Il fallait qu’elle reste calme. Il était venu ! Il se trouvait là devant elle, tout propre, tout beau, avec une cravate et les cheveux bien coiffés. Comme s’était étrange de le voir habillé de la sorte et pas vêtu de son habituel uniforme ! Alors certes, il avait rit légèrement lorsqu’elle était sortie avec cet air bête sur le visage. Mais qu’importe, elle faisait tout pour d’une certaine manière. Et puis elle se rassura en se disant qu’au moins l’atmosphère était détendue. Il lui rendit un sourire éclatant qui lui fit chaud au cœur. Alors qu’elle lui proposa d’aller faire un tour, elle sentit un certain soulagement émaner de son camarade. Elle n’arriva pas à en deviner la cause, mais finalement ça n’avait pas vraiment d’importance. Elle remarqua qu’il sentait vraiment bon, même s’il semblait avoir eu la main un peu lourde.
Puis ils commencèrent à marcher. Elle jeta un regard noir à son frère qui les observait à travers la fenêtre de la cuisine. Mais quel fouineur celui-là ! Pourtant il était censé être plus mature non ? Puisque plus vieux ! Puis, elle reporta son regard émeraude sur Ethan. Il était adorable, avait l’air maladroit, mal à l’aise et semblait essayer d’avoir l’air le plus naturel possible. Un petit sourire étira les lèvres de Lizzie. Et puis il la remercia de l’avoir invité et comme elle si attendait, fini par lui avouer sa surprise lors de la réception de son invitation. Et il dit cette phrase « Je pensais que si un jour on devait faire un truc ensemble. » Il avait donc déjà réfléchit à des choses qu’ils auraient pu faire ensemble. Elle n’était pas la seule à s’intéresser à lui de près ou de loin. Mais ne vous imaginez rien ! Lizzie ne l’invitait que pour essayer de l’aider. Hum… ? « Bah… De rien… Tu sais je suis contente que tu sois venu ! » Elle ne savait pas trop quoi dire, ils ne se connaissaient pas et même si elle se sentait plutôt bien en sa présence, elle ne savait rien de lui. Ce qui en soit n’était pas bien pratique pour lancer une discussion. Ils passèrent devant un petit café et elle salua de la main le patron qui nettoyait une table à l’extérieur. Elle le connaissait depuis toute petite et profitait de chaque vacances pour aller y boire un verre. Ethan releva le fait qu’elle habitait ici et elle acquiesça de la tête. Avant d’éclater de rire. Il était adorable et loin d’elle l’envie de se moquer, bien au contraire, elle trouvait ça amusant et tellement normal. « Le téléphone et internet oui. C’est différent des villages sorciers, mais c’est plutôt sympa. » Elle désigna du doigt la rivière. « Et puis ça ne nous empêche pas d’avoir de jolis décors. » Ils continuèrent à longer le lit de l’eau qui coulait doucement. Un silence s’installa entre eux, pas forcément gênant, mais il décida de le briser en signalant le fait qu’il portait une cravate. « Oui, j’ai vu, ça te va bien ! » Elle le pensait vraiment, et lui offrit un grand sourire, même si pour avoir fait celui de son père assez souvent, elle se rendait bien compte que le nœud n’était pas parfait, mais du coup, ils se retrouvaient tous les deux à en avoir sûrement trop fait. Vu de l’extérieur, les deux jeunes gens étaient adorables, maladroits et touchants.
Elle le regarda brièvement et remarqua qu’il semblait chercher ses mots, comme lorsqu’elle avait un truc à demander à sa mère. Cet air qui signifie que l’on voudrait demander quelque chose qui risque de toucher l’autre. Et elle avait raison. Elle espérait, bêtement qu’il ne lui demanderait pas d’explication, ne chercherait pas à comprendre. Mais ce début de surnom, ces mots maladroits et balbutiés et ce petit air perdu eurent raison d’elle. Ses joues s’empourprèrent de nouveau et elle le regarda gênée. Elle saisit son poignet avant de se rendre compte de ce qu’elle venait de faire et de le lâcher brusquement. « Oh ! Mais non ! Tu dis des bêtises ! Enfin, je veux dire, je t’ai invité parce que je trouve dommage qu’on ne se soit jamais adressé la parole alors qu’on est dans la même classe depuis bientôt quatre ans. » Piètre excuse Elizabeth, vraiment. Elle n’allait tout de même pas lui dire de but en blanc qu’elle voulait l’aider à aller mieux, sauf si elle désirait passer pour folle. Elizabeth sourit à Ethan. « Je dois te paraître débile… » Elle passa sa main dans ses cheveux avant de tirer très légèrement sur sa robe. Mais un petit sourire resta son visage. Il avait dit qu’elle était jolie ! « Mais tu passes quand même en septième année non ? » Bon d’accord, elle cherchait quand même légèrement à dévier le sujet sur ce qui l’intéressait. Les problèmes d’Ethan et les raisons de ses absences. Allez savoir pourquoi elle ressentait ce besoin de s'occuper de lui comme ça... Ils continuèrent d’avancer sur les berges, mais bientôt ils pourraient rentrer pour qu’elle le présente à ses parents avant de manger.
