Sujet: I need a home | ft Nathan (terminé) Jeu 17 Juil - 17:16
I need a home
Du calme. Calme-toi. Calme-toi et trouve ton chemin, pose-toi, relativise, ça va aller. Laisse ces envies furieuses de côté et respire, là, comme ça. C’est ce que je me répète depuis plusieurs minutes déjà, depuis que c’est mon oncle que j’ai attaqué. Le ton est monté tout seul, j’ai tenté de me replier sur moi-même mais rien y a fait. Ça a été comme une vague brûlante, un assaut dans mon esprit et j’ai beau avoir espéré contrôler ça, j’ai serré les dents. Puis il y a eu cette sueur froide et cette colère soudaine, imprévisible, douloureuse, qui m’a empoigné le coeur et les poumons, m’a presque fait suffoqué. Pourtant j’avais pris ma dose bien avant ces arguments mal dosés. Ça m’a pris comme un coup de fouet, tout est presque devenu trouble, rouge, et le coup est parti tout seul, comme si j’étais soudainement enragé. Il a suffi d’un coup de poing, un seul, et il a atterri dans la vitrine du salon. La colère a laissé place à la panique, mais pas seulement la mienne. Ma tante surtout, qui aurait jamais cru ça venant de moi. Je lève les deux mains, me recule. Me retrouver en face de ce que je déteste est juste terrifiant, les rares fois où c’est arrivé à Poudlard, j’ai toujours su m’en tirer, mais là… Quand je vois ma tante se redresser et presque me menacer, je pointe ma baguette vers elle comme pour me défendre. Elle sait très bien qu’elle n’a pas le droit de me toucher, ni de me menacer, du moins pas pour le moment, et maintenant que je suis majeur… Non, j’ai beau la détester, lui en vouloir, ne pas la comprendre, je n’ai pas envie de lui faire du mal, parce que je ne suis pas comme ça. Alors je remonte les escaliers du manoir quatre à quatre et m’enferme dans ma chambre, complètement paniqué, des sueurs froides plein le dos. Je me pose. Que faire… Je ressors mon paquet et allume un roulé d’herbe magique de mes doigts tremblant. J’ai l’impression que mes poumons fondent sous la fumée mais ce que ça fait du bien ! L’impression de ne plus rien voir autour, de ne plus rien ressentir, ne plus rien voir. Mais il y a encore une petite dose de lucidité qui me pousse à prendre une décision.
C’est à peine le retour de Poudlard et me voilà déjà à faire mon sac derechef. Je prends deux jeans, des t-shirts, en vrac, le strict nécessaire, mon stock d’herbe, quelques devoirs de vacances, on sait jamais. En plus de ça, j’emporte ma guitare et descend au rez-de-chaussée, sous le regard à moitié mauvais à moitié flippant de ma tante. Je ne dis pas un mot, pas un son ne sort, d’elle non plus. Et je me tire, sans un mot, sans rien. Je m’évanouis comme ça, dans la nature. Je n’arrive d’abord pas à croire ce que je fais, ni dans quelle ruelle je m’enfonce, mais avec la tête dans les nuages, j’avance, tout de même, à tenter de rassembler ce qu’il me reste d’esprit pour savoir où je vais dormir. Il n’y a que Nathan avec qui j’ai pas encore trop de mal à parler et avec qui j’ai discuté un peu. Je pense pas aller si mal que ça, après tout un roulé de temps en temps, quel mal ça peut faire ? C’est ça ou des bagarres tous les jours. Transplaner, pour le moment, dans cette état, n’est pas une bonne idée. Alors je me pose, dans un coin, à faire le point. Il est très tard, les ruelles sont vides et les gens dorment pour la plupart. Pas de sentiment fort à contrer. Au bout de quelques minutes, je finis par me lever, et disparais dans la pénombre, comme si j’étais tiré par le nombril dans le presque rien. Et j’atterris à une porte d’entrée, si différente de la mienne que je me sens soudain bien mieux. J’espère seulement ne pas être arrivé totalement à l’ouest. Au milieu de la nuit je risque de me faire renvoyer. Je toque quand même, on ne sait jamais. J’ai l’air d’un clochard en quête d’un toit, c’est dingue… Mais Nathan est un gars en qui j’ai confiance, j’espère juste que ça passera au niveau de sa famille, enfin, de son père, d’après ce que j’ai compris… Enfin on verra.
