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Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz

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MessageSujet: Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz EmptyJeu 4 Sep - 20:16

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
Même le temps n'y pourra rien changer. ♡
Depuis son retour en Angleterre, Cassiopée a eu la chance de trouver une place à Ste Mangouste – en tant que médecin, non pas en tant que patient, elle a beau devenir un peu parano faut pas déconner – le fait d'être psychomage dans un aussi grand hôpital la change carrément de la petite clinique où elle a fait ses armes au Canada. Mais finalement, ce n'est pas plus mal. Ça lui permet de bousculer ses habitudes et de voir son métier sous un autre angle. Ste Mangouste est un endroit exaltant où elle a tout les jours l'occasion de découvrir de nouveaux cas d'études. Ça ne fait qu'intensifier sa passion pour la psychomagie. Puis il y a bien entendu cette cellule psychologique mise en place par ses soins au sein du ministère. Ces derniers temps, elle n'a pas vraiment le temps de s'ennuyer et ça l'arrange grandement. À la base, ce qui l'a poussé à quitter le Canada c'était, certes sa paranoïa naissante, mais aussi le fait que c'était bien trop calme pour elle là-bas. Londres lui ressemble beaucoup plus, c'est une véritable ville en ébullition, qui ne s'arrête jamais de vivre, tout comme elle. Alors forcément, elle ne pouvait pas trouver mieux.

C'est donc une Cassie épanouie, mais toujours sur ses gardes, qui évolue dans le service psychomagique de l'hôpital de Ste-Mangouste. Parque malgré tout, elle n'oublie pas qu'elle est aussi revenue dans la ville de tout les dangers pour elle – Allistair ne se gêne pas pour le lui rappeler le plus souvent possible – alors forcément ça n'aide pas à se détendre totalement. Mais Cassiopée est quelqu'un d'optimiste et ses amis s'accordent à dire qu'elle est rayonnante, elle n'a pas envie de se laisser abattre. C'est ce qu'aimeraient ces abrutis qui lui jouent des tours. Si elle baisse les bras, elle se retrouver marier à un présumé mangemort et ça il en est hors de question. Elle ne fera pas ce plaisir à sa mère. Alors, elle se débrouille pour vivre une vie « normale » et pour se faire, elle aide les autres à aller mieux. Aujourd'hui, elle a eu le droit à quelques cas intéressants, comme celui de cet homme qui avait été si souvent soumit au sort de l'oubliette qu'il s'est vu affligé d'une amnésie chronique. Il n'est même plus capable de se souvenir qui il est ou même qu'il soit un sorcier. Résultat, la brune doit trouver comment soigner l'esprit malade de ce pauvre homme afin qu'il puisse retrouver un semblant de mémoire et ce n'est pas chose aisée.

C'est d'ailleurs au moment où son rendez-vous prit fin et qu'elle allait faire une ronde de vérification avant de finir son service qu'une silhouette fit son entrée par la porte principale. La brune n'y fait pas vraiment attention, elle a d'autre chose à faire, du moins jusqu'au moment où il décide de se faire entendre quand une de ces collègues lui fait la remarque qu'il n'est plus l'heure des visites. Cette voix, elle la connaît bien, elle l'a déjà entendue à plusieurs reprises et elle était presque sûre que jamais elle ne se lasserai de ce ton grave. Elle se retourne et ses yeux confirment ce dont ses oreilles étaient sûres. Aelig se dressait à quelques pas d'elle. Son éternel air ténébreux scotché au visage. Il ne changera jamais et le temps n'y changera rien. « Qu'est-ce que tu fais là ? » c'est son étonnement qui parle pour elle, elle n'est capable de rien dire d'autre. Aelig est certainement la dernière personne qu'elle s'attendait à voir débarquer ici.