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Dernière édition par Elizabeth Edwards le Jeu 24 Juil - 5:31, édité 1 fois
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Mer 23 Juil - 22:08
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Je n’y crois pas, en réalité je ne sais pas si j’y crois ou pas, si je tente en vain d’assembler un minimum de cohérence avec la situation présente ou si je la laisse simplement se présenter à moi telle qu’elle est, avec toute sa complexité et son improbabilité. Dois-je l’admettre ? Hors de question de la refuser, en tout cas ! Cette lettre m’a simplement bousculé, bousculé hors de mon quotidien morose et du planning que je me suis fait pour toutes les vacances : Fuir, fumer, me défoncer, perdre les pédales, et me défoncer à nouveau, dans l’ignorance et le dédain le plus total de ce qui me sert de famille. Fuir les mangemorts et leur fatalité, fumer de l’herbe magique et me défoncer les poumons et le cerveau avec, voilà ce qui m’a attendu pour deux mois avant que je ne reçoive cette lettre. Du hibou atterri chez Nathan, -car je suis actuellement encore chez lui, aux dernière nouvelles, l’idée de rentrer chez moi n’est même pas envisageable- je me suis attendu à une lettre de remontrance de ma tante avec un contenu m’implorant de revenir à la raison et de penser avant tout aux intérêts de la famille. Quelle famille ? Eux n’en font certainement pas partie, ils n’ont de famille que le sang et encore ! Je n’y retournerai pas, pas maintenant, pas avant d’avoir trouvé une solution. Quoi qu’à présent je m’en fiche bien, avec cette lettre dans les mains ! Cette lettre à l’écriture fine et italique, soignée, féminine, son écriture à elle, et c’est presque si j’imagine son parfum apposé sur le papier en signe de tendresse, comme de coutume chez les sang-purs ou par le passé chez les moldus. Je l’imagine, elle et ses longs cheveux blonds en cascade sur ses épaules, son sourire fin et sa main appliquée, la plume embrassant le parchemin, pour simplement quelques mots. Une invitation. Passées joie et rêverie, je doute. Est-ce une bonne idée ? Je ne la connais pas trop, ne voudrais pas manquer de tact et dire n’importe quoi, me ridiculiser auprès de ses parents, ou pire, paraître réellement au fond du trou. Je n’ai pas la tête du garçon en parfaite santé, loin de là, mais si je fais un peu d’efforts…
Je prends une première douche, puis une deuxième, pour être sûr. Je me rase, arrange mes cheveux comme je peux, me brosse trois fois les dents et gobe pastille de menthe sur pastille de menthe. Je pique déodorant, eau de cologne à Nathan, abandonne mon habituel t-shirt pour une chemise à manche courte et une cravatte, paraît-il que les filles adorent ça, du côté moldu, alors elle qui est née-moldue, soulignera-t-elle l’effort ? Je parle d’effort, ça n’est pas grand chose en réalité… J’enfile un jeans mais ne peut faire sans mes converses un peu délavées, faute à pas de chance, qui aurait cru que j’aurai eu besoin de jolies chaussures d’homme dans mon sac à dos avant ma fugue ? Je me brosse une quatrième fois les dents, tente de sentir ma propre haleine comme un demeuré, revérifie que tout est en ordre, repasse les mains dans mes cheveux. Nathan doit me prendre pour un dingue. Je n’ai jamais été sale, je n’ai jamais manqué d’hygiène mais là j’angoisse totalement. Son père est policier, d’après ce que j’ai appris en étude des moldus, c’est une sorte de tireur d’élite de baguette magique ou d’Auror, sans baguette, en gros il attrape les criminels. La drogue ce n’est autorisé ni dans la société moldue, ni dans le monde magique… Alors je dois m’y résoudre. Pas d’herbe magique ce soir, en espérant que le manque ne se ressente pas trop. J’en ai presque déjà des sueurs froides dans le dos, mais je relativise. Elle sera là, avec moi, près de moi, elle me sourira et me parlera, c’est amplement suffisant. C’est ça l’attachement pour quelqu’un ? Je la connais à peine et pourtant !
Son adresse est au recto de la lettre, je me renseigne sur comment m’y rendre, sur l’endroit où cela se trouve, si je peux transplaner sans me faire voir, j’avise, je trouve un moyen, je salue mon ami, et me voilà parti. Des tonnes et des tonnes de choses me passent par la tête. Etre poli, être agréable, sourire, dire “merci”, se présenter à son père, tenir bon, ne pas penser à l’empathie, penser que tout ira bien. Penser à mes parents. Sur le chemin vers la maison d’Elizabeth, je prends sur moi. “Je suis un garçon normal, je suis un garçon normal.” me répété-je comme pour me le garantir. Finalement, arrivé devant la porte, je prends une grande bouffée d’air. La situation me semble tellement étrange, pourquoi m’a-t-elle invité ? Peut-être qu’elle sait pour la drogue et que son père va m’assommer et m’envoyer dans un Azkaban moldu. Je panique, puis relativise, la rue semble calme, il y a des bonnes ondes qui se dégagent de la maison et j’essaie de me concentrer sur elles… De la bonne humeur, beaucoup de joie, un sentiment… d’être à la maison. La vraie maison, celle avec un grand “M”. Je toque, finalement, avec beaucoup de résolution. Elle m’ouvre vite, à croire qu’elle a fait les cent pas en m’attendant. Son expression me fait presque rire, sa joie m’envahit tout entier. Par Merlin, ce qu’elle est jolie, ce qu’elle me rend heureux, là tout de suite ! C’est comme un arc électrique qui me parcoure, comme je me sens bien, si bien ! Son sourire se calque sur mes lèvres. “Hey, salut.” dis-je, la mâchoire tendue par une expression heureuse et naturelle. Elle me dit que le repas n’est pas prêt, que ses frères ne la lâchent pas d’une semelle.
Je ne savais pas qu’elle avait des frères, je n’ai jamais demandé, après tout, logique… Je prends sur moi, j’ai l’air affirmé. Le courant passera bien, c’est certain, je ne peux faire autrement… Elle me demande si je veux faire un tour, je hoche la tête, préférant retarder au maximum la confrontation avec son paternel. “Pas de soucis.” lui dis-je avec un nouveau sourire. La rue est pleine d’émotions, mais je me fixe sur elle. Je me sens presque gêné, je mets les mains dans les poches de ma veste, j’entame la marche avec elle, d’un pas à semi-maladroit, à semi-confiant. Je ne l’ai jamais vue d’aussi près et à présent je discerne les traits de ses fossettes, la pointe de son petit nez, la réelle couleur de ses yeux. J’ai l’air bête à la fixer comme ça, mais c’est plus fort que moi et lorsque son visage se tourne vers moi, je détourne les yeux, fixant mes pieds. “C'est… Vraiment sympa de m’avoir invité. Pas d’offense mais je ne m’y attendais pas. Enfin, je dis pas que je suis pas content, au contraire, je pensais juste que si un jour on devait faire quelque chose ensemble, on aurait pu… ou autre chose, c’est comme tu aurais voulu, l’un ou l’autre c’est…”. Je m’embrouille, elle me déstabilise tellement, je ne sais plus quoi faire. “Merci, vraiment.” dis-je en essayant de reprendre confiance. “Alors.. C’est ici que tu vis ? C’est sympa comme quartier, je n’étais jamais venu chez les moldus, je n’ai vu que des photos ou des films en étude… Et ces fils noirs qui pendent de partout sont… déroutants… C’est pour le téléphoque ? Ou l’interfraise ?”. On ne se moque pas. Je suis un sang-pur, et comme tout sang-pur paumé, je n’ai pas grande culture des espaces moldus. Chez les sorciers on a gagné le frigidaire, c’est déjà pas mal… Elle va se moquer, j’en suis sûr. “Heum, j’ai mis une cravate.” dis-je comme pour attirer son attention. Sauf que si elle est mal nouée, je vais encore passer pour un abruti... Je détourne la tête, il faut que je lui demande, vraiment. “Heum, Liz… Elizabeth ? Pourquoi tu m’as invité ? Je suis le type dernier de la classe, toujours au fond, qui parle à personne et qui mérite à peine de passer en septième année… Tu es beaucoup plus distinguée, et sociale, et jolie… Enfin je veux dire, on est pas… Je dis pas que c’est pas cool d’être là, au contraire, je suis ravi, j’en rêvais… Euh non, attends, oublie. C’est pas grave, reprenons de zéro.” balbutie-je entre mes dents en faisant des gestes maladroits. Un vrai début catastrophe...
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Ven 25 Juil - 10:37
Il fallait qu’elle reste calme. Il était venu ! Il se trouvait là devant elle, tout propre, tout beau, avec une cravate et les cheveux bien coiffés. Comme s’était étrange de le voir habillé de la sorte et pas vêtu de son habituel uniforme ! Alors certes, il avait rit légèrement lorsqu’elle était sortie avec cet air bête sur le visage. Mais qu’importe, elle faisait tout pour d’une certaine manière. Et puis elle se rassura en se disant qu’au moins l’atmosphère était détendue. Il lui rendit un sourire éclatant qui lui fit chaud au cœur. Alors qu’elle lui proposa d’aller faire un tour, elle sentit un certain soulagement émaner de son camarade. Elle n’arriva pas à en deviner la cause, mais finalement ça n’avait pas vraiment d’importance. Elle remarqua qu’il sentait vraiment bon, même s’il semblait avoir eu la main un peu lourde.
