♦ NOM(S): Le nom n'est pas une chose que l'on devrait considérer comme étant importante. Pourtant, c'est tout le contraire qui se produit dans la société moderne. Saviez-vous, qu'au début de notre histoire, les gens ne portaient que des prénoms. Ils se faisaient donc leur renommée par leur propre actes, et non ceux d'illustres ancêtres. Je ne suis pas fier de mon nom, bien que j'en aie pas honte non plus. À vrai dire, porter celui des Norgarstein est plutôt un fardeau pour moi parce que l'on cherche à ce que j'y fasses honneur. Je dois être parfait, pour perpétuer ce nom à travers les âges, ainsi que la renommée qu'il contient. Chose que je n'aie pas envie d'être obligé de faire. Pourquoi ne pourrais-je pas simplement être Sammy ? ♦ PRÉNOM(S): Je me prénomme Samaël Nolan, mais régulièrement, on me nomme seulement Samaël. Pour ma part, je n'aime pas particulièrement ces deux prénoms. Le premier est trop extraordinaire, il fait beaucoup trop sorcier à mon goût. Pour ce qui est du second, il est trop banal. Il est sans âme, sans vie. Je préfère de loin que l'on m'appelle Sammy, faites vous en à l'idée puisque c'est ainsi que je me présenterai. ♦ AGE: J'ai à peine dix-neuf ans, autant dire que je suis encore un jeune bourgeon. ♦ LIEU DE NAISSANCE: Je vu le jour et j'ai grandie à Melbourne, en Australie, mais j'ai grandi à Sydney. Mon père est l'ambassadeur magique anglais au pays des kangourou. Autant vous dire que je ne connais pas grand chose du Royaume Uni en dehors de ce que j'ai pu voir dans les livres et ce que j'en ai vu lors de mes courtes visites au pays natal de mes parents. Les châteaux, la pluie, l'herbe verte et, encore, la pluie. Loin d'être les températures de mon Australie natale. Je sens que l'océan va me manque... ♦ STATUT CIVIL: Il s'agit d'un sujet plutôt délicat puisque voyez-vous. Je suis célibataire, mais pas nécessairement par choix. J'aimais un personne, je l'aimais plus que ce que vous pourriez imaginer, plus que n'importe qui d'autre, mais la vie n'a pas fait une fleure à cet amour et la littéralement laisser mourir comme celui que j'aimais. Je ne sais pas trop quoi en penser, à vrai dire, je me sens totalement perdu. Mon meilleur ami était tout pour moi, puis il fut mon amoureux, et il n'est maintenant plus qu'un souvenir, un bon et magnifique souvenir, mais un souvenir néanmoins. Être amoureux d'un homme fait-il de moi un homosexuel ? Parce que les femmes sont très attirantes, séduisantes et, nom d'un dragon, sublimes, mais la seule personne de qui je sois tombé amoureux était un homme. Il y a de quoi se poser des questions ! Enfin, l'exil au pays des jours de pluie me fera certainement le plus grand bien. Si jamais mon père devait finir par apprendre pour moi et Lachlan, je crois que je ne m'en sortirais pas indemne. ♦ MÉTIER : Je suis botaniste. La botanique et les potions sont mes domaines de prédilections, donc j'ai sut concilier pour le mieux. ♦ EX-MAISON: Je ne suis jamais allé à Poudlard, puisque je n'ai pas grandi en Grande-Bretagne. J'ai fait ma scolarité à l'Académie de magie de la Croix du Sud à Sydney en Australie où la scolarité s'étend de nos neufs ans à nos dix-huit ans. On y passe de merveilleux moments, mais ça n'a rien de comparable avec ce que j'ai pu lire sur Poudlard. ♦ STATUT FINANCIER: Je n'ai pas à me plaindre, je suis plutôt aisée, bien que je soies loin d'être riche. Mais au final, ça m'importe peut puisque je travaille pour le plaisir. Je ne dois que terminer de payer ma boutique, et je n'aurai plus aucune dette. ♦ GROUPE: Il n'y a pas grand chose à dire en dehors du fait que je soies chez les adultes.  ♦ STATUT DU SANG: Je suis né dans une famille de sang pur, mais j'en ai foutrement rien à faire. Est-ce que cela fait de moi un meilleur sorcier ? Je ne crois pas puisqu'il arrive de plus en plus souvent que deux sorciers engendre ce quel'on appelle un cracmol. Au final, le cracmol né de deux sorciers de sang pur, n'est-il pas également de sang pur? Et somme nous en mesure de dire que tous les nés-moldus ne sont pas de nouveaux sang pur puisqu'au début de l'histoire, il devait bien y avoir des moldus qui donnèrent naissance à des sorciers qu'aujourd'hui on considère comme étant de sang pur. Quoi qu'il en soit, toute cette histoire de sang est flou à mes yeux et sans grande importance. ♦ EPOUVANTARD: Ce qui me fait le plus peur c'est l'oubli. J'ai peur de disparaître et que plus personne ne se souvienne de moi, de comment j'étais. J'ai peur de redevenir simplement une âme dans le ciel. Voir le monde vivre sans que personne ne se souvienne de moi.  ♦ PATRONUS: Un koala, allez savoir pourquoi, mais ces animaux m'ont toujours intrigué. ♦ AMORTENCIA: J'ai toujours eu un petit faible pour les odeurs naturelles, celle venant directement de la flore comme les petits fruits mûres, les feuilles mortes et la terre humides. Mais l'odeur qui me rend tout simplement folle est sans nulle doute celle du jasmin. Ne demandez pas pourquoi, c'est ainsi. ♦ BAGUETTE MAGIQUE: Bois de rose, plume de phénix, 23.75cm. ♦ SORT FAVORI: Je ne suis pas une grande adepte des sortilèges. Je préfère de loin les enchantements comme celui du feu de Sempremais qui me rappel que l'âme vie même après la mort. Mais celui que je préfère par dessus tout est le charme de réjouissance ou sortilège d'allégresse. La preuve que le bonheur et le bien est constamment quelque part en chacun de nous.

