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[France] - Love or death, these two concepts are so close.

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MessageSujet: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptyVen 25 Juil - 19:09


LOVE OR DEATH, THESE TWO CONCEPTS ARE SO CLOSE
Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur. Hélas ! faut-il que l’amour, si doux en apparence, soit si tyrannique et si cruel à l’épreuve ! - William Shakespeare

Versailles, 12 Juillet 2069 ▬ Depuis un temps le calme de ta boutique avait été relativement perturbé… Entre l’arrivée de ton cogérant, la jalousie de Jules, ton accident, ton hospitalisation, tu n’avais pas le temps de souffler. Bien que Samaël soit d’un grand secours quand tu devais t’absenter, tu ne pouvais pas le laisser longtemps tout seul. Pas que tu craignes qu’il fasse une ou deux bêtises, mais qu’il se sente seul, car il venait d’arriver à Londres. Il faut dire que l’Australie devait avoir un autre niveau de vie, un autre rythme. Tu te souviens bien toi-même de ton exil en Angleterre. Tu avais eu peu de mal à t’y faire au début, car tu n’avais ni décalage horaire ni rien… Mais au niveau gustatif, tu n’avais qu’une envie c’était de te pendre et vivement. Enfin, ce n’était que petite pensée, car finalement, tu bouclais tes valises. Tu venais d’avoir 22 ans et tes parents, en deux ans d’ignorance totale de ta part et de nombreuses lettres t’avais invité à ta propre fête d’anniversaire. Bien que tu ne préfères pas t’y rendre seule, tu n’avais pas d’autres choix. Rien n’était véritablement sur dans ta tête depuis un temps. Johan ou pas Johan. Tu avais quelques idées, tout ce que tu pouvais imaginer de lui, de ce qu’il pouvait penser. Comme à ton habitude, tu préférais juste lui envoyer ton patronus pour être plus rapide qu’un hibou, lui annonçant que ce week-end tu n’étais pas à ta boutique, mais bien chez tes parents à Versailles pour réception avec la Jet 7 des sangs pur et des gens puissants du monde magique. Le fait qu’il ne t’a pas répondu dans les minutes qui suivent et que le Hibou n’était pas arrivé avant 16 heures te fit comprendre que peut-être il boudait un peu ce choix. Mais…

C’était ta famille, tu ne pouvais pas les ignorer éternellement. Tu les aimas malgré tout, malgré leurs préjugés sur le sang. Bien que tes parents ne soient pas les plus radicaux dans ce cas-là, mais tu ne pouvais certainement pas abandonner Versailles et la vie que tu avais eus à Beaux-Bâtons pour les beaux yeux de n’importe qui. En fermant ta petite valide, tu te décidas qu’un jour tu ferais changer tes parents d’avis et que tu leur montrerais que Johan était une personne merveilleuse bien qu’il soit pourtant indigne selon les conventions de n’avoir qu’un lien amical avec toi. Enfin, c’est en soupirant que tu regardas ta petite chambre du chemin de traverse. Elle allait te paraître ridiculement petite quand tu allais revenir, mais c’était un détail. Tu aimais cette vie maintenant. Et tu n’avais plus vraiment de soucis avec ton alimentation. Pourtant, tu aimais toujours retourner en France. Enfin, tu descendis saluer Samaël et le client qui était de passage. C’est en perdant peu à peu ton sourire que tu transplanas dans ton ancienne demeure, valise à la main.

Le manoir Calliope était le genre de manoir que l’on ne loupait absolument pas dans la campagne versaillaise. Grand, en pierre blanche. De grands cipres plantés depuis des années de l’autre côté des murets de pierres blanches qui délimitaient la propriété. Le grand parc qu’avait cette grande maison était non pas exotique, mais bien français. Il n’y avait rien d’autre à dire. De petits bosquets étaient ici et là. L’odeur des roses et des rhododendrons venait vers toi avec la douce brise française. Tu étais chez toi et le devant de la grande maison de pierre tout aussi blanche que les murets et les grandes fenêtres laissant entrer la lumière te laissait sur le cul comme il faut le dire. Là, debout dans l’allée de gravier beige qui menait au manoir, tu ne savais pas quoi dire hormis que les glycines, qui commençaient à grimper le long de la façade, avaient une couleur esquisse. Doucement, mais surement, tu commenças à remontrer cette allée, de chaque côté ta mère avait dû faire planter de petits buissons aux fleurs odorantes, mais tu ne savais pas vraiment ce que c’était. Non étonnée de ne voir personne t’accueillir, tu grimpas les marches de marbre blanc pour te retrouver devant la grande porte d’entrée en bois massif. Tu te sentis aussitôt dans un autre univers. Tu n’étais vraiment pas la petite apothicairesse ici, tu étais bien l’héritière d’une grande famille, c’était indéniable. Pourtant, c’est un vieil homme qui ouvrit la porte alors que tu allais frapper. « Mademoiselle Perséphone, c’est une immense joie de vous revoir. » Tu penchas la tête sur le côté en ne disant pas un mot pour montrer que tu n’avais aucune idée de qui c’était. Tes parents avaient eu tant de serviteurs que tu avais du mal à te souvenir de tout le monde « Thomas, mademoiselle. Le mari de votre nourrice. » « Mais oui, oh Thomas, il y avait si longtemps. » Les manières françaises étaient revenues bien vite. Car si en Angleterre, on ne se faisait ni la bise ou on ne se donnait jamais l’accolade, ce n’était pas toi. Vous vous prirent dans les bras un long moment et il te fit rentrer dans ta demeure en prenant ta valise pour te désencombré.

Et ça n’avait pas changé d’un poil, la décoration était toujours d’un baroque et d’un rococo digne de Versailles dans toute la maison. Du moins dans le petit hall, jusque dans la salle à manger à l’étage. La salle à manger était une sorte de grande pièce ouverte sur le hall. Une sorte de mezzanine  à laquelle on accédait par un escalier de carrelage blanc. Car dans le manoir, tu ne te souvenais avoir déjà vu du plancher si ce n’est dans les chambres, les bureaux et les petits salons. Enfin, une fois en haut, tu t’accoudas à la barrière de fer forgée blanc en regardant le hall d’où tu venais. Demain, il y aurait une multitude de personnes dans cette petite pièce qui viendront en haut, tout comme toi maintenant. Enfin, tu hausses les épaules avant qu’une bombe ne te tombe dans les bras. Bien bâtie et même légèrement ronde, ta nourrisse Laurène venait de te souhaiter la bienvenue. «  Viens, allons prendre un goûter sur le balcon. ». Docile tu la suivis en racontant ce qui t’arrivait à Londres depuis près de deux ans. Le Balcon en fait n’était qu’une grande esplanade. De carrelage et de marbre. Et à gauche à droite, partait de petit escaliers qui descendaient sur le jardin et le petit belvédère que tu pouvais voire de loin : «  Maman a fait replanté des roses orangés près du belvédère ? » « Oui ma douce, depuis que tu es partie, elle a aussi fit planter deux orangers, mais elle en a fait mettre en pots aussi pour demain. ». Fatiguée, tu préféras passer le reste de l’après-midi avec ta seule véritable confidente. Avant d’entendre au loin le retour des maîtres de maison. Tu savais bien qu’avant ta fugue, ils travaillaient tous les deux dans la même entreprises, à des postes différents, mais ça ne les empêchaient en rien de quitter aux mêmes horaires. C’est ta mère qui remonta les marches en disant à ton paternel qu’elle était persuadé que tu ne viendrais pas demain et elle en avait de l’émotion dans la voix. Tu ne t’étais franchement pas doutée que ta mère puisse être aussi touchée par la distance entre vous deux. Mais quand elle t’aperçue sur le salon de jardin en fer forgé blanc avec Laurène, c’est limite si elle ne cassa pas se hauts talons pour venir te serrer contre elle. «  Oh mon enfant, mon petit bébé, tu es enfin revenue. » Et très franchement, tu ne savais pas quoi ajouter à cela, sauf que ce fut une soirée conviviale, alors que tout le monde s’agitait autour de vous. Evidemment, tu évitas de parler des choses qui auraient pu fâcher. Donc tu évitas le sujet de Johan ce soir-là.