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Dernière édition par Ethan T. Wallace le Dim 27 Juil - 19:50, édité 1 fois
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Sujet: Re: I need a home | ft Nathan (terminé) Ven 18 Juil - 20:22
I need a home
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Deux mois de libertés, deux mois où l'on serait que mon père et moi dans la caravane, bien sûr on ne retournerais pas à l'endroit où je me suis fait transformer, parce que ça me rappellerait trop ma mère et que je ne voulais pas que mon père se sente coupable, parce que je devais lui dire sans arrêt qu'il n'y était pour rien, que c'était moi le responsable et on finissait par se disputer, d'ailleurs dès qu'on abordait le sujet on finissait par se disputer en se rejetant mutuellement la faute, mais il ne comprenait pas, ce n'était pas lui qui l'avait tué, ce n'était pas lui qui s'était jeté sur elle et qui l'avait pratiquement dévoré, c'était moi et j'ai cette image là depuis ce jour. Personne ne peut comprendre ça. Il était tard et d'ailleurs la nuit était tombée sur la maison. Je suis encore éveillé parc que c'est toujours comme ça à l'approche de la pleine lune, je suis encore habillé et je lis la gazette du sorcier. Les dernières nouvelles ne sont pas tip top, mais bien sur ils étouffent ça avec la coupe du monde de quidditch, j'ai soupiré et me suis passé une main sur le visage en observant la lune presque pleine, encore quelques jours, encore quelque jour et ça sera passé. Je commençais à m'endormir sur mon bureau lorsque j'entendis quelqu'un frapper à la porte ou plutôt cogner ça doit être ça le mot juste. Je me suis levé étonné qu'on puisse venir à une heure si tard de la nuit. Je ne pouvais pas ne pas aller voir qui c'était et je suis donc aller ouvrir, pour découvre Ethan. « Ethan ça va? Non c'est con comme question, tu n'a pas l'air d'aller bien entre.»
Il n'est pas question que je le laisse sur le pas de ma porte. Je crois qu'il a réveillé mon père d'ailleurs, sa tête apparaît derrière l'escalier. Il a l'air inquiet et regarde Ethan et me regarde à intervalle régulier comme s'il se posait des questions. « Nate qu'est-ce qui se passe?» Ah lala lui et sa foutue protection. Je lui lance un regard qui signifie que ça va et qu'il peut aller se recoucher et je lui lance un: « C'est un ami et il sait pour moi alors ne te fais pas de soucis va te recoucher s'il te plaît.» Il m'a lancé un regard qui en disait long sur ce qu'il pensait et je me suis tourné vers Ethan espérant que ça le rebuterait pas. « Désolé il est méfiant avec tout le monde, mais entre reste pas là et raconte moi ce qui t'amène. »
J'espère qu'il me répondra, je sais très bien qu'il en répondra pas à toute mes questions, ça a déjà été compliqué de savoir ce qu'il avait exactement et je ne l'ai su que parce que j'étais aussi à l'infirmerie et que je lui ai avoué pourquoi, je me souviens parfaitement de ce jour-là, je revenais justement d'une de mes transformation, j'avais été attaqué par un centaure, parce qu'ils n'aiment pas les loup-garou et même si j'avais pris la potion tue loup eux savent que je suis résultat je me suis pris des coups, lui évidemment était là pour une toute autre raison et j'espérais que ce soir ce n'était pas à cause de ça qu'il avait l'air si mal. Je ne sais pas vraiment comment je pourrais l'aider, mais je suis près à le faire, parce qu'on aide toujours ses amis.
Dernière édition par Nathan J. Prescott le Sam 19 Juil - 22:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: I need a home | ft Nathan (terminé) Sam 19 Juil - 19:37
I Need a Home
Je n’ai jamais été aussi rassuré de voir quelqu’un m’ouvrir sa porte en pleine nuit, pour le peu que ce soit arrivé. L’idée n’était pas si mauvaise finalement et voyant Nathan m’ouvrir, je lui offre un maigre sourire qui cache encore de la colère et une panique sûre. Je frotte la tempe un instant avant de baisser la tête et d’entrer, mordu par l’insécurité régnant dehors. Personne n’aura idée à me chercher ici, dans l’antre d’un loup-garou. J’ai pourtant mal avisé mon coup, avant que la porte ne se referme, je jette un coup d’oeil vers le ciel noir encre et y observe la lune presque pleine, qui le sera d’ici quelques jours. Mauvais timing vis-à-vis de Nathan et je vois là toute ma bêtise, le pauvre va devoir supporter un intrus à quelques jours de sa transformation et j’espère pour lui que le professeur Solomon a prévu la dose de potion tue-loup pour rendre ses vacances moins pénibles. Je ne sais pas ce qu’il peut ressentir en ces instants, il doit se sentir bien seul au monde. Dans ce cas, nous sommes deux. Deux anomalies, pas vraiment acceptées de la société, mais c’est comme ça, il faut faire avec. Alors que je suis à peine dans l’entrée que je vois arriver le père de mon ami qui s’explique en conséquence. Oui, je me sens vraiment con pour le coup. “Pardon monsieur de débarquer à cette heure-là et…”. Ce regard lancé m’a aussitôt refroidi et j’ai fermé la bouche jusqu’à ce qu’il disparaisse de nouveau dans la pièce de laquelle il était arrivé. Ça a comme jeté un froid et j’ai tout à coup comme l’envie de me jeter par la fenêtre pour fuir. Je baisse de nouveau la tête, un peu mal à l’aise, quand Nathan me confie que son père est relativement méfiant. Je souris, plus nerveusement que par joie. “Il a ses raisons non ? Surtout avec un type comme moi.”. Je pose mon sac sur le sol sans plus de cérémonie et me redresse devant mon ami qui me demande ce qui m’amène. Que dire ? J’ai simplement perdu le contrôle, comme de nombreuses autres fois mais celle-ci entre toutes sera lourde de conséquences. Je les vois déjà avertir leurs amis les mangemorts pour me retrouver et me ramener sagement à la maison comme un gentil garçon et me faire comprendre qu’à la prochaine fugue ils me laveront le cerveau. Subtile manière de me faire comprendre que je serai sous impero. Il ne faut pas être sorti de Poudlard avec des “Optimal” à toutes les matières pour saisir ça. Je baisse la tête de nouveau comme pour m’excuser de cette intrusion.
