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Let it go (Lysander&Margaret)

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MessageSujet: Let it go (Lysander&Margaret) Let it go (Lysander&Margaret) EmptyVen 28 Mar - 19:36


Let it go
Lys & Mags

Un fait sur Margaret Ashby : elle n'avait jamais aimé les dimanches. Aussi, en ce dimanche de février (qui en plus, était bien le mois le plus pourri de l'année), la jolie rousse errait dans les couloirs, comme une âme en peine. Ses devoirs étaient fait, ce qui la laissait plutôt désœuvrée. Et à vrai dire, elle n'avait pas envie de rester dans la salle commune des Gryffondors. Il pleuvait ce qui faisait que la salle grouillait d'étudiants qui s'ennuyaient tout autant qu'elle. Sauf qu'eux, s'ennuyaient bruyamment. Et Margaret avait déjà mal à la tête. Elle avait donc fui la chaleur de la tour et descendait inexorablement les escaliers, en quête de... De Dieu savait-quoi. Il devait être dans les alentours de quinze heures, et il n'y avait pas grand monde dans les couloirs. A croire que tout Poudlard restait enfermé.
Finalement, elle parvint sans qu'elle s'en soit réellement rendue compte aux sous-sols de Poudlard. L'atmosphère y était humide, et elle arrivait à sentir une odeur de moisie ambiante. Elle fronça le nez, et chercha une odeur plus agréable. Ses pas la menèrent devant un grand tableau représentant une énorme coupe de fruits. Oui, voilà. C'était mieux ça, se disait-elle en chatouillant la poire du bout des doigts. Elle avait découvert ça en troisième année, après avoir loupé deux repas. Et puis, elle aimait bien les elfes de maison. Le portrait glissa pour la laisser entrer dans la vaste pièce. Aussitôt, une odeur de pain frais, de ragoût et de sauces diverses et variées emplit ses narines, pour son plus grand plaisir. L'odeur de moisie lui aurait presque donné la nausée. Parfois, cela l'agaçait d'être aussi sensibles aux odeurs.

(Un autre fait : les loups-garous ont des sens plus développés que la normale.)

« Miss, Miss, puis-je aider Miss ? » couina une petite voix à ses pieds. Elle baissa la tête, et adressa un sourire à l'elfe de maison au nez aquilin qui s'inclinait devant elle. Si d'ordinaire, Mags adorait se comporter en petite fille gâtée (surtout en présence de ses parents. Sa méthode préférée consistait à les faire culpabiliser pour obtenir ce qu'elle souhaitait), elle se montrait toujours polie et veillait à ne pas trop demander aux elfes de maisons. D'aucuns diraient qu'il s'agissait là d'un esprit contradictoire. Mags rétorquerait simplement qu'elle savait combien ils étaient occupés, et qu'elle n'était pas là pour les déranger. « Est-ce qu'il reste du.... » commença-t-elle en levant la tête, cherchant ce dont elle avait envie. « De la purée de potirons ? » L'elfe de maison s'inclina bien bas, siffla à l'adresse de quelques un de ses congénères, avant d'entraîner Margaret par la main pour qu'elle s'installe en bout d'une table. Elle fut servie avant même d'avoir eu le temps de s'installer confortablement. Elle saisit sa cuillère et, alors qu'elle s'apprêtait à la mener à sa bouche, un tout petit elfe, plus petit que les autres s'arrêta devant elle et la dévisagea. Mags pencha légèrement la tête, et lui sourit. Le petit elfe se mit à rougir violemment, obtenant une couleur qui n'aurait pas été sans déplaire à la maison Gryffondor. « Je suis désolée Miss, excusez moi Miss... Mais vous n'avez pas l'air bien, Miss. » Le sourire de Mags s'effaça, laissant place à un vide expressif. Oui, elle avait une sale tête, elle le savait.

