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I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ]

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MessageSujet: I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] EmptySam 19 Juil - 22:54




I don't want to worry you, but he scares me

La femme n’est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l’éternelle blessure de l’amour ▬ Jules Michelet


Tu ne savais plus trop où tu étais, non c’était un peu flou. En fait, tu devais surement dormir. Ce qui te venait aux oreilles c’était la voix de Sammy seulement. Il était là depuis quelques jours et déjà tu étais coulée au lit. « En plus d’avoir perdu beaucoup de sang, elle a subi un choc à la tête. Je ne peux pas vous dire quand elle se réveillera complètement, pour l’instant elle est bien comme ça. Il faut attendre. »  Tu dormais donc, évanouie ou dans un coma léger… En fait, tu avais un peu de mal à te souvenir… Vraiment. Extérieurement, on pouvait penser que tu étais morte. Ton teint albâtre devenu d’une pâleur maladive et toutes ses perfusions, comme pour les moldus qui pendaient à tes poignets pour te faire retrouver la santé. Ce sang que tu avais perdu. Depuis combien de temps étais-tu là ? « Docteur, ça fait déjà deux jours qu’elle est dans cet état, elle va se réveiller n’est-ce pas ? » « Espérons jeune homme. ». Oui, il n’y avait pas de solution miracle pour faire revenir le sang dans un organisme. Certes, ta blessure ne saignait plus, mais tu avais toujours eu du mal à refaire tes forces dans de telles situations. Enfin, tu préféras, peut être inconsciemment te renfermer à leurs discussions.

Ce dont tu te souvenais le mieux c’était il y a cinq jours. Oui, enfin, c’était flou encore une fois. Mais tu te rappelles bien du visage de Johan. De comment alors que tu rangeais dans ta cave avant de fermer la boutique il était entré avec un petit : « J'espère qu'Hadès n'est pas venu capturer la belle Perséphone, je serais bien embêté. ». Tu avais été flatté, si bien que tu avais discuté avec lui un temps de tout et de rien. Mais provocante, tu lui avais répondu appuyer contre les montants d’une porte : « À ce petit jeu, Perséphone préféra la tendresse d'Adonis que la colère d'Hadès, que voudrait la petite divinité aujourd'hui ? » Tu aimais bien depuis l’appeler par ce petit surnom d’Adonis, bien que tu ne l’as pas revu depuis, c’est vrai … Enfin de fil en aiguille, la soirée avait continué sans savoir pourquoi, tu l’avais fait entré un peu plus dans ta vie. Ta cave au trésor tout ça, c’était bien gentil, vous aviez parlé de vous. De ta fragilité. « Fragile à quel point ? » Le fait qu’il s’inquiète presque du comment ou du pourquoi t’avais relativement touché, mais tu avais pris cela à la rigolade vraiment pour répondre peut être trop simplement : « En fait, je suis fragile comme une poupée, je tombe je saigne, je meurs. ». Mais c’était peut-être avant de lâcher ce qui faisait de toi une véritable petite poupée de cire : « Je suis hémophile. » Il avait pris ta main, et oui, tu avais rougi, comme il se doit, tu étais loin d’être tactile avec  n’importe qui, mais le fait que tu l’apprécies avait surement joué. Tu n’avais pas retiré ta main de la sienne alors qu’il avait répondu une chose encore plus gênante : « Raison de plus pour te protéger. » En fait à ce moment-là, tu n’avais pas su quoi dire, juste que tu aurais voulu que ce soit lui ton chevalier, malgré tout ce qu’il n’avait pas. Pas de pouvoirs magiques ? Et alors, c’était bien différent de tout ce que tu pouvais imaginer… Mais il était gentil doux et attention. Parler comme ça avec de gens, presque simples, te faisait du bien. Tu pouvais extérioriser un peu tout ce qui se passait.  Vous parliez de votre soirée et du portoloin qu’il devait prendre. Oui il allait devoir rentrer chez lui, c’était normal. Tu as pris une grande bouffée d’air, déclarant presque dramatique : « Je resterais seule, moi, mon film et mes inséparables dans ce cas ». Évidemment, tu ne le forçais en rien à rester avec toi. Mais finalement les bavardages avaient continué et il avait fini par dire : « Suffisait juste de me demander de rester, mais tu es sûre que c'est bien sage ? ». Tu avais haussé les épaules en ne sachant pas vraiment si c’était bien sage. Mais tu avais envie de passer ta soirée en bonne compagnie. Juste une soirée pour oublier tout ce qui te retenait dans ton idée de la mort à petit feu… Celle du mariage.

Tu te rouvris au monde un instant, juste les sons, rien de plus. Toujours allongée, tu écoutais ce qui se disait, le bruit de pas des médicomages. Les gouttes à gouttes des poches de sang à tes côtes. Tu n’aimais pas vraiment être hospitalisé…, mais au moins, tu n’avais pas à faire face… Pas de fiancé pour te rappeler que tu n’aurais jamais rien d’autre qu’une existante tout tracé. Pas d’ennuis avec tes fournisseurs. Mais tu n’avais pas non plus ce qui te faisait sourire. Les blagues de Sammy, sa nouvelle installation et tout ce qui se rapprochait. Et puis, Johan. Il n’était peut-être pas au courant finalement. On te prit la main, mais tu le sentis difficilement : « T’en fais pas Persée ! Tu vas t’en sortir. T’es entre de bonnes mains. » Tu t’en voulais presque de devoir faire supporter ça à Sammy, le pauvre alors qu’il venait d’arriver. Tu préféras te recouper cette fois-là… Pour ne pas entendre la peine qui pouvait émaner de ton ami.

