Je me sentais un peu déprimée en ce moment. Nous étions en vacances et j'avais peu de nouvelles de Richard pour ne pas dire aucune. J'avais décidé de rester à Poudlard pour passer les fêtes de fin d'années avec mon père et ça n'avait pas réellement plu à ma mère... Néanmoins après de si nombreuses années sans mon père à mes côtés à Noël, je voulais être avec lui.

La tour des Gryffondors était très calme ces derniers jours. Il n'y avait pas beaucoup de gryffondor qui étaient restés pour les vacances. Nous étions le 23 décembre et demain ça serait déjà le réveillon de Noël. J'étais certaine que les elfes de maison devaient déjà tout préparer pour que demain nous ayons un magnifique repas dans la grande salle.

Il neigeait maintenant depuis la veille mais je n'avais pas réellement envie de sortir. J'avais enfilé à la hâte le matin même un jean et un gros pull un col roulé. Je n'avais pas l'intention de quitter la grande salle si ce n'est pour déjeuner et peut être dîner. Je commençai à m'inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de l'homme que j'aimai. Est ce qu'il m'avait oublié ? Non ce n'était pas possible. Est ce qu'il avait mieux à faire ? Je n'en avais aucune idée.

Depuis pratiquement deux heures je m'étais installée dans un fauteuil devant la grande cheminée de notre salle commune. Je lisais un roman d'amour. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un livre ce genre... Peut être parce que moi même j'avais vécu jusque là une magnifique histoire, une magnifique aventure digne de ce genre de roman... Et que maintenant ça semblait s'essouffler pour ne pas dire terminer...

Rien qu'à cette idée j'avais envie de pleurer... Non je ne devais pas me mettre dans cet état alors alors que je ne savais rien du tout. J'inspirai profondément avant de me replonger dans mon livre et de m'identifier comme souvent à l’héroïne de cette histoire.

Ces derniers temps je n'étais pas au top de ma forme. À vrai dire, j'avais l'impression que toute cette neige qui tombait depuis hier s'accumulait sur mes épaules depuis des semaines. En fait, ce mal remontait au moment exact où j'avais remarqué l'attitude « trop » enjoué de Lily. Il m'avait fallut la travailler un peu pour lui arracher les vers du nez ; soit son intérêt pour Richard Anderson. Un serpentard de septième années qui, dès cet instant devin l'une des personnes que j'aimais le moins au monde. À vrai dire, il n'y avait pas beaucoup de gens que je n'aimais pas sans raison, mais lui, j'avais le sentiment qu'il allait lui faire du mal. Je le détestais tout simplement. Au final, ce n'était que de la jalousie mal placée, donc je la refoulai de mon mieux, la cachai à mon amie question de ne pas briser sa bulle de bonheur. Je n'étais pas en droit de lui détruire son instant de joie, sa relation « amoureuse » qui la rendait si heureuse. Ça aurait été très égoïste de ma part d'agir ainsi. Je serais même pire que ce serpentard au moment où il allait la blesser.

Quoi qu'il en soit, aujourd'hui était une nouvelle journée. J'avais vu le train partir pour Londres ce matin, ce qui signifiait que ce Richard Anderson était définitivement hors champ pour deux semaines. Le moment idéal pour renouer avec Lily-Rose qui avait l'esprit un peu ailleurs depuis quelques temps. Fallait la comprendre, avec cette nouvelle relation et les BUSES qui approchaient, elle avait de quoi être prise d'esprit. Dès l'instant où le Poudlard Express quitta la gare de Pré-Au-Lard, je m'enroulai dans ma cape et repris le chemin du château. La neige tombait toujours dans mes cheveux blonds leur donnant un aspect scintillant comme les paillettes sur les boules dans les arbres de noël. Il me fallut environ une demi-heure pour atteindre la tour des gryffondors où je fus accueillis par une bouffé de chaleur réconfortante. Je m'apprêtais à remonter dans mon dortoir lorsque, du coin de l'oeil, j'aperçus une chevelure blonde par dessus le sofa qui se situait devant la cheminé. Reconnaissant les mèches blondes, je me dirigeai vers le sofa où je me laissai tombai sur le sol devant, le dos contre ce dernier. Retirant ma cape, je la jetai sur le sol comme une vieux chiffon complètement humide. Je penchai la tête vers l'arrière pour apercevoir le visage de mon amie.

