David & Gaël

La salle sur demande lui avait toujours parue aussi mystérieuse que fascinante. Il s'y rendait régulièrement afin de pouvoir étudier sans que personne ne le sache. C'était là aussi où il préparait ses futures conneries, plans bien ficelés et qui changeaient souvent à la dernière minute pour ne finir qu'en improvisation sur l'instant. Mais ça lui faisait plaisir et lui faisait monter l'excitation pré-méfait de mettre au point ses bêtises.

Ce jour là, il n'était pas là pour quelconque délit. Au contraire, il attendait avec impatience un certain Serdaigle. C'était leur petit rendez-vous hebdomadaire, et ce dans le plus grand secret comme à chaque fois. David tenait absolument à ce que personne ne sache qu'il travaillait comme un taré derrière le dos de tout le monde, pour rattraper ses heures de totale inattention. Et toute la semaine il emmagasinait des questions à poser à Gaël, un ami qui arrivait à éclaircir les points des cours qu'il avait du mal à saisir.

Le bout de ses doigts parcourait les tables et les livres poussiéreux que la salle leur mettait à disposition pour l'occasion. Pour l'instant, il était seul. Seules les bougies lui offraient la présence de sa propre ombre. Un tic tac d'une vieille horloge comblait le silence. Il attendait le plus âgé depuis maintenant une dizaine de minutes et David n'était pas quelqu'un de particulièrement patient. Ses doigts s'arrêtaient au bout de la table et il se mit à pianoter contre le bois.

Enfin, quand il entendait la porte de la salle grincer, il se retournait et lâchait, avec une petite moue boudeuse et faussement fâchée. (C'est qu'il n'arrivait pas à se fâcher contre l'autre garçon).

David - Tu es en retard !

Mais il arrêtait tout aussi vite de bouder, lui adressant un fin sourire, toujours aussi taquin. Il avait hâte d'en savoir plus. Il voulait être l'un des meilleurs. Histoire de scier les gens qui avaient du mal à comprendre comment il pouvait avoir de si bonne notes en dormant en classe.

David & Gaël

C’était dimanche et depuis l’année dernière, dimanche signifiait rendez-vous hebdromadaire. En effet, j’avais pris le pli et depuis pas mal de temps maintenant, j’assurais la réussite scolaire d’un jeune délinquant….Bon, pas tout à fait mais passons !! Il était 19h lorsque je regardai l’horloge de la salle commune, l’heure précise à laquelle j’aurais dû me trouver en compagnie de David dans la salle sur demande. Je filai en trombe, sortant de la salle commune, faisant voleter les tentures bleues au passage. Je traversai le château sans doute plus vite que jamais jusqu’à ce jour pour arriver finalement à 19h10 dans le couloir de la fameuse salle.
Regardant à droite puis à gauche, puis encore à droite et encore à gauche, je m’assurais que personne ne rôdait dans les parages et ainsi je me plantai devant le mur, pensant fortement à David qui m’attendait certainement dans une salle des plus chaleureuses. Et effectivement, le château me dévoila le passage qui me mena à mon ami dans une salle baignée par la lumière des bougies dont les flammes vacillèrent à mon arrivée. A peine avais-je eu le temps d’entrer que déjà David me faisais remarquer mon retard.

-Silence jeune insolent, tu pourrais au moins dire bonjour.

Je marquai un silence avant d’ajouter

-Excuse-moi pour mon retard

J’avais évidemment parlé sur un ton faussement outré et supérieur, David me connaissait et il était un des rares à savoir ce qu’il y avait sous mon air glacial. Je vins déposer ma cape sur une chaise avant de m’installer face à David, entre 4 piliers de pierre. Deux heures de sortilèges s’enchainèrent, alternant pratique et théorie, un tableau était apparu afin que je puisse schématiser les mouvements à faire. Enfin le dernier sortilège des 6ème année fut évoqué.

-Le sortilège Aguamenti vient de l’Espagnol Agua (n.f.) : Eau et du Latin menti (n.m.) : Esprit. C’est un sortilège de 6ème année et justement, on trouve comme anecdote à ce sujet le fait que Harry Potter y ait eu recours notamment lorsqu’il était en 6ème année pour éteindre un incendie dans la cabane du gardien des clefs de l’époque, Rubeus Hagrid.