Puis ils commencèrent à marcher. Elle jeta un regard noir à son frère qui les observait à travers la fenêtre de la cuisine. Mais quel fouineur celui-là ! Pourtant il était censé être plus mature non ? Puisque plus vieux ! Puis, elle reporta son regard émeraude sur Ethan. Il était adorable, avait l’air maladroit, mal à l’aise et semblait essayer d’avoir l’air le plus naturel possible. Un petit sourire étira les lèvres de Lizzie. Et puis il la remercia de l’avoir invité et comme elle si attendait, fini par lui avouer sa surprise lors de la réception de son invitation. Et il dit cette phrase « Je pensais que si un jour on devait faire un truc ensemble. » Il avait donc déjà réfléchit à des choses qu’ils auraient pu faire ensemble. Elle n’était pas la seule à s’intéresser à lui de près ou de loin. Mais ne vous imaginez rien ! Lizzie ne l’invitait que pour essayer de l’aider. Hum… ? « Bah… De rien… Tu sais je suis contente que tu sois venu ! » Elle ne savait pas trop quoi dire, ils ne se connaissaient pas et même si elle se sentait plutôt bien en sa présence, elle ne savait rien de lui. Ce qui en soit n’était pas bien pratique pour lancer une discussion. Ils passèrent devant un petit café et elle salua de la main le patron qui nettoyait une table à l’extérieur. Elle le connaissait depuis toute petite et profitait de chaque vacances pour aller y boire un verre. Ethan releva le fait qu’elle habitait ici et elle acquiesça de la tête. Avant d’éclater de rire. Il était adorable et loin d’elle l’envie de se moquer, bien au contraire, elle trouvait ça amusant et tellement normal. « Le téléphone et internet oui. C’est différent des villages sorciers, mais c’est plutôt sympa. » Elle désigna du doigt la rivière. « Et puis ça ne nous empêche pas d’avoir de jolis décors. » Ils continuèrent à longer le lit de l’eau qui coulait doucement. Un silence s’installa entre eux, pas forcément gênant, mais il décida de le briser en signalant le fait qu’il portait une cravate. « Oui, j’ai vu, ça te va bien ! » Elle le pensait vraiment, et lui offrit un grand sourire, même si pour avoir fait celui de son père assez souvent, elle se rendait bien compte que le nœud n’était pas parfait, mais du coup, ils se retrouvaient tous les deux à en avoir sûrement trop fait. Vu de l’extérieur, les deux jeunes gens étaient adorables, maladroits et touchants.
Elle le regarda brièvement et remarqua qu’il semblait chercher ses mots, comme lorsqu’elle avait un truc à demander à sa mère. Cet air qui signifie que l’on voudrait demander quelque chose qui risque de toucher l’autre. Et elle avait raison. Elle espérait, bêtement qu’il ne lui demanderait pas d’explication, ne chercherait pas à comprendre. Mais ce début de surnom, ces mots maladroits et balbutiés et ce petit air perdu eurent raison d’elle. Ses joues s’empourprèrent de nouveau et elle le regarda gênée. Elle saisit son poignet avant de se rendre compte de ce qu’elle venait de faire et de le lâcher brusquement. « Oh ! Mais non ! Tu dis des bêtises ! Enfin, je veux dire, je t’ai invité parce que je trouve dommage qu’on ne se soit jamais adressé la parole alors qu’on est dans la même classe depuis bientôt quatre ans. » Piètre excuse Elizabeth, vraiment. Elle n’allait tout de même pas lui dire de but en blanc qu’elle voulait l’aider à aller mieux, sauf si elle désirait passer pour folle. Elizabeth sourit à Ethan. « Je dois te paraître débile… » Elle passa sa main dans ses cheveux avant de tirer très légèrement sur sa robe. Mais un petit sourire resta son visage. Il avait dit qu’elle était jolie ! « Mais tu passes quand même en septième année non ? » Bon d’accord, elle cherchait quand même légèrement à dévier le sujet sur ce qui l’intéressait. Les problèmes d’Ethan et les raisons de ses absences. Allez savoir pourquoi elle ressentait ce besoin de s'occuper de lui comme ça... Ils continuèrent d’avancer sur les berges, mais bientôt ils pourraient rentrer pour qu’elle le présente à ses parents avant de manger.
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Spoiler:
J'ai eu un gros beug, j'ai posté mon message à la place du premier, du coup le premier à disparu, je suis pas certaine d'avoir envie de le refaire et comme je ne l'ai sauvegardé nul part... C'est dommage, je l'aimais bien... -___-'
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Ven 25 Juil - 22:12
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Je me sens un peu idiot, à mélanger des termes moldus en ne sachant même pas si je les utilisais correctement. J’avoue avoir un peu lâché l’étude des moldus, moi qui était si passionné et qui est sorti des buses avec un optimal, j’ai complètement lâché prise. A ce rythme je n’aurai pas mes Aspics et je le sais. Pourtant j’ai envie de penser à autre chose, comme le fait que Lizzie souligne que les moldus aussi ont leurs jolis décors bien à eux en désignant la petite rivière. Certes ce n’est pas grand chose, mais j’ai toujours été un peu affolé par les photographies de ces filles qui percent le ciel avec des bâtiments dont on se demande comment ils font pour tenir encore debout ! Soit mais la vue doit être magnifique de là-haut. A condition de ne pas avoir le vertige… Elle me complimenta sur la cravate et c’est presque si j’aurai pu rougir, gêné, un sourire béat sur le visage. Elle a souligné l’attention finalement, comme quoi ! Les filles ne sont peut-être pas aussi difficiles à saisir que je l’aurait cru… On fait toujours tout un tas des relations, du ressenti de l’un à l’autre, de la façon dont il faut se comporter mais finalement, la meilleure solution reste encore à ne pas trop se prendre la tête et à y aller naturellement, j’imagine… De toute façon que pourrais-je bien faire pour l’impressionner ? Ce n’est pas en ma qualité de sang-pur que je vais la prendre de haut, j’échangerais ma place avec n’importe quel né-moldu sans hésiter ! Je dois juste avoir les manières, sans doute, une attitude extrêmement prévenante que je compte bien adopter face à ses parents. A marcher avec elle, cela me rappelle mes balades nocturnes à Poudlard et j’aime ça. Et à ses côtés, il ne me vient même pas l’idée de prendre ma dose, je n’y pense même pas ! Il n’y a que son sourire gravé dans ma tête et je ne peux m’empêcher de l’observer intensément à chaque fois qu’elle m’adresse la parole. Cette fille est formidable. Elle est intelligente, elle est magnifique, elle a une voix douce et à la fois presque cassée par moments. Je ne comprends pas que cette année elle ne soit pas restée avec un mec, c’est bien ce que font toutes ses copines, non ? Enfin je ne vais pas m’en plaindre. Si c’était le cas, je ne serais pas là.
