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And I still see your reflection in my eyes | pv Mike

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MessageSujet: And I still see your reflection in my eyes | pv Mike And I still see your reflection in my eyes | pv Mike EmptyMer 26 Fév - 10:55

Il était une heure du matin, je fermais le pub dans une heure à peine, et la salle ne désemplissait pas. J'ignorais si c'était pour l'ambiance ici, ou à cause du groupe qui se produisait ce soir, mais j'allais être forcée de les mettre dehors à l'heure de fermeture. Comme tous les vendredi.
Je ne parvenais pas à me souvenir du nom du groupe de la soirée. Il fallait avouer que j'en voyais passer, aussi. Je savais juste qu'ils appartenaient à ce mouvement raréfié du rock. Un peu dans la lignée des Bizarr' Sisters. C'était bien la preuve que la mode revenait d'une période à l'autre, puisqu'ils poursuivaient un courant musical qui avait été grandement à la mode près de 80 ans plus tôt. L'idée me faisait sourire. La mode était décidément un phénomène du même genre que les marées : ça allait et ça venait.
Je déambulais entre les tables, récupérant les verres vides, prenant des commandes à la volée que je m'efforçais de retenir et de ne pas confondre. Tant que j'étais occupée, mon esprit n'avait pas le temps de divaguer. C'est pour ça que j'adorais mon boulot. J'échangeais des plaisanteries avec quelques habitués, les serveuses géraient le comptoir, la soirée promettait de se terminer en beauté. Le chiffre d'affaires aussi.
Sur scène, le batteur entamait un solo décapant et décoiffant, bientôt rejoint par le guitariste, avant que le chanteur ne se remette à donner de la voix. Je songeai qu'il faudrait peut-être que je me mette à bosser sur de nouveaux morceaux au lieu de me cantonner aux anciens, que je maîtrisais depuis bien des années. Il était temps de m'améliorer. Peut-être que je monterais sur scène, un de ces quatre... Non, surtout pas. J'étais une fervente défenderesse des guitares moldues, ça risquait de surprendre les gens, voire de les choquer, pour les puritains. Et puis, je n'étais pas sûre d'avoir le cran suffisant pour gratter devant un public. C'était avant tout un plaisir pour moi, que je pratiquais parce que ça me plaisait. Personne ne le savait, en-dehors d'un ami de longue date, perdu de vue depuis bien longtemps. Et puis, bon, il fallait du talent, et je ne voyais aucun talent dans le fait de gratter quelques cordes pour faire des accords appris par cœur. Laissons la musique de scène aux gens qui avaient les talents et le cran pour. Autrement dit : les autres.

Je nettoyais une table qui venait de se libérer lorsque je le vis. Attablé seul. Je restai figée quelques instants, le chiffon en suspens dans les airs. Le brouhaha des conversations, la musique, les rires, le bruit des verres que l'on posait brutalement sur une table. Tout ceci disparut. Le silence le remplaça. Dans mon esprit, tout du moins. Il n'y avait plus personne, dans ce bar. Juste lui. Et les souvenirs que sa présence ravivaient.
Michael Sullivan. Qu'est-ce qu'il pouvait bien faire ici, cet éternel vagabond ? Avait-il décidé de trouver un endroit où se poser, au final ? Un endroit où s'installer, fonder une famille ? Tel que je l'avais connu, ce n'était pas du tout son genre. Mais douze ans s'étaient passés depuis la dernière fois où nous nous étions parlés. Peut-être avait-il changé, depuis. S'était débarrassé de son syndrome de Peter Pan, aussi. Parce que lorsqu'on s'était connu, Mike était clairement un grand enfant. C'était un peu ce qui m'avait plu, chez lui. M'avait-il reconnue ? M'avait-il seulement remarquée ? Je n'en savais rien. Dans un cas comme dans l'autre, il n'en avait rien laissé paraître.
Je terminai rapidement de nettoyer ma table avant de retourner derrière le comptoir. Là, je harponnai presque une de mes serveuses.