Un peu plus tôt, lorsqu'elle s'était réveillée, elle s'était fait presque peur en croisant son reflet dans la salle de bain. Ses cheveux habituellement d'un roux si vif paraissaient si ternes qu'elle n'avait pu se résoudre à les laisser détachés, et elle arborait d'énormes cernes. La pleine lune avait beau être passée depuis deux jours, elle avait encore un peu de mal à s'en remettre. Oh, certes, c'était moins douloureux qu'au début, et puis elle ne blessait personne grâce à la potion tue-loup. Mais malgré tout, l'instant où elle devenait un loup restait quelque chose de traumatisant et de fatigant. Et puis elle était terriblement inquiète à cause des attaques. Tant de raisons qui provoquaient un manque de sommeil chez la jeune fille, qui s'étalait au grand jour sur son visage. Le maquillage ne suffisait malheureusement pas à camoufler son air fatigué et malade. « Rassure-toi, je vais bien » murmura-t-elle à l'elfe de maison qui s'éloigna sans demander son reste. Elle posa sa cuillère à côté de son assiette, soudainement très lasse, et posa ses coudes sur la table, pour enfouir son visage dans ses mains. Oh, comme elle détestait sa situation.

Elle resta ainsi pendant plusieurs minutes, à réfléchir à ce qui n'allait pas si bien que ça. Et puis, elle décida qu'elle en avait marre de s’apitoyer. Elle n'y gagnait rien, et puis, ce n'était pas son genre. Non, c'était le manque de sommeil qui provoquait ça. Alors, elle rassembla toute son énergie, et engouffra sa cuillère dans sa bouche. La purée était un délice. Ça, c'était une bonne chose. Et puis, elle n'eut pas le temps d'y réfléchir plus avant, car la porte d'entrée de la cuisine s'ouvrit également. Elle détourna un peu la tête. Elle n'avait pas envie de discuter avec un élève qui serait venu se perdre ici comme elle. Et puis, la salle était assez grande pour qu'ils puissent manger chacun de leur côté. Les elfes de maison s'étaient déjà agglutiné autour de l'innocente personne, donc peut-être ne l'avait-elle pas remarquée (même si Mags ne comprenait pas toujours comment on pouvait ne pas la remarquer). Et pourtant, lorsqu'elle entendit la voix de la personne répondre aux elfes, elle tourna la tête, un sourire éclairant de nouveau son charmant visage épuisé. Lysander. Non, Lys' c'était différent. Elle pouvait bien lui faire une place. Lys au moins, lui changeait les idées. Il était doué pour ça. « Hey Lys ! » lança-t-elle depuis sa table. « Un peu de purée de potirons ? »

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MessageSujet: Re: Let it go (Lysander&Margaret) Let it go (Lysander&Margaret) EmptyMar 1 Avr - 14:28

Je crois qu’on a commis une erreur, déclare-il doucement. On s’est tous mis à dénigrer les valeurs des autres factions sous prétexte de mettre les nôtres en avant. Je n’ai pas envie de faire ça. Ce que je veux, c’est être courageux, et altruiste, et intelligent, et gentil, et sincère. ▬ Veronica Roth

Celà faisait trois jours que je travaillais de manière assez assidue sur cette radio destinée à faire jouer de la musique au party que j'organisais pour remonter le moral des poufsouffles. Les résultats étaient des plus concluants. Nous étions arrivé à faire fonctionner le petit appareil moldu à l'aide de sortilèges diverses et d'un amplificatum sur les écouteurs ce qui permettait à tout le monde d'entendre les airs qui y jouaient. J'avais toutefois encore beaucoup à faire. Premièrement, je ne pouvais pas me permettre de tout organiser sans avoir la moindre idée de la manière que j'allais m'y prendre pour faire entrer de la bièraubeurre dans la salle commune. Et ce, en quantité suffisante pour arroser le gosier de tous ceux qui seraient intéressés par un tel événement. J'avais justement un peu peur que tout tombe à l'eau, que personne n'y participe. Acacia m'assurait que c'était ridicule, que tout le monde serait heureux de se laisser aller l'espace d'une soirée, d'oublier toute cette peur et de ne profiter que de l'instant présent. Malgré l'assurance de ma meilleure amie, j'étais tout de même sceptique. Et s'ils, l'espace d'une soirée, trouvaient plus intéressant de se retrouver dans leur lit plutôt qu'à ma fête ? Tant de questions tourbillonnaient dans mon esprit depuis trois jours. J'étais tellement obsédé par la réussite de cette soirée que j'en oubliais même d'aller me coucher ou de me rendre à la grande salle, passant tout mon temps libre à élaborer des plans pour assurer sa réussite, mais surtout, sa discrétion au niveau du personnel scolaire. Mon estomac me ramena à la réalité en criant famine. Un petit coup d'oeil sur l'horloge de la salle commune me permit de constater qu'il était trop tard pour le déjeuner, mais trop tôt pour le diner. J'allais donc devoir faire une petite escapade dans les cuisines parce que j'avais l'estomac tellement vide que le sachet de plumes au sucre que je gardais dans le fond de mon sac, en cas de fringale, n'allait pas suffire à le soulager.

