River est quelqu'un d'extrêmement têtue et optimiste, elle sait remonter le moral de ses amis quand ils en ont besoin. Elle sait se faire entendre et obtenir toujours tout ce qu'elle veut, et si ce n'est pas le cas son côté colérique prend la relève et il vaut mieux ne pas rester à côté dans ces moments là. Malgré que sa vie ne soit pas toute rose elle reste drôle et la plupart de ses connaissances la trouve attachante avec sa petite bouille et son caractère souriant. Comme toute personne de son âge elle aime s'amuser et faire la fête mais elle n'ira pas jusqu'à coucher avec le premier mec venu, enfin tout dépend de qui et tout dépend de la soirée...

Je suis née un quinze novembre, il me semble avoir déjà entendu mon père dire qu'il pleuvait ce jour-là et que cela allait très bien avec mon âme. Pour lui j'étais une erreur de la nature il voulait un héritier, quelqu'un pour prolonger la grande lignée des Anderson. Des conneries oui. Mon père était pour Voldemort, comme comme son père et son grand-père avant lui, il suivait la ligne de conduite des sang-pur, sa lignée ne comprenant que de ça depuis son existence. Au contraire de ma mère qui elle, possédait une lignée maternelle de sang moldu. Et même après plusieurs insultes à son égard après l'annonce du mariage avec ma mère, mon père ne se déstabilisa pas et ne fut pas rejetté du clan des mangemorts, ma mère étant d'accord avec leurs idéaux. J'ai grandi dans la solitude est la douleur. Ma mère étant morte en me mettant au monde c'est mon père qui m'a élevé. Il m'a élevé à coup de sorts plus ou moins divers selon son inspiration et son humeur. Tout le temps enfermée dans ma chambre je n'ai jamais vraiment eu de rapport avec l'extérieur, seulement ma fenêtre. Tout ça parce que je n'étais pas l'enfant qu'il aurait souhaité avoir, mais pourtant je ressemblais à mon père en tout point, tout le monde me le disait, nous le disait, mais mon père lui, s'en foutait totalement, il n'écoutait que lui, que sa soif de vengeance envers moi, envers le fait que j'ai décidé de naître en héritière et non en héritier. En fait je crois qu'il me hait aussi, car pour lui sa femme est morte par ma faute, c'est moi qui l'ai tué lorsqu'elle m'a mis au monde. Je regrette d'être née mais, maintenant je n'ai pas le choix. Au fil du temps j'ai appris à me battre, à rester forte. Au fil des ans je m'endurcissais et au fil des coups je commençais à rester debout de plus en plus malgré la force des sorts. Plus les séances de tortures passaient plus mon père devenait violent, aggravant ses effets.
Au printemps de mes onze ans j'ai reçu ma lettre pour Poudlard et je me suis dit : enfin. Pendant mes dix années de séquestration j'ai eu le temps de lire tous les bouquins de la grande bibliothèque du manoir dont beaucoup sur l'école de sorcellerie. Tout naturellement mon père était fier de moi. C'était bien la seule fois d'ailleurs. Alors, je suis rentrée à Poudlard, avec ordre d'être la meilleure de tous. Mes années à Poudlard sont passées, banales à mourir, voulant défier mon père je n'étais pas la meilleure, juste dans la moyenne. Ma scolarité au château était terminée et je rentrait enfin chez moi, pour de bon. Je sentais qu'il allait se passer quelque chose. A peine le perron franchit et mes valises posées que mon père arrivait dans l'entrée et me montrais les cachots. Je soupirais et baissais la tête en m'exécutant et en descendant aux cachots. Que je sois à Poudlard ou non cela avait continué, à chaque fois que je rentrais pour les vacances c'était ça, aucun répits ni pour Noël et encore moins mon anniversaire. Je laissais ma baguette à l'entrée, j'avais l'habitude et je m'étais endurcie. Il commença à lancer des sorts. Je les connaissais par coeur, toujours les mêmes pour commencer puis après cela augmentait en puissance. Je résistais quelques minutes avant de tomber à genoux en grimaçant et en gémissant de douleur. Plus les minutes passent plus je sentais mes forces me quitter et puis plus rien, le trou noir.
Je me réveillais dans ma chambre, comme d'habitude et je soupirais avant de me lever lentement. Je descendais au salon mais n'y trouvais pas mon père, il n'était pas dans son bureau non plus. Malgré une demie heure de fouille je ne le trouvait pas. J'aperçu les valises qui n'avaient pas bouger d'un centimètre, toujours devant la porte. Je tournais la tête à droite, puis à gauche. Personne. J'avançais prudement vers la porte et pesait mes valises. Je descendis en rafale aux cachots récuperer ma baguette et remontait tout aussi rapidement, attrapais la valise que j'avais jugé la moins lourde et me mit à courir pour traverser la cour. Une fois dehors je verifiais les alentours. Toujours personne. Je fermais les yeux et en moins de deux secondes je me retrouvais au chaudron baveur. J'avais réussi à le faire, enfin, j'avais réussi à partir de chez moi, à m'enfuir. Il ne mettrait pas longtemps à partir à ma recherche mais je me cacherais, je continuerais à courir, à le fuir, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas qu'il me retrouve je le jure.