« Le type brun, là-bas, il y a longtemps qu'il est là ?
-Euh... Je ne sais pas, j'ai pas fait attention. Il y a un problème ?
-Non. Aucun. »


La réponse avait été un peu abrupte, mais je n'entendais pas m'étendre sur le sujet avec elle. En fait, je n'entendais pas m'étendre sur le sujet tout court.

La dernière heure sembla s'écouler avec une lenteur déconcertante. Je jetais des coups d'oeil fréquent en direction de Mike. Il ne semblait pas décidé à partir. Les autres clients, en revanche, une fois que le groupe eût rangé ses instruments et remercié le public, commencèrent à vider les lieux. Les serveuses partirent également. Il ne restait plus que moi pour faire sortir les retardataires. Et Mike.
Je ne lui demandai pas de partir, contrairement aux autres. Si, après tout ce temps, on tombait à nouveau l'un sur l'autre, c'est peut-être qu'il était temps pour moi de lui dire la vérité. Je fermai la porte à clef derrière le dernier client. Il ne fallait pas qu'il parte. Je ne savais pas ce que ça allait donner, mais je voulais qu'il reste. J'étais persuadée qu'il était temps que je lui parle. Que je m'excuse, aussi, peut-être. Pour commencer.

Sans le regarder, je me faufilai entre les tables jusque derrière le comptoir, d'où je sortis une  bouteille de vodka et un verre. Je le remplis à ras-bord. Le vidai cul-sec. Je ne levai toujours pas les yeux vers lui lorsque je lui adressai la parole.

« Salut, Mike... »
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MessageSujet: Re: And I still see your reflection in my eyes | pv Mike And I still see your reflection in my eyes | pv Mike EmptyVen 28 Fév - 13:34

https://www.youtube.com/watch?v=LL-WMczrt1w

- Fais chier..., marmonnai-je en voyant l'écriteau « fermé » sur la porte.

Fallait bien que ça tombe ce jour là. Je sais, je buvais énormément pour le moment et c'était pas cool, fallait vraiment que je me reprenne en main. Et au moment où j'avais vu ce petit panneau sur la porte de la Tête de Sanglier, j'aurais dû faire demi-tour et retourner gentiment à Poudlard comme tout professeur bon et exemplaire. Mais évidemment, ça aurait été trop beau. Ceci dit, trouver un bar ouvert un vendredi soir à presque minuit, je suppose que ça devait être facile. Ça devait être pour ça que je n'avais pas laissé tomber. Continuant à longer la rue, je ne tardai pas à entendre les bruits d'un concert. « Au Gallion d'Or », était-il noté sur la façade de l'établissement. Souvent, j'étais passé devant mais ne m'y étais jamais arrêté. C'était l'occasion. Je ne savais pas qu'ils organisaient des concerts là-bas, mais la musique me plaisait bien, alors s'il fallait boire un verre, autant le faire en dégustant une petite vodka.
On ne pouvait pas remettre en question le succès du Gallion d'Or. À première vue, une fois la porte poussée, il n'y avait pas un seul endroit pour s'asseoir, et certaines personnes restaient même debout, laissant aller leur tête au rythme de la musique, frappant du pied sur le sol, dansant même parfois. Soit le concert plaisait, soit, et c'était plus plausible, tous les clients habituels ramenaient leurs copains pour boire un coup et fêter le début du week-end en musique. L'idée était plaisante, je m'apprêtais d'ailleurs à rester debout lorsque je l'aperçus. Qu'est-ce qu'elle foutait là, elle ?
Lidwine. C'était donc elle qui avait repris le bar ? D'un côté, ça ne m'étonnait pas d'elle. Un an plus jeune que moi, on s'était rapprochés à la mort de Wesley, nous évadant parfois – souvent – en pleine nuit pour aller boire un coup et parler de tout et rien, des conneries du monde, de nos projets pour le changer en monde idéal, et de tellement d'autres choses. Elle et moi, on était devenus au fil du temps les meilleurs amis du monde, rien ne pouvait nous séparer, rien. Après mon départ de Poudlard, on s'est envoyés un hibou par semaine, toujours. Vu que j'étais sur les routes sans arrêt, il fallait toujours qu'il me retrouve, c'est pour ça. Sinon, je lui en aurait envoyé bien plus. Ça a continué jusqu'après ses ASPIC. Elle était tombée enceinte de son copain de l'époque, Shawn, avec qui elle était depuis un bout de temps. Ils avaient fait pas mal de projets tous les deux, moi je ne l'aimais simplement pas, ce mec. Ceci dit, elle était heureuse, et ça comptait plus que tout pour moi. Du jour au lendemain, alors que j'avais appris que je serais parrain de son petit garçon, elle s'est tue. J'ai continué, six mois durant, à lui envoyer un hibou par semaine. Il me revenait les pattes vides à chaque fois, preuve qu'elle lisait sans jamais répondre. Je ne savais pas ce qu'il était advenu de mon filleul, et je ne voulais au final pas le savoir. Elle m'avait laissé tomber, je n'irais pas pleurer auprès d'elle, elle pouvait toujours courir.
Tournant la tête, je trouvai un petit coin, une simple table avec une seule chaise, le paradis pour moi, grand ivrogne solitaire que j'étais en train de devenir. Je me frayai donc un chemin entre les tables, m'assis confortablement, et attendis qu'une serveuse m'accoste – moins de deux minutes plus tard, le service était rapide, en plus.