J'avais laissé en plan toutes mes choses sur ma table de travail habituelle. À poufsouffle, on avait aucune peur de laisser momentanément nos choses seules, personne n'oserait les voler et si tel était le cas, on trouverait facilement une âme charitable pouvant nous informer sur le responsable de ce crime ignoble. L'honnêteté était de mise ainsi que la justice chez les jaunes et noirs, même si par moment, ce pouvait paraître cruel, nous appliquions les sentences telles qu'elles devaient l'être. Nous avions plus de remords à mentir qu'à dénoncer une personne coupable, donc oui, nous avions un peu cette tendance à cafter, mais ça ne faisait pas de nous des personnes mauvaises. Et puis, nous savions tenir notre langue lorsque c'était nécessaire. J'avais donc laissé mes choses en plan sur la table, prenant soins de simplement fourrer un morceau de parchemin et mon lecteur de musique dans ma poche avant de sortir de la pièce. Il ne me fallut pas plus de deux minutes pour passer des tonneaux qui servaient d'entrée à la salle commune au tableau de la coupe de fruits qui permettait d'accéder aux cuisines. Il n'avait qu'un couloir entre les deux... Je chatouillai la poire du bout de l'index ce qui eu pour effet de faire basculer le tableau, laissant place à une grande ouverture d'où s'échappaient les arômes agréables et tentatrices de la nourriture qui firent grogner mon estomac de faim.

