♦ NOM(S): MacEwen ♦ PRÉNOM(S): Islay, Cayden ♦ AGE: 40 ans ♦ LIEU DE NAISSANCE: Domaine MacEwen, dans les Highlands ♦ STATUT CIVIL: Célibataire ♦ MÉTIER : Haut Fonctionnaire du Ministère de la Magie, Juge de la Cour du Magenmagot ♦ EX-MAISON: Serpentard ♦ STATUT FINANCIER: Aisé ♦ GROUPE: Mangemort  ♦ STATUT DU SANG: Sans-mêlé ♦ EPOUVANTARD: Une chose que l'on peut qualifier comme le vide : une silhouette sans visage, ne pouvant ni se mouvoir, ni penser (bien que ce détail ne soit pas forcément visible). ♦ PATRONUS: Mamba Noir ♦ AMORTENCIA: Un mélange de pomme, de rouille et d'air marin. ♦ BAGUETTE MAGIQUE: Bois d'If, Ventricule de Dragon, 33 cm ♦ SORT FAVORI: Le sortilège impardonnable, Doloris

Ton caractèreIntelligentSadique
PatientJoueurStratègeViolentManipulateurSarcastiqueRuséImmoral

Il apprécie beaucoup les arts, surtout la littérature, la musique et le théâtre. ✜ Il parle quelques langues en plus, ayant appris grâce à son poste au Bureau International des Lois Magiques ✜ Son prénom provient d'une île connue, encore maintenant, pour son whisky... Ceci explique peut-être le fait que c'est sa boisson préférée  ✜ Quand il se trouve dans le domaine des MacEwen, il passe une partie de son temps dans les laboratoires de potions installés au sous-sol ou en promenade ✜ Il aime beaucoup le Loch Ness, et s'y promène souvent ✜ Bien que les moldus soient ses ennemis naturels, il considère tout de même qu'ils ont une bonne imagination... en matière d'instrument de torture. ✜ Il semble avoir développer une certaine manie de garder toujours ses laboratoires extrêmement bien rangés, tout comme son matériel qu'il nettoie souvent.✜ Il n'a pas peur de mourir, mais il a peur par contre de ne plus pouvoir penser, de tout oublier.

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PSEUDO/PRENOM : Vah'ra (ou Nicolas si vous préférez le prénom) ÂGE : 22 ans, 23 ans dans moins d'un mois COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Alecia m'en a fait la présentation QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Je le trouve très beau, et j'aime beaucoup le contexte. FRÉQUENCE DE CONNEXION : 6/7MOT POUR LA FIN : Je suis enchanté de tous vous connaître !

J'ai toujours eu un faible pour la torture, physique ou psychologique d'ailleurs. Elle est une fidèle amie, qui ne m'a jamais laissé tomber : elle m'offre cet étrange plaisir lorsque que les yeux de mes victimes se tordent dans des expressions si délicieuses qu'il me serait impossible de vous les faire partager en tant que spectateur. Oui, le mieux serait pour vous de subir cette douleur, ensuite j'apprécierais d'un simple regard votre agonie, ni plus, ni moins. Enfin... pourquoi parler de ceci ? Eh bien, je trouvais intéressant de faire une introduction au récit qui va suivre en mettant en avant mon esprit que certains qualifient de malade. Oui, j'aime faire souffrir mes victimes, je ne l'ai jamais caché dans l'environnement des mangemorts, je le cache beaucoup mieux dans la société. Bien entendu, je ne suis pas un être fermé. Par exemple... j'apprécie parler, raconter quelque chose, que cela soit ma propre histoire ou un autre événement - j'espère d'ailleurs que l'on peut accepter mes qualités d'orateur -. C'est pour ça que je me plonge volontiers dans cet exercice qui m'est demandé de présenter mon histoire. Je tenterais de cacher le moins de détails possibles, j'espère que cela vous plaira. Alors, chers amis, veuillez me suivre dans mon petit théâtre des horreurs... La pièce, est à mourir.