« Tu vas bien? »

Définitivement je n’arrivai pas à entrer dans mon roman aujourd’hui et c’était rare. Je ne remettais pas en cause la qualité du livre. Le problème était plutôt mon état d’esprit. J’étais inquiète pour ma relation avec Richard. J’avais l’impression que c’était terminé avant que ça commence réellement. Je m’étais offerte à lui et je ne le regrettai pas … Loin de là. Je ne pensai pas que le sexe pouvait être aussi intense… Mais j’avais cru que lui et moi c’était sérieux… J’avais essayé de ne pas me voiler la face mais je l’avais fait quand même. J’étais tombée amoureuse de ce jeune homme et je me rendais compte que ce n’était pas réciproque.

Richard n’était pas un mauvais garçon et d’ailleurs je n’aurais pas voulu le croire même si c’était le cas … Mais je ne comprenais pas pourquoi il s’éloignait de moi comme ça. Il m’avait fait mal en disant certaines paroles. Il savait ce qu’il disait en le voulant. Il voulait s’éloigner de moi. Il ne m’avait pas traité de pot de colle mais c’était tout comme. J’avais décidé de le laisser, de m’éloigner comme il m’avait demandé mais j’en souffrais… Etre amoureuse cela pouvait être parfois très douloureux.

J’allais opter pour un autre roman quand la porte de notre salle commune s’ouvrit. J’étais curieuse de savoir qui c’était car nous n’étions plus grand monde dans le château pour les vacances. J’allais me retourner mais avant que je le fasse un petit blond – enfin pas si petit que ça – se laissa tomber juste devant moi. Il s’agissait de Finlagh. C’était mon meilleur ami ici et il était important à mes yeux. On ne pouvait pas dire que j’étais de nature très sociale… Et il avait réussi à m’apprivoiser.

Il balança sa cape sans ménagement et je fronçai légèrement les sourcils. Il me demanda si j’allais bien et j’acquiesçai d’un signe de tête.

« Et toi ? »

Je me levai du sofa – j’étais à pieds nu – et j’allais récupérer la cape de mon ami que j’allais étendre sur un fauteuil de libre pas loin de la cheminée pour qu’elle puisse sécher tranquillement.

« Elle va être toute fripée si tu la laisses comme ça. Et en ce moment ta cape tu en as besoin vu le temps qu’il fait dehors. Tu as trouvé le courage de sortir ? »

Je lui offris un petit sourire avant de me poser sur le divan.

Vide. Voilà le mot que j'aurais utilisé pour décrire le château en ces vacances de Noël des plus calme. Bon, j'exagérais certainement un peu, mais je ne pouvais dire le contraire, Poudlard était pratiquement désert. Je m'en réjouissais tout de même un peu. Généralement d'une nature sociable, je n'avais pas trop envie de rester en compagnie de gens ces derniers temps. Peut-être était-ce dut à mon humeur un peu sombre. J'avais notamment refusé de rentrer à la maison contrairement au reste de la fratrie qui ne comprenait pas tellement mon choix. J'avoue comprendre leur scepticisme face à mon excuse ; beaucoup de devoirs et les buses à préparer avec Lily. Enfin, si j'avais été d'une nature plus sérieuse vis-à-vis mes études, ils m'auraient certainement crut mais dans mon cas...

En arrivant dans la grande salle, j'avais été surpris d'y voir ma meilleure amie assise à lire un roman. Une activité à laquelle je ne l'avais pas vu s'adonner depuis un moment déjà. Elle qui avait du mal à s'arrêter habituellement, elle était devenu un peu plus... terre à terre depuis son histoire avec le serpentard. Au final, elle n'avait peut-être plus envie de vivre par procuration les histoires d'amour des héroïnes des ses livres.

