais accepté de faire une ronde de surveillance dans les étages supérieures. Les enseignants suspectaient qu'avait les festivités de la journée, il risquait d'avoir certains bris au nouveau règlement concernant le couvre-feu. Après tout, on devenait tous un peu fou par amour... Je pris donc la situation à mon avantage, m'assurant que les enseignants restent loin de la tour d'astronomie. J'aidai quelques étudiants à se rendre sur place, montant la garde. À vingt heures, je dis un dernier tour au septième pour m'assurer que la voie était libre, puis je montai à mon tour dans la tour. La foule y était dense et bruyante, ce qui me fit me poser des questions sur les protections mise en place par les organisateurs. Je chassai rapidement ces pensées de ma tête, me disant que ce n'était pas à moi de penser à tout ça. Ceux qui avaient organisé la course devaient bien avoir pris leurs précautions. Je me faufilai au travers la foule, me dirigeant vers la table des inscriptions. Croisant certains des excellents joueurs de Quidditch de toutes les maisons, je ne pus m'empêcher de me dire que cette soirée s'annonçait prometteuse.

   

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