Je montrai le sortilège à David avant de le laisser s’entrainer durant plusieurs minutes, constatant au passage son assiduité.

-Bien, parfait même, tu apprends vite. Est-ce que tu penses que nous sommes arrivés au bout de tes questions ? Est-ce que tu penses à d’autres sors ??

Il était 21h et je m’affalai dans un large fauteuil qui venait d’apparaître derrière moi, j’étais lessivé mais j’adorais ces moments passés avec le jeune Serdaigle, nous seuls savions que nos compétences étaient bel et bien au niveau et nos entrainements fonctionnaient comme une source de motivation pour moi.

David & Gaël

Sa remarque lors de l'entrée de l'autre bleu et bronze n'était pas passée inaperçue. Et il s'asseyait sur la table et non la chaise lorsque le plus vieux lui adressait :

Gaël - Silence jeune insolent, tu pourrais au moins dire bonjour.

Il roulait des yeux de manière provocatrice et haussait une épaule, comme s'il s'en foutait.
Et c'était vrai, il s'en foutait.

David - Mouais. T'as déjà entendu un "bonjour" sortir de ma bouche toi ?

Et ce n'était pas faux. Les politesses il les réservait pour les grands événements. Or, ce n'était pas un grand événement à ce qu'il sache.. Enfin.. Pas vraiment. Un événement agréable, certes, mais pas assez exceptionnel pour que ça puisse le rendre assez aimable.
Mais joyeux ça, oui.
En même temps un David qui n'était pas de bonne humeur, était un David malade.. Alors son sourire éclatait sur son visage, même s'il mourrait d'envie d'aller emmerder son camarade.

Ce dernier ne lui laissait pas vraiment le temps et attaquait directement dans le gras du sujet juste après s'être excusé de son retard. Aïe, il fallait qu'il s'installe vite pour boire ses paroles et gratte de sa plume les choses importantes à retenir. Ce type l'éclairait diablement bien, et il aurait douté de sa réussite s'il n'avait pas pris tant de temps pour lui filer un coup de main. Il lui devait une fière chandelle. Bien plus d'une même. Parfois en y repensant, ça le faisait même un peu culpabiliser, car il ne savait jamais comment le remercier en retour.

David finissait les exercices par le sortilège aguamenti, qu'il n'eut pas tellement de mal à mettre en pratique, comparé à d'autres qu'il avait trouvé bien plus obtus.

Gaël - Bien, parfait même, tu apprends vite. Est-ce que tu penses que nous sommes arrivés au bout de tes questions ? Est-ce que tu penses à d’autres sors ??

David - Ca s'est parce que j'ai un très bon professeur... Accompagnait il d'un petit clin d'oeil en se relevant pour s'asseoir à nouveau sur la table qui elle n'avait rien demandé. Il regardait le garçon s'affaler sur un fauteuil avant de reprendre, pour répondre au reste de ses questions. Hmmm... D'autres questions hnn..

Il sourit en coin lorsqu'une question à la con lui passait à travers l'esprit. Il gloussait intérieurement. Il avait du mal à garder ses pensées uniquement pour lui-même et c'est naturellement qu'il ouvrait la bouche, presque avec une moue innocente :

David - Tu pense qu'il existes des sorts classés -18 ? Genre, qui boostent la libido ?

Le jeune homme ne perdait pas son sourire, au contraire. Et puis en même temps, c'était toujours intéressant à savoir ça. Utile même.

David & Gaël

La leçon de « rattrapage » dura deux bonnes heures et se termina par le sortilège aguamento. Sans problème, David l’exécuta, et je m’affalai ainsi dans un fauteuil qui était apparu derrière moi. Je venais de dire à David qu’il apprenait vite et il me répondit que c’était grâce à son très bon professeur. Je lui fis un « presque sourire » pour répondre à son clin d’œil avant de lui demander s’il avait encore besoin de réviser quelque chose.
David marqua un silence avant de me répondre par une nouvelle question, existait-il selon moi des sortilèges classés X ??

