Le vent soufflait contre la vitre de la chambre du jeune homme, le faisant sursauter à tout moment. Assis seul sur le plancher de bois usé, le gamin de neuf ans s’amusait avec des billes tendant l’oreille à tout moment pour voir si c’est parents étaient rentré de leur voyage. Jace venait de passer un mois en compagnie de ses grands-parents puisque ses parents étaient partis faire un voyage exploratoire des ancêtres de sa mère en Irlande, enfin, c’est ce que sa grand-mère lui avait raconté, mais de nature sceptique, Jace avait eu du mal à avaler cette réponse. Il ne comprenait pas pourquoi ses parents ne l’avaient pas amené s’ils n’allaient qu’explorer l’Irlande. Lui aussi aurait voulu faire partie de l’expédition. Jusqu’à maintenant, il ne s’était jamais senti mis de côté par sa mère ou son père. Les Fields étaient une famille très soudée et bien que le gamin n’eus pas la moindre gêne à passer tant de temps avec ses grands-parents, il s’ennuyait beaucoup de sa famille proche.

Clarissa et Alaric Fields n’étaient pas des gens ordinaires. Rien à voir avec leur fils, mais davantage avec la manière qu’ils ont choisis de mener leur vie suite à leurs études à Poudlard. Le mot le plus juste pour décrire la profession du couple est sans doute « inventeur », bien que cela soit loin d’être tout à fait juste. À vrai dire, Clarissa est une descendante d’un puissant druide et c’est dans cette branche de son arbre généalogique qu’elle décida d’orienter son existence. Son mari, Alaric, pour sa part, n’est rien de plus qu’un sang-mêlé tout ce qu’il y a de plus banal, mais il adore l’histoire et les enchantements. Chercheur dans ce domaine, il a un talent incroyable pour la création d’enchantements du plus banal au plus sombre. Un domaine qui peut vous émerveiller comme vous dresser les cheveux sur la nuque. C’est dans cet univers quelque peu rocambolesque que grandi le jeune garçon dont il est question aujourd’hui. Un gamin insouciant, mais pourtant si intelligent et vite d’esprit que ça en devient, par moment, un vrai calvaire pour les adultes qui l’entourent…

Il était donc là, assis sur le plancher de sa chambre à jouer avec ses billes magiques lorsque l’une d’elles roula sur le parquet jusqu’à l’extérieur de la chambre. Se redressa sur ses petites jambes, l’enfant parti à la poursuite de son jouet. Comme par enchantement, ce qui n’était certainement pas une coïncidence vu l’environnement dans lequel grandissait le gamin, la bille roula jusqu’à l’escalier qu’elle se mit à descendre une marche à la fois. S’élançant derrière la bille, Jace en perdis la trace lorsqu’il croisa, à sa grande surprise, une paire de petites chaussures rouges. Redressant la tête, il croisa le regard sombre d’une petite fille d’environ son âge, tout sourire aux lèvres, les yeux noirs brillants de bonheur. Sidéré, Jace la fixa de son regard azur sans prononcer le moindre mot, la bouche ouverte de stupéfaction. Penchant la tête vers la droite d’un air tout à fait mignon, la fillette pris un air contrits.

« - Désolé, je ne voulais pas te voler ta bille. », articula-t-elle faiblement, la main tendue dans laquelle trônait mollement l’objet du délit qu’elle croyait avoir commis par erreur. Toujours surpris, Jace ne répondit par, se contentant de la regarder d’un air hébété.

« - Tu vas bien? On dirait que tu as vu un fantôme? », demanda la gamine après un moment d’incertitude. Revenant soudainement à lui, Jace tendit la main comme pour prendre la bille. Au lieu de s’enquérir de son divertissement, il toucha nerveusement l’avant-bras de la fillette comme indécis. Lorsque ces doigts prirent contact avec le bras à la peau sombre de la fille, il les retira comme s’il avait subi un maléfice de Flagrance. Fermant la bouche et la rouvrant comme un poisson dans l’eau, il finit répondre d’un ton trahissant sa surprise : « -Tu n’es pas un fantôme ? » Pour toute réponse, la fillette éclata d’un rire cristallin qui, sans trop savoir s’il le rassurait ou le rendait encore plus nerveux, fit reculer Jace de quelques pas. Voyant le malaise de son interlocuteur, elle cessa de rire sur le champ, comme si elle avait soudainement été frappée par le mutisme. « - Non, je ne suis pas un fantôme ! » Elle se retourna, comme pour reprendre la direction de la cuisine. Soudain sorti de sa torpeur, Jace lui lança : « - Alors qui es-tu? Que fais-tu dans ma maison? Pourquoi grand-mère t'a-elle laisser entrer? » Se ravisant le fillette se retourna pour faire de nouveau face au gamin.