Samaël en quelques mots...SagaceOuvert d'espritAltruisteMéfiantSageIl respire la joie de vivrePerfectionniste envers lui mêmeDébordé, il en prend toujours tropCachottierTrès critiquePassionnéC'est un extrême niveau émotion, soit c'est tout noir, soit c'est tout blanc

Je me considère plus ou moins, comme un rebelle. Non., À vrai dire, je suis plus un marginal qu'un rebelle. Je ne cadre pas nécessairement dans l'image qu'on attend de moi. Je préfère de loin faire froncer les sourcils et écoper de certains regards de travers plutôt que de me fondre complètement dans la masse. C'est un peu une manière de sortir de l'environnement très stricte dans lequel mon paternel m'a plongé depuis ma tendre enfance. Je suis un peu l'exemple de ma mère qui se plaisait à ne pas jouer les épouses et mamans modèles, question d'adoucir un peu la vie elle même. ✜ J'adore la terre. Je ne suis pas botaniste, et apothicaire, pour rien. J'aime l'odeur de la pluie, celle de l'heure fraîchement coupée, et surtout, celle des fleurs qui sortent au printemps. Pourtant, mon intérêt pour les plantes ne s'arrête pas là. Elles sont des êtres vivants fascinants, bien que certaines personnes croient qu'elles ne sont qu'une décoration, ce qui a le don de m'attrister. À elles seules, elles représentent la vie, et véhicule la vie par leur propriété. Mais ce que j'aime particulièrement de la botanique, c'est qu'il s'agit d'une matière commune avec les moldus. Malgré tout ce que l'on peut croire, nos connaissances en botanique ne sont pas réellement plus avancé que les leurs, et nos espèces de plants ne sont pas bien différents. Ils connaissent les bienfaits des herbes aussi bien que nous, bien qu'ils ne les utilisent plus autant puisqu'ils connaissent de nouvelles méthodes pour soigner qui s'apparente un peu à la combinaison de nos sortilèges et potions en médicomagie. Ce que je veux dire par là, c'est que la botanique est un notion noble qui apporte un peu plus d'humilité en tant que sorcier, en comparaison avec les moldus. ✜ Qui suis-je ? Il s'agit d'une question existentielle que tout les humains se posent à un moment ou un autre dans sa vie. La raison est qu'on finit à un moment ou un autre, par se poser des questions sur soi-même. Des questions auquel il est parfois difficile de répondre. D'un point de vu général, je suis un homme, un sorcier, mais si on prend le temps d'observer et d'analyse, on se rend bien vite compte que je n'ai rien d'un dieu ou même d'un démon. J'évite généralement la solitude puisqu'elle me pousse à réfléchir beaucoup trop sur moi-même pour profiter réellement de la vie. Je préfère donc m'entouré de groupes d'amis, de gens simples qui feront de mon existence un moment agréable et, d'une certainement manière, qui m'inspireront.  ✜ Les rêves sont généralement ce qui nous fait avancer dans la vie. Petits, j'avais le rêve de devenir un grand danseur de ballet, mais malgré toute la volonté de ma mère qui passait tout l'argent de son travail dans le paiement de cours de danse, il y avait toujours mon père pour tout gâcher. Il disait sans cesse que la danse était une affaire de fille, de moldus qui plus est. Pourtant, j'avais cette conviction, cet objectif qui me permettait d'avancer. Un talent naturel disait-on. Le seul problème est qu'il vient un temps où il faut savoir lâcher prise, ce qui Marcus Norgarstein, à l’occurrence mon père, ne sait pas faire. J'ai donc finalement manqué de temps pour pratiquer suffisamment la danse pour perfectionner ma technique. Vous comprenez maintenant les tensions qu'il peut y avoir entre mon père et moi-même, ainsi que celles qui expliquent pourquoi ma mère a demandé le divorce. À quoi sert d'avoir de l'argent et d'être reconnu comme étant de sang-pur si vous n'êtes plus que l'ombre de vous-même ? Aujourd'hui, je danse surtout pour le plaisir, mais je n'ai pas laissé de côté ce rêve de petit garçon.  ✜  J'ai un code de conduite que je m'efforce de suivre du mieux possible ; celui de l'équité et de la justice. Je cherche constamment à ce que tout le monde soit traité de la même manière, peu importe son origine, son histoire ou son attitude envers moi. C'est une manière de contrebalance le karma. Malgré toute les erreurs que je peux faire dans la vie, mon karma ne s'en trouve pas trop affecté puisque je fais de bonne actions également.  ✜  J'adore les sucreries. Tout particulièrement le chocolat, ce qui m'a causé quelques petits problèmes puisque j'ai dut aller faire réparer mes dents à de nombreuses reprises. Aujourd'hui, je tente de me détacher de cet addiction par la consommation de thés et tisanes à l'odeur très sucré, contrairement au goût qui est généralement beaucoup plus doux. Légèrement meilleur pour la santé, surtout que je me plaie à les confectionner moi-même en expérimentant de petits mélanges maisons auxquels j'ajoute les ingrédients avec les meilleurs propriétés.  ✜  Vous connaissez les tatouages ? Et bien j'ai ce tatouage représentant un arbre sur l'avant bras gauche. Ses racines reposent au creux de ma main alors que la cime arrive juste sous mon coude. Ce tatouage est le résultat d'une colère envers mon paternel, une manière de me rebelle il y a de celà trois ans. Au début, il s'agissait simplement d'un arbre sans artifice, mais avec quelques recherches et essais, j'ai réussi à l'animer il y a quelques semaines. Depuis, il agit un peu comme les tableaux ensorcelés où les habitants se déplace. Il change au gré des saisons et des jours comme le ferait un véritable arbres. C'est une manifestation plutôt incroyable de la magie qui me rappel chaque jour qui je suis.  ✜  Je déteste le quidditch. Le sport, ça va, il est intéressant. J'ai simplement peur des hauteur. J'ai mal au coeur dès le moment où mes pieds quittent le sol. Pas de balais pour moi. Pour ce qui est d'en regarder un match, du moment où je n'ai pas besoin d'aller me percher dans un estrade, ça va.

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PSEUDO/PRENOM : Starlight ÂGE : 20 ans COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? Sur PRD QUELQUE CHOSE A DIRE A PROPOS DU FORUM ? Le design est magnifique <3 FRÉQUENCE DE CONNEXION : un petit tour tous les jours ! MOT POUR LA FIN : Je déteste les fiches de présentation...

Vous apprendrez rapidement qu'il n'y a pas grand chose à apprendre de ma vie. À vrai dire, elle est d'une banalité consternante. Je suis encore jeune, je n'ai pas vécu de grandes histoires palpitants. Quelques pertes par moment, mais rien de bien intéressant pour qui ne le vie pas. Quoi qu'il en soit, mon histoire est toutefois parsemées de nombreux sentiments ; l'amour inconditionnel d'une mère, le désespoir d'un père, la fierté d'un enseignant, l'espoir d'un adolescent, l'amour d'une personne à un tel point que tu ne peux te la sortir de la tête... D'une manière ou d'une autre, on a tous une liste de choses que l'on cherche à accomplir dans sa vie. La mienne, bien que courte, est néanmoins parfaite ; premièrement, je souhaite être heureux. Voilà ce que je cherche à accomplir de mon existence, mais pour que vous en compreniez mieux le sens, je vous invite à porter attention au début de l'histoire.