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MessageSujet: Re: Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz EmptyJeu 4 Sep - 20:21

Même le temps n’y a rien changé

Kazahal était installé dans un fauteuil de son salon, un verre de whisky à la main tandis que de l’autre il se tenait le menton. Les volets à demi-clots de son appartement l’avaient laissé dans la pénombre. Maussade, il ressassait les derniers événements qui avaient eu lieu au sein du groupe des mangemorts, ses prétendus alliés, et n’était pas tellement ravi de leur déroulement. D’abord Jdanov et McEwen qui étaient partis à la recherche d’Alcide pour l’enrôler à son tour, fait qui avait mis Kazahal hors de lui lorsqu’il l’avait appris. Le langue-de-plomb savait que ces deux-là étaient relativement dangereux, quoique McEwen l’était davantage, et que s’ils avaient un moyen de pression sur lui, ils en seraient plus que ravis. Deuxième soucis, l’arrestation de Kingsbury. Personne ne semblait faire grand cas de ce jugement surprise, mais l’irlandais était inquiet. Kingsbury savait certes tenir sa langue, plus ou moins, et Kazahal s’était toujours arrangé pour ne pas se mêler de ses petites querelles avec cet imbécile de russe, mais Gabriel n’était pas occlumens et Kaz se demandait pourquoi personne n’était encore intervenu pour lui laver le cerveau et effacer sa mémoire. Après tout, il pourrait donner des noms à n’importe quel moment de pression, mais Jdanov n’était qu’un faible, s’il avait laissé Kingsbury éliminer Lukeither au moment propice, ils auraient tous évité des élans à vomir de sentimentalisme. Kazahal le suspectait d’ailleurs d’être entiché de cette gamine potiche et collante et de ne l’épargner que pour ça. Pire encore, il s’était mis à dos l’autre abruti d’irlandais, O’Brady, en essayant de l’éliminer et en allant le provoquer en plein hôpital pour ce que suspectait Kaz d’être encore une histoire de concurrence. Il n’y avait que les puceaux de première ou les grands impuissants pour tomber dans ce genre de triangle, et Kaz ne tenait pas trop à réfléchir qu’était l’un ou l’autre tant il les méprisait l’un comme l’autre.

Le brun se demandait parfois si tous les mangemorts, à part lui, se livraient à un concours de stupidité où le vainqueur était le plus imbécile de tous. Il n’y en avait vraiment pas un pour rattraper l’autre, même si certains se pensaient intelligents. En plus de devoir sauver la peau de son frère et de devoir sauver ses propres fesses, Kazahal devait à présent veiller aussi sur Cassiopée. Il avait l’impression de nager en plein bordel et de perdre le contrôle des choses, ce qu’il détestait par-dessus tout, surtout en sachant qu’il avait un coup d’avance sur tout le monde alors qu’ici, il avait davantage l’impression que les choses lui échappaient complètement. Excédé, il envoya son verre à moitié vide se fracasser contre le mur en face de lui. L’irlandais serra les poings et se releva, pour réfléchir à ce qu’il pourrait faire dans un futur proche, ou du moins établir un nouveau plan. Il s’inquiétait énormément pour Cassie mais ne pouvait en aucun cas le montrer, à quiconque, et même si Jdanov voulait fouiller les recoins de sa tête, il n’y trouverait que de la folie pure dont lui-même aurait peur. Kaz s’était montré odieux avec la brune, quelques jours auparavant, en se montrant aussi aimable qu’une porte de prison, mais c’était pour les bonnes raisons, seulement, comme il pouvait s’y attendre en face d’elle, il avait craqué en l’embrassant, et pas innocemment.