Elizabeth rougit, soudain, à ma question balbutiée et maladroite, puis un instant, me saisit le poignet, si bien qu’une vague d’émotions se diffuse en moi, comme une explosion et c’est presque si je tourne de l’oeil. On me touche très rarement et une simple poignée de main éveille dix fois plus l’empathie, alors imaginez un contact plus appuyé ? C’est comme lancer de l’huile sur le feu, c’est exactement la même chose. Une sorte de bonheur intense me prend aux tempes et me fait tourner la tête. Je réalise vraiment la chose lorsque je ne sens plus sa peau contre la mienne et comme si ma survie en dépendait, je recherche de nouveau sa main tandis qu’elle me donne les raisons de son invitation. Je cherche son contact, effleure ses doigts, sentant comme des arcs électriques me clouer sur place, me rendre inerte de la tête aux pieds. Je m’abstiens de plus quand le sujet épineux de la septième année reprend le dessus. J’ai comme envie de ne pas répondre et de serrer sa main dans la mienne, sans davantage de mots inutiles, mais ce n’est pas tellement poli et mon avenir semble vraiment lui tenir à coeur, ce que je ne saisis pas bien. “Oh euh… Oui, de justesse, mais bon, je passe, oui.” dis-je gêné. Quel sujet de conversation ! Je ne cherche pas vraiment à basculer sur le pourquoi du comment ; pourquoi je ne me présente pas à certains cours, pourquoi j’ai toujours l’air atomisé, pourquoi je me laisse aller comme cela… On en viendrait au sujet épineux, et comment le prendrait-elle ? L’empathie est souvent méprise pour quelque chose de bien différent. Je suis une boîte vide qu’on remplit d’émotions sans savoir toutes les gérer quand elles sont trop denses, je ne les contrôle pas chez les autres… Et ça les mangemorts n’ont pas l’air de le comprendre. Et en quoi cela me servirait-il à manipuler les autres ? Je suis qu’un adolescent paumé qui sait pas quoi faire de sa vie !
Je me gratte l’arrière de la tête. J’ai envie d’être honnête avec elle, mais les mots ne veulent pas sortir, comme s’ils étaient bloqués dans ma gorge. Je commence à peine à nouer un lien avec elle, pourquoi tout gâcher ? Tant qu’elle est heureuse, je le suis aussi, alors je préfère ne pas lui faire peur, ne pas tout faire voler. Je me perds de nouveau dans ses yeux si beaux et, à l’occasion, me pose sur un banc, assis sur le dossier, vieille habitude. Je me sens un peu plus nerveux, comment faire passer ça sans paraître pour un fou allié ? “Je sais pas… comment je pourrais dire ça, c’est… J’y arrive simplement pas. J’y arrive plus, je peux plus…” dis-je en faisant des gestes des mains comme pour dire que les mots n’arrivent pas à sortir. “Et ça me bouffe, je te jure, ça m’empêche de vivre comme je le voudrais et…”. Je me remets à balbutier comme un idiot. Pourtant, je suis sûr que pour une autre personne, ça sortirait tout seul. “Tu as déjà rencontré des gens qui… ont un soucis, une sorte de… truc bien à eux qui les empêche d’avoir une vie sociale propre et épanouie ? Je suis un peu de ce genre, marginal et… Je fais pas toujours les bons choix, c’est un peu… Non, laisse tomber…”. Je pose les bras sur mes cuisses et laisse ma tête retomber lourdement. C’est sûrement bête, mais je me suis enlisé depuis déjà bien longtemps dans mon calvaire. Si la présence d’Elizabeth me fait beaucoup de bien là tout de suite, je sais que plus tard, dans la soirée, je devrai partir et tout cela sera fini. Alors j’essaie de ne pas y penser, de chercher de nouveau sa main en tendant la mienne, pour me noyer dans ses ondes positives. “C’est un peu… Si tu es joyeuse, je suis joyeux, si tu es triste, je le suis aussi…”.
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Dim 27 Juil - 11:14
Ils continuèrent à avancer, côté à côté, gênés et pas très habiles, mais au fond ce n’était pas bien important. Elizabeth se sentait bien. Elle appréhendait tant ce rendez-vous avec un inconnu qu’il ne pouvait en fait que se passer bien. Ethan était bien loin de toutes les images tordues qu’elle avait pu se faire. Il était adorable à tenter de s’intéresser aux technologies moldues et elle devinait que cela devait être compliqué pour lui qui avait grandit dans une famille de sang-pur. Il avait une voix rassurante, mal assurée, mais sa simple couleur donnait envie à Elizabeth de se blottir dans ses bras. Etait-ce normal d’être à ce point attiré par quelqu’un que l’on connaissait à peine ? Elizabeth se posait encore la question lorsqu’il lui demanda pourquoi elle l’avait invité. Gênée, elle lui attrapa le poignet avant de le relâcher encore plus gênée. Sauf qu’une fois le contact rompu, elle eut l’impression qu’il cherchait à le recréer. Il lui frôlait les doigts et elle eut cette envie folle d’enlacer ses mains. Mais lorsqu’elle lui demanda si oui ou non il passait en dernière année, il recula très légèrement ce qui rendit ce contact impossible. Il lui confirma que oui, mais semblait trouver sa question embêtante. La jolie blonde se gifla intérieurement. Pourquoi avait-il fallut qu’elle lui demande ça aussi vite ? Ne pouvait-elle pas se contenter de formalités ? Ils auraient eu bien des choses à se raconter avant d’en arriver à ça. Elle ne le connaissait pas et fonçait dans le lard comme une brutasse… Bravo Elizabeth, toi et le tact, ça fait deux sans aucun doute possible ! Elle le regarda un sourire d’excuses aux lèvres. « Désolée, j’aurai pas dû demander ça comme ça, ce ne sont pas mes oignons. C’est juste que, tu loupes les cours souvent et j’avais peur que tu ne passes pas… » Elle devait arrêter de parler maintenant si elle ne voulait pas le voir transplaner ici-même sous les yeux ébahis des moldus. « Oui, bon j’arrête. » Elle hocha la tête en riant et en passant sa main devant sa bouche en mimant une fermeture éclair.