« Et toi ? »

Répondit-elle ma question par un acquiescement avant de me la retourner. Je détestais me faire répondre par une question, mais je ne lui en tint pas rigueur cette fois puisque je sentais bien qu'elle me cachait un truc. Elle semblait perturbé, ça se lisait sur son visage, et là, elle se remettait à lire ces livres à l'eau de rose. Je savais qu'il y avait un rapport avec son serpentard. Au final, il n'était peut-être pas si parfait...

Lily se leva pour ramasser ma cape qu'elle étendit sur une fauteuil pour la laisser sécher.

« Elle va être toute fripée si tu la laisses comme ça. Et en ce moment ta cape tu en as besoin vu le temps qu’il fait dehors. Tu as trouvé le courage de sortir ? »

Soupirant, je levai les yeux au ciel.

« On s'en fiche qu'elle soit fripée ! Merci quand même... », dis-je en lui adressant un sourire. « Oh c'est pas si mal dehors et je voulais aller dire au revoir à mes soeurs et mon frère, donc je n'avais pas le choix. Ça me fait bizarre de me dire que je ne vais pas passer Noël avec eux cette année. C'est la première fois ! »

Lily-Rose s'assit sur le canapé. Je me hissai à ses côtés, question de faciliter la conversation. Retirant mes bottes en peau de dragon, j'étendis les jambes pour sentir la chaleur du feu contre mes pieds glacés. Le regard toujours vers le feu, je m'adressai franchement à mon amie, comme je savais si bien le faire.

« Dit moi Lily, quand vas-tu cesser de te voiler à face en te disant que tout va bien. Tu es tellement naïve parfois... », je finis ma phrase en la regardant directement dans les yeux. Elle ne pouvait pas me cacher indéfiniment ses émotions, son visage était pire que celui d'un enfant. On pouvait tout y lire dès l'instant où on savait en déchiffrer les traits.

Je n'étais pas réellement de nature maniaque mais j'étais une jeune fille plutôt organisée. Je ne pouvais pas regarder la cape de mon ami traîner comme ça... Il fallait que je me lève pour la ramasser et la faire sécher. D'ailleurs c'est ce que je fis en lui faisant remarquer que si le temps continuait ainsi il en aurait besoin très bientôt de nouveau. Dans ce cas là, il fallait mieux qu'elle soit propre et sèche. Il m'avait demandé comment j'allais et je lui avais répondu d'un seul acquiescement de signe de tête car je n'avais pas trop envie de m'attarder là dessus.

Je revins m'asseoir dans le canapé et je ne pu m'empêcher de sourire en voyant Fin s'indigner et lever les yeux au ciel. Ce n'était pas grave pour lui si elle était fripée mais il me remerciait quand même pour mon geste. En même temps je l'avais probablement fait plus pour moi que pour lui. Je ne supportai pas de voir cette cape sur le sol. On aurait pu même glisser dessus et se faire mal. J'écoutai Finlagh m'avouer qu'il était parti saluer ses frères et sœurs avant qu'ils ne montent dans le train. J'avais été surprise qu'il ne les accompagne pas. C'était la première année... En même temps c'était la première année pour moi aussi. Nous allions fêter Noël à Poudlard. J'aimai vraiment cette idée...Ça serait diffèrent cette année.

«  pas que ça me déplaise, bien au contraire d'ailleurs, mais pourquoi n'es-tu pas rentré dans ta famille ? Tes parents ne te manquent pas ? »

Pourquoi cette année Finlagh ne rentrait pas alors que d'habitude il le faisait... De plus il s'agissait quand même des vacances de noël. J'étais un peu intriguée quand même. J'avais envie de connaître la raison de ses vacances à Poudlard. Quelques instants plus tard, Il s'était relevé pour s'asseoir à côté de moi et il n'y allait pas par quatre chemins. En même temps il me connaissait bien ce jeune homme... Trop bien peut être. Je lui offris un petit sourire.