- Tu as besoin de ce genre de sortilège toi ?

Je toisai mon ami du regard, restant silencieux un instant avant de reprendre la parole.

- Non…si je me souviens bien tu n’en as jamais eu besoin avec moi !

Je me levai ensuite pour me diriger vers une table qui se situait dans un coin de la salle, saisissant un verre puis la carafe, je me servi un verre de jus de citrouille. Je servis un second verre avant de reposer la carafe et je m’approchai de David par derrière. Je déposai le verre sur la table à côté de lui puis, toujours depuis derrière, je vins poser mes mains sur ses épaules.

- S’il en existe, on devrait trouver des livres sur le sujet dans cette salle…et on qui sait, on peut peut-être s’exercer.

Une de mes mains remonta sur sa nuque avant que mes lèvres ne viennent se poser également sur sa nuque.

- Les moldus disent « après l’effort, le réconfort »

David & Gaël

Gaël - T'as besoin de ce genre de sortilèges toi ?

David le suivait tout le long du regard. Il ne perdait pas une miette de ce que faisait son ami. Il le matait un peu au passage. Faut dire que Gaël était loin d'être désagréable à regarder. Du coup le plus jeune en profitait.

Gaël - Non... Si je me souviens bien tu n'en a jamais eu besoin avec moi.

David - Toi, peut être, mais les filles ne sont pas vraiment de cet avis !

Il laissait échapper un rire cristallin, spontané, délicat. Quand y avait David, y avait de la joie. C'est peut être ce qui faisait qu'il était populaire : Il était rare qu'on le voit autrement qu'heureux. Toujours un sourire, toujours une petite phrase pour déconner. Il était comme ça, un joyeux luron. On disait que le rire rallongeait la durée de vie. Eh ben. Il était pas prêt de mourir à ce train la.

Il attrapait le verre que Gaël venait lui apporter, le portait à ses lèvres pour légèrement se désaltérer et le reposait sur la table où il était assis. Rien que le contact des mains de son ainé sur ses épaules était électrisant. Il avait eu du mal à masquer un frisson. C'était fou l'effet qu'il pouvait lui faire.

Gaël - Les moldus disent "après l’effort, le réconfort".

Ça, il fallait pas lui redire deux fois. La caresse dans sa nuque lui tirait un incontrôlable soupir de bien être. L'autre brun connaissait un de ses endroits les plus sensibles et il semblait en jouer. Rien que de sentir son souffle lui caresser la peau lorsqu'il approchait ses lèvres, ça pouvait presque le faire grimper aux rideaux. C'était un appel au viol ça, c'était pas possible autrement.

David ne savait pas si c'était les gestes de son camarade ou ses paroles mais d'un coup, c'était comme si tout le poids de la journée, de la semaine qu'il venait de passer venait de passer, s'envolait. Il se sentait soudainement plus léger, plus détendu.

Il sourit.

David - Tu ne crois quand même pas m'avoir si facilement, nh ?

Ben oui. Un peu de jeu de frustration ça mettait du piment avant de se laisser faire. Il savait qu'il ne résisterait pas longtemps à Gaël. Alors autant mettre un peu de piquant.
Il se laissait glisser de la table jusqu'au sol pour échapper aux lèvres tentatrices de l'adonis. Il n'allait quand même pas se soumettre avec tant de facilités. Ça n'était pas son genre..

David - Il va falloir que tu sois convainquant ~
David mordillait sa lèvre avec son éternel petit air taquin. Le tout en reculant doucement comme s'il voulait s'éloigner du plus agé. Échapper à son étreinte. Il ressemblait à un petit animal sauvage pris en chasse. Et c'est ce qu'il était. Un jeune animal loin d'être docile.

David & Gaël

J’eus droit à une remarque quant à la satisfaction des filles qui passaient dans mon lit, elle eut le don de faire rire David aux éclats alors que j’avais haussé un sourcil faussement dubitatif. J’avais ensuite fait le tour de David, un verre de jus de citrouille à la main que j’avais finalement posé à côté de lui avant de poser mes mains sur ses épaules. Mes lèvres succédèrent à mes mains et je l’entendis soupirer à sous cette caresse alors que les paroles qu’il prononca ensuite furent en total paradoxe avec cette réaction.
Il me glissa entre les mains, se soustrayant à mes lèvres en me demandant si j’avais vraiment cru qu’il allait se donner si facilement.