Pourtant, elle avait l’impression d’avoir déclenché quelque chose, il avait l’air de vouloir avouer quelque chose, de vouloir se défaire d’un poids sans pour autant réussir à trouver la bonne manière de le faire. Elle avait peur de l’avoir brusqué. Il la regardait de nouveau, avec ce petit regard perdu et pourtant si touchant. Il monta sur un banc et elle prit alors place face à lui, debout et le regarda, attendant ce qu’il avait à dire. Le voilà qui se mit alors à balbutier, cherchant ses mots. Elle lui attrapa alors la main, pour l’encourager à continuer. Elle ne le jugerait pas de toutes manières. Elle n’était pas là pour ça, même si l’éventualité qu’il lui annonce être un loup-garou lui faisait quand même peur. Alors quand il continua avec soit disant quelque chose qui le bouffait, elle ne put empêcher une lueur de frayeur traverser ses yeux. Et lorsqu’il avança encore dans son aveux, elle dut bien se l’avouer, ces mots ne furent pas pour la rassurer. Pourtant elle l’incita à continuer par une pression de la main, qu’elle attrapa de nouveau en voyant les doigts du jeune homme chercher la sienne. « Continues… Je ne te jugerai pas, promis. » Pour l’encourager, elle lui attrapa même le visage de sa main libre pour lui relever la tête. Pourtant ses mots n’avaient pas de réels sens. Que voulait-il dire par là ? Etait-ce une déclaration d’amour ou bien elle ne s’était pas trompée en pensant avoir affaire à un psychopathe ? Elle tenta de ne pas montrer à quel point elle ne comprenait pas, ni qu’elle commençait légèrement à avoir peur. « Je ne comprend pas bien Ethan… De quoi tu parles ? » Si elle pouvait être rassurée du fait qu’il ne soit pas un loup-garou – de ce qu’elle avait étudié ce ne ressemblait pas aux caractéristiques de ces bêtes – elle se demandait tout de même en quoi le fait d’être joyeux ou triste pouvait jouer à ce point sur sa scolarité. Lizzie était complètement paumée et sans le vouloir avait même reculé d’un pas, lâchant alors la main et le visage d’Ethan.
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Sam 2 Aoû - 0:02
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Je n’aurai sans doute pas dû engager la conversation au sujet de mon empathie de la sorte, ça a été mal avisé, vraiment. Malgré toute la sympathie que je semble lui inspirer, tous les efforts qu’elle semble faire devant ma maladresse agréable tant bien que mal, je sens qu’à mesure que mes mots se mettent à la suite les uns des autres que je lui fais peur. Ça me coule dans la gorge comme un alcool trop fort qui me ronge l’œsophage et qu’on boit jusqu’à la déraison. Je le sais, je le vois, en plus je le sens, je cherche sa main, elle me revient à double-tranchant, et lorsque je tente de m’expliquer je la vois s’éloigner, tenter de ma rassurer, de prendre sur elle mais l’artifice ne prend pas, je lis en elle comme dans une eau claire et limpide, je suis pour une fois clairvoyant sur ce qui se passe devant moi. J’aurai dû me taire, faire l’impasse de l’explication mais ainsi ne comprendra-t-elle pas mieux ? Ne sera-t-elle de ce fait pas mieux à même de juger si j’ai le droit et l’honneur de faire partie de ses fréquentations ? Si au-delà d’une simple main tendue arrivera de l’affection ? J’ai l’impression que la promesse faîte à Nathan me pèse lourdement sur le coeur. Cette fille me plaît, depuis longtemps, depuis toujours et la première fois que je lui adresse la parole n’est que pour mieux l’effrayer. Je l’imagine déjà se faire cent idées et certaines ne me plaisent pas, autant qu’elles me font peur. Alors je relève la tête et là je lis dans ses yeux, le monstre que je suis s’y reflète comme dans un miroir, pourtant, le pas a été fait et je ne peux reculer, je dois lui dire, la rassurer, déjà. “Non, non, non, non, ne… Je suis pas un tueur ou un serial-killer, je suis pas… dangereux à proprement parler, va pas t’imaginer que… j’assassine mes camarades de chambre et je te jure que les meurtres à Poudlard c’est pas moi. Je le jure sur Merlin.”. J’imagine que c’est le plus important, qu’elle ne me prenne pas pour un psychopathe meurtrier emprunt de folie. “C’est pas… C’est pas aussi dramatique mais c’est pas moins… C’est compliqué.”. Je me masse la nuque, elle semble si loin. Inaccessible, comme elle l’a toujours été.
Je relève la tête de nouveau, autant aller dans le vif du sujet, maintenant… Qu’ai-je réellement à perdre après tout ? Nous ne sommes même pas amis, nous n’en sommes qu’à un début de conversation, à des bribes de discussion, de maladresse, de tentative de pas vers l’autre. Alors je ravale ma salive, je vole au temps quelques précieuses secondes de silence, puis je me lance, comme le fou se lance dans le ravin, pour plonger du haut d’une cascade sous laquelle s’élèvent des rochers mortels. “Je ressens ce que les autres personnes ressentent. Autour de moi, tout le temps, en permanence, sur plusieurs mètres de distance. Je peux pas… Je peux pas rester dans une grande pièce bondée trop longtemps, cinq personnes ça va, dix ça devient la pagaille dans ma tête, au-delà je… je sature, ça me prend à la tête, ça me rend malade, et il y en a tellement que je ne sais même plus à qui elles sont, si les émotions sont les miennes, les leurs…”. Je relève un peu le bras, effleure presque sa joue. “Le… Le toucher ça rend tout ça tellement… Tellement plus fort, comme si… Comme si tu es moi et que je suis toi et… N’aies pas peur de moi, je ne suis pas… Si personne n’entre dans une rage folle à côté de moi, tu ne risques rien, je ne veux faire de mal à personne. Je ne veux pas te faire de mal, c’est pour ça que je ne t’ai jamais adressé la parole, à personne, de mon plein gré, j’ai peur de blesser les gens autour de moi ou qu’ils pensent que je peux contrôler leur tête ou je sais pas quoi… Je suis comme une cocotte minute je… C’est moi qui encaisse tout.”. Je soupire. “Les médicomages au Canada ont appelé ça de l’empathie, paraît que c’est très rare et même que j’suis le seul du continent à avoir ce truc. Je… Je préfère en général rester avec les animaux, leurs sentiments sont plus simples, plus naturels, moins compliqués… Si je pouvais me retirer du monde je… Je crois que je l’aurai fait depuis longtemps. Pitié, ne me rejette pas. T’es la première fille à me tendre la main comme ça, crois pas que je fais pression à cause de ça et je veux pas être pris en pitié je dis juste que… Je sais que je suis pas un type de ton niveau mais… Je demande qu’une petite chance. Je… J’aime discuter avec toi, même si ce n’est que depuis quelques minutes.”. Je rebaisse la tête, passe une main dans mes cheveux. “Parfois j’ai juste envie de m’enfoncer un marteau dans la tête et de m’arracher le cerveau pour plus avoir à canaliser tout ça. T’es… T’es une chouette fille… Parfois je te regarde dans la grande salle, je te vois sourire et éclater de rire, ça… ça me détend, j’essaie de prendre tout ça, toute la joie et la bonté que t’as à revendre et moi… Je veux pas t’arracher ça.”.