- Vous prendrez?
- Une vodka, merci.

Elle ne tarda pas à arriver, cette vodka. Et les trois ou quatre autres que je bus entre ce moment là et celui où le groupe présent remercia le public et la tenancière du bar – Lidwine – furent descendues en moins de temps qu'il n'en avait fallu pour qu'elles arrivent. N'ayant aucune envie de la croiser, je voulus partir tout de suite, mais la foule de gens se pressant vers la sortie m'en empêcha. J'avais beau pousser, rien à faire, et après une lutte acharnée, je me retrouvai devant la porte fermée à clé, et face à une Lidwine qui voulait apparemment me montrer qu'elle m'avait reconnu. Je ne bougeai pas d'un poil, me contentant de regarder la poignée de la porte avec envie pendant un temps plus que considérable. Je ne lui adresserais pas la parole, ça, elle pouvait rêver.

- Salut, Mike... entendis-je alors.

Je finis par me décider à me retourner, sans pour autant la regarder elle. Hors de question que je croise son regard.

- Tu te rappelles de moi ? Etonnant, marmonnai-je. Et si tu me laissais rentrer chez moi, maintenant ? On a plus rien à se dire, je pense.

C'était probablement trop fort, je sais. Mais la tristesse que j'avais ressentie quand Lidwine avait arrêté de me répondre, sans même une explication, ressortait à présent – l'alcool aidant, évidemment – sous une forme de haine inconsidérable. Si je m'approchais trop d'elle, je ne sais pas ce que je pouvais être capable de faire. Autant garder mes distances, et même me casser le plus vite possible.


Dernière édition par Michael L. Sullivan le Ven 28 Fév - 17:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: And I still see your reflection in my eyes | pv Mike And I still see your reflection in my eyes | pv Mike EmptyVen 28 Fév - 14:01

.

