Tell me everything. I can help you.

Tu t'admires, comme du temps de ta scolarité à Poudlard où tu avais juste à te pâmer pour que tout les garçons quelque soit leur maison tombent à tes pieds. Tu as toujours été consciente de ton pouvoir sur les hommes et ça te plaisais de voir l'effet que tu leur faisais. Mais regarde que tu as eut tout, sauf celui que tu aimais vraiment... celui que tu aimes vraiment ?

Les pas d'Emrys résonnent dans les couloirs de Poudlard, la faute à ses hauts talonts à semelle rouge. Elle avait beau être une sang-pur, elle devait avouer avec un faible pour le luxe moldus... comme en témoigne son magnifique tailleur signé Vivienne Westxood. Sublime Tailleur noir qui soulignait à merveille son corps fin, élancé et pourtant au formes plus que digne de promesses.
Aller voir un psy. En voilà une idée. Pourtant, elle était assez curieuse de le voir... Elle l'avait bien sur déjà aperçut, de loin... Bel homme, plus âgé qu'elle, la quarantaine. Pas comme si ça la dérangeait, loin de là. Elle esquissa un sourire mi-amusée, mi-exaspérée, elle ne pouvait pas s'empêcher juste une fois de penser à se taper un mec qu'elle allait rencontrer ? Diantre ! Elle qui avait succombé au charme d'un élève... Bon, elle n'avait pas honte... c'était sans doute là le pire... Elle ne s'en voulait vraiment pas ? Non, ils avaient tout les deux passé un bon moment sans prise de tête, ni engagement... et encore moins à le raconter à gauche à droite, elle savait très bien que des rapport intime avec un élève serait très mal vu... encore plus sans sentiment. Ce Gaël avait eut le malheur ou le bonheur de ressembler à Victor... Victor dans ses jeunes années, avant qu'elle ne le détruise.
Bon... Cet Arthur pouvait lui être utile à autre chose... c'est vrai... il ne faut pas penser qu'au plaisir charnel... d'autant plus que son grand amour était de retour... et qu'elle s'était promis de grandement se calmer une fois qu'il serait à Poudlard... Bon en même temps ce n'est pas de sa faute si sa libido crevait le plafond. A quoi pouvait-il lui être utile ? Elle n'en savait rien. Elle était assez lucide sur elle-même, de là à l'avouer aux autres... il ne fallait pas trop lui en demander... Mais sans doute pourrait-il l'éclairer su sa lute dichotomique entre le bien et le mal et cette foutu prophétie qui faisait peser sur sa tête l'épée de Damoclès qui se matérialiser sur sa possible mort en fonction du choix qu'elle ferait.
Foutu prophétie qui l'avait rattraper alors qu'elle s’apprêtait à se mettre avec Victor le soir de ses seize ans... mais comme toujours, ces choses là vous rattrape quand vous les oubliez.
Arrivant devant la porte, elle l'observa un instant, de bois massif, sombre et chaleureuse.... Elle avait entendu des « youhou » s'en échapper... Elle haussa un sourcil dubitatif... Encore un originale qui s'était lancé dans la psychologie afin de régler ses propre problème... Non vraiment, elle ne voyait pas en quoi il allait l'aider...
C'était reculer pour mieux sauter... Elle se rappelait de se conte moldu qu'elle avait toujours adoré étant enfant : la belle et la bête... Elle avait toujours admirer le courage de belle qui, pour elle, était sans doute l'héroïne disney la plus courageuse et la moins tarte avec Mulan... Aussi à son image elle devait pousser cette foutu porte et prendre d’assaut le château de la bête.  
Elle frappa trois coups pour signifier qu'elle allait entre, puis passa le pas de la porte en la faisant se refermer sur elle. Elle balaya une boucle brune qui tombait sur ses yeux sombres avant de les porter enfin sur le psychomage. Il était diablement séduisant pour un quadragénaire... et elle se demanda si elle n'allait pas foutre en l'air ses bonnes résolution de ne pas tenter de le séduire...

« Emrys Darkwood, maitre des potion et alchimiste. » dit-elle avec un sourire franc et charmeur tout en lui tendant sa main à fin de se présenter.

Il avait sans aucun doute entendu parler d'elle la spécialiste de l'antique magie et grande alchimiste. Elle était assez célèbre dans le monde magique, tant pour ses recherche très pointu et ses pouvoir assez... impressionnant, mais aussi pour sa beauté et son charme alors qu'elle n'est qu'une sorcière et qu'elle n'a pas une goutte de sang de vélane dans les veines.
Elle s'assit dans le fauteuil dédié au patient, posant un regard intense sur Arthur. Il était vraiment bel homme et l'envie de jouer avec lui était bien trop présent... il était bien trop tentant... hm... mais à force de jouer avec le feu... on fini par se faire brûler ? Non... Pas elle, jamais elle ne tomberait amoureuse... Elle n'en aimait qu'un, et c'était Victor...

« Par où devons-nous commencer ? » Dit-elle avec un sourire charmeur à souhait qu'elle n'avait pu réprimer.

Tell me everything. I can help you.

Tu l'analyses comme tu analyse tout et tu te demandes si tu ne l'aurais pas déjà vu... Tu n'arrive pas a ouvrir certains tiroirs de ton esprit. Cette période de ta vie fut si dur que tu l'as refoulée, les visage on disparut, seul reste un vide.Le vide de celui que tu aimes, un vide que tu tentes de combler avec d'autres sans y réussir.