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Ven 8 Aoû - 11:20
Un pas en avant, un autre en arrière. Elle avait l’impression d’apprendre à danser avec lui. Pourtant l’enjeu était bien plus gros. Il avait l’air déçu par son geste de recul, blessé même. Cela n’avait été à aucun moment son but. Mais elle n’avait pu s’en empêcher. Il tentait de la rassurer, de lui faire comprendre qu’il n’était pas à l’origine de tous ces meurtres à Poudlard. Après tout, elle n’y avait même pas pensé, ne s’inquiétant que pour sa famille et elle-même. Elle soupira de soulagement. Lizzie le croyait. Sans vraiment savoir pourquoi, elle savait qu’il disait la vérité. Alors peut-être se jetait-elle dans la gueule du loup, mais ce dernier était plutôt mignon et elle doutait fort qu’un tueur en série avouerait ses crimes à une parfaite inconnue. Au contraire, il avait décidé de lui faire confiance, elle se devait d’être redevable. Elle le regarda et sans le vouloir laissa un sourire naître sur ses lèvres. Elle se sentait mal d’avoir réagit de la sorte et un petit « oh » de surprise et de compréhension lui échappa. Malgré tout, ses paroles restaient floues dans l’esprit d’Elizabeth. Elle ne comprenait toujours pas où il voulait en venir. Un silence un peu tendu s’était installé entre eux, il ne la regardait plus et elle tripotait une mèche de ses cheveux blonds, ne sachant que faire. Puis, alors qu’elle ne s’y attendait pas, le voilà qui se mit à parler comme si sa vie en dépendait. Semblant décidé à tout lui expliquer. Alors Elizabeth l’écouta. Attentivement. De ses deux yeux clairs, elle l’observait. Il débitait son flot de paroles à une vitesse effarante.
Et puis telle une lumière de bougie que l’on approche tout doucement de l’objet convoité, les choses s’éclairèrent pour la jolie blonde. Dans son esprit, les mots d’Ethan prirent un sens logique. Cohérent avec ses analyses, avec ses questions. Sans le savoir, il répondait à toutes interrogations muettes. Il ne venait pas toujours en cours pour éviter de ressentir tout ça. Si elle ne le croisait que rarement dans la Grande salle, la même raison rentrait en fait en action. Les yeux de la jeune fille s’agrandirent, la curiosité prenant le dessus sur la peur et la voilà plus intriguée qu’au départ par le mystère Ethan. Si d’entrée de jeu elle savait avoir affaire à un garçon surprenant, son imagination ne l’avait pas menée aussi loin. Et puis une certaine compassion l’envahit, une envie de l’aider, sans pourtant savoir comment. Aucune pitié, simplement un besoin de l’aider à aller mieux. Elle observa sa main s’approcher si près de son visage qu’un frisson naquit au creux de son échine. Elle aurait aimé bouger pour poser sa joue dans le creux de sa main, mais elle n’osa pas, bien trop captivée par ce qu’il racontait. Sans s’en rendre compte, elle s’était approchée, récupérant la distance perdue quelques minutes auparavant. Et puis, elle n’osait pas recréer le contact, bien trop effrayée. Pas par lui directement, mais par les émotions qu’il pourrait ressentir si jamais elle venait à le toucher. Pourtant elle se doutait bien qu’il devait déjà sentir tout ce qui lui passait par la tête. Elle n’avait pas peur de lui, maintenant elle savait qu’il ne lui ferait rien. Il était bien trop doux et gentil, cela se ressentait à travers chacun de ses mots. Il semblait si mal à l’aise avec cette facette de sa personnalité, comme s’il aurait donné n’importe quoi pour ne pas avoir ce don. Lizzie n’en avait jamais entendu parler par ailleurs. Ce devait donc être très rare en effet.
Elle ne put d’ailleurs s’empêcher de rougir lorsqu’il mentionna le fait qu’elle était la première à lui tendre la main. Ce rouge aux joues était ridicule, mais elle ne le contrôlait pas. Elle aurait voulu le prendre dans ses bras et lui promettre qu’elle serait là, mais n’était-ce pas légèrement précipité comme réaction ? Ils n’étaient pas même amis, qu’elle se sentait pourtant lié à lui d’une manière étrange. La contre partie d’un aussi gros secret peut-être ? Ses derniers mots la firent frémir. Il parlait de lui comme d’un dangereux psychopathe, mais maintenant qu’elle avait l’assurance qu’il n’en était pas un, elle refusait de l’entendre parler de la sorte. « Tu dis n’importe quoi tu sais ? » Elle lui attrapa la main du bout des doigts, intimidée. « Tu veux dire que si je fais ça, tu sais à quoi je pense ? Ou tu sais simplement que je suis affreusement gênée et très bien en ta présence ? Ne réponds pas oui à la première question, où je vais être obligée de partir en courant et ce serait encore plus gênant. »
Après tout, même si le fait d’avouer cela à voix haute rendait les choses bien plus embarrassantes, elle ne pouvait apparemment rien lui cacher. Elle s’assit à côté de lui, de la même manière que lui, tâchant de ne pas laisser sa robe dévoiler quoi que ce soit. « Excuses-moi d’avoir réagi comme ça. Mais ne dis plus de bêtises comme ça, ce serait horrible, un marteau et tout… » Elle rit doucement, avant de regarder ailleurs. « En fait, puisque tu m’as avoué tout ça, je te dois bien de te dire la vérité non ? Mais si je t’ai invité, c’est parce que j’avais envie de t’aider. C’est débile, complètement, mais t’as tellement l’air perdu que… » Elle le regarda de nouveau, avant de se rendre compte que ses paroles pouvaient être mal interprétée. « Je… Non, vas pas croire que c’est de la pitié ou quoi. C’est juste, que tu donnes envie qu’on prenne soin de toi. Et j’ai un peu trop tendance à me prendre pour Mère Théresa… » Elle roula des yeux, pas même sûre qu’il ne sache qui était cette grande dame, elle était maladroite et ne faisait en fait que s’enfoncer dans son bourbier. Après un coup d’œil à sa montre, elle remarqua que le repas allait bientôt être prêt. « Heu… Normalement on devrait bientôt passer à table. On rentre doucement ? » Elle avait un peu peur des présentations entre son père et lui. Son géniteur n’était pas du genre féroce, mais elle le savait farceur. Elle se leva du banc et remit sa robe en place. « Tu viens ? » Elle lui tendit la main pour l’inviter à la suivre.