Alors, tu repensas à ton dernier souvenir, il y a deux jours de cela. Ce n’était pas vraiment la joie. Il faut dire que Sammy venait d’emménager et que tout préparer pour lui t’avait épuisé et littéralement. Tu avais un peu de mal à dormir plus de trois heures de suite, car tu te sentais responsable de lui, tu ne voulais pas le laisser seul dans cette nouvelle vie. Donc tu t’adaptais à son rythme, ce n’était certes pas le tien, mais tu t’en accommoderais bien un jour n’est-ce pas ? Ce jour-là, il faisait une chaleur étouffante et à l’ombre dans ta boutique tu étais bien. De l’autre côté du comptoir, un petit papy venait te demander de l’aide pour une potion. En fait, tu savais quels ingrédients lui donner, mais pour la préparation tu lui conseillas de regarder dans un manuel, car tu avais une légère amnésie à ce sujet-là. Il faut dire que ça faisait longtemps que tu avais quitté l’école et que tu n’étais pas Johan à te rappeler de tout… Ah, ce Johan, depuis votre dernière petite soirée, il n’était pas venu te rendre visite. Rêveuse, tu demandas les 15 galions que te devait ce petit vieux avant de le raccompagner jusqu’à la porte. Une fois soit, tu t’étiras et étouffa un bâillement alors que le chemin de traverse semblait bondé malgré la récente agression à Fleury & Botts. Tu te retournas vers la porte, le nouveau petit carillon d’entrée fonctionnant parfaitement depuis hier : « Bonjour en quoi ? A C’est toi. » Tu ne cachas pas ta déception en voyant entrer l’objet de te malheur. Forcément, il fut offusquer de recevoir un tel accueil et il te demanda amer : » Eh bien tu t’attendais à quelqu’un d’autre peut être ? ». Tu pris rapidement la mouche comme c’était toujours le cas en sa compagnie. « Eh bien oui figure toi, j’attendais mon amant ! ». En disant tout cela, tu fus surprise qu’il te rie au nez avec son habituelle bonne humeur soudainement revenue. Il déclara que tu le faisais marcher et que tu disais ça pour qu’il reparte. Évidemment que tu voulais qu’il s’en aille, tu avais laissé Paris et ta France natale pour le fuir en venant ici. Alors bien sûr que tu ne voulais pas le voir. Il te demanda de tes nouvelles, mais tu préféras rester muette. Tu continuas ton travail, alors qu’il stagnait dans un coin de la pièce à t’observer. Ceci pendant une heure avant qu’il te demande après avoir mariné dans son jus : » Comment s’appelle’ il cet amant ? » « Ce ne te regarde pas Jules ! Laisse-moi tranquille. » Évidemment, tu préféras te refermer sur toi-même pour ne pas l’écouter dire des ignominies sur tes clients sur tout. Puis il arriva à Johan. Là tu te redressas et tu le poussas contre le mur : « Je t’interdis de dire du mal de lui ! Il est gentil attentionné et il est à l’écoute, il est tout ce que tu n’es pas lui au moins il peut passer des soirées entières à m’écouter parler de me problème comme il l’a fait l’autre jour ! Alors, je t’interdis de dire que c’est un fanfaron ou un moins que rien, tu m’entends, Jules Chartres ! » Il se redressa et te regarda de haut, alors que tu comprenais que tu avais trop dit, il t’attrapa par le poignet et te rapprocha de lui avant de te gifler. En reculant, avec un équilibre laissant à désirer, tu posas ta main sur e comptoir alors qu’il te disait : « Je te préviens Perséphone, tu es ma fiancée, aucun autre ne doit t’approcher, si t’es parents m’ont choisi c’est que je suis parfait. » « C’est ça espèce de connard ! Sors de chez moi, je te dis ! » Clamas-tu en te frottant l’épaule qui avait pris un mauvais coup. « Casse-toi, je t’ai dit ! » Pourtant, tu pensais vraiment qu’il allait partir, au lieu de ça, il te poussa au beau milieu de ta boutique. Au sol tu ne savais plus quoi trop faire, tu te relevas tant bien que mal pour aller te cacher derrière un tonneau de queue de salamandre. Mais il te rattrape à la cheville et tu pris ce qui te tombais sou la main pour lui jeter à la figure sauf que ce truc était bien trop lourd pour toi et te tomba sur le crâne bien avant que tu ne puisses le jeter sur ton fiancé. Et là ce fut le trou noir…

Après tu ne te souviens que de la voix de Sammy qui parlait à un médecin, tu avais dû te faire mal trop mal. Ce chaudron avait dû te retomber sur le crâne laissant une grosse plaie sur le haut de ta tête. Et Jules qui ne devait pas être fichu de connaître un sortilège de guérison rapide avait dû prévenir les secours en te balançant une tonne de mots d’excuse. Mais tu t’en fichais, il avait dit tellement de mal, il en avait fait tellement. Malgré tes yeux fermés, tu sentais les larmes couler sur tes joues. Tu sentis qu’on te prenait la main. Tu ne savais pas qui était cette personne. Tu ne voulais pas de sa compassion, même si c’était Sammy. Tu voulais qu’on te laisse seule avec ton mal. Entre le fait que tu allais devoir vivre une vie que tu ne voulais pas et abandonné tout espoir envers ce pauvre Johan, tu n’avais qu’une envie te jeter un sortilège de mort. Au moins, tu ne causerais plus de tort à personne et tu serais en paix avec tout ça. Enfin, tu te doutais que ce n’était pas Sammy, car un aide-soignant salua le visiteur dans ta chambre qui avait dû répondre d’un simple coup de tête.

Doucement, mais surement, tu voulais ouvrir les yeux et tes paupières se sont mises à battre. Tu voulus te frotter les yeux, mais ton bras fut trop faible, alors tu papillonnas un moment pour passer d’une vue complètement floue à quelques choses d’un peu plus net. Tu jetas un coup d’œil panoramique dans la pièce évitant la personne à tes côtés qui te tenait la main, tu ne voulais pas t’énerver si c’était Jules qui te la tenait.

love.disaster
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MessageSujet: Re: I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] EmptyDim 20 Juil - 11:03

L’hôpital st mangouste, ses allées blanche et ses hommes et femmes en costume blancs, tout ce que je détestais et pourtant ce n'était pas la première fois que je venais. Ce n'était pas pour moi, non c'était pour Perséphone parce qu'elle a toujours eu une santé fragile et que j'ai tendance à l'oublier quand je m'énerve dessus. Évidement selon moi j'ai mes raison de me mettre en colère, elle me cherche et elle me provoque et là elle m'avait provoqué en me disant qu'elle avait un amant, qu'elle me demandait de partir et je n'aimais ça du tout, elle le sait très bien pourtant il faut toujours qu'elle me mette hors de moi et forcément après … je pète mon câble sur elle à ses dépends et encore après je culpabilise parce que je la frappe et que ça me fait passer pour le méchant, mais ma jalousie extrême ne sera jamais contrôlable, je ne peux pas m'empêcher de lui faire du mal, parce qu'elle m'en fait aussi en me rejetant.

Cette fois c'était réellement un accident, combien de fois j'ai prôné l'accident pour me justifier, mais là s'en était vraiment un, certes je l'avais bousculé, mais pas autant que d'habitude et elle s'était faite mal toute seule bien que j'aurais du faire plus attention à elle. L'angoisse de la perdre m'avait envahi et j'avais encore perdu tous mes moyens en la voyant se vider de son sang, n la voyant inerte. C'était un accident, c'était un accident, c'est ce que je me répète, mais clairement j'ai du mal à ne pas me sentir coupable et quand on m'a laissé entrer dans sa chambre après que j'ai expliqué ce qui s'était passé je me suis installé à ses côté et j'ai pris sa main dans la mienne, ça me rassurait de sentir son pouls battre, ça me rassurer de savoir qu'elle allait s'en sortir. « Je suis désolée Persy, je ne voulais pas te faire de mal, je ne voulais pas je te jure. Si tu avais pas porter ce chaudron trop lourd il ne te serait pas retombée sur la tête Persy. Pourquoi tu me fais ça, hein, pourquoi tu me torture comme ça. Je t'aime moi, tu ne comprends pas ça?» Je ne sais même pas si elle m'entends, mais peu importe j'ai continué de lui parler comme ça ne voulant pas lâcher sa main.

