Sujet: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Dim 10 Aoû - 21:00
Life isn't always beautiful
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.
Tu ne savais plus très bien où tu en étais. Il faut dire que cela avait quelques peut bouleverser ton quotidien. D’aventure en autres contournements du règlement. Entre Alecia et son idée, entre la fin d’année et Johan qui s’était absenté le dernier jour pour une raison obscure. Tout ce genre de petits problèmes qui te rendaient perplexe face à la vie n’était que la prémisse d’une affaire bien sérieuse. Il faut dire que depuis un certain temps tout avait tendance à te réussir… Enfin presque, tu avais trouvé un peu de réconfort dans les bras d’une de tes élèves, si bien que tu avais cru en oublier ce que tu pouvais ressentir pour Janna encore un instant. Narcissa lui ressemblait tellement il faut dire que.. Cela avait été une affaire relativement dure, mais rien n’était allé plus loin qu’une déclaration de la part de la jolie poufsouffle. Parce qu’elle t’avait dit tout aussi rapidement qu’elle déménageait avec son fiancé actuel dans un pays outre-Atlantique pour finir sa scolarité. Le professeur en toi l’avait félicité et tu lui avais serré la main comme le voulait le protocole, en lui souhaitant bonne chance. Mais une fois ton transplanage effectué pour retourner chez toi, tu n’étais plus qu’un homme. Cet homme blessé qui avait pu croire qu’une idylle impossible depuis le début, ce même homme qui avait dû se soutenir à un mur pour ne pas tomber à genoux. Tu avais été plus que pitoyable et tu ne lui en voulais pas à elle, tu n’en voulais qu’à toi d’avoir pu croire que tout ce passerait bien. Que tout pourrait s’arranger ! Mais, c’était comme toujours, la loi du sang prévalait sur tout et son mariage était fixé depuis bien plus longtemps.
Alors après t’être soutenu au mur, tu t’étais laissé glisser contre ce dernier. Quelques gouttes d’eau salée roulant sur tes joues. Tu cachas vite ta tête dans tes genoux ce jour-là. Tu évitas le regard inquiet d’Alecia qui t’avait vu rentrer comme ça. Tu n’avais pas envie d’en parler. Tu ne voulais pas être faible, tu ne voulais pas être ce Sigil anéanti que tu eusses chassé à force d’effort. Tu ne voulais pas, non vraiment pas connaitre encore l’effet qu’un cœur brisé pouvait faire sur un homme. Tu étais encore monté la tête pour rien et tu te trouvais ridicule, si ridicule que tu t’en faisais honte. Si bien que tu n’en parlas qu’après trois jours de long silence. Tu ne voulais pas t’avouer vaincu, ni trop faiblard pour faire quelques choses de ta vie. Alors, tu avais regardé le ciel noter quelques trucs, et continuer ton prochain livre. Tu préféras te plonger dans un travail qui t’occupait l’esprit pour oublier, pour fuir, comme tu l’avais toujours fait. Tout ce que tu pouvais imaginer… C’était la dernière fois que tu voyais Janna, cette dernière fois qui se finissait sur un mariage. Étrangement, tu en avais assez que l’histoire se répète.
Alors aujourd’hui, un mois avait passé, Alecia avait eu d’idées de génie et ça t’avait été profitable, car tu pensais à autre chose qu’aux femmes. À croire que ce célibat était peut-être quelques choses, un mauvais sort qu’avait pu te lancer Lissandra pour que tu n’épouses qu’elle. Tu savais qu’Ale était au ministère tous les jours ces derniers temps et tu te préparais déjà à passer l’après-midi seul dans tes grimoires et tes notes d’observations. Alors que tu étais allé chercher quelques herbes à L’antre de Merlin et de nouveaux livres sortis à Fleury et Botts fraichement reconstruit après l’attaque du Chemin de traverse. Tu t’étonnais encore que certaines personnes pouvaient être aussi insouciantes, sous la menace qui planait. Même toi, tu avais promis à ton amie que tu serais là pour l’aider dans son projet et que d’autres autour d’elle l’aideraient aussi. Mais dernièrement ce n’était pas la seule nouveauté… Alecia avait eu son poste permanent d’Auror au ministère et s’était vue obtenir une apprentie. Bien qu’atypique à la population londonienne, Sif avait donc hérité des clés de ton grand appartement pour apporter ce qu’Alecia ne pouvait pas t’amener quand elle travaillait. D’ailleurs, en ouvrant la porte qui menait sur l’escalier menant à l’appartement, c’est sans doute que tu trouvas un manteau qui t’était inconnu. Évidemment, c’est toujours sans prévenir que la jeune métisse entrait. Enfin, elle avait tes clés malgré tout.
Le fait d’avoir une nouvelle jeune fille dans ta vie n’avait pas changé grand-chose, ça avait juste ravivé ta douleur concernant Narcissa. Bien que de trois ans son aînée, Sif avait une gratitude et une gentillesse qui était tout aussi ancrée à Narcissa qu’à Janna. Mais son petit accent russe te faisait voyager un peu quand elle te parlait. Enfin, c’était une personne charmante et peut-être qu’Alecia avait bien fait d’hérité d’une petite de cette trempe, car elle avait un sens de la justice bien développé comme ton amie. Enfin, tu poussas la porte de ton appartement après avoir remontré les escaliers, et tu entras de do pour la refermer derrière toi. Dernièrement, tu avais coupé tes cheveux, avant ils pouvaient t’arriver au milieu du coup là, tu avais préféré les coupés d’une façon brosse, malgré qu’ils restent légèrement bouclés et tu avais éclairci ta couleur d’un châtain presque blond vénitien. Ce qui ne pouvait mettre qu’en valeur tes yeux vert émeraude. Tu avais par cette chaleur, une chemise blanche, dont tout le bouton n’était pas fermé, rentrée dans un jean classique, une coupe droite qui te mettait en valeur avec des chaussures de ville basique. Tu vi en posant sur la table de la salle à manger, quelques sacs de courses que ladite apprentie avait dû ramener de la part de la colocataire. Tu la vis près de l’une de tes grandes baies qui donnaient sur le Chemin de traverse.
Tu t’approchas d’elle et tu posas ta main sur son épaule, pour la sortir de son monde, car elle ne semblait pas t’avoir entendue et du demanda en voyant ses yeux légèrement rouges : « Ca va Sif ? C’est Alecia qui t’a demandé de me ramener tout ça ? » Et tu pensas que la dernière fois que tu avais été aussi proche d’une femme c’était Narcissa.
