Saleté de bestiole, si je t'attrapes soit sûr que je te fais la peau. [ PV Gauthiers Emrys ]
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Sujet: Saleté de bestiole, si je t'attrapes soit sûr que je te fais la peau. [ PV Gauthiers Emrys ] Ven 19 Juil - 10:31
Saleté de bestiole, si je t'attrapes soit sûr que je te fais la peau.
Depuis combien de temps la même scène se reproduisait ? Natalys n'en avait aucune idée mais elle était sûr que plus d'un élève de Serdaigle s'était retrouvé à sa place, en train de chercher quelque chose par semblerait-il un animal d'une première année. C'est ce que beaucoup disait mais rien n'était sûr car aucun élève n'avait prouvé que c'était bien le cas, la seule chose dont on pouvait être plus sûre c'est que c'était un animal plutôt doué pour faire tourner en bourrique les aiglons, chaque jour ou presque, un objet disparaissait mais le plus souvent c'était de la nourriture. Dans le cas de la cinquième année c'était justement cela, à deux reprises déjà, un paquet de ses friandises préférées avaient disparu de nuit, preuve que la cause de toutes ses disparitions était bien à Serdaigle et cette fois Natalys comptait bien remettre la main sur ses Chocogrenouilles, elle en avait marre d'acheter pour ne pas pouvoir manger surtout que les paquets volés n'étaient pas ouverts.
Pour la je-ne-sais-combien-de-fois de la journée, l'aiglonne poussa une porte dans l'espoir d'apercevoir dans un recoin d'une pièce ce qu'elle espérait tant retrouver. Comme la plupart de cet étage, Natalys pénétra dans une salle de cours vide ou heureusement personne ne se trouvait pour réviser. Tant mieux, ainsi pouvait-elle fouiller sans être déranger car de toute façon en général c'est à la bibliothèque que les élèves allaient réviser. La cinquième année commença d'abord par faire lentement le tour de la pièce en regardant au sol, derrière les bureaux, tout. Elle ouvrit même une vieille armoire qui ne contenait presque rien, juste quelques objets comme un portable flambant neuf mais inutile dans l'enceinte de Poudlard, un pendentif avec une photo à l'intérieur et un petit cadre avec dedans une photo de quatre adolescentes d'environ le même âge que Natalys. Comme rien ne correspondait à un paquet de Chocogrenouilles, l'aiglonne aurait pu refermer l'armoire et s'en aller mais un visage du cadre l'attira, il correspondait à une fille du même dortoir qu'elle et qui s'était récemment plainte d'avoir perdu un objet sans pour autant avoir préciser la nature de celui-ci. Natalys en était certaine, c'était ça qu'elle avait perdu, et les autres objets devaient également avoir été volés. Décidée à faire une très bonne action, elle fourra les trois objets dans sa robe de sorcière et fît un dernier tour de salle pour voir si rien n'avait été oublié. Malheureusement, elle ne ferrait que trois heureuses, pourtant après sa découverte, elle avait redoublé d'efforts pour se motiver à chercher mais la salle ne contenait que ces trois objets. En partie déçue, Natalys se résigna à quitter la pièce pour retourner dans sa salle commune.
Etrangement, la porte qui s'était ouverte naturellement à son entrée refusait à présent de s'ouvrir. L'aiglonne appuya de toute ses forces, tourna dans tous les sens la poignée mais rien à faire, la porte avait décidée de l'enfermer seule dans une classe vide ou personne ne venait jamais. L'aiglonne tenta même un « Alohomora » mais la porte était du genre coriace. Finalement énervée, Natalys se recula en grognant et s'assit à l'un des bureaux les plus proches de la porte. Avec un peu de chance quelqu'un l'ouvrirait de l'extérieur et elle en profiterait pour se glisser rapidement et sortir. Pourvu que ça ne prenne pas longtemps, la blonde avait déjà sacrifié son dimanche après-midi alors qu'il faisait beau dehors juste pour retrouver ses Chocogrenouilles, alors elle n'allait quand même pas passer toute l'après-midi enfermer dans une salle de cours vide. Elle aurait perdue son temps, la seule chose qui aurait été bien c'est la trouvaille des trois objets, au moins elle ferait le bonheur de trois aiglons.
Saleté de bestiole, si je t'attrapes soit sûr que je te fais la peau. [ PV Gauthiers Emrys ]