L’époque de la fac au Canada lui manquait cruellement, c’était sans aucun doute la meilleure période de sa vie, l’époque où il avait encore l’impression de tenir le monde dans la paume de sa main. Sa rencontre avec Cassie n’avait pas été des plus évidentes, seulement ils avaient partagé tellement de choses ensemble par la suite que Kazahal regrettait souvent d’être parti du jour au lendemain pour l’Angleterre, sans donner de nouvelles à personne. Puis avec Cassiopée et Alcide qui avaient la rancune tenace… Sans doute Goldstein était-elle devenue plus qu’une amie à l’époque, mais lui n’avait jamais été du genre à s’étendre sur ses sentiments, Kaz n’était absolument pas doué pour ça. Cassiopée lui manquait horriblement, sa présence, sa conversation, aussi acerbe soit-elle par moments, mais physiquement surtout. Depuis son arrivée chez les anglais, toutes les femmes qui étaient passées dans son lit n’avaient été que des jouets et des défouloirs, de jolies poupées à briser en deux,. Kazahal n’avait jamais apprécié ses ébats charnels en dehors de ceux avec la psychomage, ce qui était difficile à expliquer, même pour lui. Le langue-de-plomb se savait caractériel, brutal et fier, bizarrement ça n’avait pas dérangé la belle, ça l’avait même sans doute attirée. Cette proximité lui manquait, mais il doutait tellement, pour la première fois depuis des années, de leur sécurité mutuelle qu’il ne savait pas vraiment quoi faire de concrès. Si en réalité, il savait quoi faire, là tout de suite. Pour une fois, l’irlandais laisserait sa raison de côté. Il ne prit que la peine d’emporter une veste, avant de transplaner jusqu’à Ste Mangouste.

Arrivé sur place, il demanda à l’accueil le service où travaillait la brune, en mettant tellement la pression à la secrétaire qu’elle lâcha le numéro de l’étage au bout de seulement deux tentatives. Pressé comme jamais, il balaya la distance le séprant de l’objet de sa recherche en peu de minutes et une fois arrivé, tomba nez-à-nez avec un médicomage qui lui barrait la route, sous prétexte qu’il n’avait rien à faire là.

— Pousse-toi. lui dit-il de sa voix grave tandis qu’il l’éjectait de devant la porte pour entrer dans la pièce où se trouvait Cassie. Salut Goldstein..

Il lui sourit et s’approcha d’elle, l’air déterminé. Une telle démarche assurée et intimidante en aurait glacée plus d’une, mais Kazahal savait que cela plaisait à Cassie, qui avait le don d’aimer jouer avec le feu, et en bon pyromane, on pouvait dire qu’il avait le diable au corps. La jeune femme lui demanda ce qu’il faisait là, il esquissa un sourire et l’attrapa par la taille pour la rapprocher de lui.

— Je suis venu te chercher, fini la mascarade cette fois. J’en ai marre de jouer la comédie. murmura-t-il au creux de son oreille.

Puis, sans tellement prévenir, il transplana avec elle jusqu’à son appartement, dans le couloir, où il la plaqua contre la porte d’entrée verrouillée, portée, son bassin la maintenant surélevée. Le langue-de-plomb mordilla le lob d’oreille de Cassie et pour cause, il la voulait tellement que cela lui montait à la tête. ll se rappelait de la fois où ils s’étaient donnés rendez-vous dans un vieux phare pour régler leurs comptes et où finalement leurs pulsions les avaient amenés à finir dans les bras l’un de l’autre.

— J’ai envie de toi, tu peux pas savoir... dit-il en passant les doigts sur les cuisses de la brune. On va rattraper le temps perdu toi et moi.

Il la prit de nouveau dans ses bras et l’amena vers le canapé du salon où il l’allongea, la tête sur quelques coussins, tandis qu’il retirait sas propre chemise sans plus de cérémonie. Kazahal se pencha au dessus d’elle, de ses jambes, et lui retira ses escarpins, déposant un baiser contre sa cheville, lui lançant un sourire en coin avant de remonter les lèvres le long de sa jambe. L’irlandais comptait bien lui rappeler la façon dont les échanges se déroulaient avec lui, mais également lui rappeler qu’elle aimait ça. Après tout, Cassie faisait partie de sa vie et il tenait à reprendre une place d’or dans la sienne. Le brun laissa ses doigts filer sur les cuisses de la belle, sous sa robe, jusqu’à sa anche, et en redescendant, vers l’intérieur de sa cuisse. De l’autre main, il saisit les poignets de Cassiopée, les tenant au dessus de sa tête. Le langue-de-plomb lui vola enfin un baiser alors que ses doigts glissaient avec désir sous son plus bas sous-vêtement, au plus près de son intimité, dont le contact faisait déjà palpiter ses doigts.