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Sujet: Re: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Mar 12 Aoû - 14:19
La liste qu'Alecia s'était appliquée à me rédiger était bien longue. Je pris pas mal de temps pour trouver tout ce qu'elle contenait. Des herbes magiques comme d'autres pour la simple cuisine ou des confiseries et des choses essentielles pour préparer un repas digne de ce nom. Malgré la difficulté de la tâche je ne m'étais pas démonté et je pensais m'être plutôt bien débrouiller. Il ne me restait plus qu'à faire quelques petites courses pour ma propre personne, mon frigo était désespérément vide et si je continuais à dîner tous les soirs dehors, le budget que mon intraitable de mère m'avait constitué risquait d'exploser. Je me voyais mal la contacter pour lui demander plus d'argent, après tout. Je n'étais plus une petite fille.
Le chemin de Traverse était bien calme en cette matinée un peu maussade. C'était la première fois que j'assistai à un tel phénomène depuis que j'étais à Londres. Le ciel nuageux et la chaleur n'était pas propice à la bonne humeur, surtout que de la pluie était annoncée en début d'après-midi. Cependant, le climat était oppressant. Je n'allais pas trop me plaindre car,cela me permettait de me déplacer avec une relative aisance, sans avoir à me mêler à la foule habituelle. L'essentiel était de terminer mes courses au plus vite. Ainsi je ne serais pas prise de court par les intempéries. Surtout que je devais déposer les achats Alecia et de Sigil son colocataire avant de retourner chez moi. C'était le marché que j'avais conclu avec ma formatrice pour qu'elle me laisse mon après-midi de libre.
En y réfléchissant, j'étais bien surprise de savoir que mon mentor vivait avec un autre individu. Elle avait beau être adorable son espace était bel et bien son espace. Je ne savais pas nom plus quel genre de relation ils entretenaient seulement car, je n'avais pas osée demander donc, j'avais émis des hypothèses. Sigil était peut-être son frère ou son amant ? Non finalement cela ne pouvait pas être le genre d'Alecia, elle semblait sérieuse. Son petit ami dans ce cas ? C'était ma supposition la plus plausible. Il est vrai que Sigil était un homme attirant. Il devait se savoir séduisant c'était une certitude, pourtant il ne s'en vantait pas. De plus il avait toujours une gentillesse à m'adresser et s'inquiétait souvent de mon état d'esprit . Une sollicitude que je trouvais touchante. Le dernier homme qui s'était montré si prévenant avec moi depuis mon installation en Angleterre était Aaron, Aaron... mon coeur se serra à cette pensée. Nous étions séparés depuis deux mois maintenant et j'avais osé l'espérer l'oublier. Malheureusement L'Ange Cupidon se jouait de moi apparemment et me rappelant jour après jour que je n'avais pas les cartes en mains. Je ne pouvais qu'attendre que le temps fasse son oeuvre et panse mes blessures. Songer à mon ex petit ami me déprimais au point de renoncer à l'idée de continuer mes achats. J'avais tout ce qui était inscrit sur la liste d'Alecia c'est pourquoi je me résolue à transplanter jusqu'à l'appartement de Sigil Moriarty.
J'atterris sur le pallié puis toqua à la porte pour m'informer d'une quelconque présence. Seule le silence me fit écho. Je sortis donc de ma poche mon trousseau de clefs où j'y avais récemment ajouté celle qu'Alecia m'avait confié pour l'insérer dans la serrure afin de pénétrer dans l'appartement. Je refermai la porte derrière moi et retira mon indémodable trench gris pour le déposer sur le porte manteau de l'entrée. Dévoilant ma robe bustier en cuir blanc qui m'arrivait au-dessus du genou. Ensuite, je me rendis dans la salle à manger pour déposer sur la table la liste et les coures mollement. Je m'approchai des grandes vitres de l'appartement et me laissa aller à la mélancolie . Mes pensées s'évadèrent toute seule. Tous les bons moments passés avec Aaron me revinrent à subitement à l'esprit. Nos premiers regards, nos premiers sourires, nous premier rendez-vous puis nos premiers baiser... Vint par la suite les disputes qui devenaient de plus en plus fréquente jusqu'à notre séparation.
Je remarquais bien trop tard que mes larmes coulaient, elles avaient déjà souillés mes joues. Je les fis disparaître d'un revers de main en essayant de me reprendre . Je n'aurais su dire combien de temps j'étais restée dans cet état. Une main se posa sur mon épaule avec douceur ce qui me permit de revenir à la réalité. Celle de Sigil. Je ne l'avais pas entendu rentrer. Il s'enquit de moi ce qui me gêna encore plus. Sigil avait compris que j'avais pleuré et il n'aurait pas dû me voir aussi faible. J passais une main dans mes cheveux lâché pour reprendre contenance en lui souriant du mieux que je pouvais. Avant de lui répondre « Oui, ne t'inquiète pas je vais... » Je n'étais pas parvenus à à terminer ma phrase ma voix s'était brisé et les larmes me montaient de nouveau aux yeux.
-Désolée... Pardon, je suis vraiment stupide.
Mes larmes se transformèrent en sanglot bruyant mais à cet instant je m'en contrefichais . Ce serait bien plus tard, quand je parviendrais à me contrôler que j'aurais le loisir d'avoir honte.
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Sujet: Re: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Jeu 14 Aoû - 21:40
Life isn't always beautiful
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.