Elle ne sait pas à quel point je l'aime, ou peut-être que si, mais pourquoi elle ne me laisse pas ma chance? Qu'est ce que je lui ai fait pour qu'elle soit si cruelle avec moi? Je n'en ai pas la moindre idée, mais un jour il faudra qu'on discute de ça, mais pour l'instant ce n'est pas le bon moment et puis c'est ma fiancé non, j'ai le droit d'être jaloux de ne pas aimer qu'on lui tourne autour pourquoi tout le monde a du mal à comprendre ça et me voit moi comme le méchant? Juste parce que je la frappe de temps en temps? Bon d'accord régulièrement, mais elle me met régulièrement hors de moi, comme lorsqu'elle a quitté la France pour me fuir, elle croyait qu'elle m’échapperait si facilement, la bonne blague. Je tiens toujours sa main et continue de m'excuse ne sachant pas si elle m'entends, que j'entends à peine que quelqu'un d'autre entre dans la pièce.
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MessageSujet: Re: I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] EmptyLun 21 Juil - 22:14

She looks so perfect and you destroyed her

Il y a des moments où il faut savoir prendre des décisions, faire le point, décider de quoi faire, en temps et en heure. Protéger les gens qui sont importants, même ceux qui le sont moins, ceux qui le méritent, en réalité. Ils sont légion, quand toi tu es seul, et pourtant. Tu n’aurais jamais pensé que cet incident t’atteigne autant, dans l’esprit et dans le coeur. Tu es loin du sentimentalisme de certains et tu n’es certainement pas aussi sensible que peut l’être Sigil, seulement tu as également tes points faibles et ce que tu commençais à ressentir pour Perséphone créait cette faiblesse là. Depuis votre petite soirée sans moins d’innocence que celle que pourraient passer des enfants de cinq ans, tu ne l’avais revue, aussi ce jour-ci, tu décidas de reparaître à la boutique sans envie d’achat particulière derrière la tête, tu voulais simplement la voir, pour le plaisir de voir se dessiner un sourire sur ses jolies pommettes et son teint rosir, ce qui la rendait entre autre magnifique. Tu te fichais bien de tomber sur son fiancé, de toute façon, arriverait ce qui devait arriver : la confrontation. Qu’elle ne soit pas en mesure de le repousser ou qu’il soit lui trop collant, tu finirais par l’éloigner d’elle, une bonne fois pour toute. Pas forcément pour que tu sortes avec elle derrière, mais bien un premier temps parce que ce genre de comportement envers une femme te sidérait. Tu avais encore parfaitement en mémoire chacun de ses hématomes, sur les bras, les cuisses, sur les épaules, et n’arrivais pas à les défaire de ta mémoire trop parfaite. Chacun de ses mots, de ses hésitations, de sa souffrance, tout était là, dans ta tête, bien ancré. Ça t’avait poursuivi depuis ce soir-là, comme une épée de Damoclès au dessus de la tête. Ta proposition de l’emmener en Ecosse n’avait pas eu l’air de l’enthousiasmer, mais tu tenais à la sortir de cette impasse. D’une façon ou d’une autre, par tes propres moyens, tu finirais par y arriver. Apparemment son Français n’était qu’un pleutre, bon à cogner les femmes parce que cela faisait partie de son éducation. Quel genre de parents enseigne à son fils comment frapper une femme pour avoir le dessus sur elle ? Il n’y a que les faibles qui en arrivent là. Il devait comprendre qu’il n’était ni fait, ni bon pour elle et qu’il était mieux pour lui de repartir d’où il venait.

En arrivant à la boutique de la jolie brune, tu t’attendais à la voir arriver, elle et son aura de bonne humeur, à la place, ce fut un jeune homme dont la panique était palpable qui te prit en charge. Bien sûr, tu n’étais venu que pour elle et tu demandas si elle était partie en course, précisant que tu étais Johan, un de ses amis, certain qu’elle devait avoir parlé de lui au co-gérant nouvellement débarqué. La vérité, triste vérité, te sidéra. Tu étais d’un naturel calme et pacifique, mais là, ce n’était plus une question de contrôle de soi. Tu décidas d’envoyer un hibou à ton collègue pour le prévenir de ta possible absence, incertaine, le temps que tu éclaircisses certains points. Tu t’en foutais royalement de la fin d’année, du départ des élèves, de tout ce qui n’était pas Persée. Tu ne pris pas même une minute de réflexion pour te décider à te rendre à Ste Mangouste, il te fallait la voir, car le jeune homme n’avait pas plus de nouvelles sur la santé de ton amie, ce qui t’inquiétait beaucoup. Ce salopard de Français était parfaitement capable de la tuer, même en connaissance de sa maladie. Une fois au sein de l’hôpital magique, quelques collègues ayant travaillé avec toi il y a encore six mois furent surpris de te voir aussi agité, chose… qui n’arrivait jamais. Tu n’avais pas besoin de tergiverser ni de chercher trop longtemps ton chemin dans ces couloirs que tu connaissais par coeur. Décidément, les femmes de ton entourage ont le chic pour se retrouver clouée dans une salle blanche. Une fois le numéro de chambre en ta possession, tu filas jusqu’au quatrième étage, t’imaginant tout et n’importe quoi sur le déroulement de l’accident. Arrivé devant la dîte chambre, par la porte entrouverte, tu vis un homme blond tenir la main d’une Perséphone inerte, que tu craignais dans un coma profond. Le personnage s’excusait pour ce qui était advenu, lui répétait qu’il l’aimait sans comprendre pourquoi elle le rejetait ainsi. Tiens donc… L’occasion était trop belle pour passer outre.

— Tiens, tiens, tiens… Monsieur Charmant dans toute sa splendeur. dis-tu en entrant juste au pas de la porte, les bras croisés. C’est étrange mais cela ne m’étonne même pas de faire votre rencontre dans ces circonstances. Oui, Johan c’est bien moi, au cas-où vous ne l’auriez pas remarqué, et nous avons beaucoup de choses à nous dire, il me semble.

Ton ton était froid, cinglant, sans aucune compassion. Ce mec ne méritait nullement ta pitié et tu comptais bien lui faire comprendre qu’au moindre nouveau mal commis envers Perséphone, il finirait six pieds sous terre.