— Tu es mienne.. conclut-il de sa voix rendue plus grave encore par l’excitation.
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MessageSujet: Re: Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz EmptyJeu 4 Sep - 23:45

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
Même le temps n'y pourra rien changer. ♡
La plupart du temps, Cassiopée se sent en sécurité à Ste Mangouste. Il y a tellement de sorciers aguerris ici qu'elle est sûre que personne ne sera assez idiot pour venir s'en prendre à elle ici. Bien entendu, on peut se dire que même le ministère de la magie a été attaqué et si l'endroit où se retrouve la plus grande concentration d'aurors du pays n'est plus imprenable, pourquoi l'hôpital le serait ?  Pour la bonne est simple raison que les médicomages en tout genre ne sont peut-être pas des guerriers, mais ils sont des soigneurs et ils sont tout aussi capable de causer des gros dégâts comme les soigner. C'est ce qui les rend dangereux. Cassie est psychomage et elle connaît bien l'esprit sorcier, tellement qu'elle est capable de vous rendre fou sans laisser la moindre trace et elle évolue dans un service où la plupart de ses collègues est capable d'en faire de même, alors forcément il y a de quoi se sentir en sécurité.

Cependant, quand elle voit Kazahal apparaître, ses certitudes en prennent un coup. Si lui peut débarquer aussi facilement, tout le monde peu en faire de même. À ce moment-là, la brune se promit d'être bien plus vigilante à l'avenir, que plus personne ne pourra la surprendre de la sorte. C'est une question de survie. Parce que maintenant, elle n'est plus totalement sûre que si un jour, les amis de son « futur mari » arrivent à mettre la main sur elle, ils l'accueilleront avec des fleurs, où même cordialement. Elle risque de payer sa non-obédience. Ce n'est pas pour autant qu'elle est prête à se soumettre, absolument pas. Cassie a ses idée et surtout sa liberté et elle est prête à se battre pour elles. Enfin, pour le moment, elle doit s'occuper du langue-de-plomb qui se trouve dans son service. Ce mec à vraiment le don de souffler le chaud et le froid, c'est frustrant à la longue. C'est un peu comme la dernière fois où elle l'a croisé au Ministère et qu'il l'a envoyé bouler avant de venir l'embrasser. À croire qu'il ne sait vraiment pas ce qu'il veut. Là encore il le prouve, le mec lui dit qu'il ne veut plus la voir et quelques jours plus tard, il débarque sur son lieu de travail comme une fleur. Le corps de la brune se raidit, quand il vient la prendre par la taille. De mieux en mieux. Ses lèvres se pincent quand il lui dit qu'il vient la chercher. Pour qui se prend-t-il ? « Je ne suis pas une mar... » ionnette aurait-elle fini, s'il ne s'était pas décidé à transplanner sans même la prévenir. Parfois, Aelig se comporte vraiment comme le derniers des connards. Surtout que ça lui rappelle de mauvais souvenirs, si bien qu'une fois revenue sur la terre ferme, elle et prise d'une violent envie de vomir. Voilà un moment qu'elle n'y avait pas pensé et elle avait cru pouvoir laisser ça derrière elle, à Poudlard, mais apparemment ce n'était pas le cas et le comportement de l'irlandais n'arrangeait rien à la chose. C'est vrai qu'en temps normal elle aimait le fait qu'il soit aussi sûr de lui, mais là, c'en était presque trop.

