Sujet: Des larmes pendant la nuit (Theodora) Mer 23 Oct - 20:16
Des larmes pendant la nuit ~
C'est la nuit, la lune brille dans le ciel dénudé de nuages et les étoiles scintillent comme des petits phares comme d'habitude le fantôme s'ennuie, il n'y a pas un chat dans les couloirs déserts. Bouh ne sait pas trop quoi faire pour s'occuper, se contentant d'errer dans les couloirs du troisième étage. Il est sans doute une heure du matin et les étudiants et enseignants sont tous confortablement installé dans leurs lits à baldaquin bien en chaud en train de dormir. Parfois certains petits vivants se sentant l'âme aventurière brise le couvre-feu et ce genre d'événement met un peu de piment dans les mornes soirées du revenant qui souhaite que le jour arrive vite.
Il passe près d'une salle de classe vide puis longtemps. Bouh entend soudain quelqu'un pleuré et a la voix c'est une fille qu'il connaît. L'Indien passe sa tête à travers le mur de la classe abandonnée et voit assise sur un pupitre son amie Theodora qui pleure à chaudes larmes. Cette vision lui fend le coeur, l'ex-couturier de mode n'aime pas vraiment voir les gens tristes ou pleurer il est plutôt du genre sensible bien que parfois cela lui joue des tours.
Il passe entièrement son corps à travers le mur la rejoint et lui demande :
- Oh pourquoi pleurez-vous mademoiselle Holmes ? doux Ganesh racontez-moi ce qui vous met dans cet état... est-ce en rapport avec le décès de vos parents ?
Il s'installe à côté d'elle et se fait silence pour écouter la rouge et or.
Bouh et Theodora
Shtoum (c)
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Sujet: Re: Des larmes pendant la nuit (Theodora) Dim 27 Oct - 3:04
Bhupal & Theodora
Des larmes pendant la nuit
Toute seule dans le noir... ça ne te rappelle rien ? Oui... quand ta mère t’enfermait pendant des jours dans le noir, tout autre que toi se serait aliénée, mais tu as survécut, tu es une battante, une survivante. Toute seule dans le noir, tu trouvera à nouveau la force de t'en sortir. Courage Theodora, c'est le fier mot des rouges et or.
Dans le noir, personne ne vous voit. Dans le noir, la seule règle est le silence, une ente et douce disparition. La disparition, la perte. On a tous quelqu'un ou quelque chose qui nous est arraché, on y tenait, mais la vie n'en a que faire, elle n'est pas indulgente, elle n'est pas complaisante. Dure, cruelle, mais fair play. Theodora avait la certitude que tout ce qui lui arrivait, elle était capable de le surmonter, de parvenir à le dépasser et en sortir grandit. Ses parents étaient mort il y a environs un mois... fin septembre, tué dans un accident de voiture. Orpheline, comme si elle n'avait pas assez de tare. Cela la plongeait dans la mélancolie. Elle n'avait pas été spécialement heureuse avec eux pourtant. Sa mère la frappait et la torturait psychologiquement, son père était jamais présent et se contentait juste de lui offrir tout ce qu'elle voulait, pourtant il ne lui a jamais offert la seule chose qu'elle désirait vraiment : leur amour. Notre premier contacte social, on l'a avec la famille, elle nous aide à nous construire. Elle l'avait détruit. Theodora avait pourtant une force et un courage en elle qu'elle ne soupçonnait pas, là ou d'autre se serait aliéné, elle a toujours conservé sa personnalité atypique, là ou d'autre se serait suicidé, elle a continué d'avancé. Une survivante. Toute ces cicatrice sur son corps était une preuve qu'elle était en vie. Dans l'obscurité, elle se laissa allé. Sentant les larmes monter à ses yeux, elle les laissa d'abord couler en silence. Petit à petit des sanglot résonnèrent dans cette salle de classe vide. Seule, elle était seule. Sa souffrance était personnel, personne ne pourrait la lui dérober, c'était tout ce qui lui restait de sa famille. Seule... qui n'a jamais été seul ? C'est alors qu'elle l'entendit, Bhupal. Son ami, son confident, il était un peu comme un père pour elle. Il l'avait vu grandir depuis ses onze ans, elle avait vieillit, lui resté figé. Si elle avait appréciait sa solitude, elle était bien plus heureuse de voir le fantôme avec elle. Elle était fascinée par eux, entre la vie et la mort, un trace présenté de ce qui fut et ne sera plus jamais. Leur sort était romantique et touché son âme mortuaire. Il s’installa à coté d'elle. Elle aurait pu essayer de le toucher que sa main l'aurait traversé. Une présence qui n'en était pas une, un rêve qu'elle voulait prolonger depuis ses onze ans. « Pourquoi suis-je triste alors qu'ils n'ont fait que mon malheur Bouh ? » dit-elle d'une voix brisée.
Bouh était au courant de tout, fidèle compagnon de désespoir. Dans le fond elle connaissait la réponse, elle savait qu'elle avait peur de ne pas savoir se débrouillée par elle même, qu'elle préféré être torturer que de se retrouver seule. Mais elle savait aussi qu'elle n'avait pas le choix, qu'elle risquait même d'être surprise. Mais à la vérité ces larmes était aussi pour Jace, son meilleur ami d'enfance qu'elle rejetait parce qu'elle ne voulait pas être un poids pour lui. Elle savait qu'il voulait être là pour elle et sans doute irait-il lui proposer de passer les fêtes avec sa famille. Elle devait apprendre au plus vite à se débrouiller seule car elle ne pourrait pas toujours compte sur une tierce personne.
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: Des larmes pendant la nuit (Theodora) Dim 27 Oct - 13:44
Des larmes pendant la nuit ~
« Pourquoi suis-je triste alors qu'ils n'ont fait que mon malheur Bouh ? »
C'est vrai que comme certaines personnes la vie ne l'a pas vraiment gâtée et Bouh ne comprend pas vraiment pourquoi elle est triste d'avoir perdu une femme qui la battait et la rabaissait à tout bout de champ et qui ne l'aimait pas. Comme à chaque fois qu'il voit quelqu'un pleuré ou être triste il sent un élan de tendresse monté en lui, le fantôme ne supporte pas de voir des larmes coulées et fait toujours de son mieux pour réconforter la personne.
-Calmez-vous mademoiselle Holmes, cela va aller, tout va bien je suis là près de vous. Vous savez dans l'hindouisme il y la réincarnation qui est dirigée par nos actions. Si l'on fait de bonnes actions l'on se réincarne en quelque chose de bien et on a une belle vie...mais si on fait de mauvaises choses la vie suivante sera malheureuse.
Il essaie de se concentrer au maximum en approchant ses doigts des joues de son amie pour lui essuyer les larmes mais ils lui traversent la peau et il retire vivement sa main. Alors pour la consoler l'esprit lui murmure une berceuse en hindi, une berceuse populaire que tous les parents chantent à leurs enfants dans son pays de nationalité et d'origine même si le revenant n'a pas la voix d'un grand chanteur, la chanson terminée il lui dit :
-Allons ne pleurez pas, séchez vos larmes mademoiselle, je n'aime pas vous voir comme cela. Oh allez faites moi un joli sourire !
Bouh lui fit un large sourire pour ponctuer ses paroles puis repris :
-Et n'oubliez pas que vous êtes courageuse et forte !