À peine un pas fait dans la pièce que les elfes de maisons se massèrent autour de moi envieux de me faire plaisir. J'aimais bien ces petites créatures. Bien que la majorité du monde les trouve laid, moi je leur voyais un certain charme avec leurs grandes oreilles et leur nez pointue. Ils me faisaient un peu penser à ce petit pantin dans le conte moldu pour enfant. Celui qui finissait par devenir un vrai garçon à la fin de l'histoire. « Monsieur, qu'est qu'on peut servir à monsieur ? », me demanda l'un des elfes de sa petite voix sifflante. Il me fallut un moment de réflexion avant de répondre à sa question. « Eum... J'ai envie d'un déjeuner oeuf, bacon, saucisse avec des petites patates ! » Les premières fois où j'avais mis les pieds ici, je m'étais senti mal de commander ce qui n'était pas déjà près, mais au fils de années, j'avais pris mon aise. L'accessibilité à l'endroit était transmis entre les générations de poufsouffles depuis toujours. La proximité des cuisines devait y être pour beaucoup. Le petit elfe qui m'avait adressé la parole secoua la tête à l'affirmative avant de partir au petit trot dans le fond de la pièce, donnant des indications à ses collègues. J'allais me trouver un petit coin où m'asseoir tranquillement lorsqu'une voix aux intonations féminines attira mon attention en prononçant mon prénom. « Hey Lys ! » Tournant la tête en direction de la voix, je mis rapidement un visage et un nom sur cette dernière ; Mags. J'aimais bien la gryffondor. Elle était jolie, certes, mais surtout, elle avait un caractère de feu, ce qui rendait nos conversations bien plus intéressantes qu'avec la majorité des gens. Même si nous avions davantage l'habitude de se lancer des pointes et des niaiseries que de discuter réellement. « Un peu de purée de potirons ? », me proposa-t-elle en poussant légèrement son bol alors que je prenais place à ces côtés. D'aussi près, je pouvais apercevoir ces traits tirés par la fatigue et l'épuisement. Elle avait réellement une tête à faire peur, ce qui me fit me demander si elle faisait des nuits blanches dut aux attaques ou si elle avait d'autres problèmes qui l'empêchaient de dormir. « Non merci ! », lui répondis-je poliment tout en repoussant son bol dans sa direction. « J'ai déjà commander un petit festin à la manière du petit déjeuner à nos amis. Par contre, tu devrais manger ta purée, tu n'as pas l'air d'avoir la forme, faudrait peut-être reprendre des forces ! » J'étais soucieux. Elle n'avait vraiment pas l'air en forme, et ça m'inquiétait un peu. Je l'avais déjà vu dans de meilleurs jours. Elle avait souvent l'air à bout de force, mais rarement à ce point. Je me demandais bien ce qui pouvait la troubler de la sorte. Pour ma part, je ne devais pas avoir l'air mieux. J'avais les cheveux en bataille, me donnant certainement l'air d'un épouvantail et je n'avais pas pris la peine de me regarder dans un miroir. Je suspectais des cernes sous mes yeux que je n'avais pas fait disparaître comme à mon habitude. À vrai dire, je n'avais même pas pensé à ce détail en quittant la salle commune. J'étais simplement mené par mon estomac qui criait famine. Parlant de mon estomac, c'est à ce moment que l'elfe de maison déposa mon assiette devant moi. Il avait pris la peine d'y ajouter quelques fruits, ce qui me fit sourire. Prenant une tranche de melon d'eau entre mes doigts, je la tendis à ma compagne avec un sourire, sachant qu'elle adorait les fruits. « Tu en veux ? Je n'aime pas réellement le melon... » Ce n'était pas tout à fait faux, mais j'étais surtout soucieux qu'elle s'alimente convenablement. Elle allait avoir besoin de plus d'une purée de potiron pour lui redonner la pêche !
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MessageSujet: Re: Let it go (Lysander&Margaret) Let it go (Lysander&Margaret) EmptyMer 2 Avr - 18:51


Let it go
Lys & Mags

Dès que Lys se fut assis à côté d'elle, Margaret ne put éviter de remarquer le regard qu'il lui lançait. Elle le connaissait bien ce regard. Elle y avait droit de la part de ses parents, et des professeurs, chaque jour qui suivait la pleine lune. Ces sourcils vaguement froncés, les yeux qui détaillaient ses cernes et sa pâleur... Ce regard lui donnait envie de hurler, de frapper dans quelque chose jusqu'à l'épuisement. Et puis, elle finissait inévitablement par se souvenir qu'elle était déjà épuisée. Elle n'aimait pas que l'on s'inquiète pour elle. Ça lui rappelait qu'elle était plus faible qu'elle ne le voulait. Elle détourna son joli visage lorsque Lysander déclina sa proposition, et elle fixa sa purée orange. Il avait commandé quelque chose de plus consistant, visiblement. L'idée la fit sourire. Combien de repas avait-il du sauter pour en arriver à une telle faim ? Et puis surtout, pourquoi. La curiosité naturelle de la jeune gryffondor se réveillait. Mais son ami reprit la parole, l'éloignant de ses questionnements. « Tu n'as pas l'air d'avoir la forme. » Oh, il avait remarqué. Mags ne cessa de se répéter « eh merde eh merde, eh merde » en fouillant son imagination à la recherche d'une bonne excuse. On lui avait toujours dit que les Serdaigles étaient les plus créatifs. Ca en faisait aussi de très bons menteurs. Et en cet instant, Mags aurait bien usé de l'esprit acéré des bleu et or. Finalement, Margaret releva la tête vers Lys, et se mit à sourire amusée (du moins en avait-elle l'air, puisque intérieurement, c'était panique à bord!)