Versailles, 13 Juillet 2069 ▬ Loin de tout ce que tu avais pu espérer, tu n’avais eu aucune remarque poignante de ton père ou de ta mère. Il faut dire qu’ils avaient dû être plus que ravis de voir leur fille unique arrivée chez eux en bonne santé. C’était ce qui était le plus important pour ta mère peut-être, car elle savait ta fragilité et d’ailleurs elle te posa des tonnes de questions sur Londres et sur la vie que tu y menais. Tu ne répondais qu’à demi-mot rien de plus. Quant à ton père, il s’intéressa largement sur ton métier ton travail et il fut bien aise de savoir que tu étais gérante d’une boutique. Et donc indépendante. Le matin même, tu avais eu un léger sursaut quand Laurène venu te réveiller. Et tu t’étais même demandé où tu étais. Mais la soirée avait été calme et tu eus un peu de mal à reprendre tes marques, si bien que tu ressemblais à une enfant en demandant ou se trouvait ceci ou cela. Mais c’était sans compter l’odeur esquisse qui sortaient des cuisines de votre manoir, car toutes les petites mains étaient en train de préparés le diner de ce soir et on ne comptait pas moins d’une centaine de personnes pour l’occasion. Parmi lesquels toute la famille Caliope au complet et donc ta cousine Sofia avec qui tu correspondais quand elle était à Poudlard. Ton père ta raconta la rupture de ses fiançailles et la colère de sn frère ainé. Et toi tu pensas que finalement, elle avait bien de la chance. Bien, c’est sur les environ de dix heures et demie que ta mère te pris par le bras, ses cheveux ébènes lâchés ce qui n’était pas vraiment dans ses habitudes : « Viens, il faut te trouver une robe pour ce soir. » « Mais maman, mon armoire est pleine de belles robes que je peux encore mettre à quoi bon en acheter une autre. Tu sais la dorée de l’autre fois elle était bien non ? » « Tss ! Perséphone, une dame ne remet jamais la même toilette deux fois à une réception ! Histoire de montrer qu’elle est constamment à la mode et qu’elle a de quoi la suivre. » Tu haussas les épaules. À ce petit jeu-là, ta mère était bien plus bornée que toi, c’est peut-être pour cela qu’elle était négociatrice pour les gros marchés du groupe. Enfin, de fait la virée achat à Paris était bien programmée.

Puis le soir venu, comme tout venait en son temps. Dans la salle à manger, on avait installé plusieurs tables où quelques apéritifs étaient déjà servis, et quelques petites mains, payées en plus, avaient rejoint les rangs pour un service à la personne durant la petite fête. Le moment du souper venu, ils rapprocheraient les tables pour n’en faire qu’une et mettrons la table. Dehors, on avait planté des flambeaux allumés de feu magique pour éclairer le jardin et quelques bancs avaient été disposés ici et là pour permettre à tout le monde de s’asseoir. Toi tu observais ce remue-ménage du haut de la mezzaline  en fer forgé. Tout le monde se pressait alors que toi et tes parents étiez là à attendre. Quand les premiers invités posèrent le pied dans le hall, tu laissas ton père s’en charger, car c’était des gens qui étaient totalement inconnus. En remontant, ces derniers se présentèrent et toi aussi, la femme du collègue de ton père te félicita sur ta tenue. En effet, c’était une robe droite, faire de taffetas pourpre qui te collait au corps avant de s’évaser un peu au niveau des chevilles. Dos nu, cette dernière tenait grâce à une chaine d’or attaché à ton cou et ta taille était rehaussée par une ceinture  de feuilles de vigne faite en métal, mais plaquées dorée. Tu ne portais aucun bijou, sauf une tiare de fine perle rouge sur le haut de ton front, ce dernier dégagé par un chignon décontracté embellit par quelques tresses et deux mèches tombantes sur tes tempes. En guise de maquillage, tu n’avais qu’un fin trait de khôl sur la paupière et un rouge à lèvres qui s’accordait bien avec ta robe. Le détail ajouter par ta mère devait être une étole de soie rouge à demi transparente que tu portais aux creux de tes bras nus.

C’est ta mère qui s’avança avec une couple et leur enfant, vivement plu vieux que toi à l’apparence : « Perséphone, permets moi de te présenter la famille Moriarty. Une éminente famille d’astronomes londoniens. » De bonne grâce, tu répondis d’un sourire et sera la main des trois membres de cette famille de sang pur. Ta mère t’informa du métier de chacun alors que tous les cinq vous discutiez vivement et tu demandas à Moriarty fils : « Vous travailliez donc avec Johan Solomon si je ne me trompe pas ? ». Quand ce dernier te répondis par l’affirmative, ta mère s’excusas auprès de ses invités en te prenant par le bras : « Qui est ce Johan ma fille ? » « Maman ! » répondis-tu indigné. « Quoi, j’ai bien le droit de savoir avec qui a fille passe ses journées. » « Je ne passe pas me journées avec lui, mais c’est une bonne personne si tu veux savoir, on n’est pas chef de maison à Poudlard pour rien. » « Tu lui as proposé de venir ? » « Absolument pas. » « Et pourquoi donc ? » « Il est assez… Anticonformiste, il n’aime pas trop tout ce genre de réception en tout genre. » Ta mère haussa les épaules de la même manière que toi en s’écriant en voyant une famille arriver : « Oh Madame Chartres vous avez pu vous déplacer quelle merveilleuse robe vous portez ce soir. ». Là, tu préféras détourner ton regard pour ne pas affronter la pire des arrivées. Bien que les parents de Jules ne te rebutent pas, le croiser sans savoir ce que Johan lui avait dit l’autre fois te perturbait un peu. Mais aussi le malheureux sort de sa mère te faisait de la peine. Être en fauteuil parce qu’on a donné la vie… Enfin, tu les saluas d’une manière plus que respectable avant que ce ne soit ton père qui t’agrippe par le bras.

« Perséphone, ton oncle Edward et sa femme Julia. Et donc ta cousine Sofia. Ils sont venus de Londres pour assister à la soirée. » Cet homme semblait bien calme, mais ce n’était pas forcément vrai au dire de ta cousine présente elle aussi. Tu tendis ta main et ton oncle et ta tante l’ont serrer alors que tu embrassais Sofia bien que tu ne l’avais jamais vu avant : « Ravie de te rencontrer Sofia, j’espère ne pas être en dessous de tes espérances. Laissons-les entre parents, allons faire un tour dans le jardin. » Tu la pris par le bras, direction la terrasse et les escaliers en chuchotant : « Je ne sais pas s’ils t’ont forcé pour venir, mais ça me fait plaisir d’avoir quelqu’un ce soir. ». À la volée, tu pris deux coupes de champagne sur un plateau et tu l’entrainas dans les escaliers qui descendaient jusqu’au petit belvédère. C’était sans compter que tu croises le regard de Jules dans les jardins. Tu n’avais pas vraiment envie de lui parler. Enfin, tu pris place sur un banc près d’un oranger en pot avant de regarder Sofia de haut : « Tu es élégante, on m’avait dit que tu n’étais qu’une petite rebelle. »

Bloody Storm


PS : Je vous laisse le lien de la robe ici
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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptySam 26 Juil - 10:01

Pourquoi est ce que j'étais là? Pourquoi est ce que j'avais accepté de retrouver mes parents et pourquoi j'avais accepté de les accompagner en France pour l'anniversaire d'une cousine que je n'avais jamais vu de ma vie. Bon okay nous nous étions envoyés quelques hiboux et elle ne semblait pas anthipathique... Mais pourquoi j'étais revenu vers mes parents? Peut être parce que c'était mes parents et que je ne pouvais pas en changer. Je ne leur avais pas pardonné le traitement qu'ils m'avaient fait subir tous les deux lorsque j'étais rentrée le temps d'un week-end... Mon père faisait comme si rien ne s'était passé et ma mère éprouvait un peu de remords... Elle s'était excusée quand j'étais rentrée à la maison à la fin de ma scolarité à Poudlard.

Je n'avais pas envie de rester très longtemps chez mes parents mais il me fallait un peu de temps pour retourner et trouver un appartement. Je me suis promis que dès qu'on rentrerait de ce foutu voyage en France, je m'y mettrais pour débarasser le plus vite possible le plancher du manoir de mes parents.

Pour l'occasion j'avais rêvetu la plus belle que robe que j'avais dans mon dressing. Ma mère me l'avait acheté lorsque j'étais à Poudlard... Elle avait pressenti que je rentrerai au bercail et que je viendrais avec eux à l'anniversaire de Perséphone Calliope. J'étais donc habillée avec une magnifique robe verte qui arrivait en bas de mes pieds. Je portais des talons pour l'occassion et ma mère m'avait fait une tresse qui revenaient sur mon épaule. Je m'étais laissée maquillée par elle aussi. Je n'avais pas envie d'aller à cet anniversaire mais je n'avais pas non plus la force de dire non donc je m'étais laissée faire comme une poupée...

Nous étions dans le manoir des parents de ma cousine depuis peu de temps quand je vis sa rencontre. Elle était vraiment magnifique dans sa tenue. Les hommes allaient se retourner sur elle ce soir. C'était certain.

"Enchantée de faire ta connaissance Perséphone."

Quel drôle de prénom quand. Ses parents avaient du tirer ça prénom d'un quelconque mythe grec ou roman mais ça ne devait aps être facile à porter tous les jours. Je me laissai entraîner par celle-ci dans le jardin. Pour être honnête, j'étais heureuse de quitter mes parents car je ne me sentais plus à l'aise en leur présence et j'avais toujours peur qu'il me fasse un coup fourré.
Je souris quand elle se demanda s'ils m'avaient forcés à venir ou non.

"Tu connais les Calliope. Sans vouloir te vexer à mon avis nos parents se ressemblent et ils ont la même conception de la vie et notament de la vie que leurs filles doivent vivre et les règles qu'elles doivent respecter."

Je bus une gorgée de champagne et je laissai échapper un soupir de bien être. Cela faisait du bien de boire un peu même si je n'en avais pas l'habitude.

" Ils t'ont trouvé un fiancé non?"

Autant rentré dans le vif du sujet et voir si ma cousine était une petite fille bien rangée ou si elle était plutôt rebelle comme moi. J'eu aussitôt une pensée pour Perseus qui était en Angleterre. Nous n'étions plus fiancés officiellement même si nous nous aimions.