« - Je m'appelle Sagitta et j'ai huit ans !
- Et pour le reste? Pourquoi es-tu chez moi ?
- Je suis chez moi aussi.
- Ce n'est pas chez toi, c'est ma maison à moi, maman et papa. Pas la tienne !
- Ce n'est pas toi qui décide, c'est ma maison maintenant !
- Non, il est pas question puisque c'est la mienne ! », lâcha-t-il soudainement furieux que la fille le niaise de la sorte. Jace détestait qu'on le contre-dise lorsqu'il savait parfaitement avoir raison. Il avait toujours vécu dans cette maison, et jamais cette fille n'avait été là. Il n'y avait que lui, sa mère, son père et leur chat Merlin. Pas de fille. Jamais de fille de huit ans qui s'appelait Sagitta.

Dépassant furieusement la fillette noire, Jace s'engouffra dans la cuisine décidé à mettre cette histoire de fille chez lui au clair. Passant le pas de la porte, il entra en collision directe avec les jambes d'un homme et perdit l'équilibre. Tombant sur le derrière, il releva la tête afin d'apercevoir celui qui le surplombait. Les cheveux sombres en bataille, le regard bleu océan et un sourire à tomber, Jace reconnu sans peine son père. Le gamin lui ressemblait énormément, la ressemblance était frappante. Se redressant tant bien que mal, l'enfant fini par se remettre sur ses pieds, le frottant le derrière étrangement douloureux. Oubliant momentanément la hâte de revoir son père, Jace se laissa aller dans un monologue rapide et d'une voix aiguë qu'on ne lui connaissait pas.

« - Papa ! Il y a cette fille dans le couloir, elle dit qu'elle habite ici. Elle dit aussi qu'elle s'appelle Sagitta et qu'elle a huit ans. Moi je vis ici, et j'ai neuf ans, pourtant je n'ai jamais vu de fille qui s'appelle Sagitta. Est-ce qu'elle est dans ma tête? Parce qu'elle m'a l'air réelle. Je l'ai même touché. Pourquoi elle est dans notre maison? Tu peux...
- Wow ! On se calme un instant. Comme ça tu as fait la rencontre de ta Sage. C'est parfait, ça fera une chose de moins à régler. »

Hébété, l'enfant fixa son père incertain de la tournure que prenait les choses. « - Tu la connais ?
- Biensur que je la connais, c'est moi qui l'ai conduit ici.
- Tu l'as conduit ici ? »,dit-il d'un ton suspicieux. « Pourquoi ? »

Alaric lança un regard noir à quelqu'un par dessus l'épaule de son fils. Se retournant, Jace put apercevoir son grand-père qui agita négativement la tête. Il voyait bien qu'un truc ce passait, il était pas idiot, mais il en avait marre qu'on lui dise pas tout. Furieux, il retourna les talons s’appétant à quitter la pièce lorsque son père l'attrapa par le bras pour le retenir.

« - Attend un peu veux-tu? Il faut qu'on parle... »

Retournant lentement son visage, Jace plongea ses yeux d'un bleus saphir au fond de ceux carrément noirs de son père. Prenant un air renfrogné, il lâcha d'un coup :

« Je sais déjà que vous l'avez adoptés, pas besoin de me le dire, j'ai compris. »  Sur quoi, il se dégagea d'un coup d'épaule et s'enfui dans sa chambre à l'étage. Au côté de celle qui allait appartenir à ça nouvelle soeur...