Un petit message qui arrive par hibou pour Michael L. Sullivan via l'animation Cupidon

Michael,

Les roses, belles et piquantes
Telles des amours changeantes
Illuminent par leur pureté
Éblouissent par leur beauté

Du blanc des neiges éternelles
Elles nous rappellent notre innocence
Du rouge du sang des mortels
Elles nous rappellent notre impatience

Par leurs milliers de couleurs
Elles sèment le bonheur
Il ne faut pas en avoir peur

Car leur caractère piquant
N'est nullement signe de malheur
Mais rappelle les risques d'être en amour et vraiment
Une inconnue

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MessageSujet: Re: And I still see your reflection in my eyes | pv Mike And I still see your reflection in my eyes | pv Mike EmptyMar 11 Mar - 8:10

Il était encore devant la porte du bar lorsque je me décidai à ouvrir la bouche pour lui parler. Il n'en bougeait pas. Je pouvais sentir son désir de partir, de me planter là comme je l'avais planté il y avait des années. Après tout, ç'aurait été un juste retour des choses, non ? Mais je l'avais pris de court en verrouillant la porte. Il aurait pu l'ouvrir avec un sort, mais il ne le fit pas. Peut-être avait-il trop bu pour y songer ? Ou peut-être se demandait-il simplement ce que je lui voulais, au bout de tant d'années.
Tandis que je me servais un deuxième verre de vodka, je l'entendis bouger. Je ne levai pas les yeux vers lui. À aucun moment. Il me sembla qu'une éternité s'était écoulée avant qu'il ne m'adresse la parole à son tour.

« Tu te rappelles de moi ? Étonnant. Et si tu me laissais rentrer chez moi, maintenant ? On n'a plus rien à se dire, je pense. »

Les mots étaient durs, mais justifiés. Je les encaissai sans broncher. Consciente qu'il était dans son droit le plus juste de m'en vouloir, de me maudire. Après tout, n'avais-je pas disparu de la circulation ? Ne l'avais-je pas abandonné sans la moindre explication ? J'avais agi lâchement, et je ne pouvais pas lui reprocher de me le faire payer aujourd'hui. Pourtant, je sentais qu'il était temps d'ouvrir les digues, et de profiter de ce qu'il était là pour dire la vérité. Peut-être n'était-il pas trop tard ? C'était une croyance bien naïve, j'en avais conscience, mais je voulais m'y accrocher. Peut-être que notre amitié n'était pas si détruite que ça, qu'il en restait quelques ruines sur lesquelles rebâtir quelque chose.

Les deux mains posées sur le comptoir, abritée derrière mes cheveux, qui formaient un rideau entre le reste du monde et moi, je me tenais courbée. Avec un soupir, je décidai de me lancer.

« Peut-être que toi, tu n'as plus rien à me dire, mais ce n'est pas mon cas. Au contraire, il y a bien des choses que je dois te dire. À commencer par des excuses. Et des explications, aussi, peut-être. »

J'ignorais comment il réagirait. M'enverrait-il promener ? Il y avait de fortes chances, oui. Oh, cela me ferait mal, c'était indubitable, mais je ne pourrais pas le lui reprocher. J'agirais probablement comme ça aussi, dans la situation inverse. Si ce n'est pire. Mais s'il me laissait m'expliquer... Peut-être que s'il savait, il comprendrait ?
En réalité, le fait d'avoir pleinement conscience que, de toute façon, je n'avais strictement rien à perdre à tenter de renouer avec Mike mais, au contraire, tout à y gagner, me poussait à accepter d'entreprendre un retour en arrière, douze ans auparavant. J'ouvrais la bouche pour me perdre dans mes propres explications, lorsqu'un « Whoosh ! » pour le moins bruyant me coupa dans mon élan, en même temps qu'une boule de plumes faisait irruption hors du conduit de la cheminée. J'observai le hibou, me demandant ce qu'il venait faire là, tandis qu'il voletait tranquillement autour de la salle de mon bar, sa lettre à la patte. Je profitai qu'il passe au-dessus de moi pour l'attraper et le délivrer de son message. Je ne l'entendis pas repartir par où il était entré. Je n'avais d'yeux que pour le nom écrit sur l'enveloppe. Michael L. Sullivan. Écrit d'une écriture on ne peut plus féminine.
Je tendis la missive en direction de celui qui avait été mon meilleur ami.