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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptySam 26 Juil - 12:19


   
« qui fait l'malin tombe dans l'ravin. »

   
'les hommes sont pétris d’arrogance ou de stupidité et quand ils sont aimable ils sont si influençable qu’ils ne pensent plus par eux-même..' ☇Perséphone & Sofia .

   
J'étais de retour au bercail, ma famille me manquait beaucoup et je n'étais pas mécontent d'être retourné en France quelques temps, les coutumes anglaises sont loin d'être les nôtre, certains choses me manquait ici, j'aimais ma grande maison, même si je n'aimais pas y voir ma mère y arpenter les couloirs dans sa chaise roulante tout ça à cause de moi quand j'y pense. Mon père lui était aussi ravie de me revoir et les retrouvailles c'étaient bien passés. Si j'étais là c'était pour l'anniversaire de Persy, sa famille m'avait invité et j'étais content de pouvoir être là. Eux m'aimaient bien, eux m'accordaient plus d'attention, mais je me disais qu'un jour elle finirait par m'aimer aussi, comme ça avait été le cas pour mes parents, pourquoi ça m'arrivait pas aussi?

Je m'étais préparé pour l'occasion, vêtu d'un chandail et d'une veste très chic rouge et un pantalon en lin plus foncé pour ne pas jurer, je me trouvais très élégant et d'ailleurs ma mère m'a fait la remarque, j'ai souris et lui ai déposé un baiser sur le haut de la tête, avant que l'on transplane tous les trois chez les Calliope. La maîtresse de maison nous accueilli chaleureusement, je me sentais bien ici aussi, aussi bien qu'à la maison. Persy était sublime comme toujours et je lui ai souris espérant qu'elle me pardonne de mes frasques d'il y a quelques jours. Elle s'était retrouvé à Ste Mangouste, mais ce n'était pas moi qui l'avait frappé, elle s'était fait mal toute seul, j'essayais toujours de m'en convaincre.

Elle n'avait pas l'air ravi de me voir et était en compagnie d'une de ses cousines, du moins c'est ce qu'on me dit lorsque je demandais qui accompagnait ma fiancé. Il fallait peut-être que j'aille m'excuser encore une fois, mais à quoi ça servirait? Ce n'était pas de ma faute et si elle ne m'avait pas parlé de ce Johan, ça ne serait jamais arrivé. Je n'ai pu m'empêcher d'aller vers elles. J'étais curieux de connaître cette demoiselle, tout aussi joli que Persy. Je les ai rejoins toutes les deux et leur ai souris puis les ai salué, c'était la moindre des choses, surtout quand on est de sang-pur, toujours bien se présenter aux autres :

« Bonjour mademoiselle, je suis Jules le fiancé de Perséphone et vous devez être Sofia, sa cousin d'Angleterre?»


Je savais que oui, mais il faut toujours poser la question avant par politesse et laisser cette demoiselle répondre. Je n'ai jamais déroger à aucunes règles ce n'est pas aujourd'hui que ça arriverait.

   
© MUSCLOR.


Dernière édition par Jules T. de Chartres le Sam 26 Juil - 19:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptySam 26 Juil - 14:01


LOVE OR DEATH, THESE TWO CONCEPTS ARE SO CLOSE
Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur. Hélas ! faut-il que l’amour, si doux en apparence, soit si tyrannique et si cruel à l’épreuve ! - William Shakespeare

Versailles, 13 Juillet 2069 ▬ Tu ne savais pas que l’air parfumé de Versailles te ferait autant de bien. Ça te ferait presque oublier tes soucis. Tu n’en avais pas la moindre idée, mais le fait que tu sois chez toi te ramenait à une autre personne que la petite vendeuse du chemin de traverse. Il faut dire qu’à Londres tu mettais peu de robes en tissus précieux. Tu pensas en buvant une gorgée de champagne que ça serait le moment idéal de prendre une photo pour l’envoyer à Johan, qu’il puisse voir ça au moins une fois dans sa vie. Car malgré tout tu savais que tu aurais un peu de mal a le faire accepter à ton père et à ta famille en général. Quoique finalement, Sofia le connaissait déjà comme il avait été pour une courte période son professeur de potions à l’école. Et finalement, le fait qu’il ne soit pas là te torturait l’esprit, tu te demandais ce qu’il pouvait bien faire. Alors qu’il boudait très certainement pour cette réception. Mais tu savais qu’il était à même de comprendre que tu ne pouvais abandonner ta famille et ton ancienne vie de petite fille pourrie gâtée. Bras dessus-dessous avec Sofia, vous parcourriez les sentiers de ton immense jardin alors que la musique sortait des baies vitrées de la salle à manger pour enchanter le jardin, elle t’avoua que te parents et les siens devaient être les même et que finalement vous n’étiez que des pièces dans leurs vies. Tu rétorquas facilement : « J’ai juste entendu, et à demi-mot la réaction de ton père, mon oncle, à la rupture de la rupture de tes fiançailles. Et finalement, je ne pense pas que mon père, ton oncle, l’a compris et même qu’il fut indigné d’une telle façon de rejeter la faute sur toi. Bien qu’ils soient frères, mon père pense plus à mon avenir qu’à la renommée familiale. »

La nuit, tu semblais bien plus à l’aise qu’en pleine journée avec les autres. Bien que les quelques coupes avant que Sofia n’arrive avaient peut-être aidé pour te retrouver dans cet état de jovialité légère. Tu ne pouvais que regarder avec admiration les exploits des jardiniers, des décorateurs qui avaient fait tout ça pour ton vingt-deuxième anniversaire. Au vol tu lâchas le bras de Sofia pour attraper un plateau de toast aux diverses saveurs. Se faire du bien de temps à autre n’était pas si mal finalement. Ce qui te choqua presque, c’était que ta cousine avait le même franc parlé que toi. Elle te demanda de but en blanc si tu avais un fiancé toi aussi. C’était bien plus que vrai finalement. Tu haussas les épaules : « J'ai plutôt une personne qui fait office de fiancé depuis que j’ai dix-huit ans. Mais » tu pris un toast au saumon et lui tendis le plateau le temps de finir ta bouche : « Je pense avoir trouvé l’amour ailleurs en Angleterre. Tu sais ton professeur de potions, enfin je crois qu’il est professeur de potions. D'ailleurs, ton professeur d’Astronomie est à mon anniversaire aussi. » Tu fini ta coupe avant de la donner à un serveur environnant et d’en reprendre une autre : « Enfin tout ça pur dire que si je dois finir marier avec mon fiancé actuel, je me donne deux jours d’espérance de vie. Le pire dans tout ça c’est que j’ai déjà une robe. » Au moins, tout étais clair dans tes paroles, tu ne voulais pas te marier et encore moins à un homme que tu n’aimais pas. Sans quoi tu serais te donner toi-même la mort pour échapper à tout cela puis tu la regardas en souriant malicieusement : « Mais à ce que je vois tu n’es pas vraiment en rupture de fiançailles. » Dis-tu en montrant la petite chevalière qui était sortie du col de sa robe.

Tu riais bien de es malheurs, mais les tiens ne faisaient qu’arriver, sous la forme d’un jeune homme blond aux yeux clairs et aux bonnes manières flagrantes. Tu en fis presque la moue en sirotant ton verre pour tenter de l’oublier, mais quand il demanda si Sofia venait bien d’Angleterre tu ne pus t’empêcher d’ajouter : « Les Calliope sont toutes anglais Jules, tu devrais le savoir depuis le temps ». Ton ton était froid et sec, tu montrais bien l’animosité que tu avais pour lui depuis la dernière fois et cette dernière ne s’était véritablement pas apaisé. « Enfin, pour le reste, Sofia, voici Jules, mon fiancé. Jules Sofia, ma cousine. Mais bon, trêve de présentation et passons à ce qui t’amène. Que veux-tu en venant nous rendre visite ici ? Tes parents n’ont pas besoin de ton aide ou ils n’ont pas d’autres jeunes filles à marier à te présenter ? »

Ce n’était pas vraiment de la haine que tu ressentais pour lui, mais un certain agacement. Parce que dans le Sud, à l’école de Beaux-Bâtons, vous auriez pu être amis, s’il n’avait pas été si collant dès la première rencontre. C’était clair comme de l’eau de roche que tu aimais ton indépendance et qu’un mari ne viendrait que rajouter un boulet à ton pied. Peut-être que Sofia voudrait lui poser quelques questions, lui répondre, alors tu pris ton mal en patience, alors que certains regards étaient tournés vers vous. Car toi, tu n’avais pas été mise au parfum de ce qui allait se passer ce soir et ça devait être pareil pour Sofia. À moins que Jules soit lui aussi manipulé par tout ça. Finalement, vous n’étiez que des victimes. Certaines pour la grandeur du nom, d’autre pour l’avenir et les dernières pour le bon plaisir de gagner sur un autre.


Bloody Storm


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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptySam 26 Juil - 17:50

Je n'étais pas ce qu'on pouvait dire d'une très bonne compagnie ce soir mais les gens devaient s'en douter. Ils savaient que j'étais en conflit avec mes parents. J'étais connue pour être la rebelle, la brebis galeuse ou encore le vilain petit canard. Je m'y étais faite et aujourd'hui l'opinion de ces gens là ne m'intéressaient plus du tout.