« Non mais regardez qui c'est qui parle ! » lança-t-elle, un sourire dans la voix. « On dirait que t'es passé au sèche-linge, Lys. » Avec ses cheveux en bataille, ses cernes, et ses vêtements froissés, on sentait qu'il n'avait pas du passer beaucoup de temps avec son reflet ce jour là. Elle aurait voulu ajouter quelque chose, mais un elfe de maison déposa une énorme assiette bien remplie devant Lysander. Ce dernier attrapa une tranche de melon, et la tendit à Margaret, disant qu'il n'aimait pas ce fruit. Elle haussa les épaule, le prit et en croqua un petit bout, après l'avoir remercié. Mais pourtant, lorsqu'elle retourna son visage vers le poufsouffle, elle constata à son grand agacement que l'air d'inquiétude n'était toujours pas parti. Elle soupira, et de sa main de libre, ébouriffa un peu plus les cheveux de Lysander. « Arrête de faire cette tête, je vais finir par croire que je ne ressemble vraiment à rien, et ça va me vexer ! » Elle laissa passer un instant, durant lequel elle croqua à nouveau dans sa part de melon. « Dis moi plutôt à quoi tu as passé les deux derniers jours. » Elle n'avait aucun moyen de savoir si Lysander avait ou n'avait pas fait quelque chose ces deux derniers jours, les ayant passés entre la cabane hurlante, et l'infirmerie. Ce que par chance, il ignorait.

Parfois, Margaret songeait à se confier à quelqu'un, à avouer ce qu'elle était. Certains jours, elle se disait qu'après tout, ce n'était pas de sa faute. En plus, elle ne faisait jamais de mal à personne (à part à ses parents qui souffraient avec elle généralement). Et puis, elle se souvenait que les gens n'aimaient pas vraiment les loups-garous. Et pouvait-elle les blâmer ? Après tout, c'était bien de la faute de quelqu'un si elle-même avait été transformée. Parfois, les souvenirs de cette nuit là revenaient la hanter en cauchemars. Mais elle savait qu'elle n'était pas la seule. A chaque fois qu'elle rentrait chez ses parents, son père se comportait comme si elle risquait de se briser à chaque minute (ce qui menait inévitablement à des hurlements de frustration de la part de Margaret qui s'emportait avant de culpabiliser). Elle savait qu'il se sentait coupable. Elle l'entendait parfois en parler avec sa mère, les veilles de pleines lunes, lui dire qu'il aurait préféré mourir plutôt que ça. Que de laisser sa fille unique devenir un monstre une fois par mois. Il s'en voulait d'avoir survécu alors que sa vie à elle était devenue bien plus compliquée. Pourtant, Mags ne lui en voulait pas le moins du monde, elle. Elle l'avait sauvé. Une des rares fois dans sa vie où elle s'était dit « je sais pourquoi j'ai été répartie chez les gryffondors ».

Elle reprit un morceau de melon qu'elle savoura tout en écoutant Lysander lui parler. Mags avait posé son coude sur la table, et son menton dans sa paume. Ainsi, avec la tête légèrement penchée, une mèche rousse échappée glissée derrière son oreille, elle avait l'air un peu plus sereine. Toujours fatiguée, mais plus sereine. Lysander avait un effet positif sur elle, il fallait croire. Et pourtant, il n'avait pas l'air beaucoup mieux qu'elle.  Profitant d'un instant de silence, tandis qu'il avait la bouche pleine, elle lança négligemment, ignorant qu'elle taperait dans le mille « Mais tu ne dors pas beaucoup non plus en ce moment. Tu as la tête de quelqu'un qui s'inquiète en permanence, tu sais ? » Peut-être était-il juste soucieux à cause des récentes attaques. Mais Mags ignorait complètement qu'il s'en inquiétait oui, mais plus qu'un élève lambda...

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