— Attendez, je sais ce que vous pensez. Vous vous dîtes “Je l’aime, si je m’énerve contre elle c’est qu’elle le mérite, elle devrait m’obéir, me respecter, m’aimer.” Vous vous sentez chanceux, monsieur Charmant ? Chanceux d’avoir une femme à battre, à envoyer à moitié morte à l’hôpital ? C’est ça, l’éducation d’un sang-pur ? L’art d’être un lâche ? lâchas-tu entre tes dents, d’un calme olympien qui cachait une profonde révulsion. Sortons. ajoutas-tu avant de lui faire signe de te suivre, hors de la chambre.

Coma ou pas, Persée n’avait pas à subir tout ça. Aussi attendis-tu qu’il sorte, pour refermer la porte et te placer devant.

— Je vous préviens, sans vous menacer. Sang-pur ou pas, ici vous n’êtes rien. Je peux en une minute faire passer le message à travers tous les départements de ce foutu hôpital que vous avez essayé par plusieurs fois de la tuer, et que si aujourd’hui elle est là, c’est à cause de vous, il n’en faudra pas plus pour qu’on vous interdise d’approcher cette chambre à moins de quinze mètres. dis-tu, certain que certains médicomages de passage t’avaient entendu, quoique tu avais fais exprès de ne pas chuchoter. Maintenant nous allons parler d’homme à homme, pour peu que vous en soyez un. Je me fiche de votre statut de sang, de votre raison sociale ou de toutes les saloperies que vous pouvez planquer derrière votre petit air de chien battu, tout cela, j’en ai rien à fouttre, on est clair ? Bien. Une main posée sur elle, un seul de ses cheveux en moins, fiancé ou pas, je vous le ferai regretter. Ca, vous pouvez le prendre comme une menace, parce que je vous jure que maintenant que vous m’avez comme ennemi, vous n’êtes pas près de me voir disparaître. Vous êtes fier de la frapper ? Vous jugez ça nécessaire ? Essayez donc de frapper quelqu’un de votre taille et de votre force, nous verrons si là vous trouverez ça si facile.”

La menace était claire, qu’il ait une baguette ou pas, tu saurais te défendre, car tu avais toujours plus radical sur toi. Les moldus font parfois des merveilles. Puis tu n’avais pas peur, au contraire, tu étais défiant et confiant, ce type n’oserait pas s’attaquer à toi.

— Et si j’en tombe amoureux, vous aurez cent fois plus de raisons de vous inquiéter.
© one more time.


Dernière édition par Johan P. Solomon le Mar 22 Juil - 0:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] EmptyLun 21 Juil - 23:45




I don't want to worry you, but he scares me

La femme n’est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l’éternelle blessure de l’amour ▬ Jules Michelet


Sans savoir pourquoi, ce genre de situation te faisait douter de toi. De toute, de la raison pour laquelle tu n’étais rien d’autre qu’une femme complétement soumise à son éducation. Tu ne savais et n’avait jamais dit non, sauf, dans le dos des gens. Tu avais véritablement peur d’exploiter, de crier et de creuser cette vérité pure, en arrivée à des réflexions que tu n’arriverais même pas à suivre toi-même. Alors à quoi bon, accepter et se soumettre était véritablement plus facile. Tu n’avais jamais voulu te torturer l’esprit avec tout ce que tes parents prenaient comme décisions. Tu avais toujours pensé que leur rôle important dans le marché boursier avait fait d’eux des gens réfléchi et raisonnable. Mais c’était un peu trop demander à leur personne d’être ainsi quand on parlait de l’avenir et du bonheur de leur petite fille chérie, de toi-même. Tu savais que ce bonheur leur tenait à cœur, mais ce mariage arrangé t’avait complètement secoué, renversé et perdue dans… dans ton propre corps. Tu étais prisonnière d’une vie d’une propre vision de toi-même. Qui savait véritablement, vraiment quel était ton épouvantard. Non ce n’était plus le feu depuis quatre ans ce n’était autre que toi-même. Vêtue d’une multitude de voiles légers en soie, un voile, ce voile qui ne représentait qu’un mariage. Tu avais peur du mariage. Peur de ce que te réservait la vie. Car pour toi, le mariage c’est l’amour et l’amour est le mariage et non pas comme aurait pu dire sa nourrice à Juliette : « L’amour ce n’est pas le mariage et le mariage ce n’est pas l’amour ». En guise de réponse cette petite Capulet n’avait eu aucun mal à dire : « Oui, mais moi, je veux les deux. » Comme toi, Juliette n’aspirait qu’à une chose vivre un mariage d’amour et non pas un mariage de raison. Loin de là l’idée de te comparer à un personnage célèbre, cette histoire ne te ramenait qu’à toi, sauf que Juliette avait choisi l’amour par le mort et toi la tranquillité par la fuite.

Il faut dire que depuis l’annonce de tes futures épousailles avec Jules, tu ne voulais faire de mal à personne, rester à ta place et faire seulement ce qu’on attendait de toi. Mais ce changement radical de peur t’avait fait comprendre que ce n’était pas la vie que tu voulais vivre. Tu n’avais depuis plus aucun contact avec tes parents ou tes futurs beaux-parents. Il faut dire que cette pauvre madame Chartres en fauteuil te faisait de la peine, elle souhaitait tellement le bonheur de son fils unique comme ta mère souhaitait le tien. Mais les taches noires n’étaient autres que les paternels. Toutes les lettres que tu avais pu recevoir de lui n’avaient été que des beuglantes te priant d’être plus courtoise avec Jules. Mais tu n’avais jamais osé lui répondre une autre lettre du même type. De peur qu’il entende tes sanglots, ta peine dans ta voix. Tu ne voulais pas imaginer une once de déception sur le visage de ce dernier. Il était depuis toujours extrêmement fier de toi malgré tes choix. Malgré le fait que tu te détournes de la médicomagie, il avait toujours était présent. La seule requête qu’il avait toujours eue envers toi, c’était de lui donner un petit fils. Comme tout parent, il voulait te voir épanouie avec un bon parti et pas forcément avec celui que tu aurais pu choisir. Mais, il avait surement ses raisons de te choisir un parti. Pour ne pas te voir souffrir, pour que tu ne te fasses pas d’illusions pour un homme tiers qui ne serait pas ton prince charmant. Lui qui savait pertinemment tes penchants fleurs bleues et Disney. Tout ce qui pouvait te blesser psychologiquement le toucherait lui aussi, tu étais sa chair et son sang. Alors, il voulait s’assurer que tout soit parfait dès le départ. Mais personne ne savait que ce fils Chartres avait été une hantise durant toutes tes années à l’école magique. Il avait cru bien faire, tu ne pouvais pas lui en vouloir, non vraiment, tu voulais lui faire plaisir simplement.