“Ça a cogné, avec mon oncle, j’ai encore… pété les plombs et je savais pas quoi faire alors je suis parti.” dis-je en montrant mon sac et les phalanges de mes doigts encore couverts du peu de sang que la lèvre de mon oncle avait laissé dessus. “Alors j’ai traîné dans les rues et je me suis dis que je pourrais sans doute venir ici, l’affaire de deux ou trois jours, le temps que ça se calme… Je te jure que je te mettrai pas dans la merde, dude, j’ai… J’ai juste besoin… Putain…”. Je passe une main contre mon visage encore en sueur. A mesure que l’herbe magique se dissipe de mon esprit, je réalise progressivement l’ampleur de ma connerie. Je me demande surtout comment je vais m’en sortir. Je suis qu’un adolescent, la majorité finalement ne veut pas dire grand chose, c’est juste un état civil sur un bout de papier, ça rend pas plus mature pour autant ni offre plus de perspectives, au contraire, je crois que je n’ai jamais autant été sur le point de me faire enrôler. “Désolé mais t’as pas un truc à manger par hasard ? J’ai… Pris ma dose et franchement je meurs de faim, j’ai pas pu manger avec tout ça et… C’est encore brumeux dans ma tête. Vraiment désolé de squatter là mais… Faut que je trouve une solution sinon je peux dire adieu à ma dernière année tranquille à Poudlard… J’ai pas envie de finir avec ces salauds de Mangemorts aux fesses dès la rentrée.”. Le pauvre va vraiment finir par me prendre pour un dingue, et pas seulement à cause de mes vices. Mêler empathie à la drogue a jamais été l’idée du siècle, mais mieux vaut ça que de se transformer en terminator ambulant. Quoi qu’au moins je cogne avec les poings et non pas ne lance de sortilèges, ce qui serait bien plus grave… C’est dans ces moments-là que je me dis qu’être seul, ça, c’est une vraie bonne idée. Pas d’amis, pas de copine à qui faire du mal… Parfois ma mère m’a dit que l’amour est le meilleur remède à la haine et la violence. Je ne vois pas quel amour j’aurai à tirer dans ma nouvelle famille...
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Sujet: Re: I need a home | ft Nathan (terminé) Sam 19 Juil - 22:16
I need a home
feat : Ethan & Nathan
Ethan avait tenté de s'excuser auprès de mon père, mais ce dernier était vraiment trop protecteur en vers moi et craignait toujours que mon secret ne soit éventré, quoi qu'il en soit il a fini par s'éloigner, j'ai bien le regard qu'il à lancé à Ethan et j'étais désolé que ça se passe comme ça, lui n'a rien demandé non plus, pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur des gens comme nous hein ? Je ne sais fichtre rien, mais quoi qu'il en soit on devait faire avec, lui contrôler ses addictions et moi contrôler mon côté loup et c'était loin d'être évident pour nous deux. Je fis non de la tête lorsqu'il me dit qu'il avait ses raisons surtout avec un type comme lui, je n'aimais pas qu'il se dénigre, il avait des problèmes certes, mais il peut toujours tenter d'en sortir, même si pour le coup ça semble compliqué, lui peu remonter la pente et j'ai confiance en lui pour ça, il a juste besoin d'un peu d'aide. « Ne dis pas ça, ce n'est pas à cause de toi qu'il est méfiant, mais plutôt à cause de moi. Il ne veut pas que je blesse quelqu'un, c'est bien pour ça qu'il prépare des potions tue loup depuis le début du mois, comme il me l'a fait toute la nuit, mais pour cette fois ça sera différent, je serais en sécurité tout seul sous une bulle magique, tout devrait bien se passer, je ne pourrais attaqué personne et personne ne pourra m'attaquer. Ne te fais vraiment pas de soucis pour lui, il est mal luné.»