Tu avais ce genre de fibre fraternel, celle qui te poussait à être gentil et serviable avec les gens en difficultés, ceux que tu connaissais si peu. Mais pourtant tu le faisais tout de même. Même, si Lissandra tombait bien bas et qu’elle venait te demander de l’aide, tu aiderais ta cousine sans aucune once de méchanceté. Parce que c’était dans ta nature d’aider les autres. Finalement, si tu n’avais pas été amoureux de l’astronomie, tu serais très certainement devenu médicomage. Parce que c’était ce qui correspondait le mieux à ta personnalité. Et bien que tu sois aussi le chevalier de ses dames, il t’était déjà arrivé d’être au plus bas sans que personne ne prête attention à toi, car tu étais véritablement dangereux quand tu devenais colérique. Celle qui t’aidait dans ce genre de moment n’était personne d’autre que ta mère, mais ça, c’était avant de connaître Alecia, Charlie ou plein d’autres personnes qui étaient devenues chères au fil du temps. Tu étais peut-être un goujat, une personne qui aimaient sans savoir, sans vouloir savoir qui était la personne en face de toi. Tu aimais faire avec te sentiments, avec l’instinct et ça ne te réussissais jamais avec l’amour. Mais dans les autres cas, cela marchait toujours très bien. Sauf pour toi, enfin, tu avais toujours eu du mal avec les femmes, bien que tu les faisais toutes tomber de par le fait que tu étais toi. Mais le fait que tu n’avais d’yeux que pour Janna jusqu’à maintenant n’avait pas été très pratique. Tu avais fermé beaucoup d’opportunité et la seule personne que tu avais pu porter dans ton cœur venait de partir avec le fiancé qui lui était désigné. Car tu avais laissé sur toi, la maque du professeur qui ne devait rien vivre avec ses élèves. Et c’était tout aussi vrai que cela t’avait torturé que cela t’avait fait mal. Pourtant, tu avais su faire abstraction de Narcissa un temps avant qu’Alecia te demande ce qui se passait réellement. Le fait que tu craques l’avait choquée peut-être. Mais elle avait su être là pour toi.
Alors qu’Isa ton chat roux semblait amusé de voir la jeune Sif tourmentée par certains démons, toi tu restais dans l’entré avec tes petites courses que tu posas sur la table de la salle à manger avant d’aller sortir de sa rêverie la jeune métisse. Elle avait pleuré, c’était certain. Elle avait les yeux rougis typiques d’une telle situation. Étrangement, le ministère avait bien choisi la jeune protégée d’Alecia, car elles se ressemblaient un peu dans leurs détresses. C’était un peu comme ça qu’Alecia avait fini chez toi, par un concours de circonstances. C’était une colocataire merveilleuse qui tentait de se rendre utile, mais elle cachait sa fragilité derrière le travail qu’elle se donnait de plus en plus chaque jour. Bien que tu la saches courageuse et travailleuse. Tu te doutais que les démons de son passé referaient surface un jour ou l’autre. Car Alecia, tu l’avais sauvé d’une crise qui l’avait poussé à s’ouvrir les veines. Les poignets et les cuisses. Tu te rappelles encore cette nuit-là où elle t’avait contacté pour que tu l’aides. Tu te rappelles l’odeur du sang qui trônait dans son petit appartement, alors c’était tout naturellement qu’après l’avoir soigné et rassurée, que tu lui avais proposé de venir vivre avec toi. Comme ça la solitude de vos deux âmes serait quand même un peu comblée par l’autre. Vous n’étiez pas confident l’un envers l’autre pour rien après tout.
Alors que Sif venait d’entrer dans vos vies respectives. Tu ne voulais pas avoir de mauvaises pensées envers elle, mais elle était surement un peu frivole et volage au vu de certaines de ses tenues. Tu avais été présent pour Alecia, alors cette petite qui venait d’entrée dans votre cercle d’ami devait avoir le même traitement non ? Enfin malgré les signes distinctifs de son état, elle commença une phrase pour te dire que tout allait bien. Tu avais toujours ta main sur son épaule et tu sentis son épaule s’affaisser quand sa voix se coupa et qu’elle se remit à pleurer à grand sanglot. Tu te dis que la peine n’était donc pas qu’une affaire de bonne femme. Mais ce qui te fit faire la moue, c’était le fait qu’elle pensait que sa peine soit stupide. Mais évidemment, ça ne l’était pas. Mais tu laissas tes mots de côté un temps pour la serrer contre toi et poser ta joue sur le haut de son crâne comme tu le faisais avec Alecia pour la calmer en lui frottant le dos. S’il le fallait, tu pouvais rester comme ça longtemps. Ce n’était jamais grave que du mascara finis sur te vêtements. Tant que la peine sortait pour que la jeune femme aille mieux ça serait le principal.
Tu n’étais pas ce genre d’homme souvent, ce qui en faisait craquer certaines… Mais quand tu devais le faire, tu le faisais de bon cœur. Parce que finalement. La dernière femme que tu avais écoutée, tu venais de la perdre. Aussi facilement, que tu ne t’étais même pas battu pour tenter de la garder contre toi ! Tu tentas quand même une phrase, ta voix, tout aussi coupée que la sienne l’instant d’avant, parce que tu ne pensais plus qu’à Narcissa… « Tu sais, si tu veux en parler, je peux t’écouter. » Tu étais bien un chevalier au grand cœur… Vraiment, mais qui pouvait t’écouter toi ?
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Sujet: Re: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Sam 16 Aoû - 19:51
« Dans la vie il nous faut parfois surmonter des épreuves disséminer sur notre chemin pour nous rendre plus fort. Être capable d'avancer et de tourner la page. Ce dire que la souffrance que nous éprouvons est éphémères et qu'elle restera tout de même une leçon de vie. Il ne faut jamais se perdre dans la rancune ou dans des sentiments aussi sombres que le désespoir. Ne jamais infliger volontairement de la peine à un autre et ne pas porter de jugement trop hâtif car, les choses ne sont pas nécessairement ce qu'elles paraissent être. Sois altruiste et honnête, montre de la compassion et tu deviendras une personne respectable que les gens apprécieront. Tous les pouvoirs magiques du monde n'égaleront jamais la force morale ma chérie »
Ce discourt était celui que m'avait tenu mon père durant mon enfance. J'avais toujours conservé ses paroles aux plus profonds de moi-même et cela avait été pour moi un guide de conduite. Je voulais faire honneur à ce que mon père m'avait confiée. Je m'étais donc efforcée d'être digne de ses paroles. Je cherchais toujours à voir le meilleur en chaque personne même si je n'y arrivais pas forcément. Niklos Velikanova était un homme foncièrement bon et j'avais beau vouloir l'égaler de tout mon coeur, vouloir marcher sur ses traces, je ne pourrais que parvenir à être une pâle copie de l'homme incroyable qui m'avait élevée. Un Auror talentueux et craint ainsi qu'un père exceptionnel. Pour moi mon père détenait aux creux de ses mains les clefs des vérités de ce monde. Il avait toujours eu les réponses à toutes les questions que je me posais ou les gestes qui savaient me réconforter quand j'étais au plus bas. J'aurais bien eu besoin de présence paternelle à ce moment même. Redevenir une petite fille qui n'était pas tourmentée par un amour qu'elle se devait d'oublier. Aimer ça faisait mal, je le comprenais enfin et je ne souhaitais plus jamais ressentir cela c'était bien trop dur.