Mais pour ce qui était de Jules ? Votre première rencontre avait été à Beaux-Bâtons, il était en troisième année quand tu n’étais quand première année, et il n’avait eu de cesse de te tourner autour jusqu’à la fin de ses études pour te laisser finir ces dernières dans un calme paisible. Mais ça n’avait été qu’un temps. Une fois tes 18 ans arrivés, il avait fait apparition dans ta vie une nouvelle fois accompagne de sa pauvre mère et de son père lors d’une réception dans votre grand manoir versaillais pour ton anniversaire. Qu’il soit là ne t’étonna en rien, car il était de sang pur malgré tout. De ta robe moulante d’or pailleté, tu lui avais tourné le dos, ton voile brillant d’une couleur blé trainait derrière toi avant de retourner à d’autre convive. Le Toast de cette réception t’apporta le coup de grâce. Véritablement, que ton père annonce devant un assemblé complète ton futur mariage t’avait anéantie, mais tu avais fait bonne figure et souri gentiment en embrassant sur la joue ton paternel avant d’accepter un bouquet de rose blanche de ton nouveau fiancé. Le fait d’être autant sous pression de la foule, tu avais tenu ton rôle d’héritière de sang pur et tu n’avais pas bronché avant le lendemain. Où tu t’étais pris de la part de ton paternel la première remontrance de ta vie. Cet air déçu qu’il avait envers toi mélangé à la colère t’avait émue au plus profond de ton âme et tu t’en souvenais comme si c’était hier. Rapidement, ta mère te demanda de te présenter dans diverses boutiques pour choisir une robe. Tu étais d’une beauté légendaire, chaque une d’entre t’allais à ravir si ce n’est les grosses robes meringue et les robes sirènes. Ce qui était droit était parfait avec toi. Et une fois le modèle trouvé, on te demanda une date de préférence. Et le lendemain au réveil, ta mère n’avait surement trouvé qu’un lit vide et une lettre de semi-adieu. Tu ne pouvais pas les abandonnés, du moins pas de la sorte, alors tu inventas une excuse qui remettait ce mariage à des temps immémoriaux à ton grand bonheur. Et ce travail te tomba dessus comme par magie, comme si Dieu existait vraiment et qu’il avait entendu tes supplications. Mais il y avait eu tellement de choses merveilleuses depuis que tu étais à Londres. Ce grand-père tombé du ciel, son merveilleux petit-fils. Et puis lui et puis Johan, rien que cela, rien que lui, ça te suffisait amplement. Juste lui.

En y pensant, il te faisait, rire, sourire, il te faisait simplement oublié qui tu étais avec ses gestes, ses mots et sa bonne humeur ambiante. Pour toi, il respirait la joie de vivre, il était une sorte de filtre… Une sorte d’ange qui savait ce qu’il fallait dire pour te protéger, pour te garder dans de bons moments. Tu n’avais pas peur des hommes avec lui, tu étais une jeune fille normale. Rien de sang pur ou de cracmol, entre vous, c’était une entente parfaite, quasi parfaite. Vous étiez simplement des amis, des amants. Des amants qui s’ignorent ? Dans tes livres ce genre de cas était souvent présent. Mais toi, tu perdais espoir au fil des visites, il faut dire qu’il devait côtoyer des femmes bien plus intéressantes que toi dans son univers. Toi qui n’avais d’exotique que l’accent français et le teint d’une poupée de porcelaine. Tu n’avis rein d’autre d’intéressant à lui apporter si ce n’est que des ennuis. Tu ne voulais surement pas qu’il lui arrive malheur. Mais depuis la dernière fois, tu avais presque eu peur de le blesser. Il t’avait tout de même proposé de passer les deux mois d’été avec lui et tu n’avais pas vraiment montré d’intérêt, car ça te faisait peur. Peur de quoi ? De ne pas être certaine, de ne pas savoir ce que tu étais dans sa tête. Dans son cœur, tu ne voulais pas être abandonné pour que Jules te réponde : Je te l’avais dit il n’y a que moi qui puisse te combler. Tu ne voulais pas entendre ça sortir de sa bouche de vipère d’un ton satisfait et hautain.

« -C’est hors de question ! » Hurlas-tu en te redressant d’une traite dans ton lit d’hôpital. Tout le bâtiment avait dû tenir compte de ta petite phrase. Tu n’évaluas même pas ce qui t’arrivait. Tu savais bien pourquoi tu étais là et la bande passant dans tes cheveux de jais te le rappelait fort bien. Tu étais complètement folle de lui et tu ne voulais pas l’avouer, pas même à Jules, tu ne voulais pas qu’il lui arrive malheur. Paniquée, tu te pris la tête dans les mains, passant mainte fois ces dernières sures te joues, pour te ressaisir. Tu étais en proie à une sorte de psychose qui te bouffait du fond du fond. Tu ne voulais pas, non tu ne voulais pas c’était vraiment inimaginable de ne pas l’imaginer avec toi. Ta blessure te faisait peut-être dérailler. Mais non. « Non, non, non. » Tu pleurais, tu pleurais vraiment, tu tremblais à ne plus savoir te souvenir comment on tenait assis dans un lit. Tu évitas de justesse la chute en rattrapant à une barre de métal au bord du lit. Tu étais dans un état lamentable vraiment lamentable. « Je ne veux pas le voir, non je ne veux pas. Pardon… Pardon. Pardon papa. Je suis désolée. » En parlant à haute voix, tu ne t’étais même pas imaginé que d’autres personnes auraient pu entrer dans la chambre et t’écouter baratiner toute seule. Vraiment, tu devenais folle.

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MessageSujet: Re: I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] EmptyMar 22 Juil - 22:33