Elle y était allait par curiosité, un psy était une bonne chose avec le contexte présent, cela dû être dure pour les élèves, elle, elle s'en moquait, ces événements lui avait permis de mettre en place le premier engrenage de son plan à savoir avoir un poste permanent à Poudlard. Le malheur des un fait le bonheur des autres comme le disait si bien sa meilleure amie : Silia Weills. Elle adorait cette fille et ne manquerait pas de lui envoyait un hiboux sur ce fameux psy... D'ailleurs pourquoi lui ? Hm voilà un autre mystère pour notre sherlock en talon aiguille.
Elle avait entendu d'étrange bruit provenant du bureau... encore un original... heureusement qu'elle l'avait déjà entrevue pour ne pas l'imaginer en clown moche et pittoresque... Il était certes plus âgé qu'elle, mais était un homme tout à fais séduisant.... très séduisant même pour tout dire, un peu à l'image d'une tarte au citron meringué où l'on a qu'une seule envie : tremper son doigts dans la meringue et porter la part dérobé à sa bouche pour se délecter de cette saveur sucré. Stop !!!!! Elle devait se calmer ! Victor était là... et rien qu'en y pensant elle se sentie frissonner... serrant son sac dans lequel se trouvait le recueil de poème qui lui était dédié... Victor l'avait écrit en pensait à elle, et en le lisant elle avait comprit à quel point elle avait été aveugle. On ne sait jamais à quel point on peut être aimé, avec quelle passion et quelle fougue... ça lui parlait à son âme romanesque pleine de torture et de douleur transfigurant.
Elle était entrée dans le bureau et s'était présenté de façon simple et concise. Une des caractéristique des cérébrale qui se sont coupé des leur sentiments et de leur émotions. Il poursuivit un peu en ajoutant le fait qu'elle était un spécialiste de l'antique magie... Tiens... l'air de rien, il avait dû faire des recherches sur elle... Sans doute voulait-il se faire un première opinion sur elle... ce qui n'était pas étonnant mais contrasté avec le fait qu'il disait n'avoir que faire des apparence... étrange quand on sait que les apparence témoigne souvent de ce que l'on voudrait être, et, dans le fond, de ce qu'on est pas, c'est une transcription de la façon dont on se rêve, un mélange de spéculation et de réalité. Elle prit ses donné en compte en s’asseyant dans le fauteuil face à lui, croisant ses jambes élégantes.
Par où elle voulait commencer. Elle esquissa un sourire, c'était bien une réponse de psychomage... ça lui rappelait vaguement ce qu'elle avait déjà vécut il y a des années de ça quand elle fut internet à sainte mangouste. Ce jour là, elle n'avait fait que décompter les seconde de l'heure de consultation et le lendemain elle l'avait passé à se balancer sur elle-même, et le suivent... elle n'avait fait que répéter un prénom : Victor Alexander Moriarty. Elle ferma les yeux. Elle revoyait si clairement là jeune femme qu'elle était à l'époque, si perdue face à cet événement incontrôlable que fut l'emprisonnement de Victor à Azkaban pour le meurtre non prémédité de trévors, le petit ami du moment d'Emrys... un frisson glacée la traversa, elle avait coupé les pont avec Victor, se rendant compte d'à quel point elle était nocive pour lui... et ce fut ce jour là qu'elle se coupa de ce qui faisait d'elle un être humain : ses sentiments. Alors pourquoi avait-elle si mal ? Parce qu'elle l'avait fait revenir dans sa vie, et qu'avec lui, revenait le point de la culpabilité, et de cette blessure que ne fût jamais guérit. Elle était lucide sur elle-même, elle ne se voilait pas la face, alors pourquoi voir ce psychomage ? Sans doute qu'elle avait besoin de quelqu'un à poudalrd avec qui parler, de quelqu'un qui serait soumit au secret professionnel et garderait cela pour lui.
Il lui proposa un caramel, elle avait le visage fermée, et le regarda droit dans les yeux.

«Je préfère les saveur acidulées et.... je fais attention à ma ligne. » dit-elle en esquissant un sourire en coin.

Elle, encore Anorexique ? Non... juste... elle n'aimait pas ce caramel au goût si sucré qui vous colle au dents, elle aimait l'acide, ce qui brûlait et piquait, elle chérissait cette souffrance dont notre moral orthodoxe veut nous priver alors que nos plus beau poème lui sont dédié, ce nous-même d'horreur et de divinité, cette chose qui nous transcende et qui nous fait sentir si vivante... elle se sentait morte. Elle l'observait, et il semblait complètement insensible à son charme... pourquoi ? Elle faisait de l'effet à tout les hommes... sans exception... Hm... il devait avoir le cœur prit... pas d'alliance ? Point marié, sans doute que la belle devait avoir des vu sur un autre... Pourquoi être ici alors au lieux de tenter de conquérir sa belle ? Ce ne pouvait être Delia... elle était amoureuse de Gabriel... qui ? hm... il était venu ici, à Poudlard... La réponse était toute évidente, a cette pensait elle fit un sourire franc, fière de ses déductions qu'elle espérait bonne. Il devait la prendre pour une folle car elle l'avait regardait avec intensité sans ciller durant tout le cheminement de ses pensées.

« Hm j'étais dans mes pensées. Je dirais que suite à un événement très dur... je me suis complètement fermée... je suis pour ainsi dire incapable de ressentir le moindre sentiments... ne me demandait des précision sur ce qui s'est passé je suis sur que vous avez déjà dû feuilleter mon dossier. J'aimerais faire un travaille sur moi à fait de réussir à reconnecter le cerveau à tout ça. » dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Elle savait ce qu'elle voulait, elle allait droit au but sans mâcher ses mots en étant directe afin d’optimiser le résultat. Elle pouvait sembler brute de décoffrage et alors ? Elle s'enfichait de blesser, de heurter, elle n'était pas empathique.