Tandis que je me laissais aller dans les bras de Sigil qui m'offrait la chaleur et le soutien dont j'avais terriblement besoin. Je n'avais pas la volonté pour feindre à nouveau d'aller bien. Je m'agrippai à sa chemise qui devait sûrement tremper par mes larmes. J'avais voulu paraître forte tellement longtemps que j'avais fini par laisser libre cours à mes émotions sans m'en rendre compte. Tous pensaient que j'avais bien vécu ma séparation avec Aaron. Il en allait de même pour le concerner. Tamara ma meilleure amie m'en parlait le moins possible, je lui avais bien fait comprendre que ce n'était pas un sujet que je souhaitais aborder malgré les sourires rassurant que j'adressais quotidiennement à ma meilleure amie je ne pouvais pas la duper, par elle. Alors, pourquoi Sigil devait-il être le témoin de cette scène profondément pathétique ? Je m'écroulais littéralement. Le mur d'impassibilité que j'avais érigé s'écroulait comme un château de cartes. J'avais au moins un peu de chance dans mon malheur. Avoir auprès de moi quelqu'un comme Sigil pour m'épauler. Une aide à laquelle je ne m'attendais pas.
Sa douceur et sa bienveillance m'apaisèrent si bien que je finissais par retrouver une respiration à peu près normale et que je pus répondre sans me remettre à pleurer quand il me proposa d'être une oreille attentive à mes problèmes. Je m'écartai un peu de lui pour poser mon regard humide sur ses yeux verts. Il avait de beaux yeux, empli de gentillesse.
-Je me rends compte je ne pourrai plus être avec l'homme que j'aime même si c'est la meilleure chose à faire, ça fait quand même mal. Je n'avais pas pensé que ça serait aussi douloureux et difficile de l'oublier.
Je soupirais un peu avant de me tourner à nouveau vers les baies vitrées en fermant les yeux. j'arrivais mieux à m'exprimer ainsi. La pluie commençait à tomber, les fines gouttelettes se transformèrent rapidement en jets d'eau qui s'écrasaient sur les vitres . Le temps était aussi sombre que mon humeur d'après ce que je pouvais constater.-Le pire dans tout ça, c'est que je ne veux pas l'oublier, ça équivaudrait à renier tous les bons moments que nous avons passés ensemble. Dis-moi Sigil que dois-je faire . Aide moi à trouver les réponses.
Je me laissais glisser le long de la vitre pour finir à même le sol. Je ramenais mes genoux vers moi pour les encercler de mes bras et y déposer ma tête. C'est dans cette position que je lui annonçai la décision que je venais de prendre à l'instant. -Je ne veux plus tomber amoureuse, plus jamais. Je finirai vieille fille avec un chat et ma chouette comme simple compagnie. Mais le cœur à ses raisons que la raison ignore. L'amour est parfois plus proche que ce que l'ont croit. Peut-être juste sous nos yeux...
Dernière édition par Sif Velikanova le Jeu 21 Aoû - 14:04, édité 1 fois
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Sujet: Re: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Mar 19 Aoû - 16:36
Life isn't always beautiful
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.
Tu savais ce que c’était que pleurer des journées entières à te demander ce que tu allais faire de ta vie, car tu avais tout perdu. Amis, amour, mais tes emmerdes étaient bien restés avec toi sans avoir l’envie de te lâcher. C’était comme ça depuis tes 24 ans et ça n’avait pas voulu changer, car tu n’avais le temps, ni le déclic nécessaire pour le faire. Bien qu’une seule chose te remonte le moral, c’était de pouvoir aider des élèves depuis 5 ans, depuis que tu étais devenu professeur d’astronomie. Changer, éduquer des jeunes à devenir de bonnes personnes… Surtout ceux de Serdaigle, car tu étais chef de maison depuis deux ans déjà. Alors, pourquoi ne pas aider à former un monde meilleur malgré l’éducation que pouvaient donner certains parents ? C’était vrai que changer des mœurs ancrées depuis des années dans la tête de certains jeunes était compliqué. Mais tu arrivais toujours à faire bouger les choses, car tu savais que dans un moment de faiblesse on pouvait changer plus qu’une voulait le croire. On était si faible qu’on écoutait ce qui nous faisait du bien, et tu savais être un manipulateur quand il le fallait, alors pour mettre d’autre idée dans la tête de quelqu’un tu attendais n’importe quoi. Un décès, une rupture, une trahison. Tu étais tout de même une oreille attentive. Et divulguer un secret n’était pas dans ta nature, tu avais toujours été aussi muet qu’une tombe, même dans ta jeunesse.
Alors aujourd’hui ça n’allait certainement pas changer. Car bien que les dures épreuves, de ta vie, avaient pu te changer, ça n’avait été qu’une bien, comme tu t’entêtais a le faire avec certains jeunes. Mais là, c’était différent, Sif n’était pas de ta maison, elle venait d’ailleurs et tu n’avais rien à voir avec sauf si ce n’était Alecia. Mais ce sujet avait toujours été compliqué. Parce que tu voulais mettre un point d’honneur à ne pas déranger Alecia pendant qu’elle formait sa lève, tu n’avais pas à lui donner de conseils, ni en donner à Sif. Elles devaient se débrouiller seules sans tes conseils. Mais qu’est-ce que c’était des conseils d’un ex-dépressif qui n’attendait qu’un évènement pour replonger. Alors que certains comme la jeune métisse semblaient enclins à partir dans des méandres que tu connais vraiment très bien. Même trop bien pour la laisser y plonger. Tu ne voulais pas que des personnes proches de toi aient dans un état tel que tu l’as déjà été…
Alors pourtant dans votre étreinte, elle se décolla de toi pour te regarder dans les yeux. D’un marron ravissant, elle avait une telle tristesse, celle que tu connaissais si bien toi-même. Et elle commença à vider son sac. Pas que tu abordais un air satisfait, mais le petit sourire sur tes lèvres c’était plus pour l’encourager à ne pas faire la tronche comme on sait le faire dans ces cas-là. Tu tentais d’être compatissant malgré le fait que n’aimais pas parler de rupture ou de perte d’être cher. Car tout cela te ramenait à toi. Pourtant, tu la laissas déballer son sac. Elle était triste ce qui était tout à fait normal après que l’on ait passé de bons moments avec une personne chère à nos yeux. Un moment, elle te tourna le dos. Regardant à ton tour par la fenêtre… Tu regardas les gouttes qui commençaient à s’écraser avec allégresse ne se doutant pas de l’ambiance morse qu’elles ajoutaient à la scène… Bien que de dos, elle te demandait conseils, tu ne pouvais pas trop lui répondre… Hormis les paroles que les soigneurs et les médicomages t’avaient eux-mêmes dit, quand tu étais au plus bas.