Une grosse branche de chêne frappait contre la vitre de la chambre de la jeune fille. Emmitouflée  dans ses couvertures, Sagitta se retenait pour ne pas fondre en larmes. Elle avait toujours eu si peur des orages, jamais elle n’avait réussi à trouver le sommeil lorsque le ciel de déchaînait. Pourtant, en ce mois de Juillet, les orages ne cessaient d’éclater à tous moment rendant la fillette à bout de nerfs. Tremblante comme une feuille, elle tenta de faire le vide dans son esprit, de chasser la peur qui la hantait. Sans succès, à tout moment, elle sentait ce poing de terreur l'assaillir un peut plus, elle allait finir par craquer si ce n'était pas la vitre qui allait se briser avant elle.

Jace dormait depuis bien des heures déjà lorsqu'il se réveilla en sursaut. S’assaillent dans son lit, il tenta de prendre conscience éveillé. Encore tout endormi, il sentait bien que quelque chose n'allait pas. Il avait comme un pressentiment de... terreur. Levant le regard bleu vers la fenêtre dépourvue du rideaux, il regarda le ciel extérieur couvert de nuages gris et noirs. La pluie tombait à torrent et le vent faisait craquer sombrement les branche des arbre. Un bruit constant, suivant le rythme du vent transmis à son cœur le rythme des battements qu'il devait prendre. Tendant l'oreille, Jace tenta d'identifier ce bruit qui lui donnait l'impression du métronome que sa mère utilisait lorsqu'elle jouait du piano. clac! clac! clac! résonnait en Jace comme si ce bruit venait de lui-même. Tendant davantage l'oreille, il finit par reconnaître ce son qui lui semblait bien familier. Repoussant le couvertures, il déposa ses pieds nus sur le sol froid de sa chambre. La différence de température le fit grelotter, mais il ignora cet inconfort, n'avait pour penser que sa soeur dans l'autre chambre qui devait être morte de peur.

Toujours cachée sous les couvertures tremblantes de peur, Sagitta ne bougeait point. Bien que généralement courageuse, la fillette avait tendance à s'effacer par moment. Lorsqu'on la connaissait bien, on comprenait la raison de cette peur indiscutable des orages, mais sans ça, personne ne pouvait réellement la comprendre. Mystérieuse, Jace l'avait, durant quelques semaines, analysé en profondeur avant de finir par lui adresser clairement la parole. Sagitta n'était pas quelqu'un de très ouverte sur elle-même, mais elle était très ouverte sur le monde. Fille de moldus décédés, elle avait frappé un mur en apprenant que sa nouvelle famille étaient des sorciers. Elle se faisait toutefois une joie d'être parmi eux, et eux, une joie de la côtoyer chaque jour. Camouflé de l'orage, Sagitta pensa à cette famille qui était la sienne depuis déjà trois ans. Elle se désolait de ne pas avoir la magie comme eux, mais c'était peut-être ainsi qu'elle était sensée vivre sa vie. Parmi les sorciers sans jamais être l'une de leur. Elle ne s'était pourtant jamais senti mise à l'écart, ils lui parlaient de tout et de rien. Lui partageait leur expérience et, par le biais de Jace, elle pouvait en apprendre davantage sur Poudlard. Au final, elle vivait par compensation vis-à-vis de son frère qui était tout pour elle.

Aux premiers abords, Jace avait été très craintif à l'égard de sa nouvelle soeur. Cette attitude faisait partie de lui. Il avait cet esprit d'analyse qu'on les grands conquérant. C'était un jeune homme très stratégique, très sagace. Il était intelligent, certes, mais pas plus que la moyenne. Il usait simplement d'une logique implacable, ce qui le rendait, plus souvent qu'autrement, bien plus impressionnant que tous ses comparses. Debout sur le plancher froid de l'étage, le jeune homme se dirigeait à l'aveuglette vers sa chambre de Sagitta. Trois ans qu'ils partageaient leur vie et pourtant, on aurait put croire qu'ils avaient toujours été ensemble. Ces deux là, ils se comprenaient sans dire le moindre mot. À croire qu'ils étaient jumeaux, alors qu'à les regarder, on voyait bien que ce n'était pas le cas. Mais leur esprit était indéniablement liés. Jace poussa doucement la porte de la chambre voisine à la sienne, pénétrant à pas de souris dans la pièce.