La naissance est un événement ironique, avouons le. Le petit être que les femmes chérissaient pendant leur grossesse et qu'elles chériront après l'accouchement se transforme en une « créature d'où naît la douleur physique la plus horrible » (en tout cas, naturelle). Bien entendu, ce n'est pas une donnée aléatoire, toutes les femmes qui souhaitent avoir un enfant subiront cette douleur. Ma mère est tout aussi victime que les autres... Ah... ma mère. Pour être honnête, cette femme ridiculiserait le mangemort le plus extrémiste dans sa croyance du sang. Revenons un peu en arrière, car c'est assez amusant. La famille MacEwen était, à l'époque, refermée sur elle-même, elle ne s'intéressait pas vraiment aux affaires politiques, ce genre de chose. Son pouvoir était important pourtant, dans le passé, l'une des plus grandes familles d'Ecosse. Sa richesse, très importante d'ailleurs, lui vient d'anciens pactes ou d'actions faites dans le passé. Mais, à part cela, la famille MacEwen était très secrète, et spéciale... Nous avions perdu la qualité de « sang-pur ». Ma mère était une sang-mêlée, tout comme mon père... Le point à savoir était que les membres de ma famille ne considéraient pas le sang comme la première norme de pureté. Non, la pureté dans cette famille, plus spécialement chez ma mère, était la foi, la spiritualité. Dois-je développer ? Dieu est tout, l'Alpha et l'Oméga, le Créateur : il a tout offert aux Hommes, ceux-ci doivent être des êtres parfaits, qui vénèrent Dieu et qui ne font que le Bien, celui décidé par les Ordres. Alors, oui, à cette époque, cela vous semble extrêmement fou, mais je vous rappelle que ce clan était véritablement fermé. Donc... je résume : un MacEwen devait être le « champion de Dieu », il devait représenter le Bien, la seule vérité - celle de l'église - et être toujours pur... au sens spirituel... comme au sens physique. Il n'était donc pas étonnant que ma mère m'ordonne d'utiliser certaines potions pour « laver le Mal qui était en et sur moi ». J'ai d'ailleurs conservé, pour vous, certaines bouteilles de ces douloureuses potions. Puis son éducation était sévère... la vieille école, à cette époque, oui. Comment pouvait-on être autant fermé sur certaines choses ? La magie rendait-elle donc le monde aussi vieux, ou était-ce juste ma pauvre mère ? Attention, je ne suis pas en train de dire que je déteste, enfin détestais, ma mère... Je l'admirais, mais, je pense que je développerais ça plus tard. Mon père lui était l'inverse de cette femme. Une larve, un médecin qui faisait bonne figure... Il était tellement faible qu'à leur mariage il s'est décidé que ma mère n'obtiendrait pas le nom de famille de mon père, mais que ce serait l'inverse. Bien qu'instinctif, je ne comprenais pas cette association : il n'était pas faible, il était pathétique. Oh, très bon médecin, rien à redire là-dessus, mais aucune présence, pas d'intérêt pour la famille, rien. Il est la personne que je haïssais le plus dans cette famille. Il ne me faisait pas subir de douleur quand j'étais jeune, il ne me martyrisait pas, non, loin de là... Cet homme était ennuyant, l'intérêt zéro... le vide.

Certains pourraient vous dire que j'ai été traumatisé par cette enfance... Je ne considère pas ceci comme un diagnostic correct. Non, je ne me sens pas traumatisé : je n'ai pas de phobie liée à ce que ma mère m'a fait subir, je ne fais pas de cauchemars, je ne revois pas en boucle ces moments, je ne me dis pas : pourquoi ai-je vécu ça ? Le destin est le destin, il n'y a rien à changer, au contraire... cela n'aurait pas été aussi amusant...