« Je sais que je suis naïve... Probablement trop. J'essaie de me soigner mais ce n'est pas facile. Au fait je t'ai pas dit... Tu sais que mon père n'est plus célibataire ? Je crois même qu'il va bientôt se remarier... »

Voilà que j'étais de nouveau entrain de changer de sujet car je ne me sentais pas la force de parler de ce qui n'allait pas avec mon meilleur ami. Ce n'était pas une question de confiance. J'avais juste peur de m'écrouler si je commençai...

Je ne possédais pas une curiosité déplacée contrairement à ce que vous pourriez penser en me voyant avec Lily-Rose. En fait, je sais simplement prendre soins de mes amis et dans le cas de la gryffone, il faut se montrer très persistant pour l'amener à parler. Elle a, soyons honnête, la plus grande difficulté du monde à se confier. Je ne crois pas qu'il s'agit d'un manque de confiance en qui que ce soit en dehors d'elle même. Comme tous les adolescents au final, elle n'a rien de bien différent avec tous les autres. Sauf peut-être moi-même, mais je parle bien sans prétention. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme la capacité de mettre de côté le jugement que me porte les autres étudiants pour simplement me concentrer sur ce qui est réellement important à mes yeux. À l’occurrence Lily-Rose Archibald, mais n'allez pas le dire à tout le monde. Je tiens à ce qu'elle soit heureuse, que ce soit avec moi ou avec ce serpentard, mais pour aujourd'hui, elle ne respirait pas vraiment la joie de vivre. Et j'avais comme le pressentiment de savoir d'où lui venait cette soudaine tristesse.

C'était la période des fêtes de Noël, mais cette fois, je n'étais pas rentré à la maison. Mon amie restait ici pour passer les vacances avec son père et moi, j'avais bien l'intention de passer du temps avec elle. Et puis, je n'étais pas tellement d'humeur à rentrer dans ma famille, supporter la copine de mon frère aîné, une idiote, et les écouter se vanter sur leur boulot débile à Gringotts. À vrai dire, j'en avais marre de voir tout le monde faire des pieds et des mains pour se faire remarquer. Mon cadet m'avait confier, je ne sais pourquoi, qu'ils étaient tous jaloux de l'attention que les parents me portaient. Ce n'était pas de ma faute, je ne faisais pas exprès de me faire remarquer, donc ils seraient certainement mieux sans moi cette année.

«  Pas que ça me déplaise, bien au contraire d'ailleurs, mais pourquoi n'es-tu pas rentré dans ta famille ? Tes parents ne te manquent pas ? »

Je regardai un instant le feu avant d'oser lui répondre. Je n'étais pas du genre menteur, donc autant lui dire la vérité. Et puis, de toute manière, je n'avais rien à cacher.

« J'ai discuté avec Duncan qui m'a avouer que tous le monde était jaloux de moi à la maison. Ils font tous pour attirer l'attention sur eux. Par exemple Clyde avec son étrange copine gothique. Quoi qu'il en soit, je préférais passer les vacances avec toi plutôt qu'avec des hypocrites. »

Après m'être hissé à ses côtés, je laissai les vacances un instant pour lui parler franchement de ce qu'elle me cachait et qui la rendait si triste. Je savais que ce ne serait pas facile et qu'il ne fallait pas trop la pousser sinon elle allait finir par se fâcher. Donc la douceur était de rigueur tout comme la franchise, bien qu'il y ait des choses qu'elle n'était pas prête à entre et dont je n'avais pas particulièrement envie de parler maintenant.