J'ai souris en m'entendant dire cette expression, mal luné de la part d'un loup-garou c'est risible non ? J'ai l'habitude que mon père pose tout le temps des questions, après tout c'est légitime, mais j'aimerais qu'il me fasse un peu confiance, il ne veut pas que mon secret s'ébruite, il ne veut pas que je subisse ce que d'autres avant moi on subit l'indifférence, l’incompréhension, la haine, il ne veut pas ça pour moi et je n'en veut pas non plus alors je suis discret, mais je faisais aussi totalement confiance à Ethan après tout il est à Pousfsouffle non, chez les loyaux et les juste, je ne risque donc rien selon moi. Il m'expliqua ce qui était arrivé et je ne fus pas tellement surpris. Il semble assez réceptif à la colère et à toutes sortes d'émotions, je crois que je l'ai vu une fois s’énerver contre quelqu'un et franchement je n'aurais pas aimé être à la place de l'autre type alors je pouvais comprendre qu'il avait peur de ce qu'il pouvait faire, tout comme moi j'ai peur lorsque je me transforme en loup. Je le laisse terminé histoire de ne pas le brusquer, il n'a pas l'air vraiment bien du tout. J'aurais aimé savoir comment l'aider, mais là tout de suite, je n'ai pas vraiment de solution pour qu'il décroche de l'herbe magique. Il me demande si j'ai quelque chose à manger, je peux faire ça, la cuisine et d'ailleurs juste derrière nous, ma maison est comme toute celle du quartier ici, toutes sont construite pareil c'est toujours comme ça dans les lotissement quoi qu'il en soit, je lui fait signe de me suivre et entre dans la petite cuisine, la lune et là comme si elle me narguait. Je l'observe me demandant si réellement tout se passera bien, ça fera deux ans aujourd'hui … deux ans que j'ai tué ma mère. Je ne sais pas si je m'en remettrais un jour, mais pour le moment il ne faut pas que je pense à ça, il ne faut pas que je culpabilise, parce que sinon je n'arriverais jamais à m'enlever ces images de la tête du soir où je suis devenu ce loup que je deviens à chaque pleine lune et je n'ai pas envie de penser à ça maintenant alors que mon ami à plus besoin d'aide que moi. « Qu'est ce que tu aimerais, je crois qu'il me reste assez de pain pour te faire un sandwich spécial grosse faim … ça me sert pas mal parfois. »
Je mange pas mal à l'approche des pleines lunes, je ne sais pas réellement pourquoi, peut-être par ce que mon corps sent que je vais avoir besoin de force je n'en sais rien, mais déjà en terme général mon appétit à rudement augmenté depuis que je suis loup et je mange pratiquement ma viande crue, ce qui n'est pas du goût de tout le monde, mais je ne fais ça qu'ici de toute manière, à Poudlard ça éveillerait trop les soupçons. Quoi qu'il en soit pour l'heure j'espérais que ça lui conviendrait, parce que je me voyais mal allumer la gazinière pour cuisiner un petit plat, chose que de toute manière je ne sais pas faire et je n'avais pas envie d'aller déranger mon père pour qu'il me fasse un de ces repas magiquement comme il sait si bien le faire contrairement à moi qui ne suit pas du tout doué pour les sort culinaires.
Dernière édition par Nathan J. Prescott le Mer 23 Juil - 14:27, édité 1 fois
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Sujet: Re: I need a home | ft Nathan (terminé) Lun 21 Juil - 0:36
I COULD BE YOUR KRYPTONITE.
Quand je vois Nathan, je me dis que je ne vois absolument pas pourquoi je passe mon temps à pleurer sur mon sort. Foncièrement, l’empathie ne me transforme pas en monstre animal assoiffé de sang, totalement incontrolable. Juste en adolescent qui fait des choses sans vraiment les faire, c’est comme une introspection, ou quelque chose comme ça. Comme si je sors de mon corps et me vois agir chaque fois que les émotions des autres me contrôlent. Si ça me rend quelque peu dangereux, je n’ai pourtant ni griffes, ni crocs, et ne menace personne de se faire déchiqueter en deux coups de pattes. Néanmoins, Nathan et moi vivons dans la même peur, celle de perdre le contrôle, et celle de faire du mal aux autres. Dans l’enfance je n’avais jamais trop ressenti de colère ou de tristesse très grande, mes parents faisaient toujours en sorte de me cajoler pour que ça aille mieux. Aujourd’hui je vis dans une atmosphère toute différente, à l’opposé de tout ça, avec la pression des mangemorts derrière. Mais je crois bien que les loup-garous sont eux aussi ciblés, de toute façon. Toute créature prompte à faire le mal malgré elle est pour eux un bon jouet, et ça m’horripile. Quand Nathan m’explique que son père est un peu méfiant parce qu’il veut le protéger, et que lui-même a pris toutes les précautions nécessaires pour n’être un danger pour personne lors de la pleine lune, je souris, content pour lui, que des potions existent pour lui garder conscience, et presque triste de ne pas avoir la chance d’avoir de telles choses. L’empathie est un fait extrêmement rare, dont il n’est fait mention nulle part à ma connaissance, alors une potion ? Ah ! Ce don, si j’en parlais, semblerait magnifique pour beaucoup de gens ! Mais ils ignoreraient qu’on en fait atrocement les frais, et ce très souvent… Parfois il m’arrive de penser à Elizabeth Edwards, assise dans les premiers rangs, à observer son dos et son profil, l’esprit embué par l’herbe magique, et ça me calme presque. La voir… C’est comme si l’empathie devenait bénéfique. “Je vois… Je voudrais surtout pas déranger tu sais… Mais bon, je suis content que lui et toi soyez soudés comme ça, tu ne passes pas tes vacances dans l’angoisse et c’est cool.” dis-je en me frottant les cheveux.