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Dim 10 Aoû - 12:58
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J’ai comme un poids qui s’est envolé de ma poitrine. C’est presque si je me sens tout léger, libéré. La seule fille à qui j’ai jamais voulu parler de mes problèmes sans vraiment la connaître est là, près de moi, et elle est au courant à présent, elle sait enfin ce qui ne va pas chez moi, elle sait tout, ou presque. Je ne pense pas que ce soit très malin d’aller parler de la drogue de suite… Après le coup de l’empathie, ça passera vraiment limite même si pour moi l’un explique l’autre et vice versa… Ce n’est pas très malin d’avoir mis mon nez dedans en premier lieu, mais si ça n’avait pas été le cas, j’aurai fais n’importe quoi et ils m’auraient viré de Poudlard… Sans compter que le nouveau directeur des Poufsouffle ne doit même pas encore être au courant de ce qu’il m’arrive. Paraît-il que c’est un vrai génie dans la concoction et même l’invention de nouvelles potions mais je me vois mal aller lui parler même s’il n’a pas l’air mauvais bougre… J’ai presque envie de dire qu’Elizabeth me suffirait à elle seule. Lorsqu’elle demande si effectivement je sens sa gêne et qu’elle m’invite à ne rien dire dans la foulée, je lâche un petit rire. Elle n’est même pas mignonne, elle est tout simplement fabuleuse cette fille. Je donnerais n’importe quoi pour voir ce sourire tous les jours, ce sourire dirigé vers moi. Ce serait comme avoir vécu toute sa vie dans les ténèbres et enfin apercevoir le soleil au loin et vouloir s’y accrocher au risque de s’y brûler les doigts. Je ne m’en lasserai jamais. Elle revient s’asseoir à côté de moi, mes doigts sont encore emprisonnés de leur plein gré dans les siens et je la regarde. Ne sont-ce pas les couples qui font ce genre de choses ? Soudain c’est moi qui devient gêné et je détourne la tête en direction de mes genoux comme les minutes précédentes. Cette situation est tellement étrange, mais si agréable ! Je n’échangerais ma place pour rien au monde. Nathan serait là, il me pousserait littéralement dans les bras de la jolie et intelligente blonde, avec un grand sourire de vainqueur. Au final, approcher les gens, leur parler, ce n’est pas si difficile, dès le moment où ils sont comme Lizzie. Elle en vient à son tour aux aveux, la raison pour laquelle elle m’a invité et ma joie se dissipe quelque peu. J’ai espéré que ce soit simplement pour faire connaissance, pour telle ou telle raison, peu m’importe, mais là c’est bien parce qu’elle veut m’aider, même si ce n’est pas de la pitié, ça s’en approche, non ? Je ne me vois pas moi-même tous les jours, je me doute de l’image que je donne aux gens mais je n’en suis pas sûr. Alors quand elle dit qu’elle a juste envie de prendre soin de moi, je souris malgré moi, gêné, et flatté, mais un peu malheureux sur les bords. “J’ai l’air si misérable que ça ?” fais-je en relevant les yeux vers elle.
Un silence s’installe et elle le rompt en regardant sa montre, le dîner devrait être prêt. C’est un moment que je redoute, la confrontation avec son paternel. Paraît-il que les pères sont très protecteurs avec leurs filles en général, et si elle est la seule fille de ses enfants et qu’elle amène un garçon dont elle n’a jamais parlé auparavant, je crains le pire… J’ai été éduqué en vue d’un mariage de sang-purs, de préférence arrangé, par mes tuteurs, mon oncle et ma tante. Je sais quoi faire, quoi dire, comment m’habiller pour plaire à de possibles beaux-parents et leur en mettre plein la vue. Mais là j’ai affaire à des moldus… C’est la même chose ? Bien sûr, me montrer poli, agréable, serviable… Mais en quoi pourrait prétendre à me montrer cultivé ? Je suis nul en culture moldue, tout ce qui est moldu me dépasse quand il ne s’agit pas de musique et de nourriture ! Bon si, je sais qu’ils ont une reine très vieille mais au-delà de ça… Bon allez. Elle se lève, me tends la main, je souffle, prends mon courage à deux mains. Quand faut y aller…! J’entrelace de nouveau mes doigts dans les siens et je me sens déjà mieux, comme si je venais de compléter un puzzle très compliqué ou que j’avais reçu un optimal en sortilèges ! Non, ça va au-delà de ça encore, mais c’est difficile à expliquer. J’ai comme… Envie de l’embrasser. Qu’est-ce qu’elle dirait si je venais ne serait-ce que déposer un baiser sur sa joue ? Je sens la gifle arriver… Mieux vaut éviter. Je la suis sans un mot, en observant encore les lieux, les maisons et leurs longs fils noirs pendant de colonne en colonne, leurs voitures qui me font presque un peu peur. La dernière fois où je suis monté dans l’une d’entre elles, j’ai eu l’impression de rester cloîtré dans l’estomac d’un monstre ronronnant, pas la meilleure expérience de ma vie… Je me gratte un peu la tête. “Alors euh… Outre mon air de paumé misérable et affligeant et tout ce qui va avec qui donne envie de me câliner et de me tapoter la tête… Je pourrais être heum… Le genre de type avec qui tu t’entendrais bien en dehors de ça ? Ou c’est seulement pour être une mère Thebes… Pourquoi tu veux être maman d’ailleurs ?” dis-je en haussant un sourcil. Ce doit encore être une de ces expressions moldues qui me dépassent. Quoi qu’il en soit on finit bien par arriver devant chez elle et je me demande qui de son père ou de ses frères vont m’en faire le plus baver… Qui vivra verra, et je compte pas mourir de suite. “Et si je leur plaît pas ou que je fais n’importe quoi ? Je suis pas très habitué aux repas moldus, pas du tout même et si on me demande des trucs je suis pas sûr de répondre tu vois ? Je connais pas grand chose du monde. J’suis même pas doué pour draguer la fille qui me plaît...”.
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Lun 8 Sep - 4:30
Elle avait à la fois tant attendu et redouté ce moment qu’elle s’y perdait complètement. Elle ne s’attendait pas à ce genre de révélations, elle aurait préféré qu’il lui dise que sa mère était bien malade, cela aurait été triste, mais plus gérable, plus normal. Elle secoua la tête, se moquant d’elle- même. Depuis tout ce temps, elle n’arrivait pas à tirer de leçons toute seule, le monde sorcier n’avait rien de normal. Il lui sourit, de ce sourire qui illuminait ses pupilles et faisait se redresse légèrement ses oreilles. Elle l’avait déjà observé et elle aimait beaucoup ce dernier. Mais elle sentit qu’elle l’avait blessé. Il n’était pas un chien abandonné ou battu, elle ne pouvait pas simplement se contenter de lui donner une friandise ou de lui tapoter la tête. Raison pour laquelle elle préféra sa taire. Non, il n’avait pas l’air misérable, juste profondément seul. Un silence s’installa, gêné. Elle aurait aimé lui dire le fond de sa pensée, mais elle avait trop parlé, il valait mieux détourner le sujet. Peut-être lui dirait-elle une prochaine fois, si prochaine fois il y avait.
