La fin de la journée avait été plutôt difficile pour Afanen, son dernier cours de la journée était dispensé aux élèves de troisième année, et à vrai dire il ne c'était vraiment bien passé. Et tendis qu'elle avait revêtu l'armure de Uldorik le Brave, qui avait vaillamment repoussé les Trolls dans les montagnes, plusieurs élèves n'avaient rien trouvé de plus drôle que d'ensorceler une autre armure se trouvant dans la pièce et cette dernière l'avait provoqué en duel. Autant dire qu'il avait fallut plusieurs minutes à la pauvre Affy pour attraper correctement sa baguette dans le gros gants de fer de l'armure afin de mettre au silence son détracteur.
Beaucoup trop gentil, et aussi naïve certainement, elle avait pardonné aux élèves lorsque ces derniers c'étaient excusé à de nombreuses reprises et elle avait terminé son cours tant bien que mal, ses paroles étaient assourdis par le cliquetis rouillé de l'armure, autant dire que ce n'était pas vraiment une réussite. Mais cela ne faisait qu'un mois qu'elle était dans l'école après tout, elle réussirait bien à trouver son propre rythme et à intéresser ses élèves par un moyen ou un autre à l'histoire de la magie, qui était à son sens, la plus intéressent des matières.
Mais l'ancienne Serdaigle se rendait bien compte que les élèves de Poudlard quel que soit les générations ou les années, ne développait aucune passion d'aucun sorte pour les guerres des Gobelins, ou bien celle des sorciers japonais contre l''invasion sur leurs côtes des Calamars géants en l'an II. Enfin quoi qu'il en fut, Affy terminait cette journée avec une vision plutôt mitigée sur sa méthode, il faudrait peut-être qu'elle revoit quelques détails dans ses cours.
Mr Baggins volait de manière circulaire au dessus d'elle tendis qu'elle se rendait vers ses appartements, habituellement elle allait directement manger dès la fin des cours, alors qu'il n'y avait encore que peu de professeurs à la table et en partait dès que ses collègues arrivaient en nombre. Certain devaient vraiment la considérer comme une personne étrange, peut-être moins étrange qu'elle ne pouvait l'être lorsqu'elle était élève ici certes, mais aujourd'hui il fallait avant toutes choses qu'elle retire son lourd accoutrement. Le bel hiboux poussa un hululement de contentement lorsque au bout d'une bonne dizaine de minutes la sorcière réussit à prendre en main correctement sa baguette afin d'ouvrir la porte de ses appartements.
Traversant la porte aux montants arrondit en marchant comme un crabe, elle ne vit pas que le coin de son tapis était quelque peu replié et se prit le pied dedans, prise dans son élan Afanen tomba à terre, son casque à nez pointu tombant sur le sol dans un grand fracas.

« - Par la culotte de Merlin ! »

Poussant son juron, Affy se releva, enlevant avec peine le heaume qu'elle avait sur la tête, ce n'était pas sa journée, mais il ne fallait pas se laisser abattre. S'aidant de la table pour se relever, elle jeta un regard à Mr Baggins qui venait de prendre sa position favorite, perché sur le téléviseur moldu que la jeune femme avait traficoter en toute illégalité.
Souriant à l'animal qui l'observait, elle ferma la porte et commençât à se déshabiller avec précaution, retirant le plastron de fer en détachant les lourdes lanières qui lui enserrait les côtes. S'aidant de sa baguette pour porter l'attirail jusqu'à une grosse mal dans le coin de la pièce non loin de son petit bureau.
Tendis qu'elle se débattait avec une genouillère récalcitrante, toujours habillée de sa côte de maille, la jeune femme entendit que l'on frappait à sa porte, se précipitant pour ouvrir non sans trébucher.
Ouvrant la porte, la jeune sorcière ne put s’empêcher d’écarquiller les yeux, son visage prit alors plus la forme du faciès d'un hiboux que celle de la jolie jeune femme qu'elle était habituellement.
Face à elle un grand et beau jeune homme, qu'elle pouvait reconnaître facilement comme étant son collègue et Professeur d'Etude des Moldu, Zachariah Bowmann.
Afanen baissa la tête comme par réflexe, elle se souvenait très bien du jeune homme, mais lui ne se souvenait certainement pas d'elles, de quelques années plus âgé qu'elle, ils s'étaient déjà retrouvé face à face ainsi, mais en d'autre circonstances, la mémoire d'Affy ne pouvait l'effacer, mais le sorcier ne devait plus se souvenir de leur ancienne rencontre bien insignifiante et bien lointaine à présent.
Un panier plein de fruits fit son apparition sous le nez de la jeune femme qui releva aussitôt là tête, impressionnée mais aussi surprise par se présent, c'était une démarche plutôt … étonnante.
Les paroles du professeur semblaient toutes plus surprenantes les unes que les autres aux oreilles de la Professeur d'Histoire de la Magie. Si elle avait pu s'attendre à une démarche pareille pour voir son poste de télévision.
La galloise ne pu s’empêcher de pousser un petit rire amusé tout observant son collègue qui se trouvait être bien plus grand qu'elle.

« - Si je comprend bien, les fruits servent de monnaies d'échange contre quelques minutes en compagnie de ma télévision ? »

Avec un sourire malicieux, toujours vêtu de sa côte de maille et les cheveux en batailles elle s'écarta de l'entrée afin de laisser le passage à son incité surprise. C'était la première fois qu'un de ses collègue entrait dans ses appartements et à cette pensée le rouge lui monta aux joues, elle n'était pas vraiment habituée à avoir de la compagnie ou à recevoir de la visite et l'état quelque peu bordélique de la piéce pouvait le faire comprendre. Fermant avec précipitation la porte derrière eux, elle s'empressa de prendre le panier des mains du sorcier afin de le poser sur la table.

« - Merci c'est très gentil ! Le téléviseur est … oh mais s'il vous plaît éviter de faire savoir à tous le monde que j'en possède un, il n'est pas vraiment, comment dire, légale. »

S'avançant vers le poste, Affy avisa alors que Mr Baggins se trouvait toujours perché sur l'appareil moldu observant d'un œil quelque peu inquisiteur l’intrus par dessus l'épaule de sa maîtresse.

« - Mr Baggins si vous vouliez me faire le plaisir de bien vouloir changer de perchoir. »

Le hiboux observa sa maîtresse puis après un hululement peu amène, il s'éleva dans les airs et vint se poster sur le haut d'une commode a à peine un mètre du nouvel arrivant, ne le lâchant pas d'un œil.
Afanen posa une main fière sur l'appareil, datant au moins des années quatre-vingt aux vues de la taille et de la forme de l'engin. Certes sous cette forme l'objet ne payait pas de mine, et pourtant lorsqu'il était en fonction, il pouvait faire briller d'admiration et d’intérêt les yeux marrons de la sorcière, qui pourtant avait vu nombre de magies et de sortilèges merveilleux.