Je fus quand même très polie avec ma cousine car je ne la connaissais pas beaucoup pour l'instant et je ne connaissais pas non plus sa vision des choses sur le sang, sur les mariages. Est ce que j'aurais une alliée dans ma famille? J'en doutais puisqu'elle était là et qu'elle semblait être à sa place. Elle était à l'aise dans cette société que je fuyais depuis que j'avais pu réfléchir par moi même.

"En gros il ne te battra pas à mort si ton fiancé a été fiancé à une autre? Bah j'ai envie de dire que tu as de la chance même si la renomée de nos familles devraient passer après notre bonheur à nous. Je ne comprends pas qu'on puisse faire encore des mariages arrangés ou plutôt mariages forcés à notre époque."

Je bus une nouvelle gorgée de champagne et je l'écoutai me parler. Elle était dans le même cas que moi. Elle avait aussi un fiancé et cela depuis l'âge de 18 ans. Je me disais qu'elle était quand même plus chanceuse que moi car pour ma part on m'avait collé Perseus dans les basques bien plus tôt... Bon okay aujourd'hui j'adorai ce gars et je ne me voyais pas vivre sans lui mais du temps s'était passé et de l'eau avait coulé sous les ponts.

Je souris quand elle m'expliqua qu'elle avait trouvé l'amour autre part et je voyais très bien de qui elle parlait. C'était un homme très sympathique qui s'appelait Johan je crois. Il avait enseigné quelques temps les potions à Poudlard.

"Et tu n'as pas annulé ce mariage? Pas encore? Ne me dis pas que va te marier avec le mariole qu'ils t'ont choisi quand même?"

Perséphone avait vu que je portais la chevalière de Perseus. Il me l'avait offert en guise d'engagement. Nous allions nous marier. Même si officiellement nos fiançailles avaient été annulés, j'étais fiancée avec lui. Nous nous aimions et nous n'avions pas l'intention de laisser quelqu'un se dresser entre nous.

"Avec Perseus on s'aime mais nos deux familles ne veut pas notre bonheur donc nos fiançailles mondaine ne sont plus d'actualité... Mais on finira par se marier avec ou sans leur accord."

Voilà que j'étais entrain de faire la connaissance officiel du fiancé de ma cousine. Il était mignon, plutôt sexy mais mon petit doigt me disait que c'était un idiot et la façon dont il s'exprimait me déplaisait. On aurait cru un aristocrate de je ne sais pas quelle époque. Je fronçai légérement les sourcils.

"En effet. J'aurais aimé pouvoir dire que j'étais ravie de faire votre connaissance mais ce n'est pas le cas. A votre âge vous faites donc encore tout ce que vous dises vos parents? Si je peux me permettre il serait temps de grandir et de trouver une épouse par votre propre moyen qu'on oblige pas à vous épouser pour x raison et qui vous aimera."

Bon okay j'étais peut être dure avec lui mais ce gars n'avait pas 10 ans. Pourquoi acceptait-il la situation comme ça? Il avait l'air tout mielleux.
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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptySam 26 Juil - 19:46


 
« qui fait l'malin tombe dans l'ravin. »

 
'les hommes sont pétris d’arrogance ou de stupidité et quand ils sont aimable ils sont si influençable qu’ils ne pensent plus par eux-même..' ☇Perséphone & Sofia .

 
Perséphone n'avait pas l'air ravi de me voir et j'en fut comme toujours blessé, sa beauté fatale me renvoyais une image glaciale que je n'avais jamais ressenti jusqu'à présent. Elle m'en voulait toujours, voilà la conclusion, elle m'en voulait à cause de ce Johan qui lui avait sans doute monté la tête, ça ne pouvait être que ça, après tout je m'étais excusé, mille fois au moins et l'autre m'avait jeter dehors comme un malpropre alors que je n'étais pas responsable de sa blessure. Ils ne comprenaient rien du tout.

« J'ai tendance à l'oublier, vôtre accent est si parfait.»


Un petit sourire en coin et une bonne parole, peut-être que cela apaiserait les tentions, parce que je n'étais pas là pour me disputer avec ma fiancé. Elle ne comprend pas que je l'aime et que je ferais tout pour qu'elle finisse par tomber amoureuse de moi. Mes parents s'étaient aimés rapidement, pourquoi ce n'était pas la même chose pour moi? Je commençais à croire que tout ce que je disais se retournais contre moi. Sofia ne semblait pas plus ravi de me voir et tout ça commençait à m'agacer, mais la moindre des choses était de rester tout de même courtois.

« Je suis là parce qu'on m'y a convié, mes parents tenaient à ce que je vienne, je leur ai dit que ce n'était pas une bonne idée, mais ils m'ont prié de venir, je ne peux me défaire à leur bon plaisir. Lorsqu'on me demande de faire quelque chose, je le fais.»


Je ne savais pas pourquoi il était si important que je vienne, mais ils avaient tellement insisté que je n'avais pu me dérober et je n'étais jamais contre l'idée de voir ma fiancé, mais après ce qui s'est passé à l’hôpital je m'étais dis que ce n'était pas le meilleur moment pour la revoir, pourtant j'étais là, parce que je ne pouvais pas les décevoir, je ne pouvais pas décevoir ma mère qui était dans cette chaise à cause de moi, ni mon père qui croyait tellement en moi. Sofia m'attaqua légèrement et je pris sur moi ne tenant pas à faire une dispute alors que je n'étais pas chez moi et que je n'étais qu'un invité.

« Vous devriez faire plus souvent ce qu'on vous demande, est-ce si difficile de faire plaisir à vos parents? Je ne suis pour rien si nos traditions nous impose de nous marier entre sang-pur. Je ne dérogerais pas à la tradition cela fait parti du contrat lorsqu'on est sang-pur. Regardez donc mes parents et ceux de de Perséphone, ont-ils l'air malheureux ? Non pourquoi avez-vous tant de mal à accepter cela ? »

Je voulais réellement comprendre pourquoi c'était si facile pour moi à le comprendre et si difficile pour elle de l'admettre.  

 
© MUSCLOR.


Dernière édition par Jules T. de Chartres le Mer 20 Aoû - 10:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptyJeu 7 Aoû - 11:05


LOVE OR DEATH, THESE TWO CONCEPTS ARE SO CLOSE
Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur. Hélas ! faut-il que l’amour, si doux en apparence, soit si tyrannique et si cruel à l’épreuve ! - William Shakespeare

Versailles, 13 Juillet 2069 ▬ Sofia était une petite personne pleine de ressources et d’attention. Malgré son caractère que tu jugeas bourru et bourrin de toute façon, ça devait être une jeune fille aimante qui cachait sa peine par cette façade. Mais tu n’étais pas forcément de ce genre-là, quand tu avais de la peine, quoi que ce soit tu préféras ne pas en parler et tout garder pour toi, faire comme si de rien n’était. Jamais tu n’avais voulu créer de problèmes à ta famille, au-delà d’être de sang pur qui était d’éminent homme et femme d’affaires. Alors, tu avais toujours fait en sorte même petite de ne pas faire tache parmi la foule. Et il faut dire que ta nourrice t’avait toujours aidé à tout savoir. Bonnes manières et autres leçons de vie qui on fait de toi ce genre de petite poupée, mais ça n’avait rien caché à ton caractère. Tu étais une véritable tête de mule et tu ne voyais toujours pas les conséquences de tes gestes et paroles. Alors que tu avais ta propre affaire maintenant, tu en restais irresponsable parfois, enfin surtout en ce qui te concernait, tu n’aimais pas qu’on décide pour toi. À un certain niveau, tu aurais pu faire une bonne tradeur, comme ta mère. Mais tu étais trop bourrue et bornée pour faire des concessions si ton marché n’était pas celui que tu voulais vraiment. Mais à Londres, ce genre de comportement, assez exotique, car il faut dire que les Anglais sont très bien élevés en général, t’amenais vers de nombreuses négociations, trocs et autres échanges en tout genre.