Il attrapa sa main, soulageant la jolie blonde qui craignait qu’il ne veuille plus entendre parler d’elle après ça. Ils entamèrent leur retour, tranquillement. Elle lâcha sa main et croisa ses bras sur sa poitrine. Le silence retomba et elle le trouvait bien pesant. Heureusement, ce fut lui qui finit par le briser cette fois-ci. Elle l’écouta, un sourire aux lèvres. Il était adorable, elle regrettait presque de ne pas être venue vers lui avant. A la fin de sa phrase, elle éclata d’un rire franc et véritablement amusé. Un fou rire la prit et elle fut presque obligée de s’arrêter de marcher. Les larmes aux yeux, elle s’excusa devant son air penaud. « Pour te répondre, oui, je crois qu’on pourrait bien s’entendre, surtout si tu m’en sors d’autres comme ça. Mère Teresa, c’est une grande dame de notre monde. Désolée, je ne voulais pas me moquer, d’ailleurs c’est pas ce que je fais, mais c’était juste drôle. » Ils reprennent leur marche, Elizabeth tentant tant bien que mal de calmer son rire. « Tu sais, je ne t’ai pas invité pour simplement te tapoter la tête ou je ne sais quoi. D’ailleurs je ne t’ai carrément pas invité pour ça, mais plus pour découvrir un peu qui tu es. » Après tout, ils ne se connaissaient pas du tout, elle ne voyait qu’un élève du même âge qu’elle, sur qui bon nombre de rumeurs circulaient. Elle se passa la main dans les cheveux. Ils venaient d’arriver devant chez elle. Lizzie devinait ses frères derrière la fenêtre, sûrement en train de rire, de glousser plus précisément et sa mère, très certainement stressée par l’idée de recevoir un jeune homme chez eux. Mais elle se doutait bien que celui le plus redouté était son père, logique après tout. Il lui fit part de ses craintes. L’espace d’un instant, elle eut envie de le taquiner, de lui faire peur en exagérant un caractère terrible qu’auraient ses parents. Mais elle préféra le rassurer, le pauvre était déjà bien courageux de venir manger chez une fille qu’il ne connaissait pas. « Tu sais un repas moldu, c’est tout à fait normal, un peu comme à la table de Poufsouffle, je suis sûre que tu t’en sortiras très bien, mes parents ne sont pas méchants et mes frères vont sûrement t’apprécier ! Aller viens ! » Elle lui attrapa le bras, pour éviter de faire jaser à peine arrivés et poussa le battant de la porte. Sa mère se tenait à côté de la table, solennelle, alors son père était déjà assis, un air bourru au visage. Elizabeth lui fit les gros yeux, comme pour lui demander de ne pas faire l’imbécile. Il sourit discrètement. « Maman, papa, voici Ethan, il est dans ma classe. » Elle ne pouvait pas faire grand-chose d’autre, si ce n’est refermer la porte derrière eux et observer ses frères s’approcher de lui d’un air circonspect. Erwan le plus jeune se tenait en retrait, tandis que Dave l’ainé vint lui serrer la main. « T’es un sorcier du coup ? » Oui, la curiosité est un vilain défaut, mais dans le cas présent, sa sœur ne put s’empêcher de penser que la stupidité était pire.
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan Ven 26 Sep - 21:40
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Lizzie ne peut s’empêcher de me rassurer, comme si j’ai l’air tout à fait paniqué. Bon d’accord, je le suis complètement et à raison. Du moins, je suis vraiment rassuré de voir qu’elle m’a invité pour apprendre à me connaître. Je souris bien malgré moi devant cette fille complètement adorable. Oui, j’ai complètement craqué. Si cette affirmation est déjà vrai, et ce depuis longtemps, elle l’est d’autant plus aujourd’hui. Voir son sourire, le mouvement de ses cheveux dans le vent, lire dans ses yeux brillants, lui tenir la main et serrer ses doigts si fins… Autant de choses qui rendent ce début de soirée vraiment magique. La marche continue, et une vois arrivés, je me raidis comme un de leurs poteaux électriques. J’ai l’impression de passer l’épreuve de toute une vie après laquelle on me dirait “Tu vis” ou “Tu meurs”. Je ravale ma salive tandis que Lizzie m’assure que le repas sera tout à fait normal, et que ses parents ne seront pas vraiment méchants.
Certes à côté de mon oncle et de ma tante, tout parent un peu sévère passe pour un enfant de coeur. Je vois ses frères accoudés à la fenêtre et à peine ai-je fait un pas vers l’arrière que la blonde me prend par le bras et m’entraîne à l’intérieur. Il ne faut pas longtemps pour que l’on tombe sur les parents dont le père a l’air extrêmement ravi. Je me sens gêné mais pour une fois, cela vient vraiment de moi. Ses frères approchent de moi et je me sens bizarrement bien mieux, me trouver avec des mecs d’à peu près mon âge et bourrés d’ondes positives doit aider. Je hausse un sourcil lorsque l’un deux me serre la main et me demande si je suis également un sorcier. “Eh bien oui, j’en ai bien l’impression. A moins que je sois une créature transformée en humain.” dis-je maladroitement en tenant d’improviser une note d’humour, absolument nulle. “Le pire c’est que l’inverse est possible avec un bon sortilège. Mais ne vous inquiétez pas, je ne suis pas assez bon dans la matière concernée pour faire ça.” ajouté-je comme pour les rassurer.
Certes je suis majeur et je peux utiliser la magie en dehors de l’école, seulement ce n’est pas dans mes cordes de martyriser des pauvres moldus innocents, je laisse ça à ces abrutis de mangemorts. Les seuls susceptibles de se prendre un de mes sortilèges sont mes tuteurs. J’ai l’air d’un vrai imbécile mais j’essaie de garder contenance. J’avance devant la mère d’Elizabeth et sourit avec un air de bêta. “Bonjour madame, merci de m’avoir invité chez vous ce soir.”. Gêné, c’est le moment ou jamais de faire bonne impression. J’avance cette fois vers son père et tend le bras pour avoir une poignée de main, ce qui se fait beaucoup, paraît-il. Poli, je me tiens bien droit et joue le jeu du garçon bien dans sa peau, l’éducation était innée chez moi. “Bonjour monsieur. Je m’appelle Ethan, comme vous l’a dit Lizzie. Merci de m’accueillir chez vous, même si vous ne m’avez jamais vu auparavant.”.
Je ne vais pas épiloguer, promettre d’être sage, sous peine d’en faire trop. Le manque d’herbe magique ne se ressent pas encore, seulement mon empathie me monte à la tête et ne peut être rendue muette. Mais l’ambiance générale est plutôt bonne et le groupe pas aussi dense que dans une salle de classe ou la grande salle. Je finis par m’installer à la place que l’on me donne et sourit à Elizabeth. Le simple fait de la regarder me calme beaucoup, comme une bonne étoile, ou mieux, comme un soleil. J’ai l’impression d’être un aveugle qui retrouve la lumière pour la première fois et qui la suit sans plus rien voir autour. Conscient que cela se verrait sans doute trop, je baisse les yeux sur mon assiette et joue avec ma fourchette le temps que le repas soit servi. Je discute un peu avec les frères de la jeune fille, ils me parlent de football, je leur parle de Quidditch, le courant passe bien, même si le principe de leur sport m’étonne et m’amuse à la fois.
“Je me souviens avoir vaguement parlé du sujet en cours d’étude des moldus. Mais je me suis toujours demandé si les joueurs ne se sentaient pas un peu bêtes de courir sans cesse après un ballon… Alors que dans l’autre sport qui y ressemble, les joueurs se poursuivent aussi, c’est plus logique pour arrêter un ballon !”. Comme soudain, un silence s’installe, je rétorque immédiatement : “Je ne joue pas au Quidditch, je ne suis pas violent, vraiment.”. Gêné, je plonge presque dans mon assiette et espère que le repas va vite passer, surtout si je dis de telles absurdités. Alors j’essaie d’être aimable. “Monsieur Edwards ? Elizabeth m’a dit que vous étiez dans un métier où vous maintenez l’ordre dans la société. C’est difficile ? Je veux dire si vous avez à arrêter des criminels ou des cas difficiles…”. Ou l’art de presque se vendre soi-même. J’avais encore fait une boulette. Mais personne ici ne pouvait savoir que je me shootais à l’herbe magique. Je veux encore moins passer pour un délinquant, après tout c’est ma seule chance de parler à Lizzie avant la rentrée. “Désolé, c’était une question idiote.”.
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Sujet: Re: Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan
Parfois, il faut savoir faire le premier pas. ♥ Ethan