« C'est pour toi, Mike... »

Il y avait intérêt que ce soit sacrément important pour venir nous interrompre au  moment le plus inopportun de toute l'histoire des moments inopportuns.
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MessageSujet: Re: And I still see your reflection in my eyes | pv Mike And I still see your reflection in my eyes | pv Mike EmptyLun 24 Mar - 10:23


Je n'arrivais pas à fixer Lidwine. J'aurais voulu la regarder dans les yeux, lui balancer toute ma haine rien qu'avec le regard. J'aurais voulu qu'elle soit soulagée de penser que mes yeux n'étaient pas dotés de balles. Peu importe ce qu'elle penserait, au final, du moment que le sentiment était négatif... Mais non. Au lieu de ça, je baissais la tête, penaud, réfléchissant à ce que je devais dire. Chapeau, monsieur le dur. Encore une fois, le gosse en moi était ressorti, juste pour me casser les pieds. Le gamin timide et triste que j'étais, des années auparavant.
Je fis trois pas en avant, tête toujours baissée. Pourquoi ? Ne me le demandez pas. Au fond, j'aurais probablement été enchanté de la prendre dans mes bras et de tout oublier. Comme au bon vieux temps, quand on s'éclipsait des dortoirs pour aller boire un coup hors du château. À l'époque, j'aurais été heureux de la serrer dans mes bras. Elle était une des rares personnes que j'appréciais réellement. Les autres, je les tolérais, je dirais. Sans plus.
Mes mots, malgré tout, avaient été durs. Durs, mais sincères. Si j'avais eu le courage de lever la tête, j'aurais vu le visage de Lidwine, qui s'était courbée sur le comptoir de son bar. Elle avait encaissé mes paroles sans rien dire, mais son visage, caché derrière ses cheveux, se fermait de plus en plus.

- Peut-être que toi, tu n'as plus rien à me dire, mais ce n'est pas mon cas. Au contraire, il y a bien des choses que je dois te dire. À commencer par des excuses. Et des explications, aussi, peut-être.

Son discours attira mon attention, à tel point que j'en oubliai mon malaise et levai les yeux sur elle. Cependant, je n'avais pas envie de répondre. Pas tout de suite. Il fallait d'abord y réfléchir pour ne pas dire de conneries, me laisser submerger par mes émotions. Ça ne marcherait pas, si je réagissais impulsivement. Je l'enverrais probablement péter, et à tous les coups je finirais par le regretter. Ceci dit, je n'avais aucunement envie de discuter avec Lid, pas pour le moment. C'était pour m'énerver, et je n'en avais pas l'intention, d'autant plus que j'avais bu un verre.
Perdu dans mes réflexions, fixant toujours Lidwine sans pour autant la regarder, je sursautai violemment lorsqu'un « WHOOF » retentissant me sortit de mes pensées. Un hibou venait de passer par la fenêtre, une lettre entre les serres. Je dus me retenir au comptoir pour ne pas tomber, merci, mon cher ami alcool.

- C'est pour toi, Mike..., déclara Lid en me tendant la lettre.

Effectivement, mon nom était inscrit sur l'enveloppe, que je déchirai furtivement. Qui pouvait bien avoir envie de m'écrire ? Je n'avais plus reçu de courrier depuis mes correspondances hebdomadaires avec Lidwine. Et étant donné que cette dernière était plantée devant moi... Le contenu de la lettre, cependant, ne me rappelait personne : il s'agissait d'un long poème anonyme, poème d'amour, du genre petite adolescente en mal d'amour. Une élève ? Peut-être. Il m'était déjà arrivé de la jouer dragueur avec quelques unes de mes étudiantes. Et puis, ce ne serait pas la première fois qu'une ado de troisième année découvrant le « magnifique sentiment de l'amour » s'éprenne pour un professeur. Ceci dit...

- Si ça vient de toi, saches que c'est pas comme ça que tu te feras pardonner, marmonnai-je en déchirant la missive.
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