Je le suis jusqu’à la petite cuisine où il me dit avoir encore de quoi faire un sandwitch. Alors je réplique sur le ton de la plaisanterie : “Tu pourrais me donner des macaronies surgelées que je les mangerais quand même, haha.”. Certes, j’étais si affamé que je pourrais manger des pots de yahourt périmés par dizaines, c’est dire… “Non c’est parfait, vraiment, merci beaucoup.”. Je m’installe à la table de cuisine, laissant mon front tomber contre le bois de celle-ci. Je n’aime pas les phases descendantes de l’herbe magique, c’est ces phases qui font le plus mal, je sens l’empathie revenir et j’ai en plus de ça l’impression d’avoir les neuronnes définitivement grillées. Ce n’est déjà pas beau à voir pour moi alors pour quelqu’un d’extérieur… Dans le genre paumés de la société, nous faisons une sacrée paire avec Nat’. J’attends patiemment ce morceau de pain que je compte bien dévorer en repensant toujours à Elizabeth, c’est dingue comme son visage va me manquer pendant les vacances. Enfin ce n’est pas comme si on a eu un contact fou depuis ces trois dernières années. Je n’ai jamais osé lui parler, ni l’aborder, rien de tout ça, lorsque même un contact visuel se fait, j’ai tendance à détourner la tête. Je relève d’ailleurs les yeux vers mon ami, soucieux. “T’as déjà eu une copine, toi ? Tu t’en es sorti ? Parce que, euh… Tu sais bien, peut-être qu’un jour ça arrivera.” dis-je, plein d’espoir mais aussi dépité. Je ne sais pas ce que je pourrais ressentir si jamais elle vient à me parler. De la joie, pour sûr, comme je ne l’ai pas ressentie depuis longtemps. Après tout est-ce qu’on ne mérite pas d’avoir une petite-amie comme tous les autres mecs ? Bien sûr que si, quand on voit comment sont certains avec leur copine… Je sais que le jour où ça m’arrive, je ferai tout pour rendre cette fille heureuse, quoi qu’il m’en coûte… “Enfin oublie, c’est ce truc qui me fait dérailler.” dis-je en plaquant les mains, jointes, derrière mon crâne qui retombe de nouveau lourdement contre la table. La nuit va être longue...
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Sujet: Re: I need a home | ft Nathan (terminé) Mer 23 Juil - 14:31
I need a home
feat : Ethan & Nathan
Je l'ai regardé lorsqu'il m'a dit qu'il était content que mon père et moi soyons soudés, je me posais la question, est-ce qu'on l'était réellement? Il ne me parlait pas tellement depuis le mort de maman et je crois que je sais pourquoi, mais ce n'est pas à lui de s'en vouloir, ce n'était pas lui le loup-garou dans l'histoire, mais bel et bien moi et je l'avais tué, je me souviens encore de tout comme si c'était hier, parfois j'en rêve ou plutôt j'en fais des cauchemars et chaque fois je me réveil en hurlant et il court dans ma chambre pour essayer de me calmer, mais ce n'est pas vraiment évident pour lui comme pour moi. Il essaie de me rassurer, mais n'y arrive pas forcément, pourtant il est toujours là pour moi et ça s'est plutôt un bon point. Il aurait très bien pu me rejeter complètement, j'aurais été des plus malheureux, mais par chance il était compréhensible. Ethan ignore que j'ai tué ma mère, c'est la seule chose que je ne lui ai pas dite, je ne pouvais pas lui dire parce que j'ai trop peur qu'il ne veuille plus traîner avec moi et j'ai réellement envie de l'aider. J'ai encore beaucoup d'amis, mais tellement peu qui savent ce que je suis, j'ai tellement peur de ce que je suis que je ne m'imagine pas pouvoir leur dit que je suis une espèce de créature magique avec des poils et des dents qui pourrait bien déchiqueter n'importe quoi ou qui … non ils me laisseraient tous tomber s'ils savaient. Alors je fais semblant, je fais semblant que tout va bien, que je suis normal et je m'invente des tas d'excuses quand je suis absent durant les pleines lunes, heureusement que le quidditch me donne un bon alibi, je me suis retrouver pas mal de fois à l'infirmerie à cause du quidditch aussi, les cognars sont sûrement le plus douloureux, surtout quand on en reçoit un en pleine face comme ça m'était arrivé lors d'un de mes derniers match ou je n'étais pas très en forme. Je n'ai pas fait cinq minutes que j'étais déjà à terre, mais quoi qu'il en soit ça m'aidait bien quand même et tout le monde me croyait, ce qui personnellement ne m'enchante pas beaucoup, je n'aime pas vraiment mentir. J'ai fini par lui répondre me sortant de mes pensées: « Tu ne dérange pas, il s'y fera et de toute manière je suis sûr qu'au fond il est content de savoir que je ne suis pas tout seul. »
J'ai préférer garder pour moi le fait que j'angoissais quand même tout le temps depuis l'accident, parce que je ne tenais pas à refaire la même chose avec mon père, il la seule famille qu'il me reste, enfin du moins en Angleterre, mais le seul qui connaisse mon secret, mes grands-parents qui vivent en Amérique ne savent rien de tout ça, personne ne sait, ils ne savent même pas la vrai raison de la mort de ma mère alors je me vois mal leur dire que c'était de ma faute, mais il faut que j'arrête de penser à tout ça, parfois je me dis que j'aurais du aller voir le psychomage de Poudlard et lui parler de tout ça, mais je n'ai pas eu la foi.