Je ne voulais pas lui faire de mal, mais je ne pouvais pas m'empêcher, de lui en faire, parce qu'elle me mets hors de moi à chaque fois qu'elle croise leur regard, parce qu'elle me met hors de moi à chaque fois qu'elle parle d'eux juste pour me provoquer. Je l'aime et elle ne semble pas le comprendre, je l'aime et personne ne pourra m'empêcher de l'aimer ni d'être avec elle. Je sais bien que la frapper n'est pas la solution, mais je ne me contrôle pas. Je n'arrive pas à me contrôler, je perds tous mes moyens quand elle me fait ça, je perds tous mes moyens parce que tout ce que je veux c'est elle. Je lui tiens toujours la main et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'elle sait que je suis là et qu'elle devrait être contente que je sois toujours là, malgré tout ce qu'elle me fait, parce que oui je souffre de son rejet permanent, je souffre de son animosité envers moi, mais si elle me rejette tout le temps elle ne m'a jamais dit que je la dérangeais, elle ne m'a jamais dis qu'elle ne m'aimait pas alors je ne sais plus si je dois partir ou rester, continuer ou arrêter. Je ne lui dis pas non plus qu'au bureau je suis l'objet des humeurs de mon supérieur elle s'en ficherait de toute manière, mais moi j'aime savoir ce qu'elle fait tous les jours, j'aime savoir qui elle voit pour être sur que ce n'est pas ce Johan dont elle n'arrêtait pas de me parler dans ses lettres. Ce type là si jamais je le croise. « Je te jure Persy que c'était un accident, je te le jure. Je t'aime. Je t'aime tellement, j'aimerais que tu comprennes ce que je ressens, mais tu veux rien voir. C'est de ta faute si je m'énerve, c'est de ta faute, tu me mets hors de moi Persy, tu le sais pourtant Persy. Je suis désolé.» Je me confonds toujours en excuse, n'ayant pas vu tout de suite que quelqu'un d'autre était entré et j'ai levé la tête,sans lâché la main de Persy. Qui c'était celui-là? Johan … Non de dieu, pourquoi il est là lui? Qu'est-ce qu'il vient foutre là. Il n'espérait pas que se serait facile de me prendre Perséphone, il ne l'imagine pas tout de même, parce que moi je ne lui laisserait pas le champ libre, jamais de la vie, c'est ma Perséphone, ma future femme. Ma femme.

« Dégagez, vous n'avez rien à faire ici. Je suis son fiancé et le seul à décider de qui elle peut voir ou pas et sûrement pas vous.»


Je me suis levé, lâchant la main de ma promise, le teint légèrement pâle et presque maladif à force de m'inquiéter pour elle et de me culpabiliser tout en essayant de me dire que ce n'était pas de ma faute, mais de la sienne, alors qu'au fond je sais très bien que c'était de ma faute. Je n'aimais pas le ton supérieur qu'il prenait avec moi, je n'aimais pas ça du tout. Pour qui se prenait-il? Je n'aimais pas sa tête et je n'ai pas l'intention de lui faire de cadeau. C'était quoi ce surnom débile, charmant? Je ne suis pas un prince, juste un fiancé qui aimerait que sa fiancée l'aime. L'art d'être l'art. Mon poing se sera, je n'ai jamais laissé personne m'insulter, c'est mon honneur qui est en jeu et je ne veux pas qu'il me salisse.

« Allez vous en! Sortez!»


Oui je criais, oui je voulais qu'il s'en aille parce que je ne voulais pas me battre ici, ça ne m'aurait pas dérangé d'habitude, mais là Perséphone était allongée juste à côté et si je m'en prenais à Johan elle m'en voudrait. Je l'ai pourtant suivi. Peut-être qu'il allait partir. Que j'ai quoi essayer de la tuer? Non jamais de la vie, il n'a rien compris du tout. C'était des accidents. Je l'ai laissé continuer et il avait le culot de me dire de ne pas la toucher. Que savait-il de tout ça rien, que savait-il? Rien absolument rien. S'il en tombait amoureux … je n'imagine même pas cette possibilité.

« Je n'ai jamais essayé de la tuer, croyez-moi ou pas, je n'en ai rien à faire. Vous ne savez pas ce que nous vivons et vous n'avez en aucun cas le droit de vous immiscer ici.»


J'ai préférer ne pas lui dire que j'étais loin d'être fier de ce que je faisais, de toute manière il ne me croirait pas. C'est ce moment là que choisie Persy pour se réveillée, je l'entendis hurler dans sa chambre, l'idiot à cause de lui je n'avais pas été là à son réveil. J'ai couru dans la chambre me précipitant à son chevet, mais elle n'avait pas l'air d'être réellement elle-même. Je n'aimais pas la voir comme ça et je n'ai pu m'empêcher d'être surpris par ses mots. Je me suis accroupi au pied de son lui en lui prenant la main pour essayer de comprendre.

« Qui- est-ce que tu ne veux pas voir Persy?Je lui dirais de partir, je ferais tout pour toi tu le sais alors parle moi. »


J'étais loin de m'attendre à ce qu'elle dirait et pourtant j'aurais peut-être du m'y faire, mais pour le moment tout ce qui me préoccupait c'était elle.
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MessageSujet: Re: I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] EmptySam 26 Juil - 17:06

She looks so perfect and you destroyed her

Alors c’était ainsi que ça fonctionnait ? On force les jeunes femmes à épouser de parfaits imbéciles avec des tares psychologiques et si elles essaient de se rebeller on leur casse le nez pour les faire taire ? Ce français pas plus mature qu’un gosse de 14 ans en pleine crise d’adolescence était un con de la pire espèce, enlisé dans son espèce de supériorité machiste maladive, que tu ne pouvais même pas assimiler à de l’éducation de sang-pur puisque des règles étaient apparemment bien établies dans ces cas-là. Ce devait être un cas bien français dans ce cas et ton estime de ce pays fut revu nettement à la baisse, tant pis pour eux. Tu les savais râleurs et vulgaires, mais de cette trempe là ? Leur romantisme venait d’en prendre un sacré coup. Tu trouvais même cela extrêmement honteux et si ce n’était que limité à cette famille-ci, ils ne devaient pas avoir beaucoup d’amis dans leur petit monde. Dégoûté à mesure qu’il ouvrait la bouche pour aligner ânnerie sur connerie, tu croisas les bras, toujours droit comme un i, devant tant de stupidité. Même tes élèves étaient pour la grande majorité plus matures que cela, du moins si un garçon frappait une jeune fille, ce serait le renvoi immédiat. Malheureusement le monde des adultes n’était pas toujours ainsi fait et c’était bien dommage. Tu n’étais pas homme à aimer profiter du malheur des autres ni à t’en délecter outre mesure, mais voir ce type là culpabiliser au point de s’en rendre malade te donna la satisfaction que tu recherchais. Il ne méritait pas le bonheur que Perséphone avait à offrir aux gens qu’elle aimait. Tu n’avais jamais regretté ton statut de sang, ni même n’avait langui sur les aptitudes magiques des autres, mais le simple fait de voir ce sang-pur se pavanner et se donner des droits quasi divins parce que monsieur était de la haute te donnait envie de lui vomir en pleine face. Bien rares étaient tes colères noires, autant que ceux qui y avaient assisté et cracmol ou pas, ce n’était jamais joli à voir. Du caractère si joyeux et extravagant tu passais à un inerte personnage froid, voire même délibérément méchant. Cette attitude ne montrait en rien la tempête qui allait lui tomber dessus, dommage pour lui. Lorsqu’il te dit qu’en tant que son fiancé, il était à même de décider de ses fréquentations, tu eus comme un rictus mauvais et ton estomac se noua. Tu lui aurais bien enfoncé ton poing dans le visage pour lui donner un avant goût de ta haine pour lui, mais l’hôpital n’était pas tellement le lieu propice à un règlement de compte et tu ne savais pas comment le tirer dehors pour se faire.