- J’espère bien que non, il n’y a rien de tel qu’un peu de suspens.

Je terminai mon verre de jus de citrouille sans le quitter des yeux, je le vis se mordiller la lèvre ce qui traduisait son envie de jouer avec moi. Je retirai d’un coup de langue le jus de citrouille qui avait coulé sur mes lèvres puis je m’approchai de lui en plongeant mon regard dans le sien. En avancant, j’entrepris de déboutonner ma chemise, lentement, très lentement pour finalement la laisser tomber sur le sol, dévoilant un torse bien dessiné et plusieurs tatouages. Je fis glisser mes mains sur de mon torse à mon bas ventre, passant sous le haut de mon pantalon avant de m’arrêter alors que j’étais arrivé à quelques centimètres de David.

- Remarque…il est peut-être plutôt l’heure d’aller se coucher…

Je posai ma main sur sa joue avant de venir déposer mes lèvres à la commissure des siennes, je me retournai enfin avant de faire quelques pas en direction de ma chemise qui trainait par terre.

David & Gaël

Le suspens... Lui aussi adorait ça. Il n'y avait pas plus excitant, à ses yeux, qu'une petite part de mystère. Et encore plus de s'interdire pour mieux se donner par la suite. Le tout était d'entrer dans le jeu, de se chercher, de s'éloigner, de revenir.
Les yeux du plus jeune se perdait à la contemplation du corps de son aîné qui se dénudait peu à peu.
Que les secondes lui paraissaient terriblement longues quand les doigts de l'autre serdaigle défaisaient, bouton par bouton, la chemise qui était bien de trop à son gout.

Comment faisait il pour avoir un corps aussi bien proportionné ? De plus, les tatouages de Gaël ne faisaient que sublimer d'autant plus son physique fort agréable. Il avait envie de le croquer. Ses yeux pétillants devaient le traduire, et le petit passage de langue sur ses propres lèvres aussi. C'était impossible de résister à un homme comme ça.. Il ne comprenait pas les personnes qui s'y refusaient.

Ses mains. Argh ses mains. Oui celles là, qui glissaient de plus en plus bas. Et l'autre s'approchait, presque de manière féline jusque lui. Appel au viol vous dis-je. David s'étonnait lui même de ne pas s'être laissé aller à lui sauter purement et simplement dessus. Il déglutit difficilement en se sentant si proche de son ami et amant.

Gaël - Remarque…il est peut-être plutôt l’heure d’aller se coucher…

Le léger baiser à la commissure de ses lèvres le surpris. Quoi ? C'était tout ? Ah non ! C'était pas juste ! C'était lui qui devait frustrer le plus vieux, et pas l'inverse ! Pris à son propre piège, il n'eut pas vraiment le choix que de se rattraper en allant subtilement se glisser dans le dos du plus grand, avant qu'il n'eut le temps de se pencher pour ramasser sa chemise. Il lui attrapait la taille par la ceinture, qu'il commençait déjà tout doucement à défaire, comme une invitation à peine cachée à aller plus loin. Le petit brun déposait ses lèvres contre l'épaule et la nuque de Gaël, avant d'accompagner ses gestes par de petits mordillements.

David - Je ne sais pas si je suis très fatigué finalement. Le couvre feu fini plus tard le week end, hn ?

Et même. Ce n'était pas une question de couvre feu : Tout deux savaient qu'ils ne le respectaient pas vraiment.

David & Gaël

Si David voulait jouer, alors moi aussi je voulais prendre part à ce jeu. Après m’être approché de lui, j’avais finalement fait volte-face en disant qu’il était peut-être temps d’aller se coucher. Je m’étais donc retourné pour partir en direction de ma chemise qui trônait par terre à quelques mètres mais je fus rattrapé par les mains de David qui se posèrent sur ma taille. Un petit sourire s’afficha sur mes lèvres alors que le jeune homme était dans mon dos, je sentis alors rapidement ses mains qui commencaient à défaire ma ceinture. Le laissant faire, j’attendis que ma ceinture cède avant de me retourner.