J'ai souris lorsqu'Ethan me dit qu'il mangerait n'importe quoi tellement il avait faim, ça ne serait pas des coquillettes surgelés, non loin de là même. J'ai attrapé le pain dans le placard à côté de la fenêtre et je suis aller chercher de la viande hachée dans le frigo et j'ai sorti aussi des cornichons et une sauce pour hamburger que j'adorais:
« J'espère que tu aimes les Steak façon tartare, comme le font parfois les Français, j'ai goûter ça là-bas l'année dernière et depuis je mange pratiquement que ça quand je suis ici.»
C'est bien pratique pour moi puisque c'est de la viande crue et que c'est vachement bon quand c'est bien assaisonné, du coup j'ai commencé à préparer deux sandwich, parce que moi aussi je comptais bien en manger, ce n'est pas la première fois que je fais ça manger à presque deux heures du matin, non ça m'arrive souvent surtout à l'approche des pleines lune. Il me remerciait encore, il fallait vraiment qu'il arrête avec ça, ce n'était rien du tout. « Arrête de me remercier, c'est rien du tout entre ami c'est normal de s'entre aider non?»
Je lui ai fait un clin d’œil alors que j'étais entrain de préparer la viande et de la mettre dans le double sandwich que je préparais. Je fus alors surpris par sa question, si surpris que j'ai relevé la tête vers lui pour voir s'il plaisantait. Il était sérieux, si j'avais déjà eu une copine? Je n'ai pas répondu tout de suite, j'ai fini ce que je faisais et une fois que j'avais terminé je lui ai tendu. Je me suis appuyé contre le meuble de cuisine et j'ai fini par lui répondre alors qu'il me disait de laisser tomber qu'il déraillait sûrement « Non, je n'ai pas eu de copine depuis que j'ai été transformé, ce qui fait en gros depuis … deux ans.»
Je n'allais pas lui faire un dessin, je sais qu'il comprendra pourquoi je ne peux pas m'attacher à une fille. Enfin non peut-être qu'il ne sait pas après tout. Alors je crois que c'est le moment pour moi de lui en dire un peu plus : « Je ne peux pas sortir avec une fille, j'aurais trop peur de la blessé. Je sais de quoi je suis capable quand je suis en loup et si jamais les choses tournent mal, ça peut très mal se passé comme il y a deux ans ça s'est mal passé lors de ma première transformation et j'ai … j'ai …»
Je n'arrivais même pas à le dire. Je me suis tourné pour regarder par la fenêtre, la lune était toujours là, elle avait un peu bouger depuis tout à l'heure et mes yeux ne quittait pas cet astre si changeant, sans lequel je ne serais jamais devenu ce que je suis. Parfois je me disais que tout ça n'avait pas de sens, que la vie était totalement injuste et que jamais je ne serais tranquille, mais lui pouvait s'en sortir, moi je ne pouvais pas, moi c'était permanent. Pas lui. Je lui ai fait face chassant mon envie de pleurer et acceptant le fait que j'étais sans doute trop sensible pour parler de ça : « Toi c'est différent, tu peux t'en sortir et je sais que tu va réussir alors une fille ça serait sans doute la meilleur chose qui t'arrive. Je suis certain que tu trouvera chaussure à ton pied comme on dit et ça ne peut être qu'une bonne chose, ne te laisse pas te détruire à cause de ça. »
C'est bien plus facile à dire qu'à faire, je le sais très bien surtout que je devrais sans doute suivre mes propres conseils, mais ça s'est autre chose, personne ne voudrait de moi de toute manière, pas avec ce secret là.