« - Sagitta ? », demanda-t-il doucement. Un petit couinement lui répondit de sous les couvertures. Comprenant que sa soeur était réveillée, il s'approcha doucement du lit où il s'assit en prenant bien soins de ne pas écraser un membre de la personne qui y était cachée. Flattant doucement le dos de Sage, il tenta tant bien que mal de la rassurer. La jeune fille finit pas s'asseoir et enfouir son visage dans le coup de son frère, en larmes.

« - Tout va bien », disait-il d'une voix rassurante en lui caressant les cheveux.

Toute serrée contre Jace, Sage sanglotait. Elle tenta de dire quelque chose, mais seul un gargouillis sortie de sa bouche. Incapable de se calmer ou de parler, elle finit par repousser Jace de colère. Ce dernier la regarda tout étonné. Elle était toujours en larmes, prise de panique. Ne sachant quoi faire, il la regarda comme tétanisé.

« - ARRÊTE CE BRUIT ! »,cria-t-elle hors d'elle.
« - Mais comment... », balbutia le sorcier complètement désarmé. Il venait tout juste de revenir de sa première année à Poudlard, il était incapable d'une telle chose. Encore fallait-il être un sorcier sacrément puissant pour arrêter la pluie.

« - ARRÊTE ! », dit-elle de nouveau pleine de colère et de peur. Tout juste ses mots sortirent de sa bouche que la vitre de la chambre éclata dans un bruit sourd de bris de verre. Les deux jeune adolescents sursautèrent, fixant tout à tour la vitre brisé et leur compagnon complètement désarmé. Si Sagitta était une fille de moldus, elle était bien une sorcière finalement. Née-moldue ou pas, elle venait de prouver qu,elle avait plus de magie en elle que quiconque ne pouvait le croire. Suite à cette soirée, tout déboula à la vitesse de l'éclair. La lettre de Poudalrd, puis leur entrée au collège ensemble. Sagitta commençait sa première année alors que Jace était en seconde. Bien qu'elle fut répartie chez les lions avec Ethan, le meilleur ami de Jace, Sage suivait son frère comme son ombre. ce dernier ne s'en dérangeait pas puisqu'elle n'était pas des plus envahissante. Elle avait ses propres amies qu'elle se plaisait à traîner avec elle, Jace et Ethan. Son frère s'en trouvait que plutôt gagnant puisque les amies de sa soeur craquaient toutes pour lui. Autant vous dire que notre prince charmant était très prisé...

Les parents de Jace étaient de gens particuliers. Ils avaient cette attirance vers les choses incongrues que personne ne pouvait réellement comprendre. Depuis sa tendre enfance, le jeune homme avait été témoin de leur inventions et recherches toutes plus étranges les unes des autres. Du pommier avec des fruits bleus comme le ciel, aux fleurs lévitantes de leur jardins en plus de tous les bidules que le ministère avait acheté pour ses aurors, dont Jace ne comprenait toujours pas l'utilisation. Il en avait vue des vertes et des pas mures, mais cette fois, il avait l'impression qu'il touchait le fond.

Clarissa et Alaric Fileds, n'avaient pas concentrés uniquement leur recherches sur la magie rudimentaires, mais sur les origines de cette dernière dans leur famille. Ils avaient fait des recherches sur les druides ainsi que sur le folklore celtique duquel la famille de Clarissa tirait sa magie. Parce que, peut-être l'ignorez vous, mais il n'y a pas que les famille de sang-pur qui possédaient la magie à l'époque. Le savoir et la connaissance ainsi que le fait d'y croire pouvait, chez certains individus, déclencher le processus magique en eux leur permettant ainsi d'atteindre la source magique qui coulait en eux, bien qu'elle soit enfouie très loin voir inaccessible. Voyez-vous, même les moldus ont une source magique quelque part en eux, c'est cette source magique qui fait que les enfants en bas âge sont en mesure de voir les fantômes, de percevoir des choses que les adultes appellent : l'imagination. Au final, il y a bien de l'imagination en cours, mais pas uniquement de l'imagination. Pourtant, au alentour des quatre ans, les enfants moldus perdent cette source magique qui s,enfoui en eux pour ne refaire surface que chez les individus qu'on appelle, dans le monde magique ; des nés-moldus.