Une fois chez lui, il ne laisse pas vraiment le temps à la brune de s'exprimer. Il prend les choses en main et même si ça pourrait lui plaire, elle a envie de lui faire payer son insolence. La brune reste silencieuse, son esprit se battant entre l'envie de l'encourager et de le repousser. C'est ça le problème avec lui, il a tendance à se faire bousculer pleins d'idées contradictoire dans sa petite tête. Comme si elle en avait pas déjà assez. Elle se laisse transporter et elle sens le canapé sous elle. Kaz savait comment faire pour lui faire baisser sa garde, mais elle n'a pas l'intention de se laisser avoir aussi facilement. Non, il n'y a pas de raison qu'elle lui cède de la sorte. Un frisson la parcourt alors qu'elle sent ses doigts courir contre sa peau. La chaleur de l'irlandais lui avait manqué, mais elle avait appris à la trouver ailleurs ou bien de s'en passer. Sa voix devenue plus grave lui tire un nouveau frisson. Ce mec est un aimant à Goldstein, tout en lui l'attire et lui donne envie, mais elle doit résister. Alors qu'il lui dit qu'elle est sienne, Cassiopée profite de l'effet de surprise pour le faire tomber au sol, se retrouvant au-dessus de lui, à califourchon, une main contre son torse. Elle sait très bien que ça ne le retiendra pas longtemps, mais au moins, elle a réussi à reprendre le dessus, quelques instant au moins. «  Je te l'ai dis, je ne suis pas une marionnette et c'est toi qui est à moi. » dit-elle alors que ses doigts viennent déboutonner les boutons de la chemise du brun.



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MessageSujet: Re: Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz EmptyVen 5 Sep - 20:22

Même le temps n’y a rien changé

Il semblait à Kazahal qu’un feu s’était allumé dans sa tête et qu’il se répandait à une vitesse folle à travers tout son corps en lui calcinant les veines. Ses doigts couraient et fuyaient sur les jambes et les cuisses de la brune, avides et désireux de redécouvrir le corps de cette jeune femme qu’il voulait tant. Lorsqu’il sentit que le bout de ses doigts atteignirent leur but, Cassiopée le fit basculer, et le brun perdit l’équilibre avant de s’écraser devant le canapé, elle au dessus de lui. Le mangemort lâcha comme un grognement, très grave, de mécontentement. Il était le genre de mâle à apprécier qu’on prenne le dessus sur lui et lorsque cela était tenté, il avait tendance à se montrer davantage hargneux et impatient. Pas moins surpris, il regarda la brune lui dire qu’elle n’était pas une marionnette et que c’était lui qui était à elle. Kaz haussa un sourcil, il supportait aussi bien mal qu’on lui fasse des reproches, surtout quand, pour une fois, il n’avait rien dit ou même fait de mal. Le langue de plomb n’avait jamais pris Cassiopée pour une marionnette ou pour une poupée, il avait pris conscience très tôt de son caractère, assez explosif, et le seul fait à prendre en compte avec ces deux là était qu’ils essayaient constamment de se dompter l’un l’autre, au risque d’aller au devant de violents règlements de compte. C’était tout un jeu qui s’était installé entre eux depuis le Canada, sans vraiment de règles proprement fixées, mais ni Cassie ni Kaz ne semblaient avoir oublié comment on jouait, justement. En cela, le brun se mit à rire légèrement, un peu pour lui même, repensant à toute la ténacité dont faisait preuve la belle, puis il retourna derechef la situation à son avantage. Il attrapa la cuisse de Cassie et la fit se renverser de côté sur le tapis ancien, lui revenant sur elle en la maintenant au sol, là au moins elle n’aurait pas de quoi le faire tomber à nouveau. Sa domination retrouvée, Kazahal sourit en coin en agrippant sans douceur la robe de la brune.

— Tu es vraiment une chipie toi alors. Essayer de prendre le dessus sur moi, tu étais sérieuse ? Ma jolie, tu vas passer un sacré moment. murmura-t-il en relevant les ourlets de la robe.