Dernière édition par Nathan J. Prescott le Dim 27 Juil - 14:29, édité 1 fois
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Sujet: Re: I need a home | ft Nathan (terminé) Jeu 24 Juil - 20:58
I Need a Home
Je ne peux qu’être d’accord avec Nathan. Etre seul n’est jamais bon, et même si ça ne tient qu’à un seul ami, le poids de la vie nous semble moins lourd. En tout cas c’est ce que je pense. Je suis d’ailleurs très content d’avoir Nathan pour ami, et le fait qu’il soit loup-garou n’y changera rien, je crois que ça nous a même soudés en de très bons amis, on se comprend, on passe par des phases très difficiles et même si l’un ne peut guérir l’autre, le fait d’avoir une oreille attentive et quelqu’un sur qui compter en cas de pépin est très rassurant. Je m’en veux un peu d’être débarqué comme ça et ça ne risque pas de changer, mais même si je me sens gêné, je vois que ça ne pose aucun soucis à Nat’ et si son père, malgré son air bourru, est finalement rassuré de savoir son fils avoir un pote, je m’en sens déjà un peu mieux. L’affaire du steak tartare me fait presque rire. Nathan raffole de la viande crue -on sait tous pourquoi- mais ce n’est pas à Poudlard qu’il peut manger ça… Les gens se poseraient des questions, ou certains seraient dégoûtés, c’est que la cuisine française est tout de même spéciale. Moi je ne suis pas difficile en temps normal alors là encore moins ! J’ai l’estomac dans les talons et qui crie famine, comme je l’ai dit plus tôt, même un plat de pâtes congelées, le genre de plat bourré d’eau ou à moitié répugnant, ne poserait absolument pas de soucis. J’en avalerai presque le carton aussi ! Je souris aussi quand il dit qu’en tant qu’amis on doit s’entraîder et que c’est parfaitement normal. “T’as raison mec, désolé. Mais c’est pas tout le monde qui aurait ouvert sa porte à bientôt minuit pour un mec à moitié mort de faim et complètement à la ramasse, tu vois ?”. Genre MacLane ça doit bien être de son genre à rire au nez des types comme moi et à les chasser à coup de battes de Quidditch. Quel demeuré en y repensant. L’affaire des meurtres l’a vachement calmé, certes j’aurai pas aimé être à sa place, mais bon, quand même, un con reste un con. le pire c’est qu’entre Gryffondors et Poufsouffles on est censés se serrer les coudes ! Tu parles…
Le sujet épineux des copines, ah, j’aurais dû m’abstenir. Nathan n’a pas eu de copine depuis le jour où il a été mordu, moi je n’en ai jamais eu, on fait la paire, vraiment. Je le trouve un peu extrême, le pauvre. Avec la potion tue-loup, il a juste à se cacher quelque part, il aurait encore ses esprits… Certes c’est extrêmement douloureux, et ce soucis rend très lunatique, mais quand bien même… Non en fait je suis con, vraiment. J’agis exactement de la même manière. Le jour où il y aura un coup de perdu, ce seront bien nous qui devront ramasser les pots cassés. Il semble vouloir me dire quelque chose, mais n’y parvient pas, et ce n’est pas dans ma nature de pousser les gens à s’exprimer s’ils ne le veulent pas. Lorsqu’il me dit que je mérite vraiment d’être avec une fille, je souris presque, dépité. Lui aussi mériterait qu’on prenne soin de lui, enfin, une fille ne sert pas qu’à ça, mais bon, quand même, c’est ainsi que ça se passe dans un couple, non ? On prend soin de l’autre, autant qu’on le peut. “Toi aussi tu sais. T’es un type bien, je sais que le jour où tu seras avec une fille, tu seras le meilleur copain du monde avec elle. Enfin on dit ça, on s’encourage mutuellement mais on avance pas vraiment… On a qu’à faire un deal. Notre maximum pour être heureux, bien dans notre peau, enfin ce genre de choses. Ou au moins si une fille nous plaît, tenter quelque chose. T’es partant ?” dis-je en tendant la main pour serrer la sienne, comme pour sceller cette promesse. Un bon vieux deal de bro. Une fois le tartare fini, je me jette dessus, bon sang que c’est bon !
love.disaster
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Sujet: Re: I need a home | ft Nathan (terminé) Dim 27 Juil - 14:30
I need a home
feat : Ethan & Nathan
Ethan me remerciait encore, alors que c'était tout naturel pour moi d'aider les autres. Je sais que tout le monde ne l'aurais pas fait, mais selon moi on devrait le faire plus souvent, simplement par solidarité, moi c'était par envie et par sympathie, je n'aime pas voir mes amis dans la détresse, je n'aime pas assister à des descentes aux enfers, alors je suis là quand ils en on besoin et comme ça j'oublie un peu que moi aussi j'ai des problèmes, parce qu'a force de voir ceux des autres ont oubli les siens. J'ai haussé les épaules trouvant ça normal de l'aider et j'ai ajouté: « Ben à croire que je ne suis pas tout le monde.»
Ça s'est clair, ce n'est pas tout le monde qui pourrait tuer sa famille non plus, bon c'était un accident, un jour il faudra que je me le case dans un coin de ma tête, mais c'est dur de me le dire, c'est dur parce que j'ai peur qu'au final je finisse par croire que ce n'était pas un accident, je ne sais plus trop quoi penser de tout ça, c'est beaucoup trop pour moi. Et voilà qu'on parlait d'amour … le sujet que je préférais éviter en toute circonstance. Je ne peux pas me résoudre à tomber amoureux, même si j'aimerais bien, qui voudrais d'un lop-garou? Il faudrait être fou pour vouloir de quelqu'un d'aussi dangereux, de quelqu'un que les mangemorts convoitent à leur tables parce que les loups-garou c'est bien connu sont aux yeux de tous des partisans du mal, mais je ne suis pas d'accord et ça a été prouvé par un des anciens professeurs de défense contre les forces du mal qui étudiait ici aussi, Remus Lupin. Ce type là je l'admire énormément. Pour moi il est mort en héros, même si les gens aujourd'hui ont oubliés ce détails, peut-être qu'un jour ils comprendront qu'on est pas tous pareil, qu'on ne s'appelle pas tous Greyback.