Tout commença réellement le jour où mon père fut muté en Australie, le pays des kangourous. À l'époque, je n'étais encore qu'un embryon. Étais-je considéré comme un humain, j'en sais rien, mais mes parents avaient encore le pouvoir de mettre un terme à mon existence s'ils le désiraient. Heureusement pour ma personne, ce ne fut pas le cas. Ils quittèrent donc leur vie, leurs rêves et leurs projets d'avenir au Royaume-Uni pour rejoindre l'Australie dans le sud. Ma mère trouvait le déménagement réellement difficile. Éloignée ainsi de sa famille alors qu'elle attendait un enfant et que son mari travaillait beaucoup trop, elle se sentait terriblement seule. Ma naissance fut donc un baume sur son existence parce que dès lors, elle ne serait plus aussi seule. À l'époque on habitait Melbourne, puisque le ministère de la magie australien s'y trouve. Mon père travaillait énormément, ce qui explique que durant les cinq premières années de ma vie, je n'ai pratiquement aucun souvenir de lui. Voir même aucun. Je n'ai que peu de souvenir de cette époque où nous vivions à Melbourne, mais ce que j'arrive à me souvenir est parsemé que d'une seule personne ; ma mère.

J'avais cinq ans lorsque nous quittâmes Melbourne pour Sydney. Le ministère venait d'ouvrir ses nouveaux locaux, et mon père, pour sa part, venait de renouveler son contrat à l'étranger. Jusqu'à ce jour, je ne connaissais rien de la famille autant du côté maternel que du côté paternel. Je ne fréquentais aucun autre enfant, et nous n'avions pas la télévision à la maison puisque mon père se refusait à utiliser tout ce qui était de fabrication moldue. Un jour de pluie, alors que l'on venait tout juste d'emménager dans notre demeure sur le bord de la plage, je me décidai à explorer ce qui nous servait de grenier. Autant dire qu'il s'agissait surtout d'un grand débarra bien poussiéreux. Pourtant, ce grenier bien poussiéreux recelait de mystères aux yeux d'un gamin de cinq n'ayant absolument aucune connaissance du monde moldu. Ce qui attira surtout mon attention fut une boite avec des trous sur le devant et des boutons sur le dessus. N'ayant jamais vu cet objet, je fis de mon mieux pour en déceler le secret, sans grand succès. Ce n'est que lorsque ma mère m'appela pour le repas que je traînai ma trouvaille à l'étage avec moi. Je la déposai sur la table de la cuisine alors que ma mère avait le dos tourné, occupée à la cuisinière. « Maman ? C'est quoi ? » Lorsqu'elle se retourna et découvrit ma trouvaille, un sourire éclaira son visage. Tout en s'approchant, elle me dit : « Ça, mon ange, c'est ce qu'on appelle une radio. Ce n'est pas seulement pour les moldu, mais pour les sorciers également. » Intrigué, je regardai l'objet un moment, puis reportai mon attention sur ma mère. « Et... ça sert à quoi ? » Ma mère s'approcha un peu plus, sorti sa baguette. Tout juste elle pointait cette dernière sur le radio que des voix émergèrent de ce dernier. Surpris je reculai d'un pas, l'oreille attentive. Je restai en retrait un moment avant de revenir vers l'objet. M'asseyant à la table, je restai silencieux tout au long du repas, écoutant attentivement les sons qui s'échappait de la drôle de boîte. C'était ma première découverte de tout ce qui se rapportait à la musique et à la danse, et ce fut également le jour de mon premier affrontement avec mon père qui, une fois rentré à la maison, fut furieux de découvrir la présence de cet objet chez nous. Il ne voulait pas de choses moldus dans notre domicile, et mis rapidement le radio aux ordures. Mais je le récupérai lorsqu'il eu le dos tourné, puis le cachai dans ma chambre de sorte qu'il ne puisse jamais le retrouver. De toute manière, il ne venait jamais dans ma chambre...

