Voilà un week-end que j'avais envie d'oublié dès maintenant. Je savais que ça n'allait pas être une partie de plaisir de rentrer chez mes parents mais je n'avais pas le choix. Ce n'était pas une invitation mais une obligation de me rendre chez eux. Comme je le pensai ils étaient au courant que Perseus était officiellement fiancé à une autre jeune fille que moi. Évidemment j'avais voulu expliquer à mes parents que Perseus n'épouserait pas cette fille mais que ça serait moi. Je leur avait montré la bague de Perseus mais cela n'avait servi à rien.

Pour eux ce n'était pas Perseus qui décidait qui il épousait. L'oncle de ce dernier avait déjà fait savoir dans le monde sorcier que nos fiançailles étaient rompues car il avait trouvé un meilleur parti à son neveu et que je n'étais qu'une petite sauvageonne. Bon il n'avait pas tort quand il parlait de moi en tant que sauvageonne mais je ne pouvais pas changer ma nature... De plus Perseus m'avait accepté comme ça, il m'aimait comme j'étais.

Le week-end chez mes parents avaient été long, très long et pour être honnête je n'avais pas non plus été docile. Je ne voulais pas être la petite fille qu'il voulait que je sois. Je m'étais pris la tête plusieurs fois avec eux surtout quand mon père avait mentionné l'hypothèse de me trouver un nouveau fiancé très rapidement. Il était déjà entrain d'énoncer des noms que je ne connaissais pas alors que époumonai à dire que je n'épouserai qu'un homme et que ça serait Dante Perseus Glister et pas un autre et que je l’enfichai de ce qu'il me dirait. J'avais même ajouté qu'il n'avait pas le droit de m'obliger à épouser quelqu'un, que j'étais libre et qu'ils n'étaient pas des bons parents...

C'est à ce moment là que je dus aller trop loin car mon père me colla une gifle monumental en me disant que je n'allais pas à lui parler cette manière. J'étais une fille et je n'avais pas à choisir ce que je ferais de ma vie. Mais quoi encore ? Il se croyait où ? Une nouvelle fois je repris la parole – même si ma lèvre saignait pour dire que nous n'étions plus au moyen âge et qu'il se mettait le doigt dans l’œil. C'est à ce moment là que ma mère quitta la pièce sans une parole et je savais que ce n'était pas bon pour moi.

Ce qui suivi je n'ai pas envie de vous le raconter mais mon père fit ce qu'il fit pour soit disant m'apprendre le respect et me faire rentrer dans les clous. Pour être honnête, jamais je n'avais pensé que mon père serait capable de ça et encore moins que ma mère le laisse faire. Je ne savais pas combien de coup de ceinture j'ai pris. A un moment la douleur m'a empêché de compter. Je ne sais pas comment je suis arrivée dans ma chambre... Probablement Gaylie notre elfe de maison m'a aidé . Il était impossible pour moi de me coucher sur le dos. J'étais cassée en deux.

Le lundi impossible de me lever pour me rendre un cours. Je savais que je devais y aller mais mon corps ne pouvait pas. J'avais mal, très mal. Pendant que mes parents vaquaient à leur occupation, je fouillai dans l'armoire où ils rangeaient les potions pour en prendre quelques unes pour la douleur avant de transplaner en direction de pré-au-lard.

Il était temps que je rentre à Poudlard et que je ne rentre plus chez moi enfin ce n'avait jamais été chez moi je crois. Dès la fin de l'année il fallait que je trouve un boulot et que je me trouve un appartement. J'étais entrain de prendre la direction de ma salle commune. Je n'avais pas pris d'affaire avec moi. Mon dos commençait déjà à me faire souffrir de nouveau. Merde. J'avais pensé que l'effet des potions dureraient plus longtemps.