Lorsqu’il en ajouta en disant que tu n’avais rien à faire dans leur vie et que tu savais encore moins ce que tous les deux ils vivaient, tu lâchas un semblant de rire rempli de dédain. Il était sérieux ? Tu avais assez échangé de lettre avec Perséphone, assez discuté avec elle et partagé quelques instants en sa compagnie pour en savoir long. Perséphone avait tendance, une fois qu’elle avait pris confiance en toi, à te raconter sa vie avec pas mal de détails. Que ce soit la vérité ou pas sur chaque précision, tu n’en avais cure. Ses hématomes et à présent, son hospitalisation te prouvaient aisément que ce Jules avait une sacrée tare.

— C’est à Perséphone elle-même de décider de ses fréquentations. Et si elle décide de rompre vos fiançailles, il faudra faire avec. Si cela arrive et qu’il lui arrive le moindre malheur, je vous...

Il n’y avait nul besoin de penser à deux fois à ce que tu lui ferais dans ce cas-là : Tu le tuerais, purement et simplement, et si tu ne pouvais le faire en l’empoisonnant, en le vidant de son sang ou en toute autre façon, tu le mettrais hors d’état de nuire. Tu savais que cela nuirait à ton honneur, à tous tes principes, mais qu’était la vie de ce monsieur Charmant à côté de celle de Perséphone ? Rien. Un grain de sable dans le désert, une goutte de pluie dans l’océan. Tu t’apprêtais à lui dire, pour que la menace sonne comme un impact plus important et qu’il te prenne enfin au sérieux -parce que tu l’étais-, mais tu entendis des cris venant de la chambre de Perséphone. Tu n’eus pas le temps de réagir que déjà cet andouille de service s’était précipité, te bousculant comme un malvenu  pour entrer, te faisant perdre un semblant d’équilibre. Il était au chevet de la jeune femme alors que tu étais sûr que dans son délire, c’est lui qu’elle voulait faire partir. Là c’en était trop, tu étais hors de toi. Les lèvres pincées, modues de l’intérieur à t’en presque faire saigner, tu entras dans la chambre, l’air résolument froid et tendu. Tu n’étais pas le meilleur sportif de tous les temps, mais tu sentis la force te gagner à mesure que le sang bouillait dans tes veines avec rage. La pauvre devait le supporter même jusqu’à son lit d’hôpital. Tu saisis le blond par le col et le fit basculer vers la porte avec force, et tu lui laissas à peine le temps de réaliser l’instant présent que déjà ton poing s’enfonçait dans sa mâchoire, sentant un craquement sous tes phalanges. D’un coup de coude dans l’estomac, tu l’envoyas dans le couloir avec un grand fracas. Tu serras les dents, t’attendant à toute riposte alors que tu restais au pas de la porte, pour l’empêcher de revenir à l’intérieur de la chambre.

— Ce n’est qu’une mise en garde ! Si tu t’approches encore d’elle, j’aurai ta peau mon salaud ! Maintenant dégage avant que toi aussi je ne t’envoie dans un lit d’hôpital ! Va te plaindre à tes copains les sangs-purs ! Je t’attends si tu reviens ! Tu m’entends ?! J’aurai ta peau !
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MessageSujet: Re: I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] EmptyDim 27 Juil - 17:37




I don't want to worry you, but he scares me

La femme n’est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l’éternelle blessure de l’amour ▬ Jules Michelet


Ce n’était pas vraiment une journée appréciable et apprécié par tout ce qui se passait dans ton crâne. Non, c’était même autrement. Il faut dire que c’était même un peu compliqué. Ton réveil n’avait pas été des plus doux. Tu t’étais relevé en sursaut et l’aiguille dans ton bras te démangeait d’une façon que tu l’aurais bien enlevé pour te relever, pour faire quelques choses, mais tes jambes n’étaient rien d’autre que du coton et de toute façon, tu étais seule. Alors, à quoi bon crier, pleurer. Tu ne savais pas où ni comment, mais tu savais bien pourquoi tu étais là. C’était purement et simplement ta faute. La provocation. Tu ne savais jamais fermer ta grande bouche quand il le fallait, car Jules avait le don de t’agacer partout où il allait. Et cette fois-là n’avait en effet pas dérogé à la règle. Bien que pour une fois ce n’était pas tes piques sur un autre amour qui l’avait fait craquer, mais bien le fait que tu défendes ton ami… Ton ami ? Véritablement ? Mais quelle est vraiment la frontière entre l’amitié, le désir, l’amour et l’envie ? Tu ne le savais pas toi, même. Tant de questions te trottais dans la tête, que cela ne la faisait souffrir que de plus. Tu étais épuisée et tu ne savais pas combien de temps tu allais devoir rester ici, et quelle avait été l’excuse de Jules cette fois pour ne pas que le doute plane sur lui. Il faut dire qu’une fois ses grands yeux de chien battu ouvert quand tu tombais, qu’il te blessait ou n’importe quoi, on pouvait lui dire amen, mais toi tu ne lui disais certainement pas ça.

Tu détestais tout ce qui pouvait être liberticide à ta personne, tu aimais être toi avec te petits plus et tes petits moins. Ce que Jules avait franchement un mal fou à comprendre ! Pourtant durant vos années scolaires bien qu’il t’énervait, vous étiez de bons amis, mais sa possessivité envers toi dès l’annonce de vos futures épousailles n’avait fait que croitre. À ce point-là, tu n’arrivais même plus à te considérer comme une personne à part entière, tu n’étais plus qu’un jouet une petite poupée que l’on trimbalait partout et à qui on faisait faire ce que l’on voulait. Mais ce genre de petit jeu a toujours une fin et ton déclic fut surement le choix d’une date. Oui, tu as pris peur et tu as réalisé qu’on manipulait ton avenir depuis le début. Alors, tu avais fui pour pouvoir être toi. Être une petite marginale qui s’ignore. Oui tu aimes ta France natale, oui tu aimes les longues promenades dans les jardins à la française de Monsieur Le Nôtre. Oui, tu as des gouts spécifiques en matière de lectures, oui tu aimes tout ce qui touche aux dessins animés et toutes les morales qu’on peut retenir des contes. Et dans tout ça, c’est toujours un happy-end à la fin de chaque histoire. Alors pourquoi toi tu ne pourrais pas avoir ce Happy-end aussi, pourquoi on ne comprenait pas ce besoin, quasi maladif, d’indépendance, de liberté. C’était parce que ton sang été pur qu’il fallait te mettre dans une tour d’ivoire et veiller à tes moindres faits et gestes ?