Une sorte de pacte, c'était ça qu'il proposait, qu'on trouve tous les deux quelqu'un qui nous aime comme on est, pourquoi pas, mais je doute vraiment d'y arriver, même si j'ai un faible pour l'infirmière de l'école, même si je ne peux pas m'empêcher de me dire que j'ai eu pas mal de regards et que ça ne serait pas si impossible que ça, mais c'est risqué, est-ce que je suis près à prendre tout ces risques pour être heureux? Je n'en sais rien, mais c'est tentant alors j'ai serrer sa main et j'ai ajouté: « Ok, mais ça sera toi qui va trouver en premier je suis sûr, parce que je ne vois pas comment on pourrait aimer quelqu'un comme moi.»
Sujet: Re: I need a home | ft Nathan (terminé) Dim 27 Juil - 19:49
I NEED A HOME
En effet, Nathan n’est pas comme tout le monde, mais ce n’est pas forcément en mal tout le temps. Pour moi, son état de loup-garou ne le rend pas mauvais ni foncièrement maléfique, au contraire ça pousse sans doute à se remettre en cause j’imagine. Si l’on est quelqu’un de bien à la base, que l’on ait un don qui nous empêche de vivre correctement ou pas, on le reste toute sa vie. Quelqu’un l’a dit un jour, ce n’est pas la façon dont on naît, nos dons, ce qui nous arrive de mal, qui fait de nous quelqu’un de mauvais. Ce sont nos actes qui font ce que nous sommes, et il n’a jamais eu autant raison. Nathan n’a jamais fait de mal à quelqu’un à Poudlard à ma connaissance et même si l’animal en lui est très dangereux, avec la potion tue-loup il demeure conscient et c’est tout ce qui compte. Il ne se sert pas de ça pour faire le mal et régler ses comptes alors qui va lui jeter la pierre ? Tous les loup-garous dans l’Histoire n’ont pas été mauvais, lui au moins a de bons modèles à suivre… Enfin quoi qu’il en soit, une fois mon repas fini, je me sens bien mieux l’estomac rempli, j’ai l’impression d’être de nouveau bien vivant. Certes l’herbe magique n’arrange rien mais j’ai toujours eu un bon appétit, ce doit être la seule chose de bien qui n’ait pas changé chez moi… Bref, je me lève, pose mon assiette dans l’évier tandis que la discussion continue sur les filles.
Je me suis bien attendu à ce qu’il parte défaitiste encore, même si moi j’ai dis le contraire, je n’en pense pas moins pour moi. J’ai parfois l’air d’un psychopathe ou d’un glandu de service, quelle fille voudrait d’un moins que rien comme moi ? Une fille qu’on obligerait à se marier avec moi comme ça a l’air de se faire beaucoup en Europe et surtout en Angleterre, mais je refuserais une telle chose. Non seulement parce que je suis du genre à croire encore qu’un jour peut-être que quelqu’un m’aimera pour ce que je suis et que je saurai arranger ma vie, et non seulement parce que je refuse qu’une femme soit obligée de me supporter sans même le vouloir et Merlin sait à quel point je peux être difficile à vivre… Pour autant il ne faut pas qu’on reste persuadé de finir nos jours tous seuls, si on en est trop convaincus, c’est bien ce qui finira par nous arriver pour le restant de nos jours et rien ne garantie qu’ils soient longs. “Allez, arrête cinq minutes tu crois que je suis plus facile à vivre ? Ton problème est plus grave que le mien, mais moi je suis instable tout le temps ! Alors si une fille veut bien de moi, ce sera le cas pour toi aussi ! Alors arrête de faire ta tête de mule et pars un peu moins défaitiste.”. En parlant de cela, évidemment, je pense à Elizabeth, à son sourire, à tout chez elle… Ce que je ne donnerais pas pour être à ses côtés juste une seule fois ! Pourtant j’ai encore le temps de rêver…
La nuit est lourde et la fatigue commence à me peser, c’est que l’herbe magique me tape sur le système là de suite et me donne un sacré coup de barre… J’ai comme l’impression d’avoir une enclume pressée sur la tête. Je fouille dans mon sac à dos à la recherche d’un plaid et me tourne vers mon ami, tout en m’approchant du canapé. “Ça te dérange pas si je m’installe là pour dormir ? Je commence à piquer du nez très sérieusement.” dis-je en m’installant. Ce n’est pas encore comme si j’étais à la maison, mais presque. Je me sens tranquille et en sécurité ici et ce genre de sentiments aide beaucoup à mon sommeil. C’est bien plus facile de s’endormir dans ces conditions qu’à Poudlard, entouré de dizaines et dizaines de personnes d’une chambre ou d’un étage à l’autre. Il ne me faut pas longtemps pour commencer à somnoler, pour penser à mes parents, pour rêver de Lizzie ensuite, et à la suite des événements, qui ne sera pas facile du tout mais pour un moment, je veux juste me reposer.