Pourtant, malgré tout ce que tu pouvais entendre sur la famille Calliope, tu fus alerté parce que te demanda Sofia. Battre à mort on enfant ? Quel parent pourrait bien faire une chose pareille ! C’était impensable pour toi que tu posasses presque une main réconfortante sur son épaule. Tu comprenais très bien ce qu’elle ressentait et tu savais que même toi, tu voulais changer ce genre de tradition obsolète et complètement ringarde d’un point de vue de la jeunesse. Ta coupe toujours à la main, tu n’avais rien répondu sur tout ça, car tu ne pouvais même pas imaginer l’idée, et tu ne pouvais pas dire que tu ne savais pas ce que c’était que d’être battue, car finalement c’était un sortilège d’illusion qui cachait les récent bleues montrant les derniers déboires de Jules sur ta peau. Enfin, tu t’amusas à parler de Johan, i te semblait que Sofia l’avait que comme professeur et c’était surement juste. L’amour tu en parlais toujours avec une facilité déconcertante, mais pourtant ce qui te faisait tout aussi peur que de le perdre, c’était de déplaire à tes parents. Car ils avaient toujours été là pour toi et si tu ne savais pas leur rendre… Enfin, Sofia te demanda quand tu comptais mettre fin à tes fiançailles. Et finalement, elle n’avait pas totalement tort… Quand comptais-tu le dire devant tout e monde et non plus par lettre… Posant ton verre au sol, tu soupiras en répondant mollement : « Si c’était si facile, je le ferais. Mais dans un sens je dois dire que ce n’est pas de me parents que j’ai peur. Mais bien de Jules. » D’un coup de baguette cacher dans tes jupons, tu fis disparaître un instant le sortilège sur l’une de tes épaules. « Quand toi c’est ton père, moi c’est ce mariole comme tu le dis si bien. »

Quand tu soulevas l’histoire de la chevalière à son cou, tu avais déjà remis en route ton sortilège, alors que Jules arrivait de loin. Tu étais presque fière d’elle. Vraiment et véritablement, si elle arrivait à se marier avec ce jeune homme et être heureuse… Tu répondis en souriant un peu : « Si tu as besoin d’aide pour quoi que ce soit, je pourrais t’aider. » Enfin, ce fut ensuite le lot de présentations, car Jules venait de voir Sofia et cette petite tête inconnue à tes côtés avait dû l’intriguer pur qu’il vienne vous voir toutes les deux. D’un naturel froid et complètement désintéressé quand il était en ta présence, les répliques de Sofia au-delà d’être vrai, te firent rire. Un éclat de rire sincère et bienveillant. De quoi penser que finalement tu te fichais bien de lui, mais qu’avec le sourire cela passait mieux. Bien que ce que Sofia avoua à Jules fût franc et clair, tu n’en redis rien, mais tu restas un instant figé sur les paroles du jeune homme. Les parents de Chartres avaient obligé leur fils chéri à venir avec eux alors qu’il n’en avait pas envie. Depuis quand Jules était-il ainsi forcé ? Et puis il en venu aux questions habituelles pourquoi changer les traditions, tu le vas le doigt et repris la parole comme si de rien n’était : « Contrairement à tes parents Jules, les miens était en couples avant la fin de leur scolarité à Poudlard ce qui a forcément arrangé les choses. Par contre et tu le sais tout aussi bien, la France et notre côté français c’est bâti sur un renouveau des traditions et un changement des mœurs. De fait, je ferais plaisir à mes parents quand ils me laisseront épouser qui je veux. »

Évidemment, c’était de la provocation gratuite et forcée, car tu parlais bien de Johan, et tu savais que la meilleure des choses avec Jules c’était de le vexer pour qu’un jour lassé de tout, il te laisse tranquille, mais tu revins sur les phrases qu’il avait dit avant : « Mais depuis quand tes parents te forcent-il à faire quelques choses ? Parce que… » Tu laissas le silence faire avant de demander à Sofia : « Tes parents t’ont aussi forcé la main pour ce soir ? » Ce n’était pas une question d’être triste ou pas pour toi, c’était plus que toi aussi, on t’avait mitraillé de lettres pour que tu viennes et finalement cette soirée prenait un gout bien douteux. Tu avais une moue pensive, car c’était bien dans le genre de la famille Calliope de faire un coup bas là où personne ne s’y attendait vraiment. C’est ce moment-là que choisit Laurène pour venir vous voir. Bien bâtie, elle avait tout de même une robe qui la mettait en valeur, elle te serra contre elle en te disant pour la centième fois ce soir que tu étais magnifique. Mais de sa petite voix elle annonça à votre trio : « On va bientôt commencer à manger les jeunes, il serait de mauvais gout d’arriver en retard. ».

Acquiesçant, tu te levas en la regardant y aller et en lançant aux autres. « Il est temps d’y aller. » Le tissu rouge de ta robe traînait légèrement derrière toi et tu avais remis ton étole sur tes épaules alors que tu remontais les marches qui menaient du jardin à la salle à manger. Les tables qui formaient avant un buffet avaient été remises ensemble pour former un U.

Docilement malgré tout, tu trouvas ta place et tu remarquas qu’on t’avait mise à côté de ta cousine alors que Jules était en face de vous, coincé entre ses deux parents. Et les vôtres, enfin les frères Calliope et leurs femmes étaient sur la table centrale face aux baies vitrées. Tu ne t’en portas pas plus mal, car ce fut un tourbillon. Que dis-tu un ballet de saveurs et de mets les plus délicieux que tu n’aies jamais mangé. Il y avait de tout, viande poisson, légumes de saison, fruits exotiques épices. Tu étais parfait d’un point de vue gustatif et parfois tu guidais Sofia pauvre petite anglaise dans divers mets typiquement français. Quand tu remarquas un instant qu’un jeune homme peut-être un peu plus jeune que toi regardait avec insistance ta cousine. Et que ton père faisait de même avec toi. Tu avais froncé légèrement les sourcils en demandant silencieusement à ton père, trop loin pour parler, qui était ce jeune homme. Il te répondit d’un signe de la main assez sec alors tu te penchas sur Sofia : « Tu vois ce jeune homme, juste en face de nous. Il te regarde depuis tout à l’heure. » Il était certes charmant, mais ce n’était pas la question, car le silence était revenu par le tintement du verre et d’une fourchette annonçant un toast…

Juste avant le dessert, c’était douteux. En plu il devait être environ minuit maintenant et tu n’étais déjà plus très clair. Ton père était levé et commençait déjà : « Merci à vous tous d’être venus, parfois d’aussi loin pour fêter avec nous cet anniversaire de ma fille Perséphone. » Il y eut quelques applaudissements et tu bougeas ta main légèrement aux yeux qui te dévisageaient. « Mais ce n’est pas l’unique but de cette invitation ce soir. En effet, mon frère Edward et moi-même lui avons préparé une excellente surprise. » Douteuse tu t’attendais au pire et tu jetas un coup d’œil qui semblait tout aussi incompréhensif que toi. Il était lui aussi mené en bateau… « Mais venons-en à parler tout d’abord de ma nièce Sofia à qui nous avons trouvé un bon parti. » Horrifié tu pris la main de ta cousine sous la table alors que ton oncle Edward serrait la main de cet intrigant jeune homme de tout à l’heure et qu’il le présenta comme étant un sang pur américain. Tu ne savais pas quoi trop faire, ni quoi dire pour tenter ensuite de la calmer, mais ce n’était pas fini, car le même oncle te montras de la main en ajoutant : « Et laissez-moi vous informer que ma nièce uniras sa vie à celle de Monsieur de Chartres l’année prochaine, plus exactement le 15 juillet prochain. ».

Tu lâchas subitement la main de Sofia pour la mettre sur ton cœur totalement choqué alors que l’assemblé semblait véritablement en joie. Ça ne pouvait pas être vrai. C’était une énorme blague.


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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptyJeu 7 Aoû - 17:39

Je n'avais jamais caché à quelqu'un que mon père m'avait frappé à mort car on avait trouvé une fiancée - mieux - à Perseus Glister. Il n'avait rien voulu attendre. J'étais la seule fautive dans l'histoire pour lui et je devais être puni, je devais me rendre compte de mes actes. Aujourd'hui je voulais qu'il se rend compte de ce qu'il avait fait et c'était pour ça que je voulais que les gens sachent qu'il m'avait battu et pour quelle raison...
Au début j'avais eu honte, j'avais eu peur... Je n'avais même pas voulu en parler à Perseus de peur qu'il se met en colère... Aujourd'hui c'était diffèrent, de l'eau avait couler sous les ponts et j'avais pris du recul et c'était pour ça que j'avais des facilités à en parler à ma cousine même si je venais de faire sa connaissance.

Quelques instants plus tard j'étais choquée d'apprendre que le père de Perséphone ne la battait pas mais que son fiancé oui. Par Merlin c'était bien pire que moi. Comment un homme pouvait-il lever la main sur une femme, sur sa future femme en plus. Enfin j'espèrai pas que ma cousine devienne la femme de cet homme violent. Elle me montra les marques, les coups et je ne su pas quoi dire, quoi faire. J'étais choquée.

"Tu... Tu l'as dit à tes parents?"

Si elle avait des parents plus soucieux de leur enfant que les miens alors ils ne tarderaient pas à annuler ses fiançailles grostesques. Je souris tendrement quand elle m'annonça qu'elle était là si elle pouvait faire quelque chose pour m'aider. Je posai sa main sur la sienne que je serrais doucement et je lui répondis que la réciproque était vraie... De plus elle ne le savait pas encore mais il était impossible que je laisse ma cousine épouser un homme violent...

Et voilà qu'en parlant du fiancé violent, il venait de faire son apparition tout sourire mais moi j'avais juste envie de le baffer et de lui faire avaler sa fierté de mâle dominateur.

"Et c'est vos parents aussi qui vous disent de battre votre fiancée pour la dresser peut être? Vous penser réellement qu'elle va apprendre à vous aimer en vous comportant comme un rustre violent... Et pas la peine de nier mon vieux je suis au courant. Ici tout se sait. Alors derrière votre côté prince charmant, il se cache un monstre. Ma cousine mérite bien mieux que d'épouser un gars comme vous qui écoute ses parents à la lettre et qui a besoin de frapper sur une femme pour se sentir viril... Vaut mieux que tu ailles voir ailleurs et que tu laisses Perséphone tranquille. C'est son anniversaire. Ne vient pas le gâcher."