- Tiens donc…Oui le couvre-feu est à 22h le week-end…

Je glissai une main sur son torse, attrapant son t-shirt pour l’attirer contre moi.

- Il est…19h30, tu es en train de me dire qu’on va utiliser l’heure et demi qui nous sépare du couvre-feu ?

Sans lui laisser le temps de répondre, je me penchai vers lui pour venir chercher ses lèvres, avec envie tout en venant chercher le fond de son t-shirt pour commencer de le lui retirer. Les idées qui passaient dans ma tête actuellement firent apparaître un immense lit à baldaquin et je poussai gentiment David en direction de ce dernier. Je quittai ses lèvres uniquement au moment de lui retirer complètement son t-shirt, je le laissai tomber sur le sol avec ma chemise. Mes mains se posèrent sur son torse pour caresser sa peau, ses pectoraux, ce gars avait un corps à tomber.

- N’oublie pas d’utiliser tes sorts classés -18, je ne voudrais pas passer à côté d’une chose pareille

C’était ironique évidemment, David avait toujours eu de quoi me satisfaire, son corps, son charisme, tout !

David & Gaël

LEn effet, le couvre feu imposé plus sévèrement depuis le meurtre était repoussé une heure plus tard le week end. Ca leur laisser tout le temps de jouer sans se presser... Et puis même, David adorait enfreindre les règles. Même si parfois, ça faisait perdre des points à sa maison, on ne lui en voulait pas trop car il amusait la galerie.
Et là, il enfreignait une règle avec délice... Les choses indécentes arrivaient tout doucement, mais il savait que très bientôt tout allait vite s'accelerer afin de succomber à la luxure et à la passion.

Il n'avait aucun sentiment pour Gaël, il le savait. Mais leur relation amicale et intime lui plaisait. Ils ne se prenaient pas la tête, ils profitaient simplement de l'instant présent, de l'occasion qui se présentait. C'était quelque chose d'agréable.

Gaël - Il est…19h30, tu es en train de me dire qu’on va utiliser l’heure et demi qui nous sépare du couvre-feu ?

Le baiser si soudain l'avait surpris, mais il était loin de le repousser pour jouer cette fois ci. Au contraire : Il s'accrochait à sa nuque pour l'approfondir, y répondant avec un certain empressement. Oh, il n'était pas connu pour sa patience, c'était sûr, bien qu'il soit assez agaçant pour pouvoir tenir ses plaisanteries jusqu'au bout. En l'occurance, dans cette situation, sa patience avait des limites et avec lui il fallait presque user de la force, du moins d'une poigne ferme, pour le stopper.

David – Et pourquoi pas ?

Soufflait-il quand leur lèvres se séparerent lorsque son aîné lui retirait prestemment son chandail. Les mains du plus grand sur lui le firent frissonner de désir. Chaque contact avec lui était electrisant. Il se surprenait lui-même à toujours vouloir plus de lui, sans se lasser. Le plus jeune se laissait guider, jusqu'à sentir ses jambes buter contre un lit qui était apparu peu de temps avant.

Gaël - N’oublie pas d’utiliser tes sorts classés -18, je ne voudrais pas passer à côté d’une chose pareille

David – Je vais te prouver que je peux te faire les mêmes effets sans besoin de magie.

Il lui sourit, plein de défi. Il savait très bien qu'il réussirait, comme toujours. Tout les deux se faisaient mutuellement assez d'effet pour ça.
Mais, pour une fois, David voulait surprendre son partenaire, et osait un peu d'audace en attrapant Gaël pour le faire tomber sur le lit, sous lui. Un faux jeu de dominant-dominé, certes, car tout deux avaient leurs rôles déjà définis, mais qui était toujours très excitant. Le petit brun passait à califourchon au dessus de son partenaire et allait dévorer son corps de baisers et de mordillements, tout en faisant exprès de ne pas lui en offrir trop, juste pour le frustrer un peu.