Puis, la libération, oui c'était le mot. Le destin venait de m'aider, en m'envoyant un cadeau, un coup de pouce, comme j'aime à l'appeler. Ce petit coup de pouce se présentait sous la forme d'une lettre, j'étais invité à étudier à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie. La magie n'était pas un monde inconnu, l'éducation reçue par ma mère me baignait déjà dans cet univers... Ô quelle joie, sans ironie, de pouvoir m'éloigner du domaine familial. Pas vraiment une anecdote mais quelque chose à raconter quand même : plus la rentrée avançait, plus mon excitation devenait grande... Mais le problème quand vous attendez autant, c'est que le temps semble refuser de bouger rapidement. Alors, j'attendais que les jours défilent, à imaginer ma vie à la grande école de la sorcellerie, à lire ce que je trouvais, tentant d'éviter les dernières choses que mère voulait me faire connaître... Puis le jour J enfin là, l'arrivée dans cette école de magie, la découverte de cet univers, où je pourrais développer mes connaissances, mon imagination et savoir que je serais. Oui, l'école n'est pas que cet établissement qui permet de comprendre des informations régies par le système. Non, plus important, il permet de comprendre son « moi », de savoir ce que l'on vaut, ce que l'on veut... Et de se donner les moyens d'y arriver. Lors de la cérémonie, j'ai été envoyé dans les rangs de la maison de Salazar Serpentard. Je me suis vite fait un nom dans ma propre maison. Je l'avoue, cette maison me convenait pleinement : elle me permettait d'être à l'opposé de ma mère, qui n'avait que l'image du serpent de la Genèse. Rusé, je le suis, intelligent, j'espère l'être encore, arrogant... Je le suis encore... Manipulateur ? Ma grande passion. Je n'étais pas un joueur de Quidditch les années suivantes, je dois dire que je n'appréciais pas autant ce sport que mes collègues. Rien contre, j'essaye juste encore de comprendre l'intérêt. Puis à cette époque je n'étais pas non plus l'homme le plus doué en vol, comme dans certaines matières... Métamorphose n'était pas la matière que je préférais, tout comme l'astronomie et d'autres. Potions, sortilèges, duel, défense contre les forces du mal, botanique... voilà ce que j'aimais. L'Histoire de la Magie était elle, une matière intéressante, pas passionnante, mais utile... Je n'avais pas autant de bonnes notes dans cette matière que je l'aurais souhaité mais cela s'est arrangé au fil des années. Mes premières expériences sexuelles datent de Poudlard aussi, j'ai eu la chance de pouvoir essayer hommes et femmes... Mais, ce qui m'a le plus amusé dans cette école était les recherches : au départ, je m'intéressais à la surface de l'océan, une surface tranquille, des sorts rangés, avec des effets intéressants tout de même mais... pas de folie. Non, j'ai plongé, ensuite... La magie noire, quelques expériences interdites, dans le plus grand secret. Voilà, ce que m'avait offert Poudlard : un monde sombre et amusant... Je ne peux pas vous décrire... à quel point regarder une personne se tordre de douleur, ou sombrer dans un abîme, est gratifiant, pour moi.

Mon esprit s'est alors scindé en deux mondes, dès ma scolarité : l'image publique et l'image privée. Cet aspect, celui de la domination par la souffrance et la terreur, utilise comme outils les poisons, la violente magie et les mots... Des mots, durs, des phrases qui agissent, au bon moment. Ces paroles peuvent offrir, par moment, une douleur aussi violente que celle d'un doloris, aux conséquences tout aussi dramatique. Pour m'aider dans cette tâche, j'ai appris à connaître mes victimes, oui, à les connaître... Je suis peut-être observateur, mais je n'ai pas e talent de connaître les pensées par la simple observation, non... J'ai dû apprendre, l'un des arts les plus délicieux qui soit : la Legilimencie. Je vous interdis de dire que ceci n'est que de la lecture de l'esprit. Lire dans les pensées n'est rien face au savoir, aux souvenirs d'une personne. Connaître sa vie, connaître son coeur, ses sentiments... Et frapper, de plusieurs manières. Démontrer à une personne que la perte de son être cher est en partie de sa faute ? C'est possible. Utiliser des névroses endormies ? C'est possible. L'une des solutions est la honte, la seconde, est la peur... Le résultat, est le même : la souffrance. Voici, ce premier aspect que j'ai développé, que j'ai accentué, en apprenant certains arts... Dont celui-ci, art très difficile qui m'a demandé le soutient d'un mage noir qui me servait de mentor, et une concentration que je n'avais pas tout le temps. Une pensée restait dans mon esprit. Cette famille, cette femme... Plus tôt, je vous ai expliqué, rapidement, que je l'admirais. Elle était fascinante, oui, extrêmement, fascinante... Mes yeux n'ont jamais été ceux d'un fils, mais ceux d'un chasseur, qui admirait cette proie, puissante, charismatique, dangereuse, mais qui ne désirait qu'une chose : la tuer et prouver sa supériorité sur la créature. Mais, je suis un tortionnaire : alors qu'un chasseur prend plaisir à traquer puis tue rapidement... je suis plutôt du genre à prendre mon temps. La patience reste une qualité admirable... Je n'ai pas pris la peine de torturer mon père, je suis sûr que même ses hurlements auraient été ennuyant. Par contre... ma mère avait la chance de connaître les pires souffrances qu'un corps humain pouvait endurer. Elle priait, priait pour que tout se termine. Elle a compris, à la fin, que celui qui lui donna ce qu'elle attendait, n'était pas Dieu, mais bien son fils. Un éclair vert... tout était terminé. Un domaine éloigné, une famille fermée sur elle-même... Le coupable ? Les forces de polices se sont occupées de son cas et j'ai hérité de la fortune familiale. Renvoyant les domestiques, j'ai à mon tour pris congé de ce domaine, le temps d'évoluer.