Par Merlin, je n'aimais déjà pas ce gars quand Perséphone m'avait avoué qu'il était son fiancé et que c'était un mariage arrangé... Et maintenant je savais qu'il la battait et qu'en plus c'était un beau parleur. J'avais juste envie de le baffer, de le tuer. Je le haïssai alors que je le connaissais que depuis quelques minutes.

Quelques instants plus tard la conversation était clause car on nous demandait de rejoindre la maison pour manger. Je n'avais pas réellement faim mais bon il fallait bien y aller quand même. La seule chose positive c'était que j'étais assise non loin de ma cousine et que je commençai à vraiment l'apprécier. Il y avait quand même des gens bien dans la famille Calliope. J'étais un peu moins désespérée...

Voilà maintenant le moment de faire un discours et c'est le père de Perséphone qui s'y colla. Je cru qu'il allait féliciter sa fille et tout ça... Pas qu'il annonce qu'on venait de me fiancer à un autre gars sans me demander mon avis. Par Merlin ce n'était pas possible, pas possible. Je ne voulais pas. Mon dieu pourquoi j'étais venue. C'était un coup monté. Je sentis la main de Perséphone dans la mienne sous la table et je la serrai fortement. Je ne savais pas quoi dire.... mais j'allais pas rester muette.

Quelques secondes plus tard on annonçait la date du mariage de ma cousine avec ce rustre de français et cela en fut trop pour moi. Je me levai et je lâchai la main de ma cousine.

"Bon okay là c'est bon. On arrête de se foutre de notre gueule. Oui je suis vulgaire et j'en ai envie. Nous sommes peut être des femmes mais il faut arrêter de croire que vous pouvez régir notre vie comme vous le voulez. J'en ai ras le bol et Perséphone aussi. Nous ne sommes pas des simples poupées avec lesquelles vous pouvez jouer à votre guise. Je n'épouserai pas cet homme, hors de question. Et toi mon oncle? Tu veux vraiment que ta fille épouse un homme qui la frappe? Non parce que c'est ce qu'il se passe si tu n'es pas au courant de la chose. Nous ne sommes plus au moyen âge. On est capable de trouver seule un époux et quand on le veut. J'ai 17 ans, je n'ai pas envie de me marier maintenant"

J'inspirai profondément et je pris la main de ma cousine pour l'emmener avec moi. Hors de question que je la laisse seule avec ces chiens.

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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptyMer 20 Aoû - 10:44


« qui fait l'malin tombe dans l'ravin. »

'les hommes sont pétris d’arrogance ou de stupidité et quand ils sont aimable ils sont si influençable qu’ils ne pensent plus par eux-même..' ☇Perséphone & Sofia .

Les cousines Calliope n'ont pas l'air ravi de ma présence et ça commence légèrement à m'ennuyer. Je ne suis pas là pour embêter qui que se soit, au contraire, on m'a demandé de venir, j'ai simplement obéi. Il semblerait que le filles ne font pas ce genre de choses, pas elles en tout cas. Persy n'était visiblement pas d'accord avec moi aux sujet des traditions, des nouvelles traditions disait-elle, oui sans doute mais certaines choses n'avaient visiblement pas changé et ça lui déplaisait énormément, je m'en rends compte à présent. Depuis quand mes parents me forçaient à venir … à vrai dire depuis que je me suis rendu compte qu'elle ne voulait pas de moi. Je n'ai plus vraiment envie d'insister, même si le fait que je sois amoureux d'elle et jaloux ne changerait pas d'aussi tôt. Je levé les yeux au ciel en soupirant avant de lui dire :

« Ne te moque pas de moi tu sais très bien depuis quand. Je n'ai pas spécialement envie d'être celui qu'on déteste contrairement à ce que l'on pourrait croire. Je ne suis sûr que tu n'avais pas envie de me voir ce soir alors je ne voulais pas imposer ma présence, mais il semblerait que ce ne soit pas moi qui décide. »


On avait toujours décidé à ma place et jusque là ça ne m'avait jamais dérangé, mais comme Persy semblait malheureuse en ma présence autant la laissée tranquille et ne plus insisté, même si je suis en colère contre elle, contre Johan et contre tout ceux qui prétendent l'aimer. Persy avait donc racontée à sa cousin ce qui se passait entre nous et je lui lançais un regard de reproche, à mes yeux ces détails là ne regardaient que nous, pas une cousine que je n'avais d'ailleurs jamais vu et qui semblait bien ne pas avoir sa langue dans sa poche.

« Cela ne vous regarde pas Miss Sofia occupez-vous de vos affaires avant de vous occuper des miennes.»

Oui j'étais en colère contre ces deux-là et j'en avais assez qu'on m'accuse de tout. On m'avait promis une fiancée et je me rendais compte après toutes ses années que ce n'était pas vraiment un cadeau. Je l'aime plus que tout évidement, mais si elle ne m'aime pas à quoi bon insisté. On fut appeler pour le dîner qui se déroula sans trop de mal, même si je m'ennuyais fermement. J'aurais largement préférer être au travail avec Ygg plutôt qu'ici, même si Yggdrasil mon tuteur m'effrayait et me donnait trop de travail, trop d'ordre au moins j'aurais été occupé. Je sirotais mon verre de vin attendant la fin du repas qui ne tarda pas trop à arriver. Le père de Persy s'était levé pour faire un discours et puis l'oncle avait suivi, annonçant à tout le monde notre futur mariage. J'ai regardé mes parents, ne sachant pas pourquoi ils ne m'avaient rien dit avant. J'aurais du me réjouir, j'aurais du, mais en voyant la tête de Perséphone j'ai compris qu'il n'y avait plus aucun espoir pour qu'un jour j'entre dans son cœur. Lorsque Sofia avoua que je frappais Perséphone, ma mère me lança un regard déçu et mon père ne dit tout simplement rien. Je me passais une main sur le visage avant de me lever et de dire très solennellement.

« Il n'y aura pas de mariage. Mère, père, Mr et Mme Calliope, je suis navré, mais je ne peux accepter de me marier à une femme qui me repousse sans-cesse. J'ai mes torts, je le sais très bien et je m'excuse auprès de tous, auprès de Perséphone pour cette jalousie excessive. Il est temps que les choses changent … je crois. »


Je n'avais pas envie que cela parte en débat, alors je me suis levé et j'ai commencé à partir, je savais très bien qu'on m'en voudrait, autant du côté de ma famille et surtout ma mère qui semblait me dévisager comme un malpropre et du père de Perséphone, je ne saurais dire d'ailleurs l'expression qu'il avait sur son visage, mieux valait que je m'en aille. Je n'avais plus ma place ici, autant chez moi, que chez elle.

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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptyMer 20 Aoû - 21:22


LOVE OR DEATH, THESE TWO CONCEPTS ARE SO CLOSE
Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur. Hélas ! faut-il que l’amour, si doux en apparence, soit si tyrannique et si cruel à l’épreuve ! - William Shakespeare

Versailles, 13 Juillet 2069 ▬ Tu ne savais plus quoi faire où te mettre… Pour qui te battre, pourquoi faire de toute façon puisque ta famille avait décidé de tracer ta route à ta place… Tu aurais pu couler loin, si loin… et pourtant c’est bien Sofia qui avait pris ta défense devant toute une assemblée, le jet 7 magique et donc la haute société en avouant aux autres des choses que tu ne voulais pas avouer toi-même à tes parents. I bien que tu croisas le regard de ta mère, complètement choquée d’avoir appris de la bouche d’une autre ce que tu avais subit. Mais ton père comme ton oncle étaient restés de glace, car pour eux ce genre de bataille n’était pas perdu d’avance et tu savais que ce mariage aurait lieu de toute façon. Tu avais un air complètement choqué, hors de toi, tu n’arrivas plus à penser à aligner dans ta tête un mot puis l’autre pour tenter de répondre. Rien ne voulait venir et certaines personnes étaient encore euphoriques de ce qui se passait, alors que d’autre dévisageaient Jules avec un air hautain. Tu avais tant envie de le défendre, de dire que c’était toi la fautive dans toute cette histoire, de ta propre et simple faute s’il te battait, car tu jouais avec sa jalousie maladive pour qu’il se lasse de toi… Mais c’était sans compter sur ta cousine qui te reprit la main et qui te fit quitter la table pour partir dans le reste de la maison.

En te levant, tu avais failli tomber, trébucher dans le tissu pourpre de ta robe. À ton habitude, tu avais un bon sens de l’équilibre, mais là tu ne savais pas trop quoi faire. Quand vous passiez toutes deux la grande arche pour entrer dans l’obscurité et la tranquillité du manoir Calliope, tu ne te doutais pas que Jules lui-même avait demandé à ce que le mariage prévu ne soit pas célébré… Car si ça avait été le cas, devant tout le monde, tu l’aurais serré dans tes bras, mais tu avais la tête pleine de phrase et de mots que tu ne voulais pas entendre. Sofia se décida enfin à calmer l’allure et tu te raccrochas à la plainte qui soutenait le grand escalier menant à l’étage, aux chambres, aux bureaux. Si bien que sans lâcher sa main, tu repris la marche, plus calmement, la conduisant à travers les couloirs luxueux que ton père avait fait restaurer à l’achat de cette maison, de ce grand manoir… Ta chambre de trouvait tout au fond du couloir, donnant sur les grands jardins avec un petit balcon. Quand tu poussas la porte digne du château que tu voyais se dessiner au loin à travers la fenêtre ouverte… C’est d’un geste de baguette que tu allumas la diverse lampe, tu n’avais pas l’attention de te cacher, même chez toi. Alors que tout se remuait dans ta tête, que Sofia devait avoir un regard posé sur toi, que Jules devait se battre contre des regards amers, tu allas t’effondrer sur la chaise devant un bureau fait d’un bois relativement riche. Plumes, encrier et papiers disposés en vrac. C’est presque instinctivement que tu écrivis une missive pour ton cher Johan avant de trouver la chouette de ta nourrice sur le bord de la balustrade… Tu lui remis le précieux courrier avant de reporter ton regard sur Sofia. Elle était véritablement hors d’elle. Mais tu ne la regardas pas plus longtemps.