En temps normal, il n’aurait pas pris le temps d’y réfléchir à deux fois et aurait arraché le vêtement d’un geste brutal et peu contrôlé, sans éprouver le moindre regret. Seulement aujourd’hui, il avait appris à se modérer quelque peu lors de l’effeuillage, mais surtout, la brune devait encore avoir de quoi s’habiller si elle ne voulait pas rentrer chez elle à moitié nue. Il ne doutait pas qu’à l’instant présent, les collègues paniqués de la psychomage donneraient le portrait détaillé du mangemort, dont ils ne savaient pas qu’il en était un, aux autorités pour signaler cet enlèvement. Toute personne sensée aurait au moins laissé Cassiopée prévenir de son départ ou au moins envoyer un message en patronus, mais lui était un impatient et à la vue de la situation, on pouvait aisément comprendre qu’il n’irait pas sagement s’arrêter pour aller écrire une lettre et l’envoyer par hibou au supérieur de Cassiopée. Celle-ci se vit rapidement retirer sa robe par le brun qui se pencha de nouveau pour elle pour mordiller sa gorge. Kaz l’embrassa en amont, sur les lèvres, sa langue passant au travers de celles-ci. Le baiser langoureux dura un long moment durant lequel le langue de plomb caressa les courbes de la belle, ce qui ne fit qu’accentuer son excitation grimpante. Il était déjà tellement remonté qu’il se demandait comment sa patience pouvait résister à cela, un subtil changement de caractère sans doute. Kazahal descendit derechef contre le menton, le cou puis les clavicules de Cassie jusqu’à la naissance de sa poitrine et attrapa le tissu avec les dents jusqu’à la bretelle, qu’il fit glisser contre son épaule. Il la souleva légèrement pour saisir les agrafes du sous-vêtement d’une main et les faire sauter.


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MessageSujet: Re: Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz EmptyDim 7 Sep - 20:17

Je souris parce que je pense que si l'on cache sa souffrance elle disparaît. Et dans un sens, c'est vrai : elle est invisible donc elle n'existe pas, puisque nous vivons dans le monde du visible, du vérifiable, du matériel. Ma douleur n'est pas matérielle ; elle est occultée.
Même le temps n'y pourra rien changer. ♡
Comme souvent en compagnie de Kazahal, Cassiopée a du mal à garder son esprit au clair. Ce mec est tellement... déstabilisant que parfois elle se dit qu'elle devrait rester le plus loin de lui possible, après tout elle n'a pas besoin de ça pour mettre plus de bordel dans sa vie. Elle sent ses doigts courir  contre sa peau. La brune sent que le contrôle lui échappe et elle n'aime pas ça. C'est qu'elle a changé depuis le Canada, elle ne supporte plus de ne pas avoir le pouvoir entre les mains.  Et elle a beau connaître l'irlandais, elle ne peut pas faire autrement que de vouloir inverser les rôles. Après tout, il n'y a pas de raison que ce soit lui qui décide de tout. Déjà qu'il est venu la chercher sur son lieu de travail, sans même lui demander son avis. D'ailleurs, ses collègues doivent déjà penser qu'elle a été kidnappé ou quelque chose du genre. En y repensant, ce n'est pas très malin, il risque de s'attirer des ennuis. Elle se demande bien comment il va réussir à expliquer son intervention. Allistair doit déjà s'arracher les cheveux s'il est au courant. Aelig aurait au moins pu lui laisser le temps de prévenir quelqu'un, histoire d'éviter tout ce remue ménage. Des fois, il ne doit vraiment pas réfléchir avant d'agir. « Tu n'es pas tout puissant et je n'ai pas l'intention de te laisser prendre le dessus à chaque fois. »

Ce n'est pas totalement de la provocation, même s'il faut avouer qu'elle le cherche un peu. C'est juste qu'il faut qui comprenne que depuis le Canada la brune a bien changé et qu'elle a prit conscience de plusieurs choses différentes. Toutefois, elle le laisse reprendre le dessus, enivré par la chaleur du corps du langue-de-plomb. Elle l'aide même à se débarrasser de sa robe, elle préfère ça plutôt que de la voir déchiré. Ce n'est pas tout ça, mais elle l'aime bien et elle a encore envie de pouvoir la porter quelques fois. Puis doucement, elle peut sentir la douce chaleur humide des lèvres de Kazahal contre sa nuque, lui arrachant un frisson. Son cou a toujours été une partie particulièrement sensible de son anatomie et qui, dans certaines circonstances, pouvait s'avérer l'être d'avantage et elle avait beau dire ce qu'elle voulait le fait de retrouver l'irlandais après tout ce temps faisait partie de ces circonstances. Puis ses lèvres ne s'arrêtent pas là, elle les sent s'appuyer contre ses clavicules alors que les doigts de celui-ci viennent détacher son soutien-gorge, la mettant ainsi un peu plus à nue. Décidément, il ne lui laisse vraiment aucune chance de se défendre, mais en a-t-elle vraiment envie ? Elle en doute fortement, même si elle ne veut pas totalement se l'avouer.