Ce soir là, Jace se trouvait dans un cimetière de Londes en compagnie de ses parents. Il avait accepté de les suivre pour ne pas les blesser, mais plus le temps filait plus il regrettait son choix. Il en voulait à sa soeur de s'être défilant en prétextant une rencontre chez leurs grands-parents. Sage avait le don pour se faufiler, un don que Jace n,avait vraiment pas. Il est certain que son incapacité à éviter les situation désagréables n'était pas des plus agréable. certes, en sept ans il avait à de nombreuses reprises brisé le règlement de Poudalrd, mais jamais sans Ethan et son don pour éviter les ennuis. Si ça n,.avait pas été de son meilleur ami, tous les mauvais coups qu'il avait put faier l'aurait snas doute empêcher de recevoir en cinquième année le badge de préfet des serdaigle.

À Poudlard, le fils Fields était très bien perçu. Excellent étudiant snas être le meilleur, il avait le don pour se mettre les gens dans la poche. les enseignants l'adoraient, trouvant en lui un brin de rafraîchissement vu sa manière de voir les choses toujours plus agréable que celle de ses compagnons. Parce que Jace c'était un positif. Loin de lui toute les questions de pessimisme, il voyait toujours le bon côté des choses sans toutefois mettre le côté le mauvais. il s,avait faire la part des chose. Avec lui, il n'était jamais question de tout blanc ou tout noir, tout était gris. Juste et équitable, il avait sut faire preuve d'impartialité à de nombreuses reprises lors de match de Quidditch où il jouait en tant que gardien chez les serdaigles. Notre sorcier avait toutefois un vice, voir même deux. Passablement joueur, il se plaisait à changer de compagne à tout moment. Il aimait se sentir important aux yeux d'une fille, sentir qu'il lui plaisait et qu,il avait un certain pouvoir sur elle, sans toutefois vouloir la manipuler. Pour lui, c'était un simple jeu tout comme briser les règles avec Ethan l'était. Loin d'être parfait, Jace était l'exemple type de l'adolescent de Poudlard, enfin, à quelques détails près...

Assis sur une pierre tombale, Jace regardait ses parents s'activer de ses yeux d'un bleu glace. Son visage affichait une expression d'incertitude profonde, trahissant son inquiétude face au projet de ses parents. Ce n,était pas pour rien que le jeune homme c'était appliqué à cacher la profession de ses géniteurs à Poudlard. C'était parfois assez embarrassant d'avoir des parents comme les siens, surtout en ce moment, alors qu'ils étaient dans un cimetière de Londres à installer des bougies autour de la tombe d'un des ancêtres de Jace.

« - Pourquoi fait-on ça déjà ? », demanda le jeune homme d'une voix interrogative. Sans même le regarder, sa mère lui répondit : « - Parce que j,ai lu dans un livre que parler avec l'esprit de son ancêtre peut être bon pour un sorcier.

- Ah, c'est d'une très grande logique alors. », répondit-il sur un ton sarcastique. Avant même que Clarissa est put répondre quoi que ce soit, il reprit : « Et en quoi est-ce que ça peut être bon de parler avec un mort qui n'est même pas un fantôme ? » Sa mère l'ignora, poussant un soupir d'exaspération. Ce fut son père, Alaric, qui lui répondit : « Ça s'appelle de la recherche Jace, pas besoin d'être bon ou mauvais, c'est pour trouver des réponses. Pas nécessairement pour nous, mais pour les gens qui en ont besoin. »

Exaspéré, Jace se laissa glisser de la pierre tombale. Lorsque ses pieds touchèrent le sol, il faillit tomber en avant. Reprenant de justesse son équilibre, il se mit à arpenter le cimetière, tous près du lieu choisi par ses parents. Après un moment de silence tendu, il fini par le briser pour poser une énième question : « Et pourquoi on a dut traverser toute la ville pour venir dans ce cimetière bien précis voir cet homme mort en question ? Il y avait bien de mes ancêtre dans le cimetière tout près de la maison, même des dizaines ! »