Ton regard complètement vide, tu n’arrivais toujours pas à parler, tant ce qu’il y avait était bousculé à vif. Tout, Johan, le pauvre, il devait te supporter, même chez lui à Irvine et tu allais devenir un véritable boulet pour ta famille… Une vieille fille dont personne ne voudrait jamais, car elle était malade, fragile et complètement niaise. Qu’allais-tu donc faire de ta vie ? Et même les larmes qui roulaient sur tes joues ne faisaient rien changer à ton état… Tu étais silencieuse, trop pure, que ce soit normal en fait. Habituellement tu étais comme Sofia, tu laissais aller ta rage par de grands mots, de grands gestes et des insultes dans toutes les langues que tu connaissais. Mais là tu ne pensais pas vraiment, tu planais dans une autre optique… Et si personne n’en avait rien à faire de tes sentiments de ton avis envers les autres hommes que Jules. Tu avais été prude toute ta vie, loupant parfois l’amour, car tu avais été trop sage, mais tu étais presque fatigué d’être sage. Ce que tu voulais, c’était les bras d’un homme qui pouvait te comprendre, t’aimer et te combler, te faire oublier qui tu étais quand tu étais avec lui, te comporter comme une personne normale. Pourquoi fallait-il que l’amour semble si doux et tranquille, alors qu’il n’était qu’une mer déchainée durant un orage ? Presque avachie sur un pan de mur, tu te relevas en marchant comme tu pouvais jusqu’à ton bureau alors que Sofia avait le dos tourné… Occupé à faire les cent pas sans que tu n’écoutes ce qu’elle te dise.

Tu posas enfin tes mains blanches sur ton bureau, en regardant le papier et les plumes… C’est vrai que tu avais eu l’enfance la plus dorée des Calliope. Alors, à quoi bon vouloir être toi, alors que tu n’étais que le fruit de ce que l’on avait modelé depuis toujours ? Tes parents, la société magique… Tout. Si bien que c’est à ce moment-là que tu le vis. Ce petit coup — papier argenté. Entre tes doigts, il semblait bien petit… Mais entre tes doigts, si grands. Alors que l’instant d’avant, c’était Sofia qui te tournait le dos, là c’était l’inverse… Puis dans tu ne sais quel éclair de foie, tu décidas, fatiguée, de prendre un repos bien mérité… Tu étais passé à côté de tant de choses. Tu appuyas relativement fort sur le bout tranchant de l’objet, au ceux de ta poitrine, un fin filet pourpre commença à jaillir. Et puis si Sofia ne le voyait pas, il ne se refermait pas de sitôt…


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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptySam 23 Aoû - 15:06

Par Merlin j'avais l'impression que le ciel venait de me tomber sur la tête. On venait de m'annoncer que j'avais un fiancé, un autre fiancé et en plus on me l'annonçait comme ça devant tout le monde sans me demander mon avis, sans me consulter. Je n'aurais probablement pas du être choquée vu les précédents de mes parents mais je l'étais quand même... Et voilà maintenant qu'on annonçait la date de mariage de ma cousine avec ce rustre qui la frappait pour probablement se sentir plus viril. Cette soirée était vraiment pourrie et je n'allais pas laisser faire comme ça sans rien dire ou encore dire amen. Je n'étais pas comme ça. Impossible.

Ce que je n'avais pas prévu d'autres c'est que son fiancé décide d'annuler le mariage. Voilà une bonne nouvelle dans le lot de mauvaise qui venait de nous tomber dessus. Encore fallait-il qu'il ne change pas d'avis dans deux minutes ou dans deux jours. Peut être qu'il voudrait l'épouser demain après discussion avec ses parents qu'il semblait idolâtrer. Bref il était temps de partir ici et il n'était pas question que je laisse ma cousine ici. Il était temps de prendre les choses en main et de se faire la belle.

J'attrappais la main de ma cousine et je l'attirais avec moi. Il fallait vraiment qu'on s'en aille. Au bout d'un moment, Perséphone semblait avoir retrouvé un peu ses esprits et c'est elle qui prit les devants et je la suivis. Elle nous emmena jusque sa chambre mais je ne savais pas si c'était l'endroit idéal si on voulait se cacher, être tranquille. C'était le premier endroit où on allait nous chercher si on voulait nous trouver. En même temps j'étais pas certaine que mes parents voudraient me voir après le nouveau scandale que je venais de créer. Je commençai à être douée avec ça.

Arrivée dans la chambre Perséphone se mit à écrire une lettre et je fronçai les sourcils. Je me demandais à qui elle pouvait bien écrire et aussi vite. Elle me lança un regard et je l'interrogeai silencieusement sur ce mot qu'elle venait d'envoyer à je ne sais pas qui pour je ne sais quoi.
Il fallait qu'on quitte cette maison rapidement mais j'avais l'impression que Perséphone était là physiquement à côté de moi mais pas psycologiquement... Bon okay elle avait été choqué mais fallait quand même réagir, dire quelque chose. Le silence n'était jamais bon.

Merde, Putain... Fais chier. Ca je ne l'avais pas vu venir du tout. Perséphone venait de se couper.Par Merlin elle l'avait fait volontairement, ça ressemblait bien à une tentative de sucide même si normalement on attendait être seul pour faire une connerie comme ça.
Le sang coulait déjà abondament le long de son bras et je me précipitai vers elle. J'attrappai le coup papier que je jetai dans la cheminée et je lui lançai un regard noir.

"Mais tu es folle ou quoi."

J'attrapai ma baguette et je lançai un sort simple pour que la plaie cicatrise plus rapidement et j'arrachai un bout de ma robe pour lui faire une sorte de pansement et éviter que le sang coule de nouveau. Vouloir mourrir n'était pas la solution du tout. Vu qu'elle ne réagissait pas, je décidai d'utiliser les grands moyens et je la giflai. Je n'aimais pas la violence mais parfois il le fallait surtout quand Perséphone semblait être dans un état de choc comme celui-ci.

"Tu crois que c'est vraiment la solution de te tuer? Vraiment? Et Johan là dedans? Tu n'y penses pas. Okay tu es une adulte, une grande fille, une sorcière en plus. Tu peux prendre des propres décisions, faire ce que tu veux. Faut arrêter de croire que ton fiancé ou tes parents peuvent décider de ta conduite ou de ton mari. Si tu crois ça, c'est qu'il te manque quelques cases. Alors maintenant c'est soit tu vas faire face à tes parents et tu leur dis ce que tu penses, soit tu prépares ta valise et on s'en va. Je comprendrais que tu sois pas prête à leur parler. Mais en aucun cas, tu m'as entendu, en aucun cas tu te blesses ou tu te tues car c'est trop facile ça. Tu m'as entendu."

J'étais en colère contre ma cousine qui avait choisi la solution de facilité en voulant mettre fin à ses jours.



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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptySam 23 Aoû - 16:29

Je ne pouvais pas croire que j'avais fais ça. Je ne pouvais pas croire que je venais d'annuler mon futur mariage, que je venais de perdre tout ce que j'avais par la même occasion, du moins je venais de perdre ma fiancée, mais je crois que je l'avais déjà perdue avant de toute manière. J'ai baissé les yeux et m'étais levé pour m'en aller, ma mère m'avait regardé partir et une fois que j'étais hors de la salle à manger elle m'avait rejointe. Je me sentais mal vis à vis d'elle. Je suis certain qu'elle ne me regardera plus de la même façon à présent. Elle est passée devant moi sans me dire un mot. J'entendais à l’intérieur de la salle à manger des paroles précipitées, forte et sans doute qu'ils se disputaient tous et puis la porte s'ouvrit, mon père était là. Je m'étais assis sur des marches dans le grand hall, et me relevais pour lui faire face. Avant qu'il ne puisse dire quoi que se soit je lui ai dit :

« Je suis désolé père, je sais bien que ça ne devait pas se passer comme ça, mais l'évidence est là. Elle ne m'aime pas. Vous avez étés mariés de force aussi, tu peux comprendre à quel point s'est dur de se faire apprécier dans ces conditions n'est-ce pas?»


