Les guirlandes illuminaient la pièce de toute part. Alors que l’ouverture des cadeaux approchaient, elle sentit quelque chose couler au sol. Quelque chose qui venait d’elle. Elle baissa le regard, puis, effarée :
- Par la barbe de Merlin, JE PERDS LES EAUX !
Willem Edmund Loxley voulait lui aussi arriver pour Noël. Si sa mère n’a pas couché directement, il aura attendu tout de même quelques heures pour sortir de sa cachette et venir se découvrir au reste du monde. Ainsi, la distribution de cadeau fut mise de côté et la « joie » de venir saluer le petit garçon fut célébrée.

Willem Edmund Loxley est effectivement né un vingt-cinq décembre. Il ne neigeait pas encore dehors, mais il faisait terriblement froid. Le petit garçon ne se déplut par au milieu de sa famille : ne possédant qu’une et unique sœur, il avait trouvé de quoi s’occuper pour la faire tourner en rond au fur et à mesure qu’il grandissait.Son père était un  honorable sorcier sans histoire, travaillant au ministère de la magie dont le salaire lui était bien assez pour nourrir toute sa famille. Sa mère était moldue et avant de rencontrer son mari, elle était infirmière et travaillait beaucoup la nuit. Elle abandonna son métier lorsqu’elle se maria, se dévouant pou fonder sa famille qui ne tarda donc pas à arriver.
Ne souffrant pas particulièrement d’aucune bizarrerie ni même de rien du tout, son enfance pouvait se résumer très rapidement à : quidditch, magie, télévision et manger.
C’était un peitt garçon joyeux qui ne pleurait presque pas (souvent, lorsqu’il le faisait, c’était de la simple comédie pour attirer l’attention sur lui), toujours joyeux et partant pour essayer plein de choses. Il était curieux (et il l’est toujours d’ailleurs) et aimait toucher à tout. Il n’avait pas peur du risque et c’est quelqu’un qui montra rapidement son impulsivité. Mais il s’entendait bien avec sa famille. Il pouvait se disputer de temps en temps avec sa sœur, mais au fond, c’était sa sœur et même s’il cassait parfois les oreilles de sa mère, il savait s’excuser et se montrer plus calme par après.
S’il aimait manger, il adorait aussi préparer, chose qui se perdit après qu’il fut entré en médicomagie. Il était très friand de nourriture, en particulier de pâtisseries et autre sucrerie. Sa mère lui avait appris le secret des gâteaux et les recettes ne lui étaient plus un mystère. Bref, un petit gars normal en soi, si ce n’est qu’il développa des phénomènes magiques comme sa sœur et son père à son âge et que cela n’étonna personne, pas même sa mère qui avait fini par s’y habituer.

Non, les choses changèrent lorsqu’il reçut sa lettre qui l’invitait à aller poursuivre ses études à Poudlard, l’école de sorcellerie. Au fond, tout le monde savait qu’il irait, comme sa sœur avant lui. Et ce fut à Poufsouffle que le destin l’envoya. Une maison qui lui allait et où il trouvait sa place. C’était un garçon studieux, qui envisageait l’avenir avec beaucoup de sérieux et qui ne manquait jamais une occasion d’étudier. On aurait pu l’envoyer à Serdaigle, mais il n’avait pas assez de sagesse, et un tout autre caractère qui avait déplu au grand Aigle.
Ce fut aussi sans grande surprise qu’il se présenta pour l’équipe de Quidditch de Poufsouffle. Petit, il adorait en jouer, alors qu’il n’avait pas encore l’âge de monter sur un balais.
Lors de sa cinquième année, cela ne faisait plus aucun doute quant à son choix d’orientation : la médicomagie. Premièrement, parce que sa mère avait été infirmière. Deuxièmement, parce qu’il se sentait bien dans cette optique là.
Ainsi, lorsqu’il reçut ses ASPICS il entra à Sainte Mangouste en tant qu’apprenti médicomage et à partir de ce moment là, plus rien ne fut comme avant. La médicomagie, comme la médecine moldue, demandait beaucoup de temps et d’implication. C’était comme s’il était entré dans un petit trou et y avait hiberné durant plusieurs années. Il avait tout fait pour obtenir son statut qu’il finit effectivement par avoir au prix de nombreux efforts. C’était un employé toutefois assez atypique, mais qui savait ce qu’il faisait et qui restait toujours disponible pour pouvoir s’occuper de patient. Il était d’ailleurs si impliqué qu’il ne voyait pas forcément le temps passer…