J'avais dix ans lorsque je reçu ma lettre d'admission à l'Académie de magie de la Croix du Sud, à Sydney. C'est à ce moment que je quittai réellement le domicile familiale pour vivre ma propre existence, enfin durant dix mois par année. Étant en pension à l'école, celà m'évitait d'avoir à affronter mon père chaque jour. Disons que notre relation n'était pas aussi bonne que celle que j'avais avec ma mère. Elle venait d'ailleurs me prendre tout les week ends afin de me laisser assister à mes cours de danse. Je me souviendrais toujours du jour où j'ai commencé à danser. C'était à peine quelques semaines après la découverte de la radio. Ma mère m'avait amené voir un ballet quelques jours plutôt, et j'avais adoré. Je rêvais de voler comme les danseurs. Elle m'a donc amené essayer une leçon le samedi suivant, et j'y assistai tout les samedis et dimanches jusqu'à aujourd'hui. Enfin, je croyais que j'allais y aller aujourd'hui, mais ma mère ne vint jamais me prendre. Inquiet de ne pas la voir arrivé à notre rendez-vous hebdomadaire, je lui envoyai un hibou. La réponse ne tarda pas à arriver, mais ce n'était pas de la main de ma mère, mais de celle de mon père. Il me disait qu'elle était partie pour l'Angleterre, qu'elle n'allait pas revenir et que je n'avais pas l'autorisation de la rejoindre là-bas. J'avais seize ans à l'époque, et ce fut réellement un coup dure. Rare étaient les parents qui divorçaient dans les familles sorcières de sang pur, mais les miens l'avait réellement fait. À en croire mon père, c'était lui qui l'avait mis à la porte, mais une lettre de ma mère ne tarda pas à me parvenir quelques jours plus tard, m'informant qu'elle avait quitté mon père parce que c'était un être ignoble et injuste. Il la traitait comme un animal et elle en avait marre. Dans l'enveloppe, il y avait également un billet d'avion pour l'Angleterre, où je pourrais la retrouver à la fin de l'année scolaire et y passer les vacances avec elle chez mon grand-père (que je ne connaissais pas). Ayant obtenu mes dix-sept ans avant la fin de l'année, je partie pour mon premier voyage dans le pays natale de mes parents, et ce ne fut certainement pas le dernier.

À l'académie, j'avais plusieurs amis, mais l'un d'entre eux était comme mon frère ; Olivier. Nous étions réellement complémentaire, faisions les quatre cents coups ensemble. Il était tout ce que je n'étais pas, et j'étais tout ce qu'il n'était pas, mais notre amitié marchait comme sur des roulettes. J'étais certainement l'étudiants le plus nulle en sports magiques et en défense contre les forces du mal. La théorie, ça allait, mais la pratique c'était une toute autre histoire. Et j'avais le vertige qui plus ait, donc le quidditch était ma bête noire ! Pourtant, Olivier ne lâcha pas prise. Il fit de son mieux pour me venir en aide. Sans lui je n'aurais jamais passé tout ces cours, tout comme il n'aurait certainement pas passé les potions et la botanique sans moi. Il devait absolument avoir son diplôme sans quoi, il ne serait jamais un joueur de Quidditch professionnel, ce qui était son plus grand rêve. Au fils des années, nous devinrent plus proche que jamais. À un tel point que je ne me rendis même pas compte que je tombais lentement en amour avec lui. Certes, je n'avais pas la moindre idée de mon attirance pour les hommes, parce que je ne trouvais pas Olivier beau ou sexy, mais intéressant et passionnant. Ce qui rendit les choses réellement difficile lorsque, l'année dernière, il décrocha un contra avec l'équipe de Quidditch russe. Il parti avant même que notre dernière année à l'académie ne commence me laissant complètement seul, perdu, et surtout, avec le coeur brisé. Vous savez, lorsque vous tombez réellement en amour et que vous en avez pas pleinement conscience, c'est terriblement difficile de s'en remettre parce que c'est comme si tout cet amour ne pourra jamais être pleinement délivré.

J'ai donc terminé ma dernière année à l'Académie en solitaire, très concentré sur mes études. Je n'avais qu'une ambition ; allez travailler auprès de mon grand-père dans son magasin en Angleterre. Même si ma mère avait choisi de retourner vivre en Australie, où sa vie était complètement établie, je n'avais plus le sentiment d'y avoir ma place désormais. J'avais perdu beaucoup durant les dernières années, et l'espoir d'aller rejoindre mon grand-père était comme la lumière au bout du tunnel. Pourtant, ce n'est pas ce que la vie avait choisit pour moi. Quelques semaines avant la fin de l'année scolaire, j'appris que le père de ma mère était décédé. Il nous avait quitté, et, surprise, il m'avait laissé la moitié de son commerce dans son testament. C'est donc empli de tristesse, mais d'un certain espoir que j'envoyai un hibou à Persephone lui indiquant mon arrivé imminente. J'ignorais alors pratiquement tout de ce qui se déroulait à Londres magique, mais je ne saurais tôt faire de le découvrir...