Certes, ta maladie n’avait pas fait en sorte que tu sois laissé à toi-même, tu avais toujours été entourée de qui que ce soit. Tu n’avais pas les parents de ta cousine Sofia. Tes parents pensaient que te tracer un avenir c’était s’assurer qu’à leur départ, tu ne manques de rien et qu’ils te sachent en sécurité dans les bras de la personne qu’ils t’ont choisis. Mais, ils n’avaient jamais rencontré Johan, juste des petits jeunes hommes avec de bonnes manières. Tu avais de parents qui t’aimaient, c’était indéniable, comme tous les parents pouvaient aimer leur enfant en général. Subitement, on t’avait pris la main et il faut dire que cela t’avait fait sursauter, tu avais beau hurler de l’extérieur, rien n’était aussi douloureux que ce que tu pouvais ressentir à l’intérieur de toi-même. Tu regardas la main blanche dans la tienne, remonta le bras, écouta les paroles, mais tu ne pouvais rien dire de plus, que Jules disparaissait déjà, laissant ta main vide. Et tu haussas un sourcil d’incompréhension. Bien que cela soit d’un bon gout qu’il te lâche ce n’était finalement par normale qu’il t’a laissée avec tant de facilité. En temps normal il t’aurait pris dans ses bras pour te consoler, car il faut dire que tu sentais encore des larmes sur tes joues.

Alors, tu regardas ta main avec incompréhension une seconde avant de relever la tête. Dans un spectacle qui te sidéra tout autant. Il faut dire que ce n’était pas vraiment ce à quoi tu t’attendais et franchement… Le Johan que tu vus à ce moment-là te fit frissonner, de peur, de tu ne sais pas trop quoi. Mais le fait qu’il commence à se battre pour que Jules sortes de la chambre te… Te laissais complètement abasourdie. Tu avais la voix éteinte, les jambes en coton, mais tu décidas qu’il fallait arrêter le massacre et en te levant, tu heurtas le mur rapidement. Tu étais bien faible, plus que faible. Mais bon quitte à être à l’hôpital, autant ne pas voir les autres ce faire du mal autour de toi. Tremblante, tu trainas ton corps complètement mouais jusqu’à l’entrée de la porte. Il faut dire que la porte-perfusion t’avait aidé un peu à bouger, difficilement. Les menaces qui se disaient été bien réel. Bien que finalement flattée d’avoir un aussi doux chevalier, tu te poussas contre lui. Ta tête dans le creux de ses omoplates, tes bras venant s’enrouler autour de sa taille pour ne pas tomber, tu lâchas faiblement : « Johan, arrête, s'il te plait. Ne te rabaisse pas à son petit jeu, il attend que tu le blesses… Pour qu’il puisse… » Tes mains glissaient et tu te soutenais, tu tenais sur tes jambes comme tu pouvais « Pour qu’il puisse t’éloigner de moi » lâchas-tu finalement. Tu t’agrippas encore un temps avec tes menues forces, mais tu ne resterais pas debout encore longtemps.

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MessageSujet: Re: I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] I don't want to worry you, but he scares me [ Jules - Johan - Perséphone ] EmptyLun 11 Aoû - 9:19

Pour qui se prenait ce mécréant? Non mais vraiment il n'y avait que moi qui pouvait être là près d'elle et personne d'autre, peu m'importe qu'il soit son ami, son meilleur ami ou pire et il ne vaut mieux pas pour lui son amant. Je ne serais d'aucune indulgence avec lui, surtout si il commence à l'approcher de trop. Je n'étais pas fan déjà d'entendre qu'elle tenait une correspondance avec lui, ma propre fiancée, vous vous rendez-compte, comme si c'était permis. Rompre nos fiançailles? Mais de quoi parle-t-il. Il est hors de question que l'on rompe nos fiançailles, personne ne semble comprendre que je l'aime, que c'est toute ma vie. Qu'elle est toute ma vie. Si on me l'enlève qu'est-ce que je vais devenir? Mais ça n'arrivera pas. Mon visage est devenu plus dur, signe que je commençais à en avoir assez de lui et de ses stupides insinuations.

« Pour qui vous prenez-vous? Nos fiançailles ne sont pas en jeu, je l'épouserais quoi qu'il advienne, parce que je l'aime et c'est plutôt vous que devrez vous faire à cette histoire Persy et MA fiancée est-ce que c'est bien clair dans vôtre petite tête?»


Ça ne devait sans doute pas l'être, mais peu importe, on ne m'enlèvera pas la prunelle de mes yeux, hors de question. Il s'était énervé à son tour et m'avait brusquement attraper et j'avais senti son poing sur ma mâchoire en très peu de temps. Je ne m'étais pas attendu de ça de sa part, comme si ça me faisait mal, il était plus fin que moi, son coup de poing n'était pas très douloureux, mais très agréable non plus, personne n'aimerai se faire frapper. Il avait continué à me frapper en me donnant un coup plus désagréable dans l'estomac. Il était étonnant tout de même. Un avertissement, la bonne blague, comme si ce qu'il disait pouvait m'attendre, il ne changera pas ce qu'il devait advenir, je conçoit que ça ne lui plaît pas que je sois le fiancé de Persy, mais c'est comme ça. J'aurais ta peau me disait-il je l'ai regardé en croisant les bras et en haussant un sourcil, viens donc me chercher, je suis certain que dans un combat en duel je l'aurais le premier. J'allais répliquer quelque chose, lorsque ma fiancé se montra s'accrochant à lui pour ne pas tomber, cette vision me fit énormément de mal. Beaucoup plus que les coups de poings de Johan. Ça devrait pas être à lui qu'elle s'accroche. Se rabaisser à mon petit jeu, quel jeu, tout ceci n'a jamais été un jeu.

« Vous êtes tous les deux très loin du compte. Ce n'est pas un jeu, c'est ce qu'on appelle la vie, vous savez aussi bien que moi qu'elle n'est pas simple, n'est-il pas normal que je veuille ce qui me reviens de droit? Je l'ai mérité et je l'aime de plus. Continuez donc à vous amusez tous les deux, sous mon nez ou pas, quoi qu'il advienne, je n'abandonnerai pas. Je ne te la laisserais pas, oh non, tu peux être sûre que jamais je ne partirais. Et si jamais vous continuez sérieusement de me mettre des bâtons dans les roues, je vous assure que je saurais vous retrouvez et que je vous aurez avant vous.»


Je n'ai habituellement pas beaucoup de courage, je n'ai d'ailleurs pas répliquer à son attaque, parce que je n'ai pas envie de me faire frapper à nouveau, mais quoi qu'il en soit, mes paroles ne seront pas vaines. Je ne les lâcherais pas, autant elle pour qu'elle soit ma femme et autant lui pour qu'il s'éloigne d'elle.
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