Il me regarda d'un air triste et soupira. Je ne sais pas trop ce qu'il peut penser en ce moment et j'aurais aimé savoir et à la fois c'était peut-être mieux que je ne sache pas, si je l'avais déçu je n'avais pas envie de le savoir. Il finit par me répondre d'une voix presque rassurante :

« Je peux comprendre, mais je crois que ta mère est … sous le choc et il vaudrait mieux que tu ne reste pas en France. Pars. Retourne en Angleterre et fais toi oublier un peu. Reviens quand je te le dirais, quand ça sera le moment. »


Je n'avais pas l'intention de rester, mais ces mots me firent tout de même l'effet d'une bombe. Il me demandait en gros de renoncer à les voir. C'était à mon tour d'être choqué par ses propos. Il avait toujours été compréhensif et attentionné envers moi, mais quelque chose avait changé. Il me demandait de ne pas revenir et je sentais déjà que ça serait compliqué, parce que quoi qu'on puisse en dire, même si j'adore l'Angleterre, la France reste mon Pays.

« Tu ne veux plus me voir ? Ou tu as trop honte pour accepter tout ça ? »


Ma voix était dure et lancée clairement sur le ton de défi. Il n'a pas répondu et à suivi les traces de ma mère pour la rejoindre. Je crois que je viens de perdre mes parents. Avant de partir j'avais une dernière chose à dire à Perséphone et je suis allé vers sa chambre, je connaissais l'endroit, même si nous n'étions jamais resté très longtemps, mais j'ai toujours eu le souvenir des lieux. Je supposais que sa cousine serait là et j'avais aussi quelque chose à lui dire, la colère se lisait clairement en moi et j'ai ouvert brusquement la porte , je n'ai pas fait tout de suite attention à ce qu'il passait et j'ai craché mon venin contre Sofia :

« Merci miss rebelle pour ton intervention à cause de toi je viens de perdre mes parents, tu n'aime peut-être pas ton père, mais ce n'est pas une raison pour me mettre les miens contre moi et tu dois être contente de toi n'est-ce pas. Comme si ça ne suffisait pas j'ai pe … »


Je venais de me rendre compte que Persy s'était blessée et que du sang coulait de ses bras. J'ai fermer les yeux, me demandant combien de fois encore ça se passerait comme ça. J'étais exaspéré et à mes yeux elle avait juste voulu faire son intéressante. J'ai soupiré et j'ai lâché :

« Génial, tu joue encore à faire ton intéressante, mais tu n'as pas du entendre ce que j'ai dis il y a cinq minutes à peine, le mariage est annulé, tu as gagnée. C'était vraiment inutile de faire ça. »


J'étais tellement en colère que je ne me rendais même pas compte que ce que je venais de dire était horrible. Elle a toujours été fragile et ça pouvait être grave, mais quelque chose c'était brisé en moi aujourd'hui pour que je sois à ce point indifférent à sa douleur.
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MessageSujet: Re: [France] - Love or death, these two concepts are so close. [France] - Love or death, these two concepts are so close. EmptyLun 25 Aoû - 22:47


LOVE OR DEATH, THESE TWO CONCEPTS ARE SO CLOSE
Un feu qui brûle en éteint un autre ; une douleur est amoindrie par la vivacité d'une autre douleur. Hélas ! faut-il que l’amour, si doux en apparence, soit si tyrannique et si cruel à l’épreuve ! - William Shakespeare

Versailles, 13 Juillet 2069 ▬ Tu ne t’étais finalement pas rendu compte de ce que tu avais fait, tu avais tellement mal, tu avais besoin de te faire mal pour prendre conscience… Mais bon… Tu ne prenais toujours pas conscience de ce que tu avais fait, là au creux de tes deux seins, un mince filet de sang coulait tranquillement alors que tu avais repris ailleurs sur un de tes bras. Certains te demanderont pourquoi tu avais fait ça, d’autres seraient plus radicaux avec toi. C’était surement ce dont tu avais besoin, qu’on te remette les idées en place une bonne fois pour toutes qu’on te dise que tu étais maîtresse de ta vie et que personne n’avait à choisir pour toi. Pourtant, tu te sentais tellement impuissante. Tu ne pouvais pas dire non à ta famille sans les perdre… Du moins, c’est ce que tu pensais. Tu n’arrivais à penser que par moment ne sachant pas foncièrement ce que tu faisais… Tu en oublias qui tu étais et les maux dont tu souffrais, qui hormis ceux qui étaient au courant savaient pour ton hémophilie. Tu n’avais pas envie d’être toi, d’être là et pourtant… Tu étais bien là et la douleur te faisait peu à peu revenir dans ton corps, dans ta tête ton esprit semblait reprendre possession de toi quand tu sentit la main chaude de Sofia se plaquer violemment contre ta joie. Tu clignas plusieurs fois des yeux pour bien revenir… Et tu la regardas les yeux ronds, en te frottant la joue, endolorie sous le choc. Elle te parlait de prendre des décisions qui allaient changer ta vie.

Livide, tu ne savais pas trop quoi répondre, c’est ce que tu voulais prendre une décision pour être enfin tranquille. Pour être ce que tu voulais être pas ce que la société attendait de toi. Que tu sois une sorcière qui entretienne le sang. Puis elle t’avait rappelé Johan… Tu baissas les yeux, un peu perdus : « Et s’il ne m’aimait pas… Si je n’arrivais finalement pas à montrer à notre famille que le sang ne fait rien. » Si dans tous les cas, tu n’arrivais pas à atteindre ton but, celui de montrer que l’on pouvait t’aimer pour toi et non pour ton sang… Et si tu finissais déçue de tout ça… Si finalement, il se lassait de toi et que tu te retrouves seule ? Véritablement seul avec tes oiseaux avec tout ce que tu avais déjà maintenant et si après y avoir gouté, tu étais finalement trop blessé pour recommencer… Pourtant à l’évocation de partir, tu regardas, ton bandage et Sofia, successivement : « Je les ai ignorés deux ans, je peux bien recommencer. » Tu avais la voix dure, tu avais fui, mais tu avais tenu le coup malgré la difficulté… Puis tu reposas tes yeux sur ta poitrine de plus en plus ensanglantée, tu sortis ta baguette après un juron puis tu refermas la plaie avec une incantation que l’on t’avait apprise très jeune. La cicatrice blanchâtre se formant déjà entre le sang séché.

C’est ce moment-là que choisit Jules pour faire son entrée en crachant son venin sa haine. Argumentant qu’il venait de tout perdre, parent, ami à cause de l’intervention de ta chère cousine Sofia, tu esquissas un sourire en coin en te relevant alors que tu étais tombée sous le choc de la gifle de Sofia. Plus que jamais sous le choc, il te commença à dire que tu faisais encore ton intéressante. D’un pas rapide, tu te mis devant lui en l’attrapant par le collet en commençant : « C’est bien fait pour toi sale chien, tu sèmes ce que tu as récolté pour ta famille ! C’est digne de ton courage ce que tu as des autres maintenant. » Ton bras dégoulinant de sang d’apprêtant à lui mettre une bonne droite, il continua en disant qu’il y a à peine cinq minutes, il venait d’annuler votre mariage. Instantanément, tu te reculas en demandant sous la surprise : « Pardon ? Tu as fait quoi ? Sofia, il ment c’est ça. ». Mais quand il dit que tu avais gagné, la gifle partie toute seule tout autant que ta crise de nerfs : « Qu’est-ce que je gagne ? Ma liberté, celle que j’ai eue en voyant le jour, je n’avais pas à gagner ma liberté, elle m’était donné de droit et ne crois surement pas que je fais ça pour te faire passer pour le méchant, je n’ai simplement Pa réfléchit, tu es amoureux de moi non, tu sais alors ce que j’ai pu ressentir en pensant à Johan ! Tu le sais ! Tu le sais que pendant ces longues minutes j’ai souffert de ne jamais pouvoir avouer ce que je ressens ! Tu as toujours su que tu étais mon meilleur ami à Beaux-Bâtons et tu t’es entêté à vouloir me séduire alors que je t’avais déjà dit que je ne voudrais jamais de toi ! Tu as brisé le seul lien précieux que j’avais avec toi ! Tu m’énerves ! Mais je n’arrive pas à t’en vouloir ! Je te jure t’es d’un chiant, mais je t’aime bien quand même, Jules tu m’énerves ! Tu m’entends ! Tu me saoules ! Sérieusement, j’ai toujours su que c’était de ma faute si tu me frappais, que je te cherchais tout le temps pour que tu te lasses de moi, mais t’es pire qu’une sangsue quand tu t’y mets ! T’es le pire des cons, mais je t’aime quand même, tu l’entends celle-là ! Tu es et tu resteras mon ami, mais tu ne seras jamais mon mari si je ne le décide pas de moi-même ! » C’est presque si tu ne t’étais pas effondré contre lui quand tu avais dit tout ça… Tout ce qui devait sortir depuis un moment, tout ce que tu pensais que tu laissais bien profond en toit. Ce qui était caché. Tu pleurais fort, relativement fort, tu ne pouvais pas ignorer tout ça, vous aviez eu de beaux moments en tant qu’ami avant que vous ne soyez fiancé. Tu te reculas, essuyant d’un revers de manche tes larmes en annonçant en tendant les mains, un demi-sourire sur le visage : « On n’a plus rien à faire ici, allons prendre un thé à la boutique. »

Bon gré, mal gré, tu leur pris la main et tu transplnas en dehors de cette prison dorée.

Adieu la France.

Bloody Storm


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