« Je sais que je suis naïve... Probablement trop. J'essaie de me soigner mais ce n'est pas facile. Au fait je t'ai pas dit... Tu sais que mon père n'est plus célibataire ? Je crois même qu'il va bientôt se remarier... »

Se soigner? Être naïf n'était pas une maladie sans quoi tous les enfants de ce monde serait malade de naïveté. Je l'étais certainement moi-même à certain moment, mais je n'était pas malade pour autant. Parfois, elle avait de ces manières de voir les choses.

« C'est ce qui te rend triste ? Que ton père puisse se remarier avec une autre femme ? Pourquoi ne pourrait-il pas être heureux avec une autre femme que ta mère s'ils ont divorcés parce qu'ils étaient malheureux ensemble ? »

Si elle tenait à changer de conversation comme ça, alors nous allions changer de conversation, mais je n'allais certainement pas la laisser s'en tirer de la sorte et être de mauvaise humeur tout au long des vacances.

Je pouvais être parfois de nature très curieuse. Je l'avais été d'ailleurs en voulant savoir à tout prix ce qui avait conduit mon père à quitter son poste d'aurors pour venir travailler ici. J'avais même engagé Richard pour ça. C'était en début d'années mais j'avais l'impression que ça faisait déjà une éternité... Et puis avec Richard il y avait eu un nous. J'avais l'impression qu'il n'était plus d'actualité aujourd'hui et ça m'attristait, enfin même plus que ça. Je n'avais jamais ressenti ça jusque là pour quelqu'un.

En ce moment même, j'étais intriguée par le fait que Finlagh ne soit pas parti rejoindre sa famille pour les fêtes de Noël. C'était plus que surprenant et je voulais savoir pourquoi. Est ce qu'il avait des soucis dont il ne m'avait pas parlé. Je savais que je n'avais pas été une amie modèle ces derniers temps et je m'en voulais vraiment. Il fallait que j'essaie de me rattraper même si ça ne changera en rien mes erreurs de mon passé. Je fus réellement surprise par ce qu'il m'apprit sur ses frères et sœurs et je ne pu que compatir. Cela ne devait pas être facile à vivre pour lui. Il devait trouver sa place dans une famille où tout essayer d'attirer la lumière sur eux même. Je posai ma main sur celle de mon ami.

« Oh je suis désolée pour toi. Ça ne doit pas être facile à vivre. Tu en as parlé à tes parents ? En tout cas c'est égoïste mais je suis contente que tu sois là moi. »

Je lui souris avec tendresse. J'étais sincère. J'étais heureuse que Finlagh soit là avec moi et qu'on puisse passer un peu de temps ensemble s'il le souhaitait aussi pendant ces deux semaines de vacances de Noël. De plus je lui avais déjà acheté son présent et j'espérai qu'il lui plairait. Enfin il allait devoir patienter encore jusqu'au 25 pour l'avoir.

Il me demanda ensuite ce qui n'allait pas. Il savait lire en moi comme un livre ouvert et c'était juste effrayant en fait. Je ne voulais pas... Je rebondis assez rapidement en parlant de la relation de mon père avec la directrice des lieux. J'étais vraiment contente pour eux. Papa méritait d'être de nouveau heureux et Ysaline semblait être quelqu'un de bien. En plus elle était quand même directrice de Poudlard... Ce n'était pas n'importe quoi. J'étais fière que mon père ait réussi à séduire une femme comme ça. Il prenait sa revanche sur la vie qui n'avait pas été rose avec lui depuis plusieurs années. Je souris quand Finlagh me demanda si c'était cela  qui me rendait triste.

« Oh non au contraire. Je suis contente pour eux, très contente. Ils méritent d'être heureux. Et j'espère que j'aurais bientôt une petite sœur ou un petit frère... Et d'après ce que mon père m'a fait sous-entendre c'est possible que ça soit très bientôt. » 

Oh jamais un instant ça m'avait dérangé sur mon père se remette avec quelqu'un d'autre que ma mère. Je savais qu'ils n'étaient pas fait pour se remettre ensembles. Ils était trop différents. Est ce que c'était pareil pour Richard et moi ? Peut être... Et cette idée me fendait le cœur.