Un moment de silence s'installa avant que Clarissa ne réponde à son fils. « - Tu connais les druides ?
- Euh... Oui, je les connais, on a vaguement abordé le sujet en histoire de la magie.
- Tu sais que les druides druides étaient des sorciers et que l'on descends de ces sorciers bien particuliers ?
- Oui. C'est quoi le lien avec ce cimetière ?
- Le lien est qu'il y a cet homme, Ailgesach, qui est l'un de mes plus vieux ancêtre, était un sorcier très puissant dans son domaine. Il avait, sur ce territoire, installer son lieu sacré alors qu,il n'y avait rien d'autre qu'une colline et un grand arbre. Ce lieu sacré, qu'on appelle un Nemeton, donnait sa puissance à ce sorcier. Tu sais que le druidisme est à la base une religion?
- Entendu !
- Alors qu'il sentait la mort venir, Ailgesach c'est enterré dans son Nemeton jusqu'à ce que la vie le quitte. Avec le temps, ce lieu est devenu un endroit où on enterrait les morts, mais les morts ici présents ne sont que des sorciers. Toute la puissance du Nemeton battait encore de son plein lorsque le vieux druide est mort, ce qui confère à ce cimetière une puissance magique immense. Un peu comme la magie de Poudlard si on veut. De la magie brute. »

Jace resta silencieux un moment, le temps d'assimiler toute l'information transmise par sa mère. Il avait encore une connaissance flou de son histoire familiale, n,ayant jamais pris le temps de s'y intéressé jusqu,à maintenant. Contrairement à ses parents qui avaient fait de leur vie un monde de recherches et d'inventions, Jace avait pour ambition de devenir éleveur de dragons dans un pays bien loin. Il avait toujours considéré le travail de ses parents passablement inutile. Maintenant qu'il en apprenait davantage, il se rendait bien compte que ce n'était peut-être pas le cas.

« - Donc, si tu as choisis ce lieu, c'est parce qu'il recèle de magie, mais si jamais ça fonctionne, les gens qui voudront tenter de communiquer avec leur mort, ils devront aller dans un Nemeton également ? »

Clarissa sembla réfléchir un moment, comme si elle n'avait pas songé à cet aspect. Posant son regard sur son mari, elle resta plongée dans ses réflexions un long moment. Alaric finissait les derniers préparatifs du rite druidique, puisque la convocation des morts ne venait pas des sorciers modernes, mais des sorciers antiques. Il y avait donc, comme à la coutume druidique, beaucoup d'éléments à incorporer. Notamment l'un des quatre éléments essentiels aux rites anciens soit le brouillard, destiné à, non seulement se déplacer de manière invisible, mais bouger de la matière invisible. Lorsqu'il eu terminé ses préparation, l'homme se retourna vers son fils et sa femme, comme s'il n'avait jamais eu conscience de leur conversation quelques minutes plus tôt. C'était un trait de caractère bien propre à Alaric Fields, il avait cette tendance à vivre dans son monde, être dans sa bulle alors que le monde autour de lui défilait. Un trait de caractère dont ce fils n'a nullement hérité.

« On commence ? », proposa-t-il. Jace et ses parents prirent place en cercle autour de la tombe de Ailgesach, leur baguette pointées sur le sol. Le serdaigle se sentait vraiment ridicule ainsi, mais il se souvint de la joie sur le visage de ses parents lorsqu'il avait accepté de les suivre. Une chose était néanmoins certaine, pas question de dire à qui que ce soi ce qu'il faisait ce soir sans quoi, il allait être la risée de tout Poudlard pour toute sa dernière année.

Les parents de Jace se mirent à répéter inlassablement les quatre mêmes vers formant l'incantation. Il fallut un moment au jeune homme pour les assimiler, mais dès qu'il commença à les dire, il sentit tout de suite l'air changer. Elle semblait devenir plus dense, l'espace semblait devenir plus clos alors qu'ils se trouvaient à l'extérieur. Un brouillard monta en dehors de leur cercle de bougies. Jace fini par croire que ça allait fonctionner, qu'ils allaient réellement convoquer un mort.