L'aspect privé avançait à grands pas, en même temps que l'avenir publique qui se trouvait en face de moi. Pour ne pas rester dans les potions - ou plutôt les poisons - et la magie violente des duels, je ne me suis ni tourné vers les études de médicomage ou d'auror. J'ai décidé d'utiliser la parole et la domination de façon légale et plus calme. La Loi, le Système magique, voilà ce qui me passionna dans cet aspect public, dans ce second monde. Le Ministère de la Magie m'accueillit après quelques études, au sein du Bureau International des Lois Magiques. J'avançais dans ce milieu, intégrant le système comme une arme intéressante pour la domination. Après plusieurs années à faire un travail que l'on considérait comme bon, je me suis vu offrir une place légitime et de poids au Magenmagot, la Cour de Justice Magique. Un poste important, de grandes responsabilités... Une liberté moindre, certes, mais un pouvoir que je n'aurais jamais pu avoir si je n'avais pas avancé, encore et encore. Maintenant je pouvais faire ce que j'aime et le faire encore d'ailleurs... Contrôler, juger, mettre mon grain de sel dans le monde politique qui m'a ouvert ses portes. Ma voix compte, elle est entendue, par mes pairs. Mais le plus drôle dans tout ça, c'est que le Système cherche à détruire les gens comme je suis dans mon monde personnel... et que je suis un des rouages du système.

D'ailleurs, revenons un peu sur cette autre avancée, celle de cet aspect sombre, que je cache avec aisance. J'ai aussi remarqué que je pouvais par moment perdre le contrôle, j'étudiais donc là dessus, tout en ayant fini mes propres études sur l'art de la lecture et de la compréhension de l'esprit. Je me suis approché de plusieurs mages noirs, j'ai écouté, pris des informations, utilisé mon propre réseau. Plus le temps avançait, plus j'arrivais en direction de cet secte, dont le retour ne faisait aucun doute pour les gens comme moi. Après être devenu un sage du Magenmagot, me voilà devenu un membre des Mangemorts. Au fait, me considérez-vous comme un adorateur d'une quelconque croyance ? Je ne pense pas... Je ne crois pas en Dieu, je ne crois pas en une puissance supérieure. Je peux considérer la nature et la force d'un sang, c'est vrai mais... je ne le cache pas, une victime est une victime, son sang n'a d'importance qu'au moment où je le retirerais de mes mains. Et pourtant, je suis entré dans leur combat. Pourquoi ? Les choses bougent, les choses évoluent et ça, mes amis, c'est l'une des meilleures choses que je puisse observer. Le changement ne s'attend, il se provoque. La douleur apportée par les mangemorts est horrible pour ceux qui en souffrent, mais si vous cherchez un coupable, le vrai, est celui qui n'a pas agis. Les bons veulent un monde radieux, les mauvais veulent un monde à eux... à la fin, seuls ceux qui agissent gagnent et gouvernent... Même si le résultat est un enfer. Un célèbre vers me vient d'ailleurs en tête, il explique assez facilement ma façon de pensée au sujet de ces batailles à venir.

« Mieux vaut régner en enfer, que servir au paradis. »

Gouverner, régner, des mots avec un sens si lourd. Suis-je mégalomane ? Peut-être... Mais vous savez, dominer les autres, être supérieur... que le monde magique tombe en ruine ou non... c'est loin d'être ennuyant. S'il vous plaît, résistez encore, cela rendra les choses encore plus palpitantes. Maintenant ? Ce que je deviens ? Le manoir MacEwen est ma propriété, ainsi qu'un appartement à Londres. J'existe, je continue d'exister, dans mon monde et dans le vôtre... D'ailleurs, il n'y a pas longtemps, nous nous sommes rencontrés. Oui, ceux qui étaient présents, fin Juin... Une attaque, au chemin de Traverse, des sorciers pour tenter de défendre les civils, des silhouettes aux masques d'argents. Une librairie qui explose. Cela vous revient... Islay MacEwen, était de la partie, masqué, mais bien là. Enfin comme toute bonne tragédie, il est temps de passer à l'acte suivant...