Toutes les histoires des contes de Walt Disney commencent par cette simple formule: "Il était une fois". Cette fois-ci, c'est une histoire bien réelle que je vais vous raconter, mais elle n'en reste pas moins magique, puisque c'est la mienne et que je suis une sorcière. Ne faites pas de grands yeux étonnés, je croyais que seuls les moldus réagissaient comme ça. Enfin, avant d'en venir à ce point culminant, commençons par le commencement. Faisons vite parce que ma mère n'aime pas que j'utilise la pensine sans sa permission. Il me reste plus qu'à retrouver les bons souvenirs... Ah voilà.
Treinte et un octobre 2053, Erin Heartwood Austin Taylor donnait naissance à son cinquième et dernier enfant, dont elle s'était bien gardée avec son mari de connaître le sexe. Après tout, il avait déjà trois grands garçons dont le plus âgé avait dix-sept ans et une petite fille de sept ans. Cette grossesse n'était pas du tout préméditée, et ce fut avec une joie certaine que la famille Austin accueillirent cette grossesse tardive. Mrs Austin accoucha dans uns des plus prestigieux hôpitaux britannique, le même qui donna naissance au Roi William, à son frère, le prince Henry et à leurs enfants respectifs. A ses côtés, son mari James Arthur Austin, grand trader londonien, et dans la salle d'attente, le reste de la tribu. A 17h29 (heure locale), une petite fille pointa le bout de son nez pour le plus grand bonheur de tous : cette petite fille, c'est moi.
Les années passaient, mais je restais toujours le grand bonheur et la grande surprise pour mes parents. Mes frères et soeurs chouchoutait la petite dernière, rien ne pouvait jamais m'arriver, j'étais sous leur protection. Nous étions très unis dans ma famille, toujours là pour se serrer les coudes. Mes amis de l'école primaire que je fréquentais petite, m'enviaient pour cette entente presque irréelle (bon je vous cache pas, qu'on jouaient bien notre jeu parce qu'à la maison, c'était pas tous les jours rose)
Mais reprenons un autre souvenir pour que vous voyez mieux... Tiens par exemple, celui-ci, c'est celui de "l'apparition" de mes pouvoirs, je crois que je n'ai jamais vu ma mère aussi fière.. Nous étions en été, plus précisément au mois d'Août, j'étais dans ma grande maison de Cambridge, car oui, j'ai peut-être oublié de vous le dire, mais j'habite à Cambridge, ma soeur Jenna fait ses études à l'université quant à mes frères et bien ils sont à Oxford. Mais revenons un peu dans le passé donc je disais.. Ah oui, nous étions en été, et comme depuis déjà deux trois ans, il faisait une chaleur presque caniculaire, pas très habituelle dans le pays d'ailleurs. J'étais petite, je ne me souviens pas vraiment de l'âge que j'avais mais en me voyant, je dirais...que je suis petite. Bon, oublions ce détail et continuons.
J'avais décidé qu'aujourd'hui, je jouerais dans la piscine que ma mère avait fait apparaître dans notre jardin (en faisant bien entendu attention aux moldus). Chez moi, ma mère utilisait souvent la magie, enfin, quand ça n'interférait pas avec les gadgets hi-techs de papa (d'ailleurs bon nombre de disputes partaient de ça). J'étais donc tranquillement entrain de me prélasser dans l'eau quand ma mère débarqua et demanda de m'habiller pour me rendre chez ma tante Betsy. Betsy, c'est la sœur de papa, et disons que la qualifié de vielle peau malfaisante serait un doux euphémisme. Elle était horrible avec moi, elle me détestait et ne comprenait pas pourquoi mes parents avait fait un autre enfant qui selon elle "prenait inutilement de la place". C'est une des pires moldues que je n'ai jamais vu, et je l'a détestai. Mes parents le savaient très bien, mais cela ne leur faisaient ni chaud, ni froid. J'avais réussi à éviter les vacances au sport d'hiver avec elle, voila, que j'allais devoir jouer au cartes et regarder les informations télévisées (en boucle) toute la journée en supportant par dessus tout, ses remarques et critiques incessantes. Malgré mes protestations, ma mère ne voulut rien entendre et je dus sortir de ma petite trempette. Mais ce ne fut qu'une heure et demi plus tard que la "chose" ce produisit. Continuant toujours à me plaindre du fait de mes vacances qui allait très certainement être gâchées, je fis disparaître la Jeep de ma mère, qu'elle était entrain d'ouvrir. J'étais tellement en colère d'aller voir cette bonne femme qui ne m'aimait tout bonnement pas, que je mettais servi pour la première fois de la magie.
Ma mère resta hébétée quelques instant avant de comprendre ce qu'il s'était passé. Elle me regarda sans plus bouger, puis vient me serrer dans les bras en me disant qu'elle était la mère la plus fière du monde. Elle attendit que toute la famille soit réunie le soir pour annoncer la nouvelle : "Nous avons une autre sorcière dans la famille". Tous accueillirent plutôt bien la nouvelle et le soir, ma mère me raconta tout (ce que je savais déjà) sur Poudlard et le monde magique, ainsi que des anecdotes sur sa propre scolarité.
Ah..décidément j'adore la pensine, je trouve ça vraiment super de pouvoir revoir des événement de notre vie. Heureusement que ma mère garde tous ses souvenirs.
En parlant de souvenirs, en voici un nouveau : le jour où j'ai reçu cette fameuse lettre venant de cette fameuse école, qu'on appelle Poudlard.
C'était encore une fois pendant l'été, le début de l'été cette fois. Je n’impatientais de plus en plus de recevoir cette lettre si spéciale et il ne se passait pas un jour, sans que j'aborde le sujet, au grand dam de mes proches (sauf peut-être de ma mère). Nous étions le matin, et comme à mon habitude maintenant, j'allais guetté à la première heure la venue du facteur qui apportait le courrier. Mais déjà une lettre était à sur le perron. Le cœur battant à cent à l'heure et les mains tremblantes, je regarda l'origine de cette lettre avant de reconnaître en son dos le cachet de l'école. Je fis un effort surhumain pour éviter de crier de joie et retourna rapidement dans ma chambre, attendant que le reste de ma famille se réveille. Pendant deux heures, je dus combattre l'idée d'ouvrir seule cette lettre, mais ce n'était pas bien, je savais la joie immense que cela ferrait à mes parents et surtout à ma mère, si je l'ouvrais avec eux. Donc, j'étais patiente, j'attendais.
Enfin mes parents se réveillèrent et alors sans attendre, je courus en direction du salon en brandissant fièrement le fameux sésame.