La situation sembla stable un moment alors que les Fields psalmodiaient l'incantation. Il ne semblait rien se produire jusqu'au moment où tout tourna au vinaigre. Une force inexplicable repoussa les trois sorciers. C'était comme si une boule d'air s'était formée au centre du groupe tout au long de l'enchantement, jusqu'à ce qu'elle explose soudainement. Les parents de Jace allèrent s'écraser contre le sol alors que le serdaigle terminait sa course contre un arbre sur lequel il se cogna violemment la tête. Il tomba sur le sol au pied de ce dernier complètement désorienté. Un voile commença à lui couvrir la vision alors qu'au loin, il entendait la voix de ses parents crier son nom. Il tenta de leur répondre, mais il se senti sombre encore plus loin, comme englouti par le brouillard.

Jace resta dans les vapes plusieurs heures. Par moment, il se sentait immergé. Il entendait alors la voix de ses parents et celle d'un autre homme, mais il était incapable de discerner leurs paroles. La majorité tu temps, il rêvait. Il rêvait d'une fille aux cheveux flamboyant, puis de Sagitta et d'Ethan. Il rêvait du Quidditch puis encore la fille aux cheveux de feu. Son doux visage, ses grands yeux verts, son sourire. Il revoyait les bons moments passés avec son ami de toujours et encore la fille aux cheveux roux. Ces rêves changeaient sans cesse, mais celle fille revenait toujours. Il savait qu'il la connaissait, qu'elle était bien plus qu'une simple connaissance, mais il n'arrivait pas à se souvenir son nom. Il lui échappait, comme l'eau qui coule entre les doigts.

Il finit par se réveiller, une journée et de mi plus tard dans un lit qui lui était complètement inconnu. Près de lui, assise dans une chaise, profondément endormi, se trouvait sa soeur. À la lueur douce du jour levant, Jace la contempla. Sa peau couleur café brillait doucement d'un halo doré lui donnait l'impression qu'elle était un ange. À cette réflexion, le jeune homme sourit. Il se relaissa tomber sur l'oreiller, fermant doucement les yeux lorsqu'il entendit du mouvement tout près de lui. Les ré-ouvrant sur le champ, il vit que Sagitta c'était réveillée, sentant probablement que Jace l'avait fait. Lorsque son regard croisa celui de son frère, elle éclata en larme, se jetant littéralement sur lui.

Sage lui raconta comment il s'était retrouvé à sainte-Mangouste après sa chute. Comment maman et papa étaient inquiets qu'il ne se réveille pas, donc ils l'y avaient conduit. Elle lui raconta que tout le monde était inquiet. Ethan était passé le voir, mais était retourné passer la nuit chez lui. Elle était restée près de lui tout ce temps, espérant plus que tout qu'il ouvre les yeux. Les médicomages ne comprenaient pas ce qui le maintenant inconscient alors que son corps était en pleine santé. Et puis, il y avait eu ses marques qui étaient apparues sur son corps sans explication. Personne ne pouvait les expliquer ou les faire disparaître. Sagitta lui dit qu'il s'était gravement blessé à la tête en se cognant contre l'arbre et que, selon le médicomage traitant, il allait avoir quelques problèmes d'équilibre toute sa vie. Une séquelle mineure contrairement à tout ce qui auraient pu arriver. Pourtant, ce nétait pas sa tête qui préoccupait tout le monde, mais ces marques sur son corps. Pourquoi étaient-elles là? D'où venaient-elles et que signifiaient-elles? Un bien grand mystère pour tous...


Cette mésaventure toucha grandement les parents Fields qui laissèrent tombés toutes ces histoires de recherches pour se concentrés sur ce qu’ils s’avaient faire le mieux : des inventions magiques toutes plus absurdes les unes des autres, mais qui avait le don d’attirer l’attention de certaines personnes. Pour sa part, Jace ne peut en vouloir à ses parents de ce qu’il sait passé puisqu’ils se sentent déjà assez coupable comme ça, mais il en portera les marques toute sa vie sous cette forme assez singulière de tatouage. Suite à toute cette histoire, le jeune homme se vit assurer dans son choix de carrière qui allait le mener loin de tout ce monde lubrique créé par ses parents. Bien qu’il les adore, il a réellement du mal à assument ce qu’ils font. Il croit que passer du temps loin d’eux, loin de tout cet univers trop plein de magie vont lui faire du bien. Plus qu’une année à Poudlard et bonjour le pays lointain et les dragons.