« T'es un vrai démon. » souffle-t-elle, un petit sourire accroché à ses lèvres. « Et ça m'avait manqué. » dit-elle amusé. Sans lui demander son avis, elle vient lui ôter sa chemise sans ménagement, la laissant tomber sur le sol. Ses doigts glissant contre son torse désormais nu. Ils descendent jusqu'à la limite de son pantalon, avec lequel elle joue un instant pour finalement faire sauter le bouton de celui-ci. « Tu me rappel ce qui me plaisait tant chez toi? » demande-t-elle en tirant sur son boxer pour l'attirer une nouvelle fois contre elle, ses jambes se refermant autour de sa taille.



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MessageSujet: Re: Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz Même le temps n'y pourra rien changer • Kaz EmptyLun 8 Sep - 20:28

Même le temps n’y a rien changé

Si Kaz avait été plus sentimental -et beaucoup moins con-, il aurait certainement eu des étoiles plein les yeux à ce moment précis. Quel homme ne serait pas dans ce tel état d’euphorie dans les bras d’une aussi jolie jeune femme ? Le langue de plomb avait beau être un monstre d’inhumanité, il n’en restait pas moins un homme pour autant, avec des envies, des besoins, de l’égoïsme bien à lui et des réactions piquant à vif un certain pan de sa sensibilité physique. Sentant la brune perdre en contenance face aux assauts répétés de sa langue et de ses doigts sur son intimité, le mangemort caressa ses cuisses, écoutant sa voix et sa respiration monter en écho et perdre en régularité. Elle lui dit que ça ne pouvait aller mieux et il sourit, continuant son petit manège jusqu’à ce qu’il eut l’impression de l’avoir menée aussi haut que possible. Elle finit par se redresser et la ramena contre son corps, plus haut. Kazahal sentait encore les ongles de Cassiopée dans son cuir chevelu, lorsque cette dernière lui confia qu’il était un vrai démon, il eut l’impression d’assister à une bonne blague.

— Amusant de la part de celle qui vient de m’arracher la moitié de la tête, enfin bon, je vais prendre ça pour un compliment. murmura-t-il avant de mordiller son menton.

Avec autant de rapidité dont lui-même avait fait preuve quelques instants auparavant, Cassie lui retira sa chemise en faisant sauter les boutons, puis elle déboutonna son jeans et le fit glisser avec son boxer.



Au plus profond de lui-même, il savait qu’il venait de faire une énorme bêtise, qu’elle ne devrait en aucun cas être reproduite, sous aucun prétexte, pour leur sécurité à tous les deux. Mais ce genre de réflexions pouvaient bien attendre le lendemain. Après tout, ce n’était pas comme s’il avait demandé des autorisations pour faire ce qu’il voulait depuis ces vingts dernières années. Déjà tout petit, il n’en faisait qu’à sa tête.



— J’espère que ça t’a plu. dit-il non sans fierté tandis qu’il se retirait. Je ne suis pas contre d’autres piqûres de rappel au cours de la nuit. Bon juste pour maintenant, laisse moi quelques minutes quand même, le temps de repartir sur des bases solides, si tu vois ce que je veux dire. conclut-il en ricannant.

Le mangemort lui sourit, oh que oui, il était ravi de la retrouver. Le fait que le temps n’ait rien changé à leur relation le rassurait aussi beaucoup, il était même certain qu’il n’y changerait de toute façon pas grand chose.
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