C’est une fois qu’elle fut assise au sol, que la colère laissa place à la colère quand elle argumenta en avouant qu’elle finirait seule avec ses animaux. Tu te laissas éclater de rire avant de te poser à ses côtés et de la prendre par les épaules et de la serrer contre toi : « Alecia m’a dit que ta chouette était une vraie chipie, tu deviendrais vieille et folle avec un truc pareil. Mais bon, le plus important est que tu ne pleures plus. » Tu étais familier, car avec les femmes tu avais tendance à te comporter comme avec Mary, ta cousine cadette de 15 ans. Mais ce n’était pas tout d’ailleurs tu regardas dehors en ajoutant : « D'ailleurs Sif, je vais avoir besoin de toi. Je dois aller chercher un cadeau pour Alecia et moi, mais j’ai encore des doutes. » Évidemment, depuis quelque temps, entre vos chouettes et ton chat Isa, tu avais envie d’une autre petite boule de poil… Mais Sif semblait plus au courant de certaines choses. Enfin, u la lâcha un temps pour t’appuyer sur les deux mais et regarder devant toi, sur l’averse qui se passait doucement.
« Tu sais que, tu n’as pas à oublier en fait. Jute te souvenir des belles choses que tu voudrais reproduire avec une autre personne. Mais je suppose que ce ne fût une rupture, pas une rupture définitive comme un décès, alors tu auras la chance de toujours séduire de nouveau. C’est déjà une chance. » Tu avais le regard plus froid, plus dur qu’avant, parce que cette situation, tu la connaissais trop bien… Véritablement. Si tu avais su ce qui allait se produire ce jour-là, tu aurais dit toute la vérité à Valerian qui aurait tout de suite quitté Janna et de fait tu serais surement marier et père aujourd’hui petit garçon de six ans. Mais tu ne voulais pas briser un bonheur naissant… Tu les aimais trop tous les deux pour les briser…
Alors depuis ce temps-là, tu avais renoncé au bonheur.
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Sujet: Re: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Jeu 21 Aoû - 23:35
Je n'avais jamais eu une vision idyllique de la vie, sous mes airs candides et innocents je savais pertinemment que des choses horribles se déroulaient en ce bas monde, qui me dépassaient certainement. Ce fut la raison qui me poussa à choisir la carrière d'Auror. Je voulais contribuer à faire le bien, à débarrasser les honnêtes gens de la crainte d'être les victimes d'individus malsains qui se réjouissaient de la souffrance qu'ils infligeaient. Je n'avais jamais pus le cautionner et je ne le pourrais certainement pas car, je ne le voulais pas. Un sens aigu de la justice dites-vous ? Je ne l'aurais pas pensé, je savais seulement quelle personne je souhaitais devenir . Être capable de me regarder dans le miroir et aimer la personne que j'étais.
Pour cela, il me fallait rester droite et forte. Ne pas choisir un mauvais chemin qui me conduirait à ma propre destruction. J'avais tout de même des faiblesses que je n'arrivais pas toujours à dissimuler ce qui ne me facilitait pas la vie. Je ne supportais pas me sentir désemparer face à une situation. Je voulais garder le sourire continuellement, pour rendre heureux mon entourage et ne pas leur imposer une quelconque inquiétude. Ma mère comme mon père et Tamara y compris. Je ne savais pas ce qui m'avait pris de déballer mes soucis à Sigil de la sorte mais, lui parler, l'affection qu'il me montrait me faisait tellement de bien que je ne repoussais pas la main qu'il me tendait. Il ne se montrait pas condescendant face à mes problèmes de coeur et sa douceur allégea mon esprit et pour cela je lui étais véritablement reconnaissante. Il avait définitivement gagné mon estime.
Sigil se mit à rire tout en me prenant dans ses bras à l'annonce de l'avenir pour le moins pathétique que je me réservais . Son étreinte était réconfortante et chaleureuse si bien que je savourais ce moment de complicité. Sigil parvenu à me faire m'esclaffer quand il me parla de Capriconne en la qualifiant de chipie. C'est vrai que ma chouette n'était pas commode et je n'avais aucune autorité sur cette dernière mais, je ne pouvais pas m'empêcher de la défendre, elle était tout de même ma deuxième meilleure amie. -Capriconne à ses humeurs je te le concède, elle n'en est pas moins efficace quand elle le souhaite... . Je hochais la tête pour appuyer mes propos puis, je regardai Sigil qui semblait intéressé par le temps changeant. Soudainement le Moriarty me partagea son intention d'accueillir un nouvel animal dans son grand appartement, autant pour se faire plaisir que pour contenter Alecia. Il avait apparemment besoin de mon avis pour arrêter son choix. J'étais bien partante voilà pourquoi je m'empressai d'accepter.
-Je serai ravie de te venir en aide, tu as déjà une idée de l'animal que tu souhaites ou pas du tout ? Sinon je te conseillerais unboursoufflet. Je les trouve tellement adorables ! ils sont mignons et affectueux mais, avec eux Alecia et toi n'êtes pas à l'abri d'un réveil en fanfare répondis-je en souriant de toutes mes dents. Ces petites boules de poils assez charmants ont vu d'oeil pouvaient aussi s'avérer être redoutablement agaçantes. Je parlais d'expérience. Je me souvenais de l'époque où j'étais encore élève à Durmstrang. L'une de mes camarades de chambre possédait un Boursoufflet. Bien que je trouvais cette créature attachante, elle prenait un tout autre visage le samedi matin quand elle se mettait à hurler en réclamant l'attention de sa maîtresse. J'avais été contrainte de prendre la dure décision de dire adieu à mes grasses matinées. Je souriais davantage en imaginant Sigil au bord de la crise de nerfs quand la jolie bestiole s'efforcera de faire obstruction à son sommeil.
- Tu sais que, tu n’as pas à oublier en fait. Jute te souvenir des belles choses que tu voudrais reproduire avec une autre personne. Mais je suppose que ce ne fût une rupture, pas une rupture définitive comme un décès, alors tu auras la chance de toujours séduire de nouveau. C’est déjà une chance.
Ces paroles surent me toucher, je lui souris. Sigil savait trouver les mots justes et il n'avait pas tort. Je savais que j'avais les moyens de reconquérir Aaron si j'y tenais réellement mais, je ne comptais pas regarder en arrière. Notre relation était bel et bien terminée. J'aurais mal encore un moment ; cependant, grâce à Sigil la douleur se ferait moins présente. J'avais le sentiment de ne plus partager seule ce fardeau. Je ne répondis pas à sa déclaration. Mon regard signifiait plus que des mots. Emplie de gratitude, je ne savais pas comment le lui exprimer, plus tard sûrement je parviendrais peut-être à lui dire merci.
-je reviens dans un instant dis-je en retrouvant mon éternelle sourire.
Puis, je me servis de ma baguette pour transplaner jusqu'à mon appartement que je partageais avec ma colocataire Tamara qui semblait absente. Je me dirigeais vers notre salle de bain où je m'empressai d'entrer. Je tirai une petite grimace en regardant mon reflet. Mes yeux étaient rouges et mon mascara avait coulé Sigil avait eu la délicatesse de ne pas me le faire remarquer . De toute façon il ne devait pas me voir comme une jeune femme potentiellement attirante. Enfin, je passais un peu d'eau sur mon visage pour le débarrasser des dernières preuves témoignant de ma tristesse puis le sécha à l'aide de ma serviette. Je me remaquillai un peu et rassemblai mes cheveux en une seule et même tresse. Je m'estimais assez décente pour sortir à nouveau en compagnie de Sigil. Je retournais à nouveau chez lui d'un coup de baguette magique. Pourtant, je remarquais que le Moriarty n'était plus au même endroit que celui où je l'avais laissée. -Sigil ? Sigil ?! Aucune réponse ... Je décidais donc d'avancer un peu plus dans l'appartement pour le retrouver. Je tombais sur une porte entrouverte que je poussai sans ménagement et surpris le maître des lieux qui se changeait. Le rouge me montait aux joues j'étais tellement embarrassée. J'aurais probablement dû détourner le regard tout de suite et m'en allez illico presto dans une autre pièce mais; je m'accordais quelques instants pour admirer son corps superbement bien bâti. Franchement Sigil n'avait rien à envier à un athlète. Il était bien fait sans avoir de muscle superflu. -Heu... Désolée je t'ai appelé mais , tu ne répondais pas mais... Ne te sens pas gêné tu es je veux dire... Tu es bien...
Je finis par détourner le regard pour le poser sur mes chaussures.
-je crois que je vais t'attendre dans le salon.
Je repartis aussi vite que je m'étais incrusté, mon Dieu comme j'aurais aimée disparaître.
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Sujet: Re: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Dim 31 Aoû - 22:41
Life isn't always beautiful
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.
Sif était une petite personne intéressante, peut-être un peu lunatique, car elle été passé du rire aux larmes assez rapidement, mais en fait, tu ne te doutais pas que c’était ta présente et ton état d’esprit face à ce genre de problème qui lui avait fait plus de bien qu’autre chose. Tu t’étais souvent sous-estimé dans ces cas, ne savant pas toi-même réglée tes propres problèmes. Alors ceux des autres, tu ne pensais pas pourvoir faire quelques choses pourtant, tu étais assez douée pour panser les blessures et changer les idées des gens avec de sourires ou les mots justes. Si bien que la demoiselle à la peau café au lait se mit à rire avec toi quand tu dis que sa vie allait être misérable avec la chouette qu’elle trainait. Capriconne donc ? C’était un nom bien singulier. Enfin, il faut dire que la tienne de chouette se nommait aussi Sif, mais tu préféras ne pas le dire pour la mettre dans l’embarras. Ta Chouette commençait à se faire de vieilles plumes, mais ton animal t’aimait t‘étais déjà ça. C’est d’ailleurs avec le sourire qu’elle prit quête de t’aider dans le choix de ton nouveau petit compagnon. Bien que la boule de poil qu’elle te proposa ne te plaise, tu ne dis rien préférant la laisser finir. Alors, tu ajoutas qu’elle avait peut-être encore une chance de séduire son ami perdu. Mais elle te regarda gentiment avec gratitude comme si tes paroles avaient eu un effet sur elle. Quelque chose d’assez bénéfique. Enfin, tu repris : « En fait, j’avais plutôt idée d’adopter un petit chiot, mais j’ai des doutes sur les races, je ne voulais pas aller seul à l’animalerie magique, ni même dans une animalerie moldue, enfin je ne sais pas où je pourrais avoir beaucoup de choix. »
L’instant d’après l’apprenti Auror, tira sa baguette de sa poche et te dit qu’elle revenait bientôt. Si bien que dans un crac sonore, tu te retrouvas seul, assis devant l’une de tes grandes baies vitrées à regarder la pluie qui tombait contre ces dernières. C’est vrai qu’elle s’était mise dans un sacré état pour un gamin qui n’en avait rien à faire d’elle si ce dernier l’avait quitté. Mais des cas comme ça tu en avais vu tous les jours à Poudlard. Enfin, elle fait qu’elle te laisse là en plan ne te désolât pas, bien au contraire, si elle était partie c’est qu’elle avait envie de se prendre en main. Bien qu’avec Alecia, il y avait tout le maquillage nécessaire à disposition. Enfin, tu décidas enfin à observer les dégâts qu’avait faits le mascara de la jeune femme sur ta chemise. Rien de bien méchant en vérité, mais tu ne pouvais pas sortir comme ça. Alors en te relevant, tu la sortis avec nonchalance de ton pantalon, pour la déboutonner alors que tu te dirigeais vers ta salle d’eau. C’est presque lentement que tu la fis tomber dans le panier à linge et que tu regagnas ta chambre à l’autre bout de ton appartement, bien évidemment torse nu. Quoi de plus normal pour toi qui avais toujours eu cette petite manie de soit vivre seul, soit vivre avec un colocataire de sexe masculin. Et vos petites soirées avec Wil parfois te manquaient terriblement.
C’est presque difficilement que tu ouvris le volet de ta chambre, qui restait rarement fermé de nuit pour voir ce qui se passait de ce côté moldu de Londres. D’un coup d’œil tu avais un petit aperçu des deux mondes, et le magique te rappelais souvent, trop souvent à ton gout, mais c’était comme ça, on ne nait pas dans la magie pour l’abandonner comme certain peuvent le faire. Enfin, tu te tournas vers ton armoire. Entre chemise et autre chose trop classe et trop peu jeune pour sortir simplement chercher un petit animal, tu restas là dubitatif quant à ce que tu pourrais mettre avec ton slim et tes chaussures de ville. C’est presque si tu pensais entendre une voix dans ta tête quand Sif, revenue de fait, t’appela du salon. Ce n’est pas qui était sans gêne, mais seul chez toi, tu n’avais pas pour habitude de fermer les portes. C’est donc toujours torse nu que tu te penchais à travers tes piles de vêtements accumulées en dix ou vingt ans. Parfois tu jetais un maillot sur ton lit pour dire que tu ferais ton choix plus tard. C’est comme ça que tu te retrouvas face à ce dernier à choisir entre un t-shirt manche courte en coton d’une couleur pourpre. Et l’autre, aussi en coton, mais avec un col en V et des manches trois-quarts d’un bleu plus sombre. Plus toi en outre. Le bleu était bien digne d’un Serdaigle.
Si bien que quand tu commenças à l’enfiler, tu entendis enfin Sif qui s’excusait. Parce qu’elle t’avait vu en jeans et torse nu dans ta propre chambre. Discrètement tu étouffas un petit rire en enfilant le maillot de ton choix. Bien que moulant correctement ton corps, il n’était pas vulgaire pour autant. Si bien qu’après avoir remis tes cheveux en place, tu la rejoignis dans le salon, où elle s’était réfugiée et rouge pivoine. Pour la surprendre, tu arrivas derrière elle en la prenant par la taille. Comme tu l’aurais fait avec n’importe qui, taquin que tu étais en disant, presque susurrant. « Je sais, je fais souvent cet effet-là. » Puis tu la lâchas en riant pour de bon, ajoutant entre deux rires : « Faut pas être gênée comme ça, c’est presque si tu n’avais jamais vu un homme torse nu. Enfin… » C’est rapidement, que tu repris bonne allure, en demandant réellement : « Bon où je le trouve ce petit chiot moi ? »
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Sujet: Re: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Dim 14 Sep - 23:09
Après avoir surpris Sigil dans sa chambre en train de se changer, j'avais jugé préférable de me réfugier dans le salon de celui-ci les joues en feux, me sentant horriblement embarrassée. M'avait-il trouvé intrusive ? Je ne l'aurais pas voulu, en aucune façon. Ce n'était pas ma faute... J'avais toujours eu ce « léger souci » qui était d'apprendre à frapper à une porte. En même temps celle de Sigil n'était pas fermée. Je n'avais eu qu'à la pousser pour avoir une vue imprenable sur son corps d'Apollon. Il devait en faire saliver des femmes. Je me demandais bien combien de petites amies Sigil avait-il bien pu avoir. Il ne donnait pas l'impression d'être un homme qui allait voir à droite à gauche mais, mon avis était surement influencé par l'affection que je lui portais. En y réfléchissant plus longuement, je ne savais de lui que ce qu'il voulait bien me montrer. Alors, comment pouvais-je le qualifier, de connaissance ? Non c'était trop formel, d'ami?Je savais trop peu de choses sur le Moriarty pour le nommer ainsi mais, rien ne m'empêcher de faire évoluer les choses. Enfin, si il ne me virer pas de chez lui à coup de pied au derrière après le petit sketch que je venais de lui faire. Mes songeries m'accaparaient l'esprit au point de ne pas sentir Sigil qui s'approchait de moi. Il me prit par la taille ce qui me fit tressaillir sur le coup. Il m'annonça sur un ton de séducteur que je n'étais pas la première à réagir ainsi. Je ne savais pas du tout ou me mettre. Sigil était aussi tentant que le fruit interdit du jardin d'Éden j'étais bien forcé de l'admettre. Soudainement il me lâcha pour finir par éclater de rire ce qui me fit me sentir bête. J'avais déjà vu des hommes torses nus évidemment. Mon père et Aaron aussi. Je haussais les épaules avant de lui répondre plus détendu qu'auparavant. -Évidemment que j'en ai vus, je ne suis pas... Enfin bref.
Je n'allais pas lui confier que je n'avais jamais franchi le cap des baisers langoureux et du pelotage avec mes anciens petits amis. À dix-neuf ans ce n'était pas une chose dont je me vantais. Je préférais donc détourner la conversation sur ce dont Sigil m'avait parlé avant que je ne retourne chez moi. En enfilant mon trench que j'étais partis récupérer dans l'entrée je continuais
- Pour ton chiot je suppose qu'ont pourraient aller dans une animalerie moldus. Celle où j'achète la nourriture de ma chouette je suis sûre qu'elle te plaira.
Je souris à Sigil avant de prendre sa main dans la mienne et de transplaner sans lui laisser le temps d'émettre une hypothétique objection. Je pensais à l'endroit où je souhaitais me rendre et nous arrivâmes devant une accueillante enseigne « Gaby "s » . C'était une rue animée dans le nord de Londres que je trouvais particulièrement attirant. L'ambiance y était bonne enfant et tout le monde se connaissait. En somme c'était le chemin de Traverse version moldus. Je tenais toujours la main de Sigil quand je me décidais à entrer dans la boutique. La sonnette à l'entrée annonça notre arrivée et une petite femme ronde d'une cinquantaine d'années au chignon débraillé vint nous saluer en souriant. -Mademoiselle Velikanova, bonjour, vous venez chercher quelque chose pour Capriconne ? Elle lance un regard à Sigil sans le lâcher des yeux. -Je vois que vous n'êtes pas seule, votre petit ami je présume.
Étonnait je répondis à Madame Gaby qu'elle se trouve être loin de la vérité, elle ne semble pas me croire et lança un petit regard entendu à Sigil tout en regardant la main que je tenais. Je libérais le Moriarty sans tarder en lui adressant un petit « Désolée.
-Bon on va les voir ses chiots!
Je me dirigeais vers le fond de la boutique en les plantant tous les deux là, sans plus de ménagement. Madame Gaby m'avait énervée avec ses sous-entendues. Je ne savais pas pourquoi mais qu'elle puisse imaginer ne serai-ce qu'un instant que Sigil et moi c'était envisageable me perturbais car, la dernière chose que je souhaitais c'était de me faire des films par rapport à Sigil.
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Sujet: Re: Life isn't always beautiful [PV : Sif] Jeu 25 Sep - 19:28
Life isn't always beautiful
C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.
CCette jeune femme était rafraichissante et c’était relativement plaisant de voir que quelqu’un pouvait rire de tes imbécilités sans en savoir trop sur toi. Car c’était surement pour ça qu’elle riait encore, sinon que ferait Sif ? Te prendrait-elle en pitié à te dire. Pauvre petit tout à tellement perdu, que tu es courageux. Comme la grande partie des gens. Ce pour quoi tu évitais de te dévoiler tout de suite, trop souvent ça faisait peur aux gens ce genre d’histoire. Et il y avait de quoi, qui voudrait entendre que la sécurité et l’éducation de jeune enfant est faite par un dépressif, ancien dragueur compulsif… Personne et surtout pas les parents de ces enfants. En plus de cela, Ysaline t’avait longuement proposé dans une lettre de devenir son directeur adjoint. Ce que tu avais accepté avec plaisir, te sentant déjà bien intégrer à l’école de magie, là tu serais au cœur des décisions et cela t’occuperais le crâne et t’éviterais de penser à tout ce que tu pouvais encore ressentir aujourd’hui. Mais ta taquinerie était sans borne, tu t’amusais à être séduisant et tu savais que tu l’étais à cet âge. Vingt-neuf ans ce n’était pas très vieux, et encore moins pour les jeunes femmes. Bien qu’une seule pouvait, t’insupportais plus que les autres. Leitha, ta cousine, ton ex-fiancé avaient le don de te faire perdre le sourire et de te faire sortir de tes gonds. Ce qui était franchement rare ces derniers temps. Car tu savais prendre sur toi et faire la part des choses, mais pas avec elle encore. C’était encore un peu trop compliqué pour toi. Enfin, malgré tout Sif sembla sortir de sa rêverie en sursautant et en t’ajoutant que si elle avait déjà vu des hommes torse-nue. Et tu ne te doutais pas qu’à son âge, elle n’avait pas dépassé d’autre stade dans une relation amoureuse. Mais ça t’importait peu. C’était l’apprentie d’Alecia, tu n’avais pas à avoir cette curiosité maladive avec elle, c’était juste histoire qu’elle fasse sa formation, après elle allait surement retourner dans son pays d’origine.
Alors que tu lui demandais encore pour le chiot, elle prit son trench au vol, avant de te prendre la main et de dire que le mieux été d’allé le chercher dans une animalerie moldue où elle était déjà cliente. Sans avoir ton mot à dire, tu avais déjà transplaner avec elle. Cette tentation d’étouffement tep rit rapidement à cause de la surprise. Et quand tu arrivas enfin à destination à l’ombre d’une ruelle pour ne pas te faire repérer par les moldus qui passaient dans cette petite rue commerçante de Londres. Elle tenait ta main et commençât à te diriger parmi les passant pour te faire arriver devant une petite boutique qui avait le joli nom de Gaby’ s. C’était très certainement charmant, mais la jeune ruse poussa déjà la porte et te fit entrer à sa suite. Poliment tu refermas d’un doigt la porte avant de te retourner quand la vendeuse concluait à tort que tu étais le petit ami de la demoiselle. Alors, elle répondit par la négative en te lâchant la main, alors que la vendeuse te regardait avec complicité, alors que Sif s’éloignait vers l’endroit que tu désirais voir, tu ajoutas bas à l’adresse de cette brave dame : « Vous allez la faire fuir avant que je n’arrive à quoi que ce soit madame. » Avec un petit sourire ironique, lui faisant certainement comprendre que tu avais quelques idées mal placées en tête. Cependant, elle ne releva pas et tu commenças à lui parler de ton projet d’adopter un petit chiot pour combler tes longues journées.
« Vous savez que ce genre de bêtes demandent beaucoup d’attention, je suppose que vous travaillez. » « La nuit seulement, je suis astronome. Il dormira quand je vais me mettre au travail, mais j’ai une merveilleuse colocataire qui sera là pour prendre le relais, la nuit vous savez. » Évidemment, tu t’étais rapproché de Sif, pour regarder les petites boules de poils, certaine te faisaient bien rire par le manque d’affection qu’elles éprouvaient avec tous les regards pointés sur eux, tu t’adressas alors à Sif : « Je pense qu’un chiot à la robe clair me correspondrait mieux tu ne penses pas ? Regarde celui-ci ! » De ton index, tu montras une petite golden retriever d’environ trois mois qui vous aboyait dessus joyeusement. « Il est mignon non ? Enfin plus que les autres, je veux dire. ». Peut-être serait-elle d’accord avec toi, mais une chose était certaine, tu l’avais en affection cette petite bête. Et tu ne voulais pas d’un petit chien, un grand bonhomme sur pâte te plaisait plus qu’un yorkshire. Tu regardas un instant la gérante en demandant poliment : « Puis-je ? » Elle te répondit tout naturellement par un sourire avant de prendre le chiot et de te le déposer dans les bras. Tu remarquas alors qu’il avait une petite tache brune sur la pâte droite. Mais la question perdurait, alors qu’il te faisait ta fête. Réclament des caresses que tu lui prodiguais tu demandas à Sif : « Je n’ai pas de nom, c’est bien le problème. »
C’était en effet un problème de taille, mais ça serait surement sans aucun souci que la jeune étrangère allait t’aider à lui trouver un petit prénom, car une chose était sure, c’est que tu aurais du mal à te défaire de cette petite boule de poil que tu avais adopté au premier regard. Après tout, tu étais un très grand romantique et ça même avec les animaux. Enfin, tu redéposas le petit à sa place, le temps de prendre une décision définitive, comme l’avait dit la gérante, c’était énormément de responsabilité. Bien que tu en as le temps et que tu savais à qui e confier en attendant ou durant tes absences, ce n’était pas une raison pour le négliger. La gérante te regarda réfléchir et t’annonça : « Je ne le fais qu’à 350 livres, prenez tout votre temps, mais il semble déjà vous apprécier beaucoup. » Oui, c’est vrai